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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 23:18

Dans un droit de réponse, faisant suite au Colloque organisé par Ecolo le 20 janvier dernier sur l'Indépendance de l'Expertise, on sent à quel point le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) est sur la défensive et "à bout de souffle". Ses justifications sont pour le moins affligeantes et pas du tout à la hauteur des enjeux.

 

Bien égratigné, comme il le méritait d'ailleurs, par le journaliste indépendant David Leloup, le CSS joue les vierges effarouchées. Sans arriver à convaincre pour autant.

 

Petit tour des couleuvres grosses comme des maisons que le CSS espère sans doute faire avaler au public:

 

"Le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) se préoccupe depuis toujours d'assurer son indépendance, et a mis pour ce faire en place une procédure de gestion des conflits d'intérêts (COI). L'obligation pour les experts de remplir une déclaration d'intérêts existe depuis longtemps et a été inscrite dans le Règlement d'Ordre Intérieur du CSS en 2007."

 

Que dit le véritomètre à cet égard?

 

Le véritomètre détecte déjà un beau mensonge à cet égard. En effet, si le CSS s'était réellement préoccupé, depuis toujours, de son indépendance, comment se fait-il alors que l'on ait pu lire, dans le Vif l'Express du 14 novembre 2008, le passage suivant:

 

"Il ressort des documents que nous avons pu consulter que quatre des cinq membres du groupe de travail qui a préparé l'avis du CSS sur le Gardasil et le Cervarix (NB: un rapport qui date de décembre 2007), sont ou ont été consultants ou chercheurs rémunérés par GlaxoSmithKline ou Sanofi Pasteur MSD. Pourtant, ils ont tous les cinq signé la déclaration de conflits d'intérêts exigée par le Conseil Supérieur de la Santé, une déclaration par laquelle ils affirment pouvoir agir en toute indépendance dans ce dossier. "Ces gens ont été choisis pour leur expertise dans ce domaine, tout en sachant que ceci pouvait donner lieu à des conflits d'intérêts, réagit Katty Cauwerts, secrétaire scientifique du CSS. Jusqu'à un certain point, c'est inévitable. Il faut aller chercher les données là où elles se trouvent." 

 

Mais il y a mieux, en 2010, trois ans plus tard, le CSS faisait preuve du même genre de schizophrénie avec son rapport sur la vaccination contre les pneumocoques, en écrivant à la fin du rapport: « Le CSS tient à indiquer que certains experts liés à cet avis ont déclaré avoir des intérêts susceptibles d'amener une mise en cause de leur indépendance. Ces intérêts ont été évalués et considérés par le Conseil comme pouvant entraîner un risque majeur de conflit d’intérêts. Néanmoins, compte tenu de l’expertise disponible en Belgique et des délais à respecter, le Conseil, en pleine connaissance de cause, a jugé leur participation nécessaire à l'élaboration de l'avis au sein du groupe de travail dédicacé. Le Collège, organe décisionnel final du CSS, a été dûment informé de cette situation et a porté une attention particulière à cette problématique. », avant de rajouter un peu plus bas, dans un encadré final destiné à l’enfumage de tout un chacun, que « En tant qu'organe officiel, le Conseil Supérieur de la Santé estime fondamental de garantir la neutralité et l'impartialité des avis scientifiques qu'il délivre. A cette fin, il s'est doté d'une structure, de règles et de procédures permettant de répondre efficacement à ces besoins et ce, à chaque étape du cheminement des avis. Les étapes clé dans cette matière sont l'analyse préalable de la demande, la désignation des experts au sein des groupes de travail, l'application d'un système de gestion des conflits d'intérêts potentiels (reposant sur des déclarations d'intérêt, un examen des conflits possibles, un comité référent) et la validation finale des avis par le Collège (ultime organe décisionnel). Cet ensemble cohérent doit permettre la délivrance d'avis basés sur l'expertise scientifique la plus pointue disponible et ce, dans la plus grande impartialité possible. »

 

Très vite à la suite, le CSS tire déjà son parapluie et déclare qu'il a retravaillé sa procédure de gestion des conflits d'intérêts, affirmant notamment s'être fortement inspiré des processus de gestion ayant cours en France ainsi qu'au niveau européen (EMEA, EFSA), ces instances ne constituant hélas pas le meilleur exemple qui soit, loin s'en faut, puisque l'Afssaps -nouvellement rebaptisée ANSM- en France est financée à 80% par l'industrie pharmaceutique et que les agences européennes ont encore été richement éclaboussées dans la presse ces derniers temps pour... leurs nombreux conflits d'intérêts!

 

Chose amusante, le CSS avance sans rire, un peu plus loin dans son droit de réponse et en réponse à plusieurs critiques qui avaient été formulées à son encontre par le Prof. Geuns (de la KUL, au sujet de la plante stevia) que "Le dossier manquait d'informations toxicologiques nécessaires pour prouver la sécurité pour les consommateurs de la plante Stevia consommée en entier."

 

Forcément, une telle déclaration ne peut que faire sourire (ou pleurer c'est selon) les personnes qui ont étudié un minimum la question des vaccins. Pourquoi: parce que contrairement à la plante Stevia, que personne n'est obligée de consommer, les vaccins dont beaucoup sont obligatoires pour les enfants en crèches, contiennent une foule de produits chimiques dont les informations toxicologiques restent cruellement lacunaires compte tenu de l'existence de seuils maximaux théoriquement extrapolés mais jamais testés. C'est ainsi qu'un récent article paru dans le Monde et sur le site de RTBF Info rappelait les risques particulièrement sous-estimés de substances chimiques à faibles ou même très faibles doses. Alors, si on ajoute à cela que la plupart des vaccins contiennent du formaldéhyde, officiellement reconnu comme cancérigène certain, mais que les vaccins sont comme par hasard dispensés de tests de cancérogénicité, contrairement aux autres médicaments, on comprend le caractère assez surréaliste et anormalement tatillon du CSS vis-à vis de la Stevia, complète ou non! La seule chose, c'est qu'il y a simplement des tabous commerciaux auquel on n'a pas à toucher et bien sûr les vaccins en sont un formidable exemple.

 

Vient alors (en p2/5 du droit de réponse du CSS), la réponse du CSS aux objections et analyses du journaliste David Leloup.

 

Tout commence par une Xième répétition de leur prétendue bonne volonté, qui sonne d'autant plus faux que nous avons démontré plus haut, preuves à l'appui, le toc de ce genre de vernis verbal. "Le CSS approuve la nécessité de mettre en lumière le manque de transparence dans certains processus de décision politique." N'est-ce pas ici la bonne vieille technique manipulatoire de Goebels qui est à l'oeuvre et selon laquelle, il suffit de répéter 1000 fois un mensonge pour que celui-ci devienne une vérité?

 

Et le CSS d'en remettre encore une couche en rajoutant "Nous oeuvrons tous les jours pour améliorer cette transparence et d'appuyer au sein d'un Health Research System (HRS) belge un processus décisionnel politique basé sur l'Evidence-Based Health Policy."

 

Vraiment? Que nous indique le véritomètre à ce sujet?

 

Il s'agit juste d'un Xième mensonge de plus. Pourquoi: parce que comme on peut le lire dans une revue belge d'Evidence Based Medicine (Médecine basée sur les preuves), il est clairement expliqué que TOUT conflit d'intérêt, quel qu'il soit, "interfère avec le jugement clinique et nuit à l'intérêt des patients." Par conséquent, ce n'est certainement pas avec les beaux discours hypocrites du CSS, qu'on tendra vers une médecine de meilleure qualité.

 

Le CSS déplore ensuite le prétendu manque d'éthique journalistique de David Leloup car il aurait selon lui, injustement amalgamé le CSS et le Comité Influenza, "au prétexte que quelques experts du comité Influenza se retrouvent également dans la section vaccination du CSS".

 

David Leloup avait raison car "qui ne dit mot consent" et par conséquent, ceux qui n'étaient pas d'accord avaient toute liberté d'en faire part publiquement. A défaut, cela démontre le caractère malsain de cette omniprésence de ces "mêmes experts" dans tous les comités et qui, selon les mêmes règles bien connues de la psychologie sociale, arrivent sans trop de difficulté sans doute, à pouvoir influencer tout le reste du groupe.

 

S'agissant cette fois du refus du Conseil Supérieur de la Santé de transmettre à David Leloup les déclarations d'intérêts de ses experts, le CSS prétend dans son droit de réponse que ladite décision a été prise à l'époque "en toute bonne foi, sur base d'un avis officieux de la Commission pour la protection de la vie privée, ainsi que de l'interprétation des textes légaux pour un juriste de notre Service public Fédéral."

 

Voilà qui suffit en tout cas à démontrer l'absence de toute bonne foi de la part d'instances dites "publiques" qui sont payées avec l'argent des contribuables mais ne cessent en réalité de trahir leurs intérêts les plus fondamentaux.

 

Mais l'establishment a toutes les réponses (toutes faites et déjà toutes prêtes à l'emploi), comme par exemple le fait que cette demande de David Leloup n'était "pas motivée par rapport à l'un des avis du CSS". Comme si les précédents agissements scandaleux de cette instance (en matière de vaccination HPV, fin 2007 par exemple) ne justifiaient pas à priori la plus grande méfiance légitime vis à vis de TOUS ses avis ultérieurs!

 

Et pour mieux camoufler le véritable scandale de cette poursuite du statu quo avec des experts juges et parties (qu'ils aient déclarés leurs liens ne change rien à cette situation), le CSS tente de se profiler en "pionnier" ici en Belgique, arguant qu'encore aucune autre instance belge ne rend jusqu'à présent publiques les déclarations de conflits d'intérêts.

 

Comme nous l'expliquions, toutes les réponses sont déjà là toutes prêtes, qui attendent un public on ne peut plus crédule pour s'en satisfaire. C'est ainsi qu'à l'objection raisonnable du journaliste David Leloup sur les 5 experts du Comité Influenza liés à la firme GSK, le CSS ose répondre, sans rire, "Sans connaître ces experts de manière précise, il est plus que probable qu'un aussi grand nombre d'experts du Comité présentaient également des conflits d'intérêts possibles avec l'autre firme, Novartis. Ceci n'a pas empêché le groupe de recommander à l'unanimité l'un des deux produits." ou encore "Le CSS a déjà eu ce type de cas lors de recommandations d'un vaccin contre les pneumocoques. En Belgique, il était impossible de trouver des experts totalement vierges de conflits avec les firmes concurrentes. Malgré le fait qu'autour de la table, tous avaient un lien avec l'une ou l'autre firme, le groupe s'est prononcé, à l'unanimité et avec approbation du Collège composé d'experts indépendants liés à d'autres disciplines médicales, en faveur de l'un des deux, et ce sur base d'une évaluation scientifique rigoureuse et d'une gestion de ces conflits." 

 

Ce genre d'explications illustre en fait par l'absurde la véritable politique du Conseil Supérieur de la Santé: favoriser l'industrie pharmaceutique, qu'il s'agisse de l'une ou d'une autre.Dans tous les cas, il était idéologiquement impossible d'analyser, d'envisager et de recommander un autre traitement préventif, possiblement très efficace et plus sûr. Pourquoi? Parce que tous ces experts ont été conditionnés à la manière du chien de Pavlov selon la règle: virus ou bactérie? Vaccin, forcément!

 

Service Marketing, labo pompafrix

 

C'est en substance également ce qu'estime un des visiteurs ayant posté à la suite de la réponse du CSS, sur le site Ecologie Politique (au nom d'un certain Roland Maes) et qui dit justement, avec bon sens selon nous: « Dans le cas « influenza H1N1 » qui préoccupe le CSS, le problème ne fut pas le choix d’un producteur indigène de vaccin par rapport à un producteur étranger mais bien s’il fallait vacciner. L’utilité de la vaccination ne fut pas questionnée et aurait dû l’être parce que la réponse est connue de tous : « non » alors que tous les experts ont dit « oui ». »

 

Par conséquent, ces conflits d'intérêts, qu'ils concernent une firme ou plus n'ont rien de rassurant, au contraire, ils ne font que verrouiller les discussions possibles dans un seul et unique sens permis (celui d'un vaccin X ou Y). En général, ces conflits d'intérêts multiples favorisent au contraire le fait de "ménager la chèvre et le chou" et c'est d'ailleurs ce qui transparaît du rapport du KCE sur la vaccination contre les pneumocoques où on trouvait des qualités à tel vaccin là où on tentait aussi d'en trouver à l'autre, concurrent "belge" oblige, sans en privilégier un sur l'autre. Un rapport qui faisait suite à celui du CSS, pour le moins tiède sur ces deux vaccins, et qui ne consacrait d'ailleurs pas plus de 4 lignes sur leur sécurité, en osant affirmer qu'aucun effet secondaire grave ne leur était lié!

 

Pour le CSS, le tout est d'avoir une "gestion raisonnée" des conflits d'intérêts.

Entendez pas là: les déclarer (pour ne pas être accusé de les masquer) puis tout simplement faire comme si ceux-ci n'existaient pas, en invoquant au besoin de grossiers prétextes comme quoi "la disponibilité de l'expertise en Belgique fait qu'il faut inclure ces gens en conflits d'intérêts". Au vu de ce qui a été expliqué plus haut avec la vaccination HPV (2007), puis la vaccination contre le pneumocoques (2010), on voit que ces conflits ne sont donc pas du tout gérés mais au contraire savamment banalisés.

 

Pour le CSS, les propositions de David Leloup en matière d'expertise ne seraient pas réalistes quant à l'idée d'aller chercher des experts indépendants à l'étranger, au motif que l'industrie pharmaceutique a une influence dans le monde entier, que ça serait trop coûteux et que les experts n'ayant jamais participé aux études appliquées (par définition financées par l'industrie) n'auraient pas l'expertise nécessaire dans un domaine donné.

 Ces propos sont donc la preuve, une fois encore, que la priorité de ces gens-là n'est pas de trouver le meilleur type de prévention possible contre une maladie donnée mais de favoriser les seules décisions qui satisferont les pharmas. Et au besoin, histoire d'offrir encore un festival de pseudo-justifications boiteuses tout en prétendant servir l'intérêt général, le CSS n'hésite pas à jouer sur les mots, arguant qu'il existe une vraie différence entre "intérêt" et "conflits d'intérêts" et décidant arbitrairement du même coup que "des intérêts de plus de 3 ans sont considérés comme des conflits d'intérêts mineurs, et donc ne donnent pas lieu à une exclusion de l'expert, mais à une simple transparence des intérêts."

 

Finalement, à croire le CSS, il n'y aurait plus possibilité de trouver le moindre expert en Belgique si les propositions "trop sévères" de David Leloup étaient appliquées et "les experts n'augmenteraient plus leur expertise", sans la rémunération financière attractive de l'industrie.

 

Pour le CSS, une base de donnée sur les conflits d'intérêts des experts seraient davantage utiles "aux instances scientifiques" (laissez donc ça entre nous) plutôt qu'aux journalistes... quel mépris pour le public! Mais il faut dire que le CSS renvoie aussi, à la fin de son plaidoyer, à  l'avis du Pr Zmirou- Navier de l'INSERM, lequel, au prétexte d'éviter des "experts incompétents" (pourraient-ils vraiment être plus incompétents qu'ils ne le sont déjà aujourd'hui?), affirme qu'il faut savoir résister aux attraits d'une "science démocratique"!

 

Ce droit de réponse du Conseil Supérieur de la Santé aura au moins eu un mérite, celui de révéler un peu mieux encore aux citoyens la vraie philosophie d'une telle instance et à qui celle-ci profite réellement le plus.

 

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 22:18

28 mai 2012:

 

Le Monde nous apprend ce matin que:

 

Afin d’éviter l’« expansion des rumeurs » sur la Toile chinoise, Sina Weibo a modifié, lundi 28 mai, les conditions d’utilisation de son service de micromessagerie. L’entreprise, qui revendique 300 millions de comptes ouverts, va introduire un système à base de points, censé correspondre à la bonne conduite de l’internaute.

 

L’usager disposera au départ de 80 points, pouvant en perdre s’il contribue à « répandre des rumeurs », « à porter atteinte à l’ordre public » ou s’il « révèle des secrets de la nation ». D’après le site spécialisé The Next Web, l’internaute recevra une alerte si son crédit passe en dessous des 60 points. Le compte pourrait être supprimé s’il tombe à 0. L’utilisateur du site de micromessagerie peut également regagner des points s’il participe à des « activités promotionnelles », non précisées par Sina Weibo.

 

Légère variante avec la formule chinoise : les commentateurs du blog perdront des points s’ils participent à des « activités promotionnelles » (entreprises, partis politiques, sectes, etc.) et en gagneront s’ils « répandent des rumeurs vraies ».

 

Source: blog de Paul Jorion

 

On voit déjà ça d’ici : l’establishment, déjà en pleine panique avec tous ses mensonges flagrants en matière de vaccination et son incapacité à répondre à nos courriers (ex : ONE), assimiler in fine les informations sur les risques sous-estimés des vaccins à une simple « rumeur », de façon à en stopper la diffusion.

Citoyens, mobilisez-vous, car c’est encore ici l’histoire de la Grenouille qu’on cuit à petit feu, qui est à l’œuvre !

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 20:27

Une très bonne émission audio de France Inter du 16 mai dernier est revenue sur les pressions de l'industrie pharmaceutique et comment celles-ci s'exercent sur les médecins et les dirigeants politiques, au détriment des patients qui en  sont  évidemment les premières victimes.

 

Après avoir écouté cela, tout un chacun comprendra l'absurdité totale de ceux qui, pour tenter de plier tout débat, cataloguent des mouvements citoyens comme le nôtre de "lobbies anti-vaccins".

 

Ecouter l'émission "Là-bas si j'y suis" DORER LA PILULE (Daniel Mermet):

 

 


« Il est aujourd’hui quasi impossible de faire l’histoire de la médecine sans faire l’histoire en même temps du lobbying et en particulier des pressions de l’industrie pharmaceutique. Depuis Pasteur à peu près, il me semble à peu près aberrant de faire l’histoire de la médecine sans prendre en compte les pressions économiques, les orientations, les manipulations qui ont redéfini et inventé d’une certaine façon la médecine, à la fois au détriment des médecins et des patients. » Roger Lenglet, philosophe et journaliste d'investigation, auteur de "Lobbying & Santé" aux éditions

 

« L’omniprésence de l’industrie pharmaceutique oriente jusqu’à la formation initiale des médecins, ensuite la « formation continue » entre guillemets parce que c’est essentiellement des colloques dans des conditions très confortables et qui ne sont pas d’une finalité très claire. Ce qui est une manière pour l’industrie pharmaceutique, même à travers les restaurants et des choses comme ça, les spectacles payés durant l’année etc,  de maintenir des bonnes relations avec les médecins, et donc de les rendre plus confiants quand on les aborde sur des questions de prescription, sur les vertus des médicaments etc et donc on a véritablement là un enfarinage appelons-ça comme ça, une manière de rouler vraiment les médecins à travers une relation de confiance et en fait de penser à leur place et le plus possible finalement les empêcher de penser. » Roger Lenglet.

 

« Aujourd’hui, le médecin, et déjà depuis de nombreuses années, est formé pour devenir un prescripteur de médicaments. On a même aujourd’hui une médecine qui fait très peu d’investigations cliniques (les fameux gestes de palpation et autres et d’interprétation des signaux du corps). Le médecin ne le fait plus ou quasiment plus, il prescrit des médicaments et en fonction des résultats des médicaments, il va varier les prescriptions ensuite, c’est ce qu’on appelle quasiment un « diagnostic médicamenteux » et ça, c’est tout à fait symptomatique de la réinvention par l’industrie pharmaceutique de la médecine et de la formation des médecins qui, aujourd’hui,  dès leurs premières années de formation médicale et ainsi que dans la formation continue, sont préparés à être des distributeurs de médicaments.

 

Dans la formation du médecin normalement, on devrait inclure le recul critique, savoir exercer un regard critique sur les informations qui proviennent des laboratoires pharmaceutiques et qui passent par la presse professionnelle (le Quotidien du Médecin entre autres).

 

Les médecins ne cherchent pas, la plupart du temps, à avoir une contre-expertise indépendante. Ce dont ils ne se rendent pas compte, ce sont les conditions de consensus qui sont mises en place par les laboratoires, qui sont entretenues et qui permettent derrière, de maîtriser toute leur information. » Roger Lenglet.

 

« L’industrie pharmaceutique, c’est une puissance financière que la plupart des Français n’imaginent pas (2000 milliards d’euros de capitalisation boursière) et qui font de cette industrie, avec les banques, les assurances et les grandes compagnies de distribution, les valeurs majeures de la bourse. Quand on est naïf, on a la surprise de constater que le pétrole, c’est puissant mais c’est en-dessous, l’électronique, la mécanique, c’est très loin derrière, les avions, les voitures, c’est en queue de peloton. 

 

Le but de l’industrie, ce n’est pas du tout qu’il n’y ait plus de malades, c’est qu’il y en ait de plus en plus. Le jour où il y aura plus de malades du tout, il n’y aura plus d’industrie. » Pr Philippe Even, Directeur de l'Institut Necker.

       

 

« Il faut absolument encadrer et limiter le lobbying, en limiter et en contrôler les activités au plus près, de façon à remettre la démocratie sur ses pieds et à empêcher les collusions qui sont en fait des relations de corruption entre les élus ou les membres du gouvernement et les grandes industries. C’est vrai que pour les Ministères par exemple, il faut absolument faire le ménage, il n’est pas normal qu’il y ait un tel pantouflage. Il y a des gens qui viennent de l’industrie pharmaceutique en l’occurrence et qui repartiront ensuite dans l’industrie pharmaceutique, après avoir pris des décisions qui concernent ces industries. » 

 

« C'est-à-dire que d’un côté, on a un discours public, on gère les crises sanitaires comme des crises de communication et par derrière, on continue à développer des marchés et une législation favorable à l’industrie pharmaceutique. Mais personne n’est là pour défendre l’intérêt général. Il va bien falloir appeler un chat, un chat et désigner un certain nombre d’activités du lobbying qui relèvent bel et bien du trafic d’influence et de la corruption. »

 

Roger Lenglet.

 

 

 Pour aller plus loin:

 

- Lire l'interview "Lobbying & santé" de Roger Lenglet sur le site Adéquations.

 

- Ecouter cette courte interview intéressante du Pr Philippe Even:

 

 

 - Ne manquez pas non plus l'émission "Les vendeurs de Maladies" (France 2)

 

 

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 22:37

Zie hier

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 20:01

Un article du 22 mai de Sciende Daily reparle des prétendus bienfaits de la vaccination anti-H1N1 sur la grossesse et l'enfant à naître, évoquant respectivement un moindre risque de fausses couches (de 34%), d'accouchement prématuré (28%) et d'avoir un faible poids à la naissance (19%).

 

Les chercheurs de différentes institutions, parmi lesquelles l'Université d'Ottawa et l'Institut Canadien de Recherche en Santé, ont utilisé les données du fichier de naissances BORN, de la Province de l'Ontario, et analysé ainsi 55 570 naissances (grossesses uniques). Ils ont publié dans le American Journal of Public Health.

 

Selon les chercheurs, il s'agit d'une étude "suffisamment large que pour évaluer la relation entre vaccination antigrippale de la mère et le risque de fausse couche."

 

Ces chercheurs se disent avoir été "très surpris par la solidité des bénéfices protecteurs qu'ils ont trouvés".

 

L'article de Science Daily poursuit alors en disant notamment que "l'étude n'a pas retrouvé d'effets négatifs sur la mère ou l'enfant dans les semaines qui ont précédé et suivi la naissance (période périnatale)."

 

Il est pourtant capital de se rappeler les tout récents propos d'autres chercheurs qui ont, eux, expliqué que l'exposition précoce aux substances chimiques (or tout vaccin en contient) dans cette très délicate période périnatale, pouvait donner lieu à des modifications épigénétiques, c'est à dire induire des perturbations dans l'expression des gènes, ce qui peut occasionner des maladies graves de façon retardée et qui n'apparaissent alors qu'à l'âge adulte. Ceci suffit donc déjà à relativiser les propos faussement rassurants ou d'emblée trop enthousiastes de ces chercheurs, même si ceux-ci comptent suivre également les enfants dans leur première année de vie de façon à voir s'il n'y aurait pas d'autres "bénéfices à long terme" de la vaccination (toujours cette position idéologique qui consiste à aller chercher des "bénéfices au long terme" alors que ceux-ci sont nettement moins probables que les risques à long terme qui, eux, restent bien sûr toujours non évalués).

 

Il est assez choquant que le bon sens et la prudence aient totalement quitté ces chercheurs, également praticiens, au point qu'ils se retrouvent complètement verrouillés dans une idéologie, n'étant même plus capables d'envisager les risques possibles à long terme ou de se tenir au courant de ce qui est scientifiquement découvert à ce sujet aux quatres coins du monde.

 

Ainsi, voici notamment ce que déclarait sans complexe un des co-auteurs de cette étude, le Dr Mark Walker, obstétricien spécialisé dans les grossesses à haut risque à l'Hôpital d'Ottawa et également professeur à l'Université d'Ottawa, "Les femmes enceintes sont généralement très très prudentes avec tout ce qu'elles font entrer dans leur organisme. Pour les professionnels de santé comme moi, une telle étude à large échelle qui ne montre pas d'effets négatifs du vaccin H1N1 dans la période périnatale, sera d'une extrême utilité lorsqu'il s'agira de discuter de la vaccination de la mère."

 

Or hélas, comme on l'a vu, pas d'effets manifestes ou significatifs pendant cette période ne signifie pas encore pour autant pas d'effets négatifs graves du tout!

 

Par ailleurs, il faut tout de même se rappeler des travaux des chercheurs qui ont publié leur étude dans la prestigieuse revue Science en décembre 2010 et selon lesquels le système immunitaire du foetus est éminemment permissif aux substances étrangères (dont les toxines et toxiques) affectant la mère.

   

Voici en effet ce que disait le Dr Mihalovic à ce sujet: « Le fait qu’un fœtus doive tolérer les toxines ingérées par la mère ou injectées à la mère, nous fait voir sous un angle tout à fait nouveau pourquoi il est particulièrement dangereux de vacciner les femmes pendant leur grossesse.» a-t-il déclaré.  

 

Car n'oublions pas non plus la hausse spectaculaire des fausses couches (+ de 700%!) qui sont survenues aux USA chez les femmes vaccinées contre le H1N1. Et encore, il s'agissait dans ce cas-là d'un vaccin sans adjuvant. Chez nous, en Belgique, les femmes enceintes n'avaient droit qu'au seul vaccin adjuvanté Pandemrix...

 

Enfin, concernant cette étude canadienne quasi triomphaliste, on peut se poser la question une fois encore des conflits d'intérêts, pas forcément au niveau des chercheurs qui ont conduit cette étude mais au niveau de leurs institutions d'appartenance qui elles, ne sont pas forcément sans lien avec l'industrie pharmaceutique concernée.

 

Ainsi, il faut savoir que l'Université d'Ottawa, l'Institut canadien de Recherche en Santé et GSK ont un partenariat qui a permis de créer, pour 2 millions de dollars, la chaire de neurologie et de troubles psychiatriques de cette Université.

 

Dans un document relatif à ce partenariat, on peut notamment lire que "Selon NeuroScience Canada, plus de 10 millions de Canadiens et de Canadiennes (1 sur 3) de tout âge souffrent de troubles neurologiques et psychiatriques." puis à la suite les propos du Ministre du Commerce intérieur:

 

« La chaire de recherche annoncée aujourd’hui montre bien comment la recherche en santé peut transformer notre système de soins de santé.  Les travaux de nos talentueux chercheurs permettront non seulement de mieux comprendre et de traiter ces troubles, mais aussi de favoriser l’élaboration de nouveaux produits et services, de stimuler les investissements et de créer des emplois pour les travailleurs hautement qualifiés du Canada

 

Un peu plus bas, on peut encore lire ceci:

 

«La coopération est la pierre angulaire de l’excellence en éducation, de la recherche et de l’avancement de la science », a commenté le recteur de l’Université d’Ottawa, M. Gilles Patry. «Notre population étudiante, notre corps professoral et nos chercheurs et chercheuses tireront profit de ce partenariat prometteur

 

«La société GlaxoSmithKline appuie la recherche cruciale qui se fait pour venir en aide aux personnes souffrant de troubles neurologiques et psychiatriques», a dit M. Paul Lucas, président et directeur général de GlaxoSmithKline Inc. « Nous contribuons par le biais du Fonds Pathfinders pour les leaders de la recherche en sciences de la santé au Canada.»

 

GSK est alors présenté à la fin de façon particulièrement élogieuse:

 

"À titre de géant voué à la recherche dans le domaine des médicaments et des soins de santé, GlaxoSmithKline Inc. est résolue à améliorer la qualité de la vie en aidant les gens à être plus actifs, à se sentir mieux et à vivre plus longtemps. GlaxoSmithKline Inc. est l'une des 20 entreprises qui investissent le plus dans la recherche et le développement au Canada et a consacré à ce secteur plus de 140 millions de dollars en 2004 seulement. Pour de plus amples renseignements."

 

Tout cela est bien beau comme discours de façade mais loin de profiter aux patients et aux étudiants, ce genre de partenariat cadenassera surtout les enseignants dont aucun n'osera remettre en cause les médicaments psychiatriques (de GSK notamment) déjà maintes fois mis en cause pour des problèmes de sécurité, comme le Paxil par exemple.

 

En outre, quand on est confrontés à une telle proportion de malades neurologiques ou psychiatriques au sein de la population d'un pays, de deux choses l'une: soit ces chiffres sont gonflés de façon à recourir à une stratégie bien connue des pharmas et destinée à transformer progressivement tous les bien portants en malades potentiels (stratégie notamment dénoncée par le Dr Marcia Angell, ancienne rédactrice en chef du New England Journal of Medicine, dans l'excellente émission "Les vendeurs de maladies", récemment diffusé sur France 2), soit ces chiffres ont une part de vérité mais alors, plutôt que se limiter à vouloir "trouver des traitements", il serait logique d'essayer d'éviter les cas en faisant ainsi une véritable prévention en amont, plutôt que de réjouir platement des futurs nouveaux emplois que ce genre de partenariat suscitera!

 

Et ceci n'est bien entendu qu'un exemple. Il est somme toute fort probable que cette Université, comme toutes les autres ou presque (Stanford est un cas assez rare il faut le dire) détiennent bien d'autres liens avec divers fabricants.

 

Dans ces conditions, en tenant notamment compte de cet exemple ci-dessus et en sachant que GSK est un des grands fabricants mondiaux de vaccins et un des principaux auxquels le Canada a fait appel à l'époque du H1N1, comment peut-on imaginer une seule seconde que le contenu de l'étude menée par ces chercheurs canadiens aurait pu donner lieu à d'autres types de résultats ou à des résultats contraires?

 

C'est bien simple, cela aurait été impossible et de tels résultats négatifs n'auraient tout simplement jamais fait l'objet d'une publication de ces chercheurs-là, avec les institutions d'appartenance qui sont les leurs. Ils sont donc verrouillés dans une voie idéologique à sens unique même si plusieurs d'entre eux sont peut-être sincèrement convaincus de la prétendue solidité de ce qu'ils déclarent avoir trouvé. 

 

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25 mai 2012 5 25 /05 /mai /2012 23:06

TEXAS : La révolte des étudiants contre les vaccins entraîne un exode massif des facultés

 

Paul Joseph Watson & Alex Jones, Infowars.com 24 mai 2012

   

texas austin college

Un lanceur d’alertes faisant partie de la communauté universitaire de la ville d’Austin (ACC) a révélé à Infowars que le nombre des inscriptions dans les écoles s’effondrait à la suite du refus des étudiants de se soumettre aux vaccinations obligatoires exigées pour pouvoir suivre les cours.

 

L’administrateur ACC a expliqué à Alex Jones que quelque 10.000 étudiants avaient refusé de s’inscrire par qu’ils ne voulaient en aucun cas être vaccinés. Bien qu’apparemment, il existe des possibilités médicales ou philosophiques d’exemption, l’administrateur de l' ACC a précisé que les étudiants avaient l’impression que ces vaccinations étaient bel et bien obligatoires. (et il faut bien reconnaître, après vérification sur leur site internet, que tout est fait pour compliquer la vie des étudiants qui souhaitent simplement refuser; note d'Initiative Citoyenne)

 

Les autorités scolaires mentiraient donc aux étudiants en leur faisant croire que s’ils refusaient les vaccins, ils ne pourraient pas s’inscrire. Cet état de choses a fait baisser de 15% les inscriptions des étudiants depuis janvier et forcé l’ACC à supprimer 500 classes rien que pour le prochain semestre.

 

Quand on demande aux étudiants pourquoi ils refusent de s’inscrire, nombre d’entre eux font état de la politique vaccinale agressive de leur institution. Selon l’administrateur, on enregistre un schéma identique de désertion des étudiants qui se révoltent contre les vaccinations à travers tout le pays.

 

ACC--capture-d-ecran.JPGCapture d'écran du site universitaire en question. On peut y lire: "Ne perdez pas votre accès aux classes. Fournissez vos données, conformément à la règlementation du Texas sur la méningite bactérienne."

 

Notre source n’a pas souhaité être dévoilée ; elle a cependant exprimé le souhait de pouvoir alerter le grand public d’une situation très dégradée dans la communauté universitaire d’Austin. La seconde plus grande institution universitaire du Centre du Texas vivrait en effet une crise majeure.

 

Ceci est un nouvel exemple de l’avidité de l’industrie pharmaceutique qui, dans sa recherche de profit pour imposer un nombre de plus en plus élevé de vaccins aux jeunes, contribue en fait à détruire des pans entiers de l’économie .

 

Cette situation fait penser à l’industrie du transport qui a terriblement souffert des mesures de sécurité (anti-terroristes) invasives et inutiles qui se sont retournées contre les touristes et qui ont provoqué des pertes financières de quelque 600 milliards de dollars.

 

Au cours des dernières années, la prise de conscience des dangers des vaccins n’a cessé de croître. En septembre 2011, un sondage de Thomson Reuters-NPR a montré qu’un Américain sur quatre pensait que les vaccins ne sont pas sûrs.

 

Un rapport du Washington Post de 2009 a montré que les étudiants fuyaient les séances de vaccinations H1N1 parce que pour eux, la prétendue menace du virus avait été montée en épingle par les médias.

 

Sources: Infowars & The Refusers 

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 14:49

 

Le point sur les attaques de "fausses rumeurs" qu'avait suscitée cette initiative: ICI
 
Agissons, signons la pétition: ICI
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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 16:02

Sans cesse, on entend les officiels nous rabâcher que les vaccinations font "infiniment plus de bien que de tort". Vraiment? Pas tout à fait, lorsqu'on analyse méthodiquement les différentes données disponibles, vaccin par vaccin.

 

Avec deux exemples très concrets, vous allez ainsi pouvoir découvrir à quel point le discours officiel à l'eau de rose sur les vertus des vaccins, a du plomb dans l'aile. Et surtout à quel point il s'agit d'un discours simpliste, sans prise en compte suffisante de tous les éléments susceptibles d'influer et même d'inverser complètement un rapport bénéfices/risques.

 

Prenons tout d'abord l'exemple du vaccin contre les pneumocoques, vendu élogieusement aux parents comme un "vaccin anti-méningite" (un terme qui fait peur et fait donc recette!).

 

Il s'avère que la première version du vaccin fut responsable d'une hausse de 71% des souches invasives non incluses dans le vaccin (phénomène compensatoire naturel). Au lieu de tout bonnement cesser cette vaccination inutile, les agences du médicaments, comme la FDA américaine ont alors donné leur feu vert et recommandé une nouvelle version du vaccin, recouvrant cette fois 13 souches au lieu de 7. C'est ainsi que des chercheurs écrivaient dans le Journal des Maladies Infectieuses émergentes:

 

"Aux Pays-Bas, le vaccin heptavalent contre les pneumocoques a offert une haute protection aux enfants contre les infections invasives à pneumocoques inclus dans le vaccin mais la hausse des infections invasives dues à des souches non incluses dans le vaccin a clairement réduit les bénéfices de la vaccination."

 

Le gros problème est que ces souches invasives, qui recommencent à échapper au vaccin actuellement sur le marché, sont résistantes aux antibiotiques, le plus souvent.

 

Alors n'a-t-on pas faire pire que bien? N'a-t-on pas mis le doigt dans un dangereux engrenage qui n'a été rendu possible que par une arrogance médicale démesurée, qui entend plier les lois naturelles à sa volonté, ainsi que par une cupidité dévorante?

 

Aujourd'hui, la situation concrète, sur le terrain, est vraiment problématique et ce n'est donc pas qu'une simple vue de l'esprit. Voici ce qu'on peut par exemple trouver comme aveux d'échec lourds de sens dans un rapport de la Société américaine des Maladies Infectieuses (IDSA), qui formulait de nouvelles recommandations pour le traitement des sinusites (dont une majorité est d'origine virale mais dont un certain pourcentage reste d'origine bactérienne):

 

"... tant la prévalence de l'Haemophilius influenzae (40-45%) que celle de bêta-lactamase que produit l'H. influenzae (37-50%) (extrapolées à partir de cultures de fluide issu de l'oreille interne d'enfants souffrant d'otites moyennes), ont augmenté de façon substantielle, parmi d'autres infections du tractus respiratoire supérieur, depuis l'usage généralisé du vaccin contre les pneumocoques... Alors que Streptococus Pneumoniae était plus fréquent qu'Haemophilius influenzae avant l'an 2000, la prévalence de l'Heamophilius influenzae a clairement augmenté tandis que celle de Streptococus Pneumoniae a décru après l'introduction du vaccin anti-pneumococcique, de sorte qu'à présent, ces souches se retrouvent plus ou moins à égalité."

 

Chose qui devrait pourtant tous nous interpeller c'est que les enfants étaient déjà tous vaccinés contre l'haemophilius influenzae de type b à partir du milieu des années 90' dans la plupart des pays occidentaux, soit bien avant 2000. Comment se fait-il alors que l'haemophilius influenzae augmente cependant à compter de l'an 2000? Cela démontre donc bien que:

 

- la Nature a ses lois et en voulant les ignorer, la Science se transforme en "machine à malheur"

 

- Une vaccination en appelle une autre censée lutter contre les effets de la précédente (c'est un cercle vicieux infernal dont les seuls bénéficiaires sont les labos mais jamais les patients).

 

Cette situation démontre donc bien aussi le simplisme qu'il y a à ne parler de façon générale que des bénéfices et des risques, sans expliciter par exemple que ces risques ne comprennent pas que les risques individuels mais aussi les risques collectifs de phénomènes épidémiologiques compensatoires!

 

Mais qu'à cela ne tienne, nos bons experts nationaux belges n'ont-ils pas eux aussi, dans un rapport du Centre fédéral d'Expertise des Soins de Santé (KCE) de mai 2011, chaudement recommandé l'usage et le remboursement des nouvelles versions prétendument améliorées des vaccins anti-pneumococciques? Un rapport d'ailleurs rédigé, on s'en souvient, par plusieurs experts en conflits d'intérêts notoires qui se trouvaient donc dans l'incapacité psychologique TOTALE de constater le cercle vicieux vaccinal initié et ainsi d'émettre la sage recommandation de ne pas poursuivre plus avant dans cette voie.

Mais à part ça, cette instance se présente comme indépendante et le bon peuple est chaleureusement invité à croire que les experts officiels travaillent aux "meilleures politiques de santé publique possibles."

 

Mais alors qu'une absence concrète d'efficacité et de réduction réelle des affections (puisque celles-ci sont compensées par d'autres) est camouflée au public, les risques gravissimes de ces produits sont tus de façon totalement inadmissible.

 

C'est ce dont on peut se rendre compte à la lecture d'une publication, parue dans The Lancet, journal médical connu s'il en est. Rien que l'abstract donne déjà froid dans le dos. Que peut-on y lire?

 

Qu'il y eût pas moins de 110 effets secondaires graves sur 8718 enfants ayant reçu le vaccin anti-pneumococcique. Et 130 effets graves sur 8719 enfants du faux groupe placebo. Mais ce qu'il faut aussi savoir c'est que ces pauvres enfants déjà fragilisés de Gambie ont aussi reçu en même temps, le vaccin Tetramune (diphtérie, tétanos, coqueluche, haemophilius influenzae) ainsi que le vaccin hépatite B et le polio oral! Peu probable donc que le prétendu groupe placebo n'ait reçu aucun vaccin. [cfr notre article sur les faux placebos]. Cela fait donc un effet secondaire GRAVE sur 79 enfants, ce qui est énorme et sans doute encore sous-estimé.

 

Prenons à présent un autre exemple que nous avions déjà effleuré dans notre récent article sur la stratégie des prétextes, à savoir la vaccination anti-hépatite B. Nous avions expliqué dans ce précédent article qu'il était question de trouver des prétextes pour pouvoir justifier une vaccination généralisée des nourrissons contre l'hépatite B et ce dès la naissance, alors que cette population ne court absolument pas ce risque (à l'exclusion d'une minorité de nourrissons naissant de mères déjà infectées et porteuses chroniques). Concernant cette même vaccination, voici qu'il s'agit à présent de "ratisser encore plus large" en tentant d'inclure comme cibles de ce vaste marché, tous les baby boomers (nés donc entre 1945 et 1965), au seul prétexte fumeux que l'usage des drogues injectables était très répandu dans les années 80 ainsi que les transfusions sanguines dans les années 90'!!

 

En outre, le racolage officiel prévu à cet effet prévoit une confusion volontaire entre hépatite C et les autres, puisqu'il n'existe pas encore de vaccin contre l'hépatite C. Voilà donc qu'il suffit d'effrayer tout le monde, d'évoquer, hépatite C et drogues puis drogues et âge des babyboomers pour finalement arriver à conclure en somme que les vaccins existants (hépatite B et A) valent finalement mieux que rien chez eux.

 

Ainsi, au lieu de proposer simplement à ces gens un dépistage, non on leur recommande d'emblée une vaccination, alors que plusieurs médecins estiment pourtant qu'il n'est jamais anodin de se faire vacciner contre une maladie qu'on a déjà eue (ou aurait eue sans même le savoir car plusieurs hépatites peuvent passer inaperçues et de façon asymptomatique).

 

Les adultes qui seraient ainsi confrontés à pareille propagande pour une telle vaccination (souvent combinée à présent, hépatite B + A dans le Twinrix) feraient pourtant bien de se rendre compte d'un certain nombre de faits, comme par exemple ceux-ci:

 

- En 1996, il y avait 54 cas d'hépatite chez les enfants de 0 à 1 an, rapportés au Centre américain de Contrôle des Maladies (CDC). Etant donné qu'il y a une moyenne de 3,9 millions de naissances annuelles, la probabilité d'hépatite B dans ce groupe d'âge tourne autour des 0,001% (soit 1 sur 100 000)

 

- La même année, le système américain de report des effets secondaires vaccinaux (le VAERS) a recensé dans cette même tranche d'âge, 1080 effets secondaires (sans doute relativement sérieux car personne ne perd du temps à ne rapporter qu'un peu de fièvre!) et pas moins de 47 décès furent attribués officiellement au vaccin.

 

Ainsi, si les officiels ont déjà pu recommander sans états d'âme une vaccination dont le risques l'emportent clairement sur les bénéfices à de si jeunes nourrissons vulnérables et innocents, qu'est-ce qui pourrait les retenir d'appliquer le même cynisme et la même mauvaise foi vis-à-vis de vous, adultes?

 

Sources: Activist Post & site du Dr Mercola

 

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 15:25

Alors qu'il y a pas moins de 47 500 paralysies flasques dues au vaccin polio oral en Inde (à tel point que les médecins locaux s'en plaignent  dans des revues d'éthique), la presse relaie une fois encore docilement les propos de cette instance, appelée OMS, qui s'est déjà tellement discréditée notamment avec le H1N1 et ses faux critères de pandémie.

 

L'OMS prétend qu'il y a eu un déclin des cas cette année mais qu'ils ne disposent que de la moitié des fonds nécessaires pour éradiquer les trois dernières terres de prédilection du virus à savoir le Pakistan, l'Afghanistan et le Nigéria.

 

Sonia Bari, porte parole de l'OMS pour l'Initiative d'Eradication de la polio, a déclaré que le monde se trouvait maintenant à un tournant décisif ("maintenant ou jamais").

 

Mais l'article du journal britannique Telegraph rajoute ensuite, des propos sans doute attribuables à cette représentante de l'OMS, selon lesquels échouer à éliminer cette maladie pourrait donner lieu à des recrudescences de la maladie, susceptibles de donner lieu à 200 000 enfants handicapés par la polio au cours des dix prochaines années.

 

Pas un mot bien sûr sur la fausse victoire contre la polio en Inde ou 47 500 cas de paralysie flasque au moins, sont survenus alors que cette maladie est deux fois plus meurtrière que la polio et handicape bien entendu également des enfants.

 

Pas un mot non plus sur le fait que ces belles promesses de l'OMS, chaque fois basées sur une peur qu'on instrumentalise (sorte de "prédiction sanitaire" comme celle qui fut faite avec tant de "succès" pour la gravité du H1N1), ne datent pas d'hier et que cette instance avait déjà annoncé l'éradication de la polio pour l'an 2000!!

 

Mais il faut trouver des prétextes car tout vaut absolument mieux que de devoir reconnaître publiquement les échecs et risques graves de la vaccination! C'est ainsi qu'on accuse tantôt le manque d'argent (alors que Bill Gates est pourtant une manne inépuisable!), tantôt internet, comme ce fut le cas avec le fiasco du H1N1.

 

"Nous sommes à un point clé entre succès et échec" a conclu Mme Bari.

 

Le gros problème c'est que ce discours est juste... un discours et que chaque échec est remaquillé en succès ou en "succès futur", nécessitant encore d'autres efforts, rappels ou développement de nouveaux vaccins, à chaque fois au bénéfice des laboratoires.

Car si on voulait vraiment réduire et éteindre cette maladie, il est certain qu'on ne trouverait jamais des frigos toujours remplis de vaccins là où les ventres restent désespérement vides et les villages sans aucune eau potable et système d'épuration des eau usées!

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 08:00

Voir le document du Dr Jean Pilette à ce propos, ICI.

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