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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 23:19

A propos d'un projet de statut de lanceur d'alerte

 

Écrit par Académie de Médecine, le 15 Novembre 2012


L'Académie nationale de médecine a pris connaissance de la proposition de loi déposée au Sénat en vue de créer un statut de lanceur d'alerte1. Tout en adhérant à la demande de nos concitoyens en faveur de davantage de débat public et de transparence dans la décision en santé publique élargie aux questions environnementales, l'Académie tient à formuler des réserves sur une telle initiative dans le contexte actuel de l'information en matière de santé en France.


Le droit d'alerter doit être reconnu à tout citoyen, plus particulièrement aux scientifiques dont c'est une des missions essentielles. L'Académie de médecine est elle-même un « lanceur d'alerte » institutionnel, de par ses statuts qui lui permettent de s'auto-saisir de toute question susceptible de mettre en danger la santé publique2.

 

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La science a des implications sociétales qui dépassent le domaine traditionnellement réservé aux scientifiques et qui devraient pouvoir être débattues sereinement sur la place publique. Cependant, l'alerte tend trop souvent à en rester au stade médiatique, au risque de réduire le débat à une polémique stérile, sans apporter  au citoyen les réponses qu'il est en droit d'attendre.


Le lanceur d'alerte a le droit d'être « protégé » contre d'éventuelles représailles, et la loi, dans ce cas, lui offre déjà suffisamment de possibilités de recours. Mais, dans la mesure où la médiatisation peut créer une confusion avec de véritables expertises3, un « statut » légaliserait la dérive actuelle qui, sans contrepartie de responsabilité et sous prétexte d'expression dite citoyenne, en vient à tromper le public et les décideurs.


Créer une « Haute Autorité de l'expertise scientifique et de l'alerte en matière de santé et d'environnement » reviendrait à nier la valeur de l'expertise scientifique, et la légitimité des agences et des académies à l'assurer, tout en rendant encore plus complexe un dispositif d’expertise officielle qui gagnerait au contraire à être simplifié et clarifié4.


Légitimer l'alerte au détriment de l'expertise risquerait de faire passer la prise de décision politique avant l'évaluation scientifique5. Si l'Etat en arrivait à prendre des décisions majeures sans s’appuyer sur les évaluations  conduites par les structures d’expertise dont il dispose, il s'exposerait aux pressions, idéologiques, partisanes et lobbyistes.

L'Académie demande la reconnaissance de la primauté de l'expertise scientique :

- l'évaluation des alertes, qu'il faut bien distinguer de leur gestion par les pouvoirs publics, doit pouvoir être menée sereinement, en amont de la décision et sur des bases scientifiques validées;


-   l'expertise collective doit être privilégiée afin d'éviter une personnalisation médiatique abusive ;


-   la déclaration des conflits d'intérêts, passés et présents, est certes une mesure nécessaire afin de conserver à une expertise de qualité toute sa valeur, mais elle doit s'imposer de la même façon à tous ceux qui interviennent, à titres divers,  dans le débat public ;


- la suspicion qui entache trop souvent l'expertise altère l'information scientifique. L’Académie de médecine réitère donc la demande qu’elle a faite, conjointement avec cinq autres académies, en faveur de la création d’un Haut comité de la science et de la technologie qui,  auprès du Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, serait chargé  de rendre compte  régulièrement de la manière dont les questions scientifiques sont traitées par les acteurs de la communication audiovisuelle.

L'Académie met en garde contre une légalisation d'un statut de lanceur d’alerte non seulement injustifiée mais dangereuse, qui risquerait, de la même façon que l'inscription dans la Constitution du principe de précaution,  d’assujettir notre avenir scientifique et technologique à la pression d’une opinion souvent mal informée


Elle dénonce cette initiative qui, si elle aboutissait, loin d'aller dans le sens de l'intérêt général, risquerait de brouiller l'information de nos concitoyens et de les détourner des véritables questions de santé publique.



NOTES

1- « Proposition de loi relative à la création de la Haute Autorité de l'expertise scientifique et de l'alerte en matière de santé et d'environnement ». Rapport n° 24 (2012-2013) de M. Ronan DANTEC, au nom de la commission du développement durable du Sénat, déposé le 9 octobre 2012


2- 12 ans après avoir publié un article hautement controversé qui suggérait un lien entre le vaccin contre la rougeole et l'autisme, la prestigieuse revue The Lancet a dû se rétracter. Mais le mal était fait … Aussitôt publiés, ces résultats avaient suscité un véritable vent de panique dans le monde anglo-saxon, les taux de vaccination chutant radicalement à 81% en Angleterre. Ainsi, en un an,  de  1999 à 2 000, en Irlande,  on est passé de 148  à 1603 cas de rougeole. La même année, trois enfants sont morts de la maladie, jusque-là quasi éliminée. Et l'épidémie s'est propagée dans toute l'Europe, notamment en France : depuis le 1er janvier 2008, près de 23 000 cas de rougeole ont été déclarés en France, en trois vagues épidémiques. 2011, 14 966 cas ont été notifiés en 2011, dont 714  pneumopathies graves, 16  complications neurologiques et 6 décès (InVS)


3- « EXCLUSIF. Oui, les OGM sont des poisons ! » - Le Nouvel Observateur du 18 septembre 2012


4- Un rapport de l'Inspection générale des finances (IGF) du 17 septembre 2012 constate que les quelque 1 244 agences répertoriées en France engendrent des coûts importants, ne correspondant pas toujours à une amélioration de la qualité du service public


5- Des parlementaires ont diffusé dans les médias un communiqué annonçant une proposition de loi sur l'interdiction des adjuvants dans les vaccins, au nom de l'Assemblée nationale, sans l'accord des autorités de l'Assemblée. (« moratoire sur l'aluminium utilisé comme adjuvant dans les vaccins », recommandé par un groupe d'études des vaccinations de l'Assemblée nationale le 13 mars 2012)

 

Source: Cadureso.com

 

« Les avis et communiqués de l''Académie de Médecine ont toujours été pour moi une ressource inépuisable de franche rigolade » écrit un scientifique français dont nous ne citerons pas le nom. Décidément… quand on veut rire, il suffit de remplacer l’humoriste X ou Y par l’Académie de Médecine et on est sûr de pouvoir s’esclaffer !

 

En effet, se profiler en « lanceur d’alerte institutionnel » quand on est contre l’inscription du principe de précaution dans la Constitution, il fallait le faire…

Ondes électromagnétiques, OGM, dioxines, vaccins, tous les pires dangers ont été niés ou minimisés de façon lamentable par cette instance. Même l’amiante était encore défendue par l’Académie de Médecine à l’unanimité un an seulement avant son interdiction définitive… et ça faisait pourtant alors déjà plus de 90 ans que les premières alertes de scientifiques avaient retenti sur les dangers conséquents de cette substance !

 

Ces gens ont tellement peur de voir leur influence s’amoindrir qu’ils sont en réalité prêts à toutes les bassesses, y compris celle consistant à dénier tout caractère scientifique aux contestations de scientifiques dissidents ayant fait le choix légitime et pertinent de sortir du cénacle scientifique mafieux/prostitué et pour le moins étouffant, pour s’en remettre à la responsabilité des citoyens !

 

On a déjà détaillé sur ce site les positions surréalistes et totalement irrationnelles d’un Académicien comme Pierre Bégué au sujet des vaccins. Sans parler de cet autre article « Les grands experts sont dans leurs petits souliers », qui commentait la trouille manifeste d’un autre Académicien, Yves Brechet. C’est alors qu’on voit que ces expertises qui se revendiquent comme telles de façon arrogante n’en n’ont que le nom mais qu’elles sont truffées de contre-vérités scientifiques flagrantes et aisément démontrables.

 

Pas étonnant donc, que ces gens souhaitent circonscrire le tsunami de critiques que des positions intenables comme les leurs suscitent logiquement au travers des médias ! Mais ils ont encore l’outrecuidance de faire croire au public que le statut de lanceur d’alerte viendrait « brouiller l’information du public » ! Cela permettrait en effet de parasiter les dogmes que ces gens entendent défendre envers et contre tout, et c’est pour cela que c’est évidemment une bonne chose. N’en déplaise à ces vieux briscards !

 

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 21:50

Les apprentis-sorciers sont de plus en plus fébriles: en dépit de la désaffection croissante et assez évidente pour le "tout vaccin", ils remettent encore le couvert avec leur obsession d'une vaccination antigrippale généralisée, et pourquoi pas alors du même coup aussi obligatoire?

 

L'article qui suit en dit long sur l'aveuglement dangereux de ces gens qui ne voient plus que LEUR cible (ou ce qu'ils estiment comme telle) sans plus même manifester le moindre bon sens au sujet des risques posés par ce genre de procédé hasardeux, sur lequels il faudrait des décennies de recul, ni non plus au sujet des risques éthiques et démocratiques en cas de vaccination obligatoire... une tentation dangereuse qui peut naître avec ce genre de fausse solution!

 

Un vaccin contre la grippe qui protège à vie :

 

Le 26 novembre 2012

 

Des chercheurs allemands développent actuellement un vaccin d’un nouveau type qui protégerait contre une souche grippale pour de très longues années, voire à vie. Au lieu d’utiliser directement les antigènes, il a recours à l'ARN messager…

 

Tous les ans, c’est la même rengaine : tout le monde (mais prioritairement les personnes à risques) est convié à subir une injection en prévention de la grippe saisonnière. Et si on pouvait l’éviter avec quelques vaccins administrés durant l’enfance ? C’est le projet de chercheurs allemands de l’institut Friedrich-Loeffler qui développent actuellement un vaccin d’un nouveau type contre la grippe.

 

D’ordinaire, on immunise les patients en leur injectant deux protéines : l'hémaglutinine et la neuraminidase, les fameux H et N qui servent à définir les souches virales (H5N1, H1N1 par exemple). Ces antigènes se retrouvent naturellement à la surface du virus et stimulent la réponse immunitaire par la production d'anticorps spécifiques.

 

Cependant, les délais de production sont longs. Même si l'Organisation mondiale de la santé (OMS) arrive à prévoir la souche grippale qui circulera l’année suivante, il faut 6 mois dans des œufs de poule pour produire des stocks suffisants de vaccin. Une erreur de l’OMS serait préjudiciable pour les laboratoires pharmaceutiques. Tout dernièrement, un nouveau procédé vient d’être validé : à base de cellules animales en culture, il réduit ces délais à 10 semaines.

  

De l'ARNm pour stimuler l'immunité

  

Mais on pourrait faire encore mieux. Dans Nature Biotechnology, les scientifiques allemands suivent la piste d’un vaccin à base d’ARNm. Cette structure est l’intermédiaire entre l'ADN et les protéines. Ainsi, au lieu d’injecter directement hémagglutinine et neuraminidase, les auteurs inoculent l’ARNm qui, une fois traduit par la machinerie cellulaire, aboutit à ces deux antigènes. Le système immunitaire va donc réagir à ces protéines étrangères et s’armer contre toute menace.

  

Les avantages sont nombreux : au lieu de ne stimuler que la réponse immunitaire innée à base d’anticorps, ce vaccin active aussi plus amplement l’immunité adaptative, qui fait intervenir des lymphocytes et autres médiateurs cellulaires. Ainsi, la protection est rapide et surtout plus durable. D’autre part, les délais de production à grande échelle se limitent à 6 à 8 semaines, donc moins que les techniques utilisées actuellement, laissant plus de marge pour réagir face à l’imprévu. Enfin, le produit se présente sous la forme d’une poudre lyophilisée qui ne nécessite pas un stockage en milieu réfrigéré, comme beaucoup de vaccins.

 

En revanche, un tel traitement préventif présentait jusque-là un défaut important : de précédents essais montraient que l'ARN est dégradé très vite après l’injection dans le sang. La firme pharmaceutique CureVac semble avoir trouvé la parade. Combiné à une protéine appelée protamine, l’ARNm est protégé et peut atteindre sa cible. Ce processus fait actuellement l’objet de tests cliniques, l’entreprise ayant développé des vaccins contre les cancers du poumon et de la prostate.

  

Un jour, des vaccins obligatoires contre la grippe ?

  

Ce traitement préventif contre la grippe a été essayé chez l’animal. Souris, furets et cochons ont présenté très rapidement une immunité forte contre une souche saisonnière ainsi que contre la grippe aviaire H5N1, et ce quel que soit l’âge des individus. La prochaine étape devrait consister à évaluer l’efficacité chez l’Homme.

 

À terme, l’idée serait de vacciner les enfants contre les différentes souches grippales, en attendant qu’un laboratoire développe enfin un vaccin universel contre la grippe. Les virus sont soumis à des mutations, mais une telle politique de prévention diminuerait fortement l’importance des épidémies, qui font des dizaines de milliers de victimes dans le monde chaque année.

 

Source: Futura Science

 

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 19:38

Didier Moulinier

Nous suivons le parcours du Dr Moulinier depuis plusieurs semaines et cela faisait déjà plus d’un mois que nous souhaitions « apporter » notre modeste pierre dans cette affaire, en réalisant une interview de ce médecin courageux et ce,  à la lumière de plusieurs aspects déjà abordés sur notre site :

 

-droit à l’information

-respect et défense du pluralisme thérapeutique

-marchandisation de la santé au détriment des patients

-oppression des médecins et obéissance forcée au dogme de la pensée unique etc

 

Dr Moulinier, vous suiviez régulièrement des patients atteints de cancer qui n’ont jamais rien eu à redire de vos services. Vous avez été suspendu début octobre pour une durée d’un an du droit d’exercer. Ce n’est pas la première fois que l’Ordre des Médecins vous cherchait des ennuis n’est-ce pas ? Que vous a-t-il reproché exactement au sujet des traitements que vous mettiez en place ? Pouvez-vous quelque peu expliquer votre démarche de soins et en quoi celle-ci consistait ?

 

Tout d’abord, je n’ai jamais été interdit d’exercer la médecine mais je vais simplement me retrouver, si je n’obtiens pas un sursis à exécution de la part du conseil d’Etat, interdit de donner des soins aux assurés sociaux pour une période d’un an à partir du 1er janvier 2013.

 

Je n’ai jamais fait l’objet de la moindre plainte de patients. Il m’est reproché des excès de prescription par la sécurité sociale et donc des dépenses non justifiées. Cela est d’autant plus injuste que depuis plus de quinze ans je n’exerce plus en tant que médecin conventionné ; je n’ai donc aucun compte à rendre à la sécurité sociale malgré ce qui m’a été allégué à plusieurs reprises.

 

D’autre part, il m’est reproché des prises de position non conformes aux protocoles établis. En fait, j’essaie à chaque fois de proposer à mes patients ce qui pourrait être qualifié de médecine intégrative, à savoir le traitement le plus efficace possible et le moins toxique possible.

 

Pour illustrer ma démarche, par exemple, lorsqu’un patient est en situation métastatique, je ne me précipite pas pour démarrer un traitement mais j’attends que l’évolution soit suffisamment importante pour mettre en route des protocoles adaptés. Au préalable, j’utilise des traitements immuno-régulateurs et redifférenciants et, dès lors que des éléments me permettent de considérer que la maladie va constituer un réel danger pour le patient, alors je préconise la mise en place de protocoles plus agressifs tels que la chimiothérapie entre autres.

 

Quel est votre avis au sujet des traitements standards et protocoles conventionnels de traitement du cancer… les résultats sont-ils à la mesure des espérances selon vous, les patients sont-ils correctement et loyalement informés des effets secondaires graves possibles et de leur efficacité réelle avant de les accepter ?

 

Il existe une désinformation manifeste vis-à-vis des traitements mis en œuvre pour les patients.

 

Contrairement à ce qui est régulièrement diffusé dans la presse, il n’existe aucun traitement permettant de guérir le cancer de manière définitive, sauf quelques rares cas exceptionnels, notamment les cancers se développant dans des tissus ayant des barrières anatomiques empêchant la diffusion métastatique, à savoir les lésions cutanées telles que les mélanomes, les cancers du col de l’utérus et le cancer de l’intestin quand la lésion n’a pas encore atteint un certain degré de développement.

 

Je considère que la chirurgie reste une part importante du traitement et ce sont d’ailleurs les progrès de la chirurgie qui ont permis une avancée importante en cancérologie. Les résultats soi-disant miraculeux sont dus à un excès de dépistage qui a permis d’établir des diagnostics beaucoup plus précoces qu’avant.

 

La chimiothérapie à titre préventif constitue pour ma part un non sens thérapeutique car elle ne peut avoir une efficacité qu’à visée palliative. C’est néanmoins une arme qu’il convient d’utiliser quand cela est nécessaire, de même que l’hormonothérapie ou la radiothérapie.

 

Il est évident que les progrès en communication ont permis une meilleure information des patients mais, dans la majorité des cas, ces derniers ont du mal à comprendre les informations qui leur sont apportées et ce d’autant plus que l’on peut leur faire miroiter des résultats potentiels.

 

Le problème du cancer est sous-tendu par le problème de la mort qui est toujours présente en filigrane. La majorité des patients et leur entourage familial sont obnubilés par cette angoisse et ont de ce fait tendance à croire et à se laisser sécuriser par un excès de technologie.

 

La meilleure preuve de ce que j’avance est que les plus grands spécialistes en cancérologie attendent malheureusement d’arriver à l’âge de la retraite pour exprimer une information tout à fait contraire à ce qu’ils ont largement diffusé pendant de nombreuses années.

 

Avez-vous pu comparer, au cours de vos années de pratique, la différence d’efficacité entre votre approche et l’approche conventionnelle, que ce soit sur le plan de la tolérance ou de l’efficacité ?

 

Il est manifeste que mon approche au niveau de la tolérance clinique n’a rien à voir car la plupart des thérapeutiques que j’utilise sont des thérapeutiques non toxiques. Néanmoins, répondre à cette question est difficile car je suis aussi le premier à proposer des thérapeutiques agressives.

 

Une personne qui vient me voir dans le cadre d’une néoplasie mammaire en pensant que je vais lui proposer une thérapeutique ‘’soft’’ et se voit proposer l’ablation complète de son sein pour quelques micro calcifications ne peut pas penser avoir bénéficié, du moins dans un premier temps, d’une thérapeutique non agressive.

 

Ce choix décisionnel est généralement dû à la nécessité de proposer une thérapeutique qui soit la plus sécurisante sur le plan loco régional, choix qui a été rendu nécessaire par l’agression initiale généralement déclenchée par les biopsies réalisées au préalable à l’aveugle dans le sein afin d’établir un diagnostic (ce que j’essaie d’éviter de pratiquer à chaque fois que cela est possible).

 

Compte tenu des difficultés et des conflits auxquels je suis confronté, il est évident qu’en préconisant une médecine intégrative, je suis obligé d’obtenir des résultats encore plus performants. Le meilleur exemple de l’efficacité de ce type de stratégie est apporté par le soutien de mes patients et par l’absence totale de plainte à mon encontre. Cela ne veut pas dire malheureusement que j’arrive à guérir tous les cancers, bien évidemment.

 

Il est important de rester en permanence dans un dialogue avec son patient et l’ensemble de son entourage familial et surtout de ne jamais rien cacher de la situation et des difficultés d’obtenir un résultat en essayant néanmoins de ne jamais lui faire perdre tout espoir dans un futur plus pour moins proche.

 

Qu’advient-il de la plupart de vos patients qui étaient en traitement chez vous, comment font-ils à présent ?

 

Difficile question car cela dépend de la situation clinique des patients. Pour l’instant, je continue à les prendre en charge car la décision ne sera effective qu’au 1er janvier 2013. Par ailleurs, comme je l’ai déjà précisé, au 1er janvier, je serai interdit de donner des soins aux assurés sociaux mais cela ne m’interdit en aucune mesure de continuer à conseiller les patients qui viendraient me demander un avis.

 

Le Dr Martine Gardénal qui est un des trop nombreux médecins à avoir été pourchassée par l’Ordre des Médecins, explique dans une vidéo que selon une législation française de 2005, les médecins ont l’obligation de dénoncer les patients « déviants » par recommandé avec R à l’Ordre des Médecins et à la Sécurité Sociale. Par « patients déviants », il est donc sûrement question de gens qui refusent des chimiothérapies ou des vaccins… aviez-vous entendu parler de cette disposition passée en toute discrétion ?? Qu’en pensez-vous, ne quittons-nous pas là le champ de la démocratie ?

 

Je connais le Dr GARDENAL et c’est une personne qui ne s’exprime pas à la légère. Cependant, dans le flot des difficultés auxquelles j’ai été amené à faire face depuis de nombreuses années, j’avoue ne pas avoir pris conscience de cette directive de 2005.

 

Ceci étant, par expérience, je sais que depuis la période Vichy, la délation est devenue un sport national en France et le Conseil de l’Ordre des Médecins n’a pas attendu 2005 pour se lancer dans ce genre de démonstration.

 

L’expérience que j’ai développée depuis quinze ans en Espagne m’a permis de découvrir un tout autre mode de fonctionnement de la population, ce qui est très agréable.

 

Sur votre site internet, vous évoquez le cas très intéressant de l’Affinitor, un médicament de Novartis qui a obtenu en France une AMM en 2009 et qui est prescrit dans les cas de cancer rénal avancé…étonnamment, ce médicament qui n’a donc démontré aucune efficacité en terme de délai de survie mais qui n’est pas dénué d’effets secondaires, a quand même pu être jugé « utile » et digne de remboursement alors qu’il est excessivement cher mais remboursé à 100% ! Pouvez-vous nous rappeler le prix mensuel de ce « traitement » et ce que cela rapporte ainsi au fabricant chaque année au vu du nombre de patients concernés ?

 

Concernant l’article auquel vous faites référence, j’ai été assez clair. Le prix du médicament est de 4117 euros. Néanmoins, comme je l’ai précisé, l’autorisation pour 4 ou 5 médicaments équivalents fabriqués par d’autres laboratoires a été donnée dans les mêmes conditions et nous sommes dans les mêmes ordres de prix.

 

2760 cas par an  x 12 mois  x 4138,56 € font un chiffre d’affaire annuel, au minimum de  137 069 107,20 € !!!

 

Les traitements que vous préconisiez étaient-ils bien remboursés ? Que coûtaient-ils à la Sécurité Sociale et au patient sur une base mensuelle, en comparaison ?

 

Les traitements que je préconise sont en partie remboursés lorsque je suis amené à prescrire des opiacées, de la cortisone, des anti-inflammatoires, des antibiotiques, de la chimiothérapie, du moins celle qui est encore accessible en médecine de ville, …

Quant à la question du coût pour la sécurité sociale sur une base mensuelle, il est difficile de répondre car tout dépend de la prise en charge des patients.

 

En tout cas, avec les nouvelles chimiothérapies mises en œuvre en milieu hospitalier, notamment dans les cancers de l’intestin, sachez qu’un traitement mensuel, rien que par la prise médicamenteuse avec les options (induction de production de globules rouges et de globules blancs), peut être estimé entre 10 000 et 15 000 euros par patient et par mois.

 

Je doute pour ma part que mes thérapeutiques dépassent les 1000 euros par mois en prenant en compte les analyses de sang, les examens radiologiques et autres.

 

On assiste avec les vaccins aux mêmes genres de pressions sur les médecins qui pratiquent différemment et qui osent remettre en question les dogmes et la pensée unique en la matière. Que pensez-vous du secteur des vaccins, voyez-vous des similitudes avec ce qui se passe en cancérologie ?

 

A partir du moment où les vaccins sont fabriqués par les mêmes laboratoires que dans le domaine de la cancérologie ou du moins à un niveau plus élevé, nous sommes confrontés au même problème.

 

Il n’y a qu’à voir le côté scandaleux de la publicité faite sur un vaccin comme le GARDASIL qui a déclenché une levée de boucliers avec une pétition signée par plusieurs milliers de médecins en Espagne.

 

Dès que d’énormes sommes d’argent sont en jeu, que ce soit dans le sport ou la médecine, nous sommes confrontés aux mêmes déviances.

 

D’ailleurs, à chaque fois que j’entends un grand professeur contester les données d’une recherche qui dérange l’industrie pharmaceutique et démolir des travaux qui semblent intéressants, il suffit de taper sur internet le nom de ce soi-disant grand professeur et d’y associer conflit d’intérêt et vous trouvez généralement toutes les réponses aux questions que vous vous posez.

 

Avec les OGM, nous venons d’assister également à une véritable « fatwa scientifique » sur le Pr Gilles Eric Séralini. Six Académies se sont liguées contre lui en accusant l’homme et sa méthodologie sans parler de la revue qui a publié ses travaux…Ca ressemble assez fort à ce qui s’est passé avec le Pr Luc Montagnier et les propos cependant très mesurés qu’il avait tenus sur les vaccins et leurs effets secondaires, propos qui lui ont valu la coalition de 100 ex Prix Nobels et un courrier de ces derniers au président camerounais de façon à le dissuader d’accorder le moindre poste au Pr Montagnier. Selon vous, qu’est-ce qui fonctionne mal, que faut-il changer, comment permettre à des scientifiques respectables mais dissidents de ne plus être bâillonnés ?? Ne faudrait-il pas selon vous réformer complètement l'Ordre des Médecins avec des procédures plus pertinentes qui ne pourraient par exemple être actionnées en l'absence de tout grief émanant de patients?

 

Je fais référence au dernier article que j’ai publié sur mon blog relatif à l’ordre des médecins.

 

Nous avons des individus qui généralement ont largement dépassé l’âge de la retraite, qui ont des rémunérations qui sont manifestement scandaleuses et des plus illégales.

 

En fait, ils sont là pour défendre le dogme. Le problème, c’est que le Conseil de l’Ordre des Médecins est déconsidéré par l’ensemble de la population mais dès lors qu’il frappe, ses décisions sont toujours prises en considération.

 

Le Conseil de l’Ordre des Médecins  est à l’image de sa fondation, à savoir la manipulation des informations.

 

Par exemple, sur le seuil du Conseil National de l’Ordre des Médecins , il est inscrit la déclaration du professeur PORTES stipulant que les médecins ne devaient pas devenir les complices de l’occupant allemand et surtout résister ; déclaration glorieuse qui a en fait été formulée à la date du 22 juin 1944, soit un mois et demi après le débarquement des alliés.

 

Tout ceci avait été orchestré pour gommer le scandale de l’origine de la création du Conseil National de l’Ordre des Médecins qui a été mis en place par le gouvernement de Vichy. Il existe d’ailleurs une face cachée de l’histoire du Conseil National de l’Ordre des Médecins qui a notamment interdit aux médecins juifs d’exercer.

 

Ce sont ces mêmes individus qui se sont retrouvés à la tête du Conseil National de l’Ordre des Médecins lorsque le général de Gaulle a remis en place cette institution. Tous ceux qui ont voulu s’approcher de trop près de cette institution se sont retrouvés broyés par celle-ci.

 

Je suis mal placé pour critiquer le Conseil de l’Ordre des Médecins car je suis moi-même inscrit au Conseil de l’Ordre des Médecins en Espagne et j’ai une tout autre vision du Conseil de l’Ordre des Médecins espagnol : c’est une institution qui est vraiment là pour défendre l’honneur de la profession et le respect des patients. Je suis bien placé malheureusement du côté français pour avoir la vision contraire de cette institution.

 

Le problème, c’est que nous sommes dans un système qui pourrait s’apparenter à un système mafieux où il existe des conflits d’intérêts qui sont régulièrement dénoncés mais où rien ne bouge. Tout le monde se tait, à la fois les syndicats, les partis politiques car chacun à quelque chose à y gagner et quelque chose à craindre, le monde médical le premier.

 

Nous sommes très peu à avoir osé demander au Conseil de l’Ordre des Médecins le montant des rémunérations de ses élus et il serait très facile à titre individuel pour les médecins de refuser de payer les cotisations pour faire tomber le système mais personne n’a osé le faire de manière efficace.

 

Donc, la question n’est pas de réformer complètement le Conseil de l’Ordre des Médecins car le problème n’est pas exclusivement lié au Conseil de l’Ordre des Médecins mais à l’ensemble du système de santé et du système politique, le tout fonctionnant avec des fonds plus ou moins occultes.

 

Avez-vous eu des contacts avec les autorités ou des élus en particulier, vous ont-ils accordé un soutien pour certains ?

 

En tant que médecin, nous sommes amenés à soigner des gens de tout niveau. Bien évidemment, j’ai eu des contacts à la fois au niveau des partis de droite en son temps comme de gauche actuellement. Le problème, c’est qu’il existe une différence entre ce que les politiques voudraient faire et ce qu’ils peuvent réellement faire.

 

Concrètement, quelles actions positives les citoyens gagnent-ils à mener pour vous aider d’une part et d’autre part, d’une façon générale pour « s’aider eux-mêmes » en quelque sorte car bien entendu, c’est surtout avant de tomber malade qu’il faut veiller à ses chances thérapeutiques et pas in extremis, dans la panique suscitée le plus souvent par un diagnostic inquiétant ?

 

C’est une question difficile qui nécessiterait plusieurs heures pour répondre car y répondre de manière satisfaisante reviendrait à développer une notion de la philosophie de la vie.

 

Par les médias, les gens sont victimes de leurs propres peurs et acceptent toutes les informations qui leurs sont communiquées. Autrefois, il y avait effectivement moins d’informations mais les gens qui avaient le pouvoir et le savoir étaient encore animés par un certain sens de l’honneur et de l’honnêteté, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y avait pas de brebis galeuses. Maintenant, il semblerait que la tendance soit inversée et que la manipulation par les médias soit devenue beaucoup plus efficace et plus perverse.

 

Le dernier exemple est celui du gâchis complet de la grippe H1N1. De même, pour reprendre le cas de la coqueluche, nous sommes, je crois, à la troisième génération de vaccins et on nous explique que les deux premières étaient complètement inefficaces alors qu’on nous avait expliqué auparavant qu’elles étaient très efficaces et qu’il faut faire confiance à la troisième génération. On a même réussi à convaincre les gens âgés de se revacciner contre la coqueluche. Je trouve étonnant pour ma part, dans ma clientèle, depuis 2011, d’avoir été confronté pour des gens âgés à de nombreux cas de coqueluche dans certaines régions de France. Ceci est un exemple parmi tant d’autres.

 

Si nos concitoyens veulent rester en bonne santé, il faudrait d’abord qu’ils arrêtent de sombrer dans un excès de juridisme. Peu de gens ont pris conscience qu’avec l’arrivée de l’Europe, nous avons dû subir l’arrivée de normes de plus en plus restrictives.

 

C’est ainsi que la plupart des vieux médicaments qui avaient fait la preuve de leur efficacité et de leur non toxicité mais qui étaient peu vendus ont vu leur fabrication arrêtée car il coûtait trop cher aux laboratoires d’obtenir leur agrément de mise sur le marché au niveau européen. Actuellement, l’ensemble du corps médical pratique la médecine non pas en fonction de ce qui pourrait être bien pour les patients mais en essayant de respecter au maximum l’application des protocoles thérapeutiques.

 

En France, nous avons récemment été émus par le cas d’une jeune femme qui a tragiquement perdu son bébé alors qu’elle était enceinte et qu’elle a accouché pendant son trajet d’une heure à la maternité. Ceci peut paraître scandaleux mais mon expérience personnelle m’a montré que l’ensemble des patients qui ont dû aller aux urgences ont dû attendre plus de cinq heures avant même qu’un médecin ne les examine.

 

Récemment, une de mes patientes présentant une appendicite aigue a dû attendre près de cinq jours avant que son cas ne soit réellement pris en charge. En effet, aujourd’hui le respect du protocole nécessite une analyse de sang, une échographie et un scanner avant que la décision ne soit prise d’enlever l’appendice. Cette dame a eu beaucoup de chance puisque son appendice était pleine de pus mais n’avait pas encore éclaté, ce qui aurait eu des conséquences catastrophiques.

 

Il est évident que si pour chaque urgence il faut attendre la réalisation d’un scanner, cela peut expliquer les 5 heures et plus d’attente avant d’être pris en charge. A mon époque hospitalière, il suffisait d’une palpation abdominale et d’un toucher rectal pour prendre la décision d’enlever un appendice.

 

Le problème est le même pour les problèmes de prostate, de seins, etc…

 

Bien sûr, quand on analyse la jurisprudence des affaires médicales, je comprends les prises de position de nombre de mes confrères. Maintenant, nous avons des juges qui demandent à des experts de se déterminer sur des chances de guérison qui ont pu être perdues dans des cas très complexes, y compris en cancérologie. Des experts dont on se demande d’où viennent réellement leurs compétences se permettent des affirmations que je juge pour ma part des plus scandaleuses. Il est bien évident que pour un médecin ou un chirurgien, il vaut mieux actuellement appliquer strictement les protocoles en cours, mis en place au demeurant par la Haute Autorité de Santé avec des membres qui ont dans la majorité des cas des prises d’intérêt avec les laboratoires plutôt que d’essayer de s’écarter de ces protocoles.

 

L’application en est des plus rentables, ce qui permet de bénéficier de la reconnaissance de ses pairs et d’éviter les foudres ordinales de la justice alors que si vous voulez utiliser d’autres stratégies thérapeutiques pour le bien de vos patients, vous encourrez de graves sanctions comme celle que je suis en train de subir.

 

Dr Moulinier, merci pour ces réponses !

 

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 11:06

Madame Marisol Touraine, Ministre de la santé.

 

 

Loos-en –Gohelle le 25 novembre 2012.

 

 

Madame la Ministre,


Un groupe de personnes pour lesquelles le diagnostic de myofasciite à macrophages a été posé, entame  dès lundi une grève de la faim mettant ainsi leur vie en danger. Elles sont convaincues de la nocivité de l'aluminium vaccinal. Elles sont – comme moi – surprises que les travaux universitaires entrepris à l’Hôpital Henri Mondor par l’équipe du Pr. Romain Gherardi connaissent des difficultés tout à fait anormales et risquent d’être interrompues. La réalité de l’état dans lequel ces personnes se trouvent est indiscutable. La responsabilité de l’aluminium est plus que très probable. L’urgence de poursuivre les recherches et dans l’attente des résultats, la mise en place d’un moratoire concernant l’utilisation des vaccins contenant de l’aluminium en particulier, est nécessaire.

 

J’avais à l’époque (1986) au moment où le Professeur Douste-Blazy, qui était Ministre de la Santé, mettait en place une campagne de vaccination contre l’hépatite virale B sur la base – c’est démontré depuis – de mensonges, initié une campagne de signatures de médecins exigeant un moratoire de ces campagnes. Plus de 1500 médecins et universitaires avaient signé l’appel. Le successeur de Monsieur Douste-Blazy, Monsieur Bernard Kouchner avait arrêté cette campagne pour que des études, sur les éventuelles conséquences du vaccin, sur la réalité de l’incidence de l’hépatite B en France et sur les effets secondaires des vaccins soient mises en place. 

 

Sang contaminé, hormones de croissance par le virus de l’hépatite C et du SIDA, amiante, Vioxx, Distilbène, Médiator, diffusion incontrôlée des OGM, dangerosité du virus H1N1 surestimée, etc…  la liste est déjà longue des scandales de santé publique.

 

Je rappelle à ce sujet en particulier dans les suites de l’affaire du sang contaminé, que le haut fonctionnaire qu’est Monsieur Didier Tabuteau a publié un petit livre, qu’il faudrait offrir à tous les décideurs de la santé publique et du soin quelles que soient leur activité : « La sécurité sanitaire ». Dans la préface à cet ouvrage, le Professeur Félix Reyes, qui était Doyen de la faculté de médecine de  Créteil écrivait : « La leçon du SIDA transfusionnel est là : que soient définis clairement les niveaux de responsabilité, proscrit le mélange des genres, dissociées  les fonctions d’expert, de décideur et de gestionnaire. L’efficacité d’une thérapeutique est une chose, les considérations tarifaires une autre ». Avec des médecins amis, nous avions désigné cette réalité : la politique des 3 casquettes. Il y a donc bientôt 20 ans, la nocivité pour la santé publique de cette politique était la leçon tirée du scandale du sang contaminé. Y a-t-il eu des changements depuis ? Aucun, strictement aucun, sauf quelques petits ripolinages par-ci par-là. Le problème reste entier et repose désormais sur vos épaules.

 

Je tiens particulièrement à souligner combien le statut des vaccins dans notre pays est anormal voire scandaleux. Ils sont considérés comme des médicaments sans être soumis à la règle commune de tous les médicaments. Je n’ignore pas à ce sujet que le rôle de l’industrie pharmaceutique uniquement centré sur la recherche du profit maximum et à tout prix – voir les scandales du médiator et autres – est en matière de santé publique un problème crucial. Et ce problème c’est le contrôle strict de cette industrie par les pouvoirs publics et les usagers. Quand verrons-nous un gouvernement et un ministre de la santé prendre ce problème à bras le corps, sans se poser au préalable la question de l’économie et des exportations ? Quand cessera réellement la politique des 3 casquettes ?

 

Je rappelle par ailleurs que Monsieur François Hollande, actuel Président de la République, avait pendant sa campagne électorale, tenu des propos clairs sur le sujet précis des myofasciites à macrophages et plus globalement sur les principes actifs des médicaments et des vaccins. Dans ses propos il avait en particulier "ciblé" certaines molécules et, parmi elles, les hydroxydes d’aluminium. Ces propos l’engagent et vous engagent Madame la Ministre.

 

Je ne doute pas, Madame la Ministre, que vous ferez vôtre le principe de précaution et que vous vous empresserez de prendre ces mesures indispensables à la sécurité sanitaire de la population. Par la même occasion vous permettrez aux grévistes de la faim de ne pas poursuivre leur mouvement. Vous comprenez que cela nécessite des décisions urgentes.

 

J’ai participé en 1986 à un groupe de travail mis en place par Madame Georgina Dufoix à la demande expresse du Président de la République, Monsieur François Mitterrand, sur l’évaluation des médecines différentes. Ce groupe de travail était paritaire. Une large consultation publique avait pu être mise en place. Le rapport a été publié par la Documentation Française mais malheureusement aussitôt enterré et ce rapport n’est plus disponible.

 

En 1983, le Ministre de la santé, Monsieur Jack Ralite a organisé une large consultation sur le cancer. Les rapports se sont aussi perdus.

 

Ces deux séries d’évènements montrent que sous les gouvernements de vos amis politiques il avait été tenté de faire bouger les lignes en impliquant les usagers.  Je pense qu’il serait de votre responsabilité de courageusement organiser une vaste consultation publique sur ce problème de l’aluminium dans les vaccins et plus généralement sur la politique vaccinale.

 

En espérant que mon courriel retiendra votre attention, je vous prie d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma respectueuse considération.

 

Docteur Jacques Lacaze

 

 

                                                                                              Ozillac, le 25 novembre 2012.

 

Madame la Ministre,

          

J’apprends avec inquiétude que des malades de myofasciite à macrophages s’apprêtent dès lundi à suivre une grève de la faim et mettent ainsi leur vie en danger pour que la nocivité de l'aluminium vaccinal soit enfin reconnue et prise en compte par les autorités publiques de santé.

 

En tant que médecin je suis profondément troublé que ces personnes doivent engager cette démarche afin que les autorités politiques et sanitaires prennent enfin au sérieux leurs engagements et leurs responsabilités pour soutenir et favoriser les recherches déjà engagées dans ce domaine par l’équipe de l'hôpital Henri Mondor.

 

Sang contaminé, hormones de croissance, amiante, Vioxx, Distilbène, Médiator, diffusion incontrôlée des OGM, virulence du virus H1N1, etc…  Cette liste des scandales de santé publique doit-elle encore s’allonger ?

 

N’est il pas incompréhensible et donc scandaleux que les responsables de la santé publique ou les responsables politiques soient informés des risques mais ne prennent pas les mesures qui s'imposent ? Beaucoup de médecins et chercheurs sont aujourd’hui persuadés, comme moi, de la nocivité des adjuvants aluminiques. Il est donc temps par conséquent de les interdire ou de décréter un moratoire, d’autant que d’autres adjuvants existent ne présentant pas les mêmes risques (autrefois, avant l’aluminium, le phosphate de calcium était utilisé).  L’aluminium ne vient-il pas d’être interdit dans les cosmétiques ? Pourquoi ne l’est-il pas dans certains vaccins qui sont injectés en intra musculaire ?

 

J’espère, Madame la Ministre, que vous ferez vôtre le principe de précaution et que vous vous empresserez de prendre ces mesures indispensables à la sécurité sanitaire de la population. D’autant plus qu’au cours de la campagne présidentielle, vous avez écrit à E3M :


« La préservation de la santé humaine passe par une meilleure connaissance des déterminants environnementaux de santé, notamment ses facteurs physiques et chimiques. (…) De nombreuses études ont ainsi alerté sur le possible potentiel cancérigène et perturbateur endocrinien des sels d'aluminium. (…) La nature des adjuvants utilisés dans leur fabrication doit faire l'objet d'une attention particulière et doit être communiquée aux familles afin qu'elles soient pleinement informées. Si ces paroles ont un sens, nous pensons que cela nécessite des décisions urgentes et permettrait aux grévistes de la faim d’arrêter leur action. Mais surtout cela libérerait la remise en cause de la vaccination dans la population.

 

En espérant que mon courriel sera pris en considération,  je vous prie d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma considération.

 

Docteur Didier Tarte

 

Voir aussi ici: la Ministre M. Touraine souhaite que les recherches sur l'aluminium vaccinal puissent se poursuivre.                                     

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 22:30

armee-italienne.jpg

La Commission d'Enquête parlementaire sur l'uranium appauvri semble avoir trouvé une nouvelle cause à plusieurs cas de cancers détectés chez des soldats italiens.

 

Les études réalisées montrent la responsabilité des vaccinations multiples et répétées, telles que pratiquées hors protocole au sein de l'armée; celles-ci affaiblissent le système immunitaire, rendant ainsi les organismes plus sensibles en cas d'exposition à différents produits chimiques (uranium appauvri, dioxines, produits chimiques des décharges et des industries,...) et augmentant alors le risque de développer des maladies graves, comme le cancer.

 

Les doutes sur le fait que l'uranium n'est pas la seule cause possible de cancers au sein de l'armée, résident dans le fait que 85% des militaires touchés n'étaient jamais partis en mission à l'étranger (mais ils avaient néanmoins tous été vaccinés...)

 

En effet, même si les soldats étaient restés en Italie, leur exposition aux produits chimiques les rendait d'autant plus à risque de développer un cancer si leur système immunitaire avait été attaqué/malmené, comme c'est le cas après plusieurs vaccinations inoculées en un court laps de temps.

 

Déjà en 2007, le Ministre de la Défense Arturo Parisi déclarait au Comité: "Les militaires qui ont développé des cancers et qui semblent être partis à l'étranger entre 1996 et 2006, sont au nombre de 255 personnes tandis que ceux qui sont tombés malades sans avoir pris part à des missions internationales sont au nombre de 1427." Ces chiffres ont doublé en 2012: 698 patients parmi ceux qui sont partis en mission à l'étranger contre 3063 qui sont restés en Italie, pour un total de 479 décès (données épidémiologiques de la Défense).

 

Source: Italiasalute.it (9/10/12)

 

Infos complémentaires intéressantes parues quelques jours + tôt dans la Republica:

 

Des experts internationaux établissent un lien entre les cancers dans l'armée et les vaccinations.

 

[...] David était en bonne santé lorsqu'il a été vacciné le 19 juin 2006 dans le cadre de son service militaire, à Vérone. La veille, il avait encore gagné un marathon local, mais après sa dernière injection, il est tombé à terre et à perdu connaissance. Aujourd'hui, il doit vivre avec un handicap de 90% dû à une neuropathie, une maladie neurologique auto-immune, dans laquelle la charge en métaux toxiques des vaccins pourrait avoir joué un rôle et gravement altéré son système immunitaire. David a été accusé puis acquitté du crime de désertion (!). Sa famille a entamé une bataille difficile afin de faire reconnaître le préjudice subi par leur fils suite aux vaccinations injectées dans le cadre de son service militaire. En dépit des analyses de laboratoire et des cartes de vaccination pleines d'irrégularités, la mère de David, qui a rencontré plusieurs autres familles dans des situations similaires, explique: "Nous sommes face à un mur infranchissable, on a l'impression de crier dans le désert."

 

[...] Pour le Professeur de médecine Antonio Giordano, du Sbarro Institute de Philadelphie, dont le journal italien La Republica nous assure que son impartialité ne fait aucun doute:  "Il existe un lien reconnu et étroit entre les vaccinations et l'affaiblissement du système immunitaire."

 

Les journalistes de la Republica demandent alors au Pr Giordano ce qu'il répondrait à un soldat qui viendrait lui demander son avis sur le fait de devoir réaliser une douzaine de vaccinations en-déans le mois? Le Professeur Giordano répond: "Je lui expliquerais qu'il pourrait tout aussi bien se suicider." Et le Professeur Giordano de proposer aux Instituts Sbarro du Cancer et de biologie moléculaire de Philadelphie de réaliser gratuitement des études scientifiques destinées à faire éclater la vérité. Une proposition qui semble avoir même retenu l'attention des autorités italiennes compétentes.

 

La Commission d'Enquête sur l'uranium appauvri enquête donc à présent sur les vaccinations, un sujet jusqu'ici passé sous silence, en dépit des avertissements croissants de plusieurs médecins et de nombreuses familles ces dernières années. "Ils ont essayé de taire tout ça jusqu'ici, en raison des intérets financiers en jeu et surtout parce que ces résultats dérangeants obtenus chez les militaires peuvent tout aussi bien être transposés aux civils" explique le médecin et fonctionnaire de police Dr Massimo Montinari, "mais maintenant il semble que, même au sein du monde politique, un changement soit en marche."

 

Fin 2011, des indemnités ont été accordées à 110 militaires sur 350, touchés par des maladies incriminant des substances toxiques. Les indemnités pouvaient s'élever à 200 000 euros. Mais maintenant, à la lueur de cette nouvelle piste et de l'implication des vaccins, les 240 dossiers qui avaient été rejetés pourraient tous être rééxaminés.

 

Une étude commandée en 2004 à différentes universités italiennes (Gênes, Rome, Pise) a montré qu'au-delà de 5 vaccinations, on compromet automatiquement le système immunitaire. Dans le rapport final du projet Signum (projet d'investigation diligenté par la Commission d'Enquête), sorti le 17 janvier 2011, il est clairement indiqué que les sujets hypervaccinés, exposés à des substances toxiques comme l'uranium appauvri, les dioxines ou d'autres pollutions environnementales, peuvent plus facilement développer des maladies graves.

 

En outre, on a ignoré jusqu'ici des études internationales aboutissant aux mêmes résultats et menées par des chercheurs réputés et indépendants, comme le Pr Giulio Tarro, médaillé d'or du Président de la République et mondialement connu en matière de maladies infectieuses ou encore Franco Noble, du Centre d'excellence contre le Cancer de Sienne et qui a aussi mené des études sur les forces armées.

 

[...] Pour ce qui est des dommages vaccinaux présumés au sein de l'armée, les plaintes sont  principalement de deux ordres.

 

- celles concernant la violation des protocoles vaccinaux par les médecins militaires (qui étaient possiblement ignorants des risques encourus et qui voulaient vacciner un maximum). Ces plaintes impliquent le Ministère de la Défense.

 

- celles concernant le contenu même des vaccins, puisque de nombreuses études scientifiques montrent que les maladies auto-immunes et les cancers peuvent impliquer les métaux toxiques des vaccins, dont le mercure. Dans ce cas-là, c'est le Ministère de la Santé qui est en cause, ainsi que l'industrie pharmaceutique.

 

Ces métaux toxiques ont été retrouvés en grande quantité dans le corps de David. Pour le Pr Tarro, les vaccins militaires ne sont pas tout à fait les mêmes que ceux destinés aux civils, les vaccins militaires contenant davantage de mercure en raison d'une présentation en flacon multidoses. Il estime qu'à l'armée, ces doses de métaux toxiques sont "des doses de cheval".

Pour Tarro, un des mécanismes en cause est l'amas considérable de métaux lourds des vaccins reçus en un court laps de temps, métaux qui se lient alors aux triglycérides du corps et peuvent dans ce cas devenir un facteur de maladie cardiaque.

 

Source: Republica.it (extraits)

 

NB: Merci au lecteur vigilant nous ayant signalé cette information très importante!

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 19:15

La nouvelle agence du médicament n'est pas sans intérêts

 

Résistance Inventerre

ven., 23 nov. 2012

Après le brillant épisode du Mediator, tout a changé dans le monde du médicament : le directeur de l'agence de contrôle a changé, son nom a changé (adieu l'Afssaps), le conseil scientifique a changé, tout a changé. Enfin presque.


La présidence du conseil scientifique de la nouvelle Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) est allée à une chercheuse de 67 ans, Annick Alpérovitch. Alors que les liaisons incestueuses avec l'industrie pharmaceutique sont une des clés connues et reconnues dans ce désastre sanitaire, la dame, un temps membre du comité d'éthique, affiche une déclaration publique d'intérêt longue comme une ordonnance pour un mourant.

 

annick-alperovitch.png                                                                                  Annick Alpérovitch

 

Consultante, elle continue de recevoir des honoraires d'une brochette d'industriels. Elle travaille notamment pour LA-SER, une boîte de consulting qui a pour clients tous les gros labos, mais aussi pour Sanofi. Certains de ces contrats sont en cours.

 

Il s'agit de « rémunérations personnelles » qu'elle se serait engagée par écrit, dixit l'ANSM, à ne pas toucher.

 

Mais, là, l'agence s'excuse : « Ces courriers ne sont pas publics. » C'est bête. D'autant plus bête que l'intéressée, elle, affirme crânement au Canard Enchaîné qu'elle n'a rien signé du tout !

 
La transparence est en marche...

 

Source: fr.sott.net 

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 10:04

150 employés ont été licenciés pour avoir refusé de recevoir le vaccin contre la grippe

L'un des plus gros employeurs de Cincinnati, TriHealth, a mis à la porte 150 de ses employés parce qu'ils ont refusé de recevoir le vaccin contre la grippe, offert gratuitement par la compagnie.   Les 10 800 employés avaient un mois pour recevoir le vaccin, soit jusqu'au 16 novembre.

 

Sources: Conscience du Peuple & wlwt.com

Tri-Health.JPG

 

NB: Remarquez aussi l'hypocrisie de cet employeur et le double discours flagrant.

A l'instar des pharmas aux slogans trompeurs et contraires à leur politique réelle (du style "L'essentiel, c'est la Santé"), on est ici dans les belles images qui défilent et dans des slogans du même type ("Découvrez le pouvoir de l'unité"). Ajoutez à cela que tout le monde travaille à votre Bien, "pour vous aider à vivre mieux" mais tout en bafouant, en interne, les libertés élémentaires des travailleurs!

 

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 22:11

L’Espagne s’interroge sur la pertinence

de la vaccination HPV

  

Espagne-carte-Sanev-jpg

 

SANEVAX ,16 Novembre 2012

 

Le récent décès d’une jeune fille de 13 ans après la seconde injection du vaccin a poussé les citoyens espagnols à exprimer leurs inquiétudes par rapport à la pertinence du programme de vaccination HPV dans le pays. Le fait que la jeune fille ait reçu une deuxième injection en dépit du fait qu’elle avait fait une réaction asthmatique grave après la première dose du vaccin nécessitant une hospitalisation, soulève d’autres questions. Les autorités gouvernementales de santé fournissent-elles des informations adéquates sur les effets secondaires possibles ? Les citoyens espagnols veulent savoir. Le Parlement Européen fournira-t-il des réponses aux questions posées ?  (Sanevax)

 

Source : Registre du Parlement Européen, 22 octobre 2012

 

Veuillez noter que la réponse à la question sera donnée endéans les 8 semaines

 

Question pour réponse écrite E-009047/20120 LA Commission, Article 17, Andres Perello Rodriguez (S&D)

 

Sujet : Réactions indésirables au vaccin contre le papilloma virus humain (HPV)

 

En 2007, le ministère espagnol de la Santé a approuvé le vaccin contre le papillomavirus humain (HPV) pour l’inclure dans son programme de vaccinations. Le ministère a non seulement recommandé l’utilisation de ce vaccin, mais il a contribué à son financement, afin qu’il puisse être offert gratuitement à toutes les jeunes filles de 14 ans.

 

De nombreux effets secondaires ont été enregistrés dans d’autres pays qui avaient déjà commencé à administrer ce vaccin. Une partie importante du personnel des soins de santé s’est interrogé sur la décision prise et a exprimé ses doutes par rapport à la qualité, l’efficacité, ainsi qu’au prix élevé du vaccin. En dépit de cela, les autorités de Santé espagnoles ont mis sur pied une campagne de vaccination systématique, en omettant de mentionner les risques liés à l’administration de ce vaccin. Les autorités ont fortement insisté sur le fait que le vaccin était sans danger bien qu’il ait été assez récemment mis sur le marché. Ni la notice destinée au patient, ni non plus la campagne d’information n’ont mentionné les réactions indésirables possibles, comme par exemple le risque encouru par les patients sujets à l’empoisonnement aux métaux. Les autorités n’ont pas non plus informé les jeunes filles ou leurs parents des alternatives possibles au vaccin, de la prévalence du virus ou de son lien avec le cancer.

 

En Espagne on a signalé 750 cas d’effets secondaires au vaccin, dont certains furent particulièrement graves, comme le récent décès d’une jeune fille de 13 ans à Gijon après une crise d’asthme liée au vaccin.

 

La Commission est-elle bien informée des cas d’effets indésirables relatifs au vaccin contre le papillomavirus humain ?

 

La Commission a-t-elle effectué des recherches sur les causes de ces effets indésirables ?

 

La Commission s’est-elle assurée que les gouvernements nationaux fournissent une information adéquate aux citoyens de l’Union Européenne au sujet des réactions indésirables à ce vaccin ?

 

Etant donné le nombre des cas rapportés, la Commission est-elle en mesure d’expliquer les causes et les suites de ces effets secondaires ?

 

Commentaires

 

16 novembre 2012 - Sandy Lunoe écrit :

 

Un cas tragique de plus après ce vaccin Gardasil !

 

Qu’en aurait-il été si Merck n’avait pas eu recours à ses propres critères d’exclusion au cours des essais cliniques ?

 

Il est à noter que, pour ces essais, le vaccin a été testé sur des groupes triés sur le volet parce qu’ils étaient le moins susceptibles de présenter de graves effets secondaires indésirables. Ces groupes n’étaient certainement pas représentatifs de ceux qui ont été ou qui seront vaccinés.

 

Critères d’exclusion de Merck :

 

1.   Allergies à un des composants du vaccin

2.   Histoire d’une allergie grave

3.   Histoire connue d’une allergie à des aliments ou à des médicaments

4.   Immunodéprimés, immunodéficients ou personnes atteintes de maladies auto- immunes

5.  Toute autre condition de santé, thérapie, anomalies dans des examens de  laboratoire ou autre circonstance qui ne favoriserait pas la participation à l’étude.

6.   Résultats cliniquement significatifs de maladie au cours du dépistage ou de l’examen physique qui, de l’avis de l’investigateur, serait susceptible de  compromettre l’issue de l’étude.

7.   Système immunitaire affaibli ou autres problèmes d’immunité.

 

Il est tout à fait irresponsable et contraire à l’éthique de tester ce vaccin ou tout autre vaccin sur des groupes triés sur le volet et « filtrés » à ce point, en vue de pouvoir affirmer que le vaccin est sans danger – et qu’en conséquence il peut être mis sur le marché et administré à un nombre considérable de personnes qui pourraient présenter des états de santé tels que ceux qui ont été délibérément éliminés des essais cliniques.

 

Il s’agit ici d’une raison supplémentaire pour laquelle la sécurité des vaccins doit impérativement être remise en question.     

  

Source: SaneVax 

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 22:00

Le Journal du Médecin du 20 novembre dernier consacrait un article à la pénurie de médecins à l'ONE. Dans cet article, on pouvait notamment lire que " Pour le député PS Daniel Senesael, l'âge élevé des médecins ONE, combiné à la pénurie des médecins pose un réel problème dans les consultations nourrissons et en milieux d'accueil. Par ailleurs, les médecins volontaires ne se pressent pas au portillon de l'Office de la Naissance et de l'Enfance."

 

Pour le Ministre de la Petite Enfance, Jean-Marc Nollet, la pénurie serait aussi due au Numerus Clausus. " Le recours à des médecins de plus de 65 ans est parfois la seule solution pour éviter la fermeture d'une consultation. L'ONE met en oeuvre quantité d'actions pour attirer des médecins de qualité et stabiliser ceux qu'il emploie. En réalité, l'Office et moi-même avons exploré la piste de l'engagement contractuel pour un seul médecin."

 

Cette expérience visait spécifiquement à pallier à une difficulté rencontrée localement en province de Luxembourg. "En effet, le car sanitaire de l'ONE ne disposait plus de médecin pour ses consultations. Après quatre mois de fonction, ce médecin a souhaité mettre un terme à son contrat."

 

"L'Office a alors procédé à un nouvel engagement, cette fois sous statut d'indépendant, comme le demandait le nouveau médecin. "Celui-ci est en fonction depuis deux mois et il est donc un peu tôt pour évaluer la pertinence de cette solution. Parmi les actions mises en oeuvre par l'ONE pour augmenter l'attrait de la fonction, je citerai notamment la mise à disposition d'un site de formation en ligne, la formation en médecine préventive et en santé publique, les contacts aussi nombreux que réguliers avec les universités pour sensibiliser et promouvoir la médecine préventive."

 

Est-ce étonnant que l’ONE rebute des médecins ? Que vacciner à la chaîne des enfants dans un « car sanitaire » ne soit médicalement pas très enthousiasmant ?

 

Pour l’ONE, promouvoir la médecine préventive, c’est d’abord et avant tout promouvoir les vaccins et relayer le discours des pharmas. Ce réductionnisme est affligeant !

 

Du reste, le fait que le Ministre aide cet organisme à se maintenir, en dépit du fait qu’il viole pourtant quotidiennement une loi belge (de 2002, sur les droits du patients) via les pratiques de ses travailleurs, en dit long sur l’éthique et la crédibilité dudit Ministre.

 

Pas étonnant que l’ONE couvre largement ses travailleurs pour toutes leurs bavures en terme de désinformation des gens ou à tout le moins, d’occultation de données essentielles (étant donné qu’ils ne remettent pas systématiquement les notices, pourtant très incomplètes malgré tout, aux parents sauf si ceux-ci pensent à en faire la demande !). Si malgré ce genre de couverture, des médecins préfèrent cependant rester « indépendants », c’est dire l’image qu’ils doivent avoir de cette institution de plus en plus décriée !

 

 

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 15:30

Comment GSK s'est taillé une loi fiscale sur mesure

 

vendredi 23 novembre 2012

 

Didier-Reynders-GSK.jpg

 

C’est l’histoire d’une loi votée en 2007. Une loi qui a permis à GSK Biologicals d’éviter de payer 405 millions d’euros d’impôts, ces quatre dernières années, sur les revenus générés par ses brevets. Une loi voulue par la firme pharma, qui a orchestré une campagne de lobbying pour l’obtenir: réunions discrètes avec le top du gouvernement hors syndicats, étude confidentielle mettant la Belgique en concurrence avec six autres pays, menaces de délocalisation... Rédigée par un grand cabinet d’avocats payé notamment par GSK, la loi a été votée à la Chambre sans aucun débat de fond, noyée dans une loi-programme de 42 pages. Enquête sur cette « loi GSK » qui profite essentiellement au géant des vaccins, dans le Vif/L’Express de cette semaine.

 

« C’est une plateforme qui fonctionne de manière tout à fait informelle. Il n’existe aucune base légale, aucune description officielle, aucun budget. Il s’agit d’un lieu de contact entre le gouvernement et le secteur pharma.» C’est ainsi qu’un cadre de Pharma.be, la fédération pharmaceutique belge, décrit la «Plateforme pharma R&D» née en novembre 2005 sous le gouvernement violet de Guy Verhofstadt. Un espace de rencontre si discret que Pharma.be ne possède quasi aucun document à son sujet.

 

Très vite, la plateforme devient un lieu stratégique de tout premier plan pour l’industrie pharmaceutique. Qui y bénéficie d’un accès privilégié aux très hautes sphères politiques et administratives: «Le Premier ministre, les vice-Premiers, les ministres des Affaires sociales, économiques, du Budget, de la Politique scientifique, mais aussi le top de l’INAMI et de l’Agence des médicaments», poursuit notre lobbyiste, qui préfère rester anonyme. Une des idées lancées au sein de cette plateforme a été la réduction de la taxe de société sur les revenus de brevets. »

 

L’« idée » deviendra loi en avril 2007. Une loi qui a permis à GSK biologicals, la division vaccins du groupe britannique Glaxo - SmithKline, de déduire 1,2 milliard d’euros de sa base imposable ces quatre dernières années. et donc de ne pas payer 33,99% d’impôt sur cette somme, soit 405,6 millions d’euros. Un cadeau fiscal aussi important que les intérêts notionnels : en cumulant les deux avantages, GSK a pu déduire 2,6 milliards et ainsi ne pas payer 892 millions d’euros d’impôts entre 2008 et 2011, comme le révélait Le Vif/L’Express le 24 août dernier.

 

Source : Le Vif

 

Nous ne croyions donc pas si bien dire lorsque nous écrivions, à plusieurs reprises sur ce site, que les pharmas font littéralement la loi… c’est donc tout à fait exact, au sens premier du terme !

 

Comment se fait-il que cette loi n’est évoquée que maintenant ? Que personne ne s’en soit aperçu plus tôt ? Précisément parce qu’il s’agissait d’une loi fourre-tout, destinée donc aussi à « noyer le poisson ».

 

Exactement comme pour l’Arrêté de février 2003, portant réglementation des milieux d’accueil, qui était aussi une sorte d’arrêté fourre-tout mais dans lequel se trouvait la « base légale » (en réalité illégale compte tenu de l’antériorité de la loi de 2002 sur les droits du patient et le consentement libre et éclairé) aux obligations vaccinales de l’ONE pour l’admission en milieux d’accueil.

 

En fait, cette « loi GSK » n’était qu’une phase dans ce partenariat malsain, qui se poursuit encore aujourd’hui entre les pharmas et les soi-disant élus du peuple. Loi en faveur des pharmas, « pacte de stabilité entre Laurette Onkelinx et les pharmas »… et puis quoi encore pourrait-on dire ? L’ARGENT avant la Santé, le privé avant le public, voilà ce qu’ont décidé de faire ces dirigeants qui ne cessent de nous trahir sans jamais même en rougir. Et dans le même temps, les citoyens continuent d’être pressés comme des citrons pour trouver des milliards supplémentaires…

 

 

 

Lire aussi cet article-ci (l'emploi passe donc avant la Santé)

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