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15 mars 2018 4 15 /03 /mars /2018 22:17

Le lien entre un vaccin et la sclérose en plaques confirmé

Justice - Tribunal correctionnel

15 mars 2018

Onze ans de combat pour Karim Kedaimia et son avocat, Me Sylvain Rèche/ Photo Claude Boyer

Onze ans de combat pour Karim Kedaimia et son avocat, Me Sylvain Rèche/ Photo Claude Boyer

La cour régionale des pensions de la cour d'appel de Montpellier vient de confirmer, dans un arrêt du 7 mars dernier, l'imputabilité juridique de la sclérose en plaques dont souffre Karim Kedaimia au vaccin contre la fièvre jaune qui lui a été administré lors de son incorporation dans l'armée de l'air. «M. Kedaimia rapporte la preuve de présomptions graves, précises et concordantes permettant de retenir un lien causal entre la vaccination contre la fièvre jaune qu'il a subie en service le 3 mars l'apparition de la sclérose en plaques dont il est atteint», écrit la cour dans son arrêt. La question de la pension que devra lui verser l'armée reste en suspens, son taux ayant fait l'objet d'un jugement séparé qui a lui aussi été contesté en appel par l'armée.

«C'est une satisfaction pour mon client qui n'a jamais baissé les bras» a commenté Me Sylvain Rèche, du barreau de Carcassonne, défenseur de Karim Kedaimia.

Ce Carcassonnais, issu d'une famille d'origine algérienne, avait intégré l'armée de l'air en 2003. Bien que sa fonction au mess des officiers de la base de Villacoublay ne l'expose pas à des voyages à l'étranger, il avait été vacciné le 3 mars 2005 contre les hépatites A et B et contre la fièvre jaune. Moins d'un mois plus tard, le 29 mars 2005, il présentait de la fièvre et des céphalées, et quinze mois plus tard, une ponction lombaire permettait de diagnostiquer une sclérose en plaques.

Longue procédure

Après le rejet par l'armée d'une première demande pour faire reconnaître l'imputabilité de la maladie au vaccin, Karim Kedaimia s'était tourné vers le tribunal des pensions militaires. De longues années de procédure allaient déboucher finalement, en février 2016, sur une expertise évoquant la «probabilité infime» d'un lien entre le vaccin et la maladie.

Son avocat avait alors plaidé «l'imputabilité juridique», soit l'existence d'un risque, même très peu probable, et la démonstration que toutes les autres causes possibles de survenue de la sclérose en plaques pouvaient être écartées. C'est ce raisonnement que la cour a finalement suivi, confirmant la première décision rendue par le tribunal des pensions militaires.

Dans une décision séparée, la juridiction a fixé à 70 % le taux de pension dû à M. Kedaimia. L'armée a fait appel, plaidant pour un taux à 40 %. La cour d'appel ne s'est pas encore prononcée sur ce point. Et Karim Kedaimia, onze ans après le diagnostic de sa maladie, n'a toujours reçu aucune indemnisation.

L.R.

Source : La Dépêche
 

Une fois encore, ce cas montre qu’il vaut beaucoup mieux se rappeler A TEMPS que les conseilleurs ne sont certainement pas les payeurs et que ceux qui obligent leur personnel à se faire vacciner seront les premiers à contester les effets du vaccin classés en accident du travail, pour ne rien avoir à payer > En ce sens on voit que la seule « solidarité » qui existe en se faisant vacciner est une solidarité envers les intérêts de l’industrie pharmaceufrique… On soulignera du reste que le vaccin contre la fièvre jaune fut administré avec deux autres valences qui ont très bien pu elles aussi donner concourir à cette sclérose en plaques, cette maladie figurant d'ailleurs dans la notice du vaccin anti-hépatite B

Voir aussi

 

Sclérose en plaques et vaccin hépatite B: la Cour d'Appel de Bordeaux donne raison à un patient et condamne Sanofi

 

Hépatite B: la Cour Européenne reconnaît le lien avec la sclérose en plaques

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commentaires

B
Je suis intervenu le lundi 19 mars 2018 sur radio o2 Bordeaux sur le thème des vaccinations. Le professeur Roger Salamon participait également à cette émission. Il fut président du HCSP pendant 10 ans. Vers 40 mn il dira :<br /> <br /> "et c'est là qu'il faut bien comprendre, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas des cas. Il n'y a pas de différences de taux sur le plan de la population mais il est tout à fait possible qu'il y ait eu des cas, et je suis sûr qu'il y en a eu, je suis sûr qu'il y en a eu" <br /> "Que certaines personnes qui avaient des myélines un petit peu abimées ont pu avoir, à cause de cette vaccination, une sclérose en plaques qui se développe et qui apparaisse”<br /> <br /> Vous pouvez écouter l'ensemble de l'émission sur youtube C'est seulement en audio:<br /> <br /> https://www.youtube.com/watch?v=Ga_EPBp7ubk
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F
Cour de justice de l’Union européenne : <br /> <br /> En l’absence de consensus scientifique, le défaut d’un vaccin et le lien de causalité entre celui-ci et une maladie peuvent être prouvés par un faisceau d’indices graves, précis et concordants.<br /> <br /> La proximité temporelle entre l’administration d’un vaccin et la survenance d’une maladie, l’absence d’antécédents médicaux personnels et familiaux de la personne vaccinée ainsi que l’existence d’un nombre significatif de cas répertoriés de survenance de cette maladie à la suite de telles administrations peuvent, le cas échéant, constituer des indices suffisants pour établir une telle preuve.<br /> <br /> https://curia.europa.eu/jcms/upload/docs/application/pdf/2017-06/cp170066fr.pdf<br /> COMMUNIQUE DE PRESSE n°66/17 - Luxembourg, le 21 juin 2017
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