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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 19:58

PREVENTION DE LA GRIPPE

 

La vitamine D prouvée plus efficace que les antiviraux et les vaccins

 

Marco Torres, 22 octobre 2013

 

Prevent Disease – Waking Times (Extraits)

 

Nuages-soleil.jpg

 

Des médecins japonais ont trouvé que le risque des enfants d’attraper la grippe pouvait être réduit de 50% s’ils prenaient de la vitamine D. Cette découverte a bien entendu des implications pour les épidémies de grippe étant donné que la vitamine D qui est produite naturellement par le corps humain quand celui-ci est exposé directement aux rayons du soleil, n’a pas d’effets secondaires importants, ne coûte presque rien et peut être plusieurs fois plus efficace que les médicaments anti-viraux, ou les vaccins, selon une étude du Journal of Clinical Nutrition.

 

Au cours d’un essai clinique, seul un enfant sur dix, âgé de 15 ans qui prenait de la vitamine D (la vitamine du soleil) a été touché par la grippe comparativement à un enfant sur 5 à qui on avait donné une pilule factice (placebo).

 

Mitsuyoshi Urashima, le médecin qui a dirigé les essais cliniques a déclaré au Times que la vitamine D était plus efficace que les vaccins pour éviter la grippe.

 

La vitamine D s’est montrée encore plus efficace quand la comparaison a été faite avec des enfants qui, en dehors de l’étude, prenaient déjà de la vitamine D sur le conseil de leurs parents. Il a donc été montré que le fait de prendre de la vitamine D réduisait le risque d’attraper la grippe à un tiers de ce qui se produirait autrement.

 

Le Dr Damien Downing, médecin consultant a déclaré publiquement que les gouvernements « aiment » les épidémies parce qu’elles constituent une chance d’imposer leur volonté. Ce médecin de Londres a conseillé à ses patients d’augmenter leur dose de vitamine D plutôt que de se faire vacciner.

 

Vous pourriez être surpris d’apprendre que de nombreux médecins au Canada et aux Etats-Unis prescrivent jusqu’à 50.000 UI de vitamine D par jour pour le traitement d’une longue série de maladies chroniques.

 

Le Dr John Cannel, MD, suggère que dès le premier signe de rhume ou de grippe, l’on prenne pendant 3 jours une haute dose de vitamine D (50.000 UI). En cas d’infection, vous avez besoin de plus de vitamine D, c’est un fait. En d’autres mots, la vitamine D agit comme un antibiotique naturel. Elle est efficace contre toutes sortes de microbes (virus, bactéries, champignons et parasites).

 

La carence en vitamine D est fréquente durant les mois d’hiver, en particulier dans les pays qui se trouvent au nord de l’équateur.. La vitamine D agit comme modulateur du système immunitaire, empêchant la production excessive de cytokines inflammatoires et favorisant l’activité des macrophages (type de globules blancs). La vitamine D stimule également la production de puissants peptides anti-microbiens dans d’autres globules blancs et dans les cellules épithéliales qui tapissent les voies respiratoires, protégeant ainsi les poumons contre l’infection.

 

Grâce à la vitamine D : 50% de réduction des infections dues à la grippe

 

Au total 354 enfants ont pris part aux essais cliniques. Il a été montré que la vitamine D protégeait contre la grippe A mais pas contre la grippe B, une variété plus rare de la grippe.

 

L’étude qui a été faite en double aveugle, randomisée, contrôlée scientifiquement a été menée par des médecins et des scientifiques de la Faculté de Médecine de l’Université Jikel à Tokyo, Japon.

 

Les enfants ont reçu une dose quotidienne de 1200 UI (unités internationales) de vitamine D sur une période de trois mois. Au cours du premier mois, les enfants qui prenaient de la vitamine sont tombés malades aussi souvent que ceux qui prenaient un placebo. Mais au cours du deuxième mois, quand les taux de vitamine dans le sang furent plus élevés, les avantages de la vitamine D ont été très clairs.

 

Les scientifiques japonais qui ont publié dans l’American Journal of Clinical Nutrition ont dit que les médicaments antiviraux Zanamivir et Oseltamivir réduisaient les risques d’infection de la grippe de 8% chez les enfants qui avaient été exposés à l’infection, comparativement à une réduction de 50% ou plus pour ceux qui avaient pris de la vitamine D.

 

[…] Le Dr John Oxford, professeur de virologie à la Faculté de Médecine Queen Mary School de Londres a déclaré : «  Il s'agit d'une étude qui arrive en temps opportun. Elle sera remarquée par les scientifiques. Elle correspond aux tendances saisonnières de la grippe. Le fond scientifique solide rend l'histoire de la vitamine D crédible. »

 

La dose et les niveaux de vitamine D sont essentiels

 

Les chercheurs ont récemment mis en évidence les mécanismes qui permettent à la vitamine D » de renforcer le système immunitaire et pourquoi cette vitamine est à ce point essentielle à notre santé.

 

La vitamine D n'est en fait pas une véritable vitamine, mais plutôt un précurseur des hormones stéroïdes, qui a des effets profonds sur l'immunité innée.

 

La quantité de vitamine D que l'on retrouve dans la plupart des aliments et dans les préparations multivitamines sont vraiment insuffisantes.

 

La dose quotidienne correcte de vitamine D pour les adultes est d'environ 5.000 UI/jour et non de 200 à 600 UI comme recommandées par l'Institut de Médecine, le National Institute of Medicine et la FDA.

 

[…] Les taux corrects de vitamine D dans le sang varient entre 70 et 90 ng/ml. On retrouve ces taux chez moins de 5% des américains.

 

Le mécanisme d'action de la vitamine D qui, dans les infections, augmente considérablement la production d'antibiotiques naturels à large spectre, donne à penser que les doses de 1000 UI par kilo de poids corporel/jour pendant plusieurs jours permettra de traiter efficacement, non seulement la grippe et le rhume, mais aussi une foule d'autres infections saisonnières, y compris la méningite, la septicémie et la pneumonie, chez les enfants et les adultes.

 

Sources :

 

ncbi.nlm.nih.gov

ajcn.nutrition.org

mydoctor.ca

timesonline.co.uk

 

Source: Waking Times 

 

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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 21:44

Site du Dr Dominique Rueff (mise à jour avril 2012)

 

La vitamine D possède une double origine : elle est apportée par l’alimentation et synthétisée par l’organisme au niveau de la peau sous l’action des rayons solaires ou ultraviolets. Elle existe sous deux formes : D2 (ergocalciféroll) ou D3 (cholécalciféroll).

 

Une grande partie de la population, même en France, même chez ceux qui s’exposent au soleil, peut être déficiente et parfois à la limite de la carence. Or, la vitamine D qui  intervient dans l’absorption du calcium et du phosphore par les intestins, ainsi que dans leur réabsorption par les reins  influence plus de 200 gènes, ce qui explique son importance non soupçonnée dans de nombreuses maladies.

 

Un dosage sanguin (Vitamine OH D2/D3 endogène) réalisable par tous les laboratoires est donc recommandé dans bon nombre de maladies chroniques ainsi qu’en prévention. Le taux sérique recommandé est de 30 à 80 ng/ml.

 

La carence est définie par un taux de 25-hydroxyvitamine D inférieur à 75 nmol/l (30 ng/ml). Avec cette limite, la carence concerne plus d’un milliard de personnes sur terre et plus de la moitié des femmes ménopausées.

 

Jusqu’alors les apports nutritionnels conseillés (en France) étaient de 200UI/J(5µg) avant 65 ans et et le double ou le triple après 65 ans. Mais de nombreux experts recommandent aujourd’hui des doses 5 à 20 fois plus élevées soit des apports de 1000 à 4000 UI/jour. Selon ces experts  cet apport, sans danger, permet de maintenir un taux de 35(OH)D dans la fourchette des valeurs optimales. En pratique: 1 goutte DEDROGYL (R), 1 cp MINEROS (R) = 5 µg = 200 UI

 

Attention le suivi par les analyses de laboratoire est absolument indispensable car, à forte dose prolongée, les excès de supplémentation en vitamine D sont à éviter d’autant que la vitamine D se stocke dans les graisses. Des apports trop importants peuvent être néfastes à la croissance, entraîner la calcification des tissus mous (reins, parois vasculaire…), l’hypercalcémie (taux sanguin de calcium élevés).

 

Voici les normes officielles pour interpréter les résultats (Dr Brigitte HOUSSIN, VITAMINE D MODE D’EMPLOI, Thierry Souccar Editions:

 

Carence: 25 (0H) D < à  25 nmoles/l (10 ng/ml)

Déficit: entre 25 et 75 nmoles/l (10-30 ng/ml)

Normalité: entre 75 et 250 nmoles/l (30 à 100 ng/ml)

 

Pour obtenir avec une supplémentation journalière un taux compris entre 40 et 50 ng/ml,  il faut, en moyenne, pendant un mois, il faut en moyenne:

 

-  2 à 3000 UI par jour de vitamine D (10 à 15 gttes DEDROGYL)  si le taux initial est de 22 à 30 ng/ml

-  5000 UI par jour si le taux étaient inférieur  à 22 ng/ml

 

A l’inverse, il faut savoir que que certains médicaments bloquent le métabolisme de la vitamine D (barbituriques, médicaments antilipémiants, cortisone).

 

Mais la zone de toxicité potentielle est très éloignée des valeurs optimales (entre 30 et 80 ng/ml) et concerne des taux supérieurs à 150 ng/ml.

 

LA CORRECTION DE LA DEFICIENCE EN  VITAMINE D BOOSTE L’IMMUNITE:

 

Adit Ginde et coll. Etats Unis (Journal of Geriatric Society 2009) ont démontré récemment que la vitamine D joue un rôle essentiel pour activer l’immunité et éviter les rhumes et la grippe.

 

La vitamine D accroît l’activité des macrophages (ces globules blancs qui « digèrent » les bactéries)  et favorise la production de peptides anti-infectieux et de cytokines anti-inflammatoires.

 

Il existe une relation entre les variations saisonnières du statut en vitamine D d’une population et l’incidence et la gravité des pathologies infectieuses, en particulier respiratoires.

 

Les apports en vitamine D sont inversement corrélés à la fréquence des infections respiratoires hautes. Un apport de 1200 UI/j/(30µg/jour)  conduit à une réduction de 42% de l’incidence de la grippe chez des écoliers japonais.

 

A la 24ème édition de DIETECOM le docteur Jean-Luc VIARD (Paris)  cite de nombreux travaux expérimentaux qui montrent qu’elle intervient dans la physiologie de multiples cellules du système immunitaire: les macrophages, les cellules dendritiques et les lymphocytes T et B. Il ajoute qu’elle renforce les défenses contre le bacille tuberculeux, qu’il existe une relation inverse entre son taux et le risque de développer une tuberculose et que chez des sujets infectés  une supplémentation avec de fortes doses accélère la disparition du bacille dans les crachats. Une information capitale quand on connaît la recrudescence actuelle des tuberculoses de plus en plus difficiles à traiter par les antibiotiques.

 

Il a également été montré qu’au cours  des infections chroniques le taux sérique de vitamine D est associé à la réponse aux traitements (ribavarine dans l’hépatite C) ou la survenue de complications au cours des infections à VIH.

 

LA CARENCE EN VITAMINE D TRIPLE LE RISQUE CARDIO VASCULAIRE

 

Les mêmes auteurs ajoutent à cela que cette vitamine joue un rôle vital chez les sujets âgés en réduisant le risque de décès notamment par maladies cardio-vasculaires.

 

SCLEROSE EN PLAQUES : UNE RELATION INVERSE AVEC LA VITAMINE D

 

Pour la première fois, une étude à large échelle établit un lien entre le taux sanguin de vitamine D et le risque de sclérose en plaques cette étude a été menée au sein de l’armée américaine sur 257 membres du personnel.

 

Au total les sujets dont les taux sériques se situaient dans la partie supérieure avaient un risque d’avoir une sclérose en plaques inférieur à 62 %. Publication « Jama » 20 décembre 2006.

 

L’apport de vitamine D ou l’exposition aux UVB retarde ou empêche l’expression de la maladie sur des modèles animaux de SEP.

 

Chaque élévation de 20 ng/ml de 25 (0H)D est associée à une réduction de 41% du risque de SEP chez des militaires américains.

 

La SEP, mais également d’autres maladies auto-immunes comme le diabète de type 1 ou la polyarthrite rhumatoïde sont plus fréquentes dans les pays éloignés de l’Equateur et dans les groupes de personnes avec des apports en vitamine D faibles, surtout avant l’âge de 20 ans

 

VITAMINE D ET CANCERS

 

Y a-t-il un lien entre le statut en vitamine D et le cancer du sein ? Afin de répondre à cette question une équipe canadienne à étudié une cohorte de 500 femmes porteuses d’une tumeur mammaire, recrutées à Toronto en 1989 à 1999 et suivie jusqu’en 2006.

 

Première surprise, au moment du diagnostic, plus d’un tiers des femmes incluses présentait une déficience en vitamine D, près de 40 % une insuffisance en vitamine D et une sur quatre seulement avait un taux normal. Seconde découverte, les femmes déficientes en vitamine D ont rechuté quasiment deux fois plus tôt que celles ayant un taux de vitamine D normal, et leur survie globale était réduite de 73 %. D’après une communication de P Goodwin (Toronto)

 

Une autre étude publiée dans « Cancers Epidemiology, Biomarkers and Prevention », septembre 2010 montre que le risque de cancer du sein serait diminué de 25 % pour les femmes ayant un taux sanguin de vitamine D élevé, selon une étude menée dans la cohorte française E3N .

 

Une étude prospective sur 18 ans chez près de 15 000 hommes confirme qu’un taux suffisant de vitamine D est protecteur contre le cancer de la prostate. Les hommes ayant un récepteur de la vitamine D peu active sont plus à risque de présenter ce cancer s’ils sont en plus, carencés. « Plos www.plosmedic.org  »

 

Sait-on vraiment quels rôles exacts peuvent jouer le calcium et la vitamine D dans la prévention des cancers ? C’est à cette question qu’a été consacrée la communication du Dr Charles Hagege (gastro-entérologue, pharmacologue, Paris). Selon lui, l’ensemble des données épidémiologiques, physiopathologiques et expérimentales accrédite un effet protecteur du calcium et/ou de la vitamine D vis-à-vis de nombreux cancers, du moins chez certains sujets.

 

VITAMINE D ET TROUBLES COGNITIFS

 

Un travail britannique conduit chez les hommes de 40 à 79 ans montre que ceux qui ont de faibles taux de vitamine D ont de mauvais résultats aux tests cognitifs toutes DSST. Des travaux complémentaires sont nécessaires pour voir si une supplémentation en vitamine D est capable de préserver les fonctions cognitives. (Journal Neurol Neurosurg Psychiatrie, 2009).

 

VITAMINE D ET PARKINSON

 

Une étude finlandaise avec un suivi sur près de 30 ans a montré qu’un taux de vitamine D faible prédit bien le risque de survenue de l’affection neurologique. Il se peut que la vitamine D se montre neuroprotectrice par le biais de mécanismes antioxydants, de régulation du calcium neuronal, d’une immunomodulation, d’une majoration de la conduction nerveuse ou bien encore d’une détoxification.

 

VITAMINE D et DIABETE

 

Au 92e congrès annuel de l'« Endocrine Society » américaine, la présentation concernant le diabète de type deux mérite une attention particulière. Les résultats peuvent donner lieu à un aménagement facile des pratiques. Une carence en vitamine D est très fréquente chez des patients souffrant de diabète de type deux. Les auteurs trouvent une relation inverse entre le taux de vitamine D sanguin et la valeur de l’HbA1C. « Une mesure du taux de vitamine D, avec le cas échéant une supplémentation, devrait faire partie de la prise en charge routinière » souligne l’un des intervenants.

 

On sait aujourd’hui, par les modèles animaux, qu’une carence engendre une résistance à l’insuline et une dysfonction des cellules bêta du pancréas et par les études épidémiologiques que les individus carencés sont tous à risques d’intolérance au glucose et de diabète de type 2.

 

Enfin dans le diabète de type 1, la vitamine D jouerait un rôle dans le système immunitaire.

 

LA VITAMINE D ANTIVIRALE.

 

Les infections rhino-pharyngées sont connues pour se transmettre très volontiers lors des rassemblements humains. Mais pourquoi avec prédilection en automne-hiver ? Un élément de réponse part d'une équipe américaine. Ces médecins ont eu l’idée de rechercher un lien entre le taux sanguin de la vitamine, en automne, hiver, et le risque respiratoire. Une étude en double aveugle a été menée auprès de 198 adultes sains au cours des saisons froides 2009-2010. La corrélation se fait d’elle-même. Sur les 18 participants dont le taux de vitamine D s’est maintenu dans la fourchette haute le taux d’infection virale a été de trois cas. Chez les 180 autres, 45 % ont été atteints. Cerise sur le gâteau, les taux les plus élevés été associés à une affection plus courte. (PlosOne, 15 juin 2010).

 

La VITAMINE  D JOUE UN RÔLE CONTRE LA DOULEUR.

 

Dans une étude Norvégienne réalisée sur plus de cinq cents patients, les auteurs (K.V Knutsen) trouvent une corrélation entre un taux sérique bas de vitamine D et des céphalées.

 

Une autre étude sur plus de 3000 hommes trouve une corrélation avec les douleurs chroniques.

 

Une étude chez les diabétiques révèle que la correction de la carence en vitamine D permet de réduire l’intensité des douleurs neuropathiques.

 

Une étude prospective sur plus de 290 femmes traitées par antiaromatase à la suite d’un cancer du sein indique qu’une supplémentation corrigeant la carence a un effet antalgique.

 

LA VITAMINE D PREVIENT LE RISQUE DE CHUTE CHEZ LA PERSONNE ÂGEE

 

La vitamine D ayant une action directe sur la force musculaire du fait de la présence de récepteurs spécifiques au niveau du muscle, il était logique d’évaluer son effet sur la prévention des chutes chez la personne âgée. Une étude américano-helvétique montre qu’à doses plutôt élevées (700 à 1000 UI/j), elle réduit de 19% le risque de chute.

 

Source: Site du Dr Dominique Rueff

 

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 18:09

Souvenez-vous de ceci: sollicitée par des pédiatres néonatologues pour élargir encore l'âge du remboursement du "vaccin" Synagis contre le VRS responsable de la bronchiolite du nourrisson, Muriel Gerkens a inclus cette coûteuse mesure dans son texte de résolution, pour la coquette somme de 8 millions d'euros et ce alors que le fabricant lui-même dudit produit, fabriqué à base de cellules cancéreuses de myélome de souris, n'a toujours pas apporté la preuve de son efficacité.

 

D'autres médecins, soucieux du principe de bon sens "D'abord ne pas nuire" ont "soufflé" il y a peu aux oreilles d'Initiative Citoyenne un genre de prévention plus sûre, plus efficace et aussi beaucoup moins chère: la vitamine D en suffisance chez les mères, pendant leur grossesse.

 

Et en effet, Wikipedia mentionne cela, références scientifiques à l'appui.

Voici ce qu'on peut y lire à ce sujet:

 

Bronchiolite du nourrisson

 

La prise de suppléments de vitamine D par les femmes enceintes prévient la bronchiolite par virus respiratoire syncytial (VRS) chez les nourrissons. En effet, sur les 5 millions de nourissons qui contractent un VRS aux États-Unis, 1 million de cas pourraient être évités si les mères prenaient cette vitamine qui peut également combattre l’épuisement et le diabète pendant la grossesse[49]. Les bébés qui ont le moins de vitamine D sanguine, mesure qui corrèle avec la prise de suppléments chez la mère pendant la grossesse, ont six fois plus de risques de contracter une bronchiolite à VRS que ceux qui en ont le plus[50].

 

[49]  (en) Vitamin D can prevent RSV, new study says [archive]. 11 mai 2011. par Nkoyo Iyamba, Deseret News.

 

[50] Belderbos ME, Houben ML, Wilbrink B, Lentjes E, Bloemen EM, Kimpen JL et al., « Cord Blood Vitamin D Deficiency is Associated With Respiratory Syncytial Virus Bronchiolitis. », dans Pediatrics, 2011 [texte intégral [archive], lien PMID [archive], lien DOI [archive]] .

 

Réduire d'au moins 20% les taux de bronchiolite, rien qu'avec une supplémentation correcte en vitamine D des femmes enceintes (et sans doute pas avec les seuils actuels, infiniment trop bas)? C'est possible! Et nul doute que ça coûterait certainement moins que 8 millions d'euros. Mais voilà, il n'y a peut-être pas tout une armada de pédiatres néonatologues conscients de cette potentialité et surtout, désireux de manifester un tel activisme lorsqu'il ne s'agit pas d'un produit lucratif nécessitant leurs bons soins pour être administré....

 

 

 

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 15:32

En février dernier était publié un essai randomisé, en double aveugle contre placebo, qui ne devait pas passer inaperçu aux yeux des adeptes de médecine naturelle. Réalisée entre novembre 2009 et avril 2010 par K Matsumoto et coll., l’étude consistait à distribuer des extraits de thé vert (capsules de catéchine 378 mg/j et théanine 210 mg/j) à des travailleurs de santé japonais et à comparer l’incidence de la grippe clinique par rapport à un groupe témoin.

Les résultats semblaient assez éloquents puisque, pour respectivement 97 et 98 personnes dans chaque groupe, on comptait 4 atteintes, soit 4,1 % dans le premier, versus 13 (13,1 %) pour les témoins. L’incidence des épisodes biologiquement confirmés apparaissait également plus basse chez les « traités » (1 participant contre 5), bien que la différence n’atteigne pas le seuil de significativité (sans doute à cause d’un échantillon trop petit). Et les auteurs de conclure, bien évidemment, que pour certains groupes d’individus, le thé vert pourrait être considéré comme une prophylaxie efficace de la grippe…

 

Thé vert, fotoliaReconnaissons- le : cette étude n’est pas vraiment originale et l’hypothèse que le thé vert pourrait aider à prévenir la grippe a été formulée depuis longtemps, sans cependant avoir été définitivement validée sur le terrain par un essai à la méthodologie statistiquement irréprochable. Ce n’est pas encore le cas aujourd’hui, mais force est de reconnaître que les travaux qui s’additionnent (au moins ceux qui sont publiés…) vont dans le même sens. Une autre preuve vient d’en être apportée par une étude observationnelle japonaise relevant les consommations de thé vert chez des écoliers de la région de Kikugawa, située en zone de culture du thé, en pleine période d’épidémie grippale. Des questionnaires, envoyés à 2 663 écoliers et complétés par 2 050 d’entre eux, ont permis de relever les survenues de grippe (confirmées ensuite par des tests antigéniques) et les consommations de thé, pour in fine définir des groupes de risque correspondants. Les Odds Ratio ajustés pour la grippe sont apparus inverses à la consommation d’une à moins de 3 tasses de 200 ml/ j et de 3-5 tasses/j quand comparés à celle de moins d’une tasse (0,62 ;  intervalle de confiance à 95 % IC 95 % = 0,41-0,95 ; p = 0,03 et 0,54 ; IC 95 % = 0,30-0,94 ; p = 0,03]). Au-delà de 5 tasses par jour, il n’y avait plus de bénéfice supplémentaire. Et les auteurs de conclure eux aussi, d’une phrase rapide, que la consommation de 1 à 5 tasses de thé vert/j pourrait prévenir l’infection grippale.

 

Alors, thé vert ou vaccin pour éviter la grippe ? Notons d’abord que les deux ne sont sans doute pas incompatibles et que certains des personnels de santé de l’étude de Matsumoto, recrutés en unités de gériatrie, avaient été vaccinés et que les auteurs avaient vérifié que cet item n’interférait pas dans leurs résultats. Le thé vert pourrait donc, à lui seul, être vraiment efficace. Les responsables de la santé publique auront-ils le courage, lors d’une prochaine épidémie, d’apparaître sur nos écrans ou dans nos journaux pour en recommander quelques tasses ?

 

Dr Jack Breuil

 

Park M et coll. : Green tea consumption is inversely associated with the incidence of influenza infection among schoolchildren in a tea plantation area of japan. J Nutr., 2011 ; 141 : 1862-70.

 

Publié le 13 janvier sur JIM.fr

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 22:09

Des scientifiques de l'Université d'Oslo viennent de publier une étude sur les épidémies de grippe dans la revue spécialisée International Journal of Infectious Diseases. Portant sur des données relatives aux épidémies de grippe en Suède, Norvège, Etats-Unis, Singapour et au Japon, l'étude compare les taux d'infection et de mortalité avec l'intensité du rayonnement UV du soleil.

 

  

soleil.gif

 

Elle conclut que ces derniers augmentent avec la baisse de l'exposition au soleil et donc avec un apport plus faible en vitamine D.

 

Cette diminution d'apport en vitamine D serait donc l'un des facteurs décisifs du déclenchement et du développement des épidémies de grippe.

 

 

Juzeniene A, Ma LW, Kwitniewski M, Polev GA, Lagunova Z, Dahlback A, Moan J., The seasonality of pandemic and non-pandemic influenzas: the roles of solar radiation and vitamin D., Int J Infect Dis. 2010 Dec;14(12):e1099-105.

 

 

Source: Bio Info n° 106 de février 2011

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 23:04

mercredi 31 mars 2010 par NewsOfTomorrow

(Source : NaturalNews, trad. jsf)

 

Les carences en vitamine D dans des proportions épidémiques se généralisent dans notre monde moderne, et c’est une épidémie si profonde et sérieuse qu’à côté d’elle, elle rend ridicule l’épidémie de grippe porcine H1N1. La carence en vitamine D n’est pas seulement répandue de façon alarmante, c’est aussi la racine de nombreux autres maladies graves comme le cancer, le diabète, l’ostéoporose et les maladies cardiovasculaires.

 

Une nouvelle étude publiée en mars 2010 dans le Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism a découvert avec stupeur que 59 pour cent de la population manque de vitamine D. De plus, presque 25 pour cent des sujets de l’étude révélèrent des taux extrêmement bas de vitamine D.

 

L’auteur qui a dirigé l’étude, le Dr. Richard Kremer du McGill University Health Center, a dit que "des taux anormaux de vitamine D sont associés à tout une palette de maladies, y compris le cancer, l’ostéoporose et le diabète, ainsi que des troubles cardiovasculaires et auto-immunes."

 

La nouvelle étude met en relief un lien clair entre la carence en vitamine D et les réserves de graisse corporelle. Cela confirme une théorie que j’ai soutenu depuis de nombreuses années sur NaturalNews : Que le soleil aide à la perte de graisse corporelle. La vitamine D pourrait être le mécanisme hormonal par lequel ce phénomène de perte de graisse fonctionne.

 

Les découvertes des recherches sur la vitamine D, d’ailleurs, ont évoluées...

 

Activateur du système immunitaire

 

Des recherches récentes réalisées à l’Université de Copenhague ont révélé que la vitamine D active le système immunitaire en "armant" les lymphocytes T pour lutter contre les infections.

 

Ces nouvelles recherches, menées par le professeur Carsten Geisler du Département International de Santé, Immunologie et Microbiologie à l’Université de Copenhague, ont trouvé que sans vitamine D, les lymphocytes T du cellule immunitaire restent dormantes, offrant peu ou pas de protection contre les micro-organismes et virus envahisseurs. Mais avec la vitamine D dans la circulation sanguine, les lymphocytes T sont "armées" et se mettent à chercher les envahisseurs qui sont ensuite détruits et conduits hors du corps.

 

La vitamine D, en d’autres termes, agit un peu comme la clé de contact de votre voiture : La voiture ne fonctionnera pas à moins que vous ne tourniez la clé et allumez le moteur. De même, votre système immunitaire ne fonctionnera pas à moins d’être biochimiquement activité avec la vitamine D. Si vous devez faire face à la saison de grippe hivernale dans un état de carence en vitamine D, votre système immunitaire est fondamentalement sans défense contre la grippe saisonnière. C’est pourquoi toutes les personnes qui tombent malades sont celles qui vivent à l’intérieur, travaillent à l’intérieur, et sont dans un état chronique de carence en vitamine D.

 

C’est aussi pourquoi toutes les personnes qui meurent du H1N1 étaient en carence chronique de vitamine D. Elles n'avaient littéralement aucune protection du système immunitaire et étaient donc des cibles faciles pour la grippe porcine.

 

Ces découvertes sur la vitamine D "armant" le système immunitaire ont été publiées dans Nature Immunology. Commentant ces découvertes, les chercheurs ont dit, "Les scientifiques savent depuis longtemps que la vitamine D est importante dans l’absorption du calcium et que cette vitamine est aussi impliquée dans le cancer et les scléroses en plaque, mais ne réalisaient pas à quel point la vitamine D est cruciale pour l’activation du système immunitaire — chose que désormais nous savons." (UK Telegraph).

 

Il semble que le CDC [NdT : Centers for Disease Control and Prevention] et l’OMS restent totalement ignorants de ces recherches car sinon ils auraient recommandé la vitamine D pour combattre la récente pandémie de H1N1 plutôt que le vaccin. La vitamine D aurait été une défense bien plus efficace (et moins coûteuse) contre la pandémie que les vaccinations, surtout qu’étant donné que les vaccins eux-mêmes ne marcheront pas s’il n’y a pas de réponse immunitaire, et cette réponse immunitaire demande la présence de vitamine D !

 

Et tandis que la vaccination comporte des effets indésirables comme des atteintes neurologiques graves chez un petit nombre de vaccinés, le seul "effet secondaire" de la vitamine D est qu’elle prévient aussi 77% de tous les cancers.

 

(http://www.naturalnews.com/021892.html)

 

Le dénominateur commun des maladies

 

Ce qui devient de plus en plus clair avec ces nouvelles recherches est que la carence en vitamine D doit être le dénominateur commun des maladies modernes dégénératives les plus dévastatrices. Les patients victimes d’insuffisance rénale sont également tous victimes de carence en vitamine D et les patients diabétiques se situent généralement dans la même catégorie. Les gens qui souffrent de cancer présentent quasiment toujours de sévères carences en vitamine D, de même que les gens victimes d’ostéoporose et de sclérose en plaque.

 

Source: News of Tomorrow

  

 

Ci-dessous un excellent article qui amène un peu + d'optimisme sur la prise de conscience de l'importance de la vitamine D au sein des milieux professionnels.

Il est signé Nathalie Roussy, une Québéquoise que nous remercions pour sa contribution très appréciable.  Les lecteurs y trouveront notamment de précieuses indications quant aux recommandations de taux sanguins optimaux de vitamine D, le taux sanguin des Canadiens selon une vaste étude récente de Statistique Canada, et un tableau de différentes recommandations d’apport en vitamine D de quelques organisations gouvernementales et indépendantes.

  

 

Recommandations d’apport en vitamine D : écart important entre les différentes organisations 

 (Nathalie Roussy)

 

     Pourquoi les recommandations de l'Institute of Medicine sur la vitamine D sont déficientes (Nathalie Roussy)

La vitamine du soleil: un nutriment hors du commun, pourtant laissé dans l'ombre (Nathalie Roussy)

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