Dommages vaccinaux aux Etats-Unis
Ben Swann, 3 déc. 2013 (Extraits)
- Protection des fabricants de vaccins contre toute poursuite en justice
- Pas de responsabilité des fabricants quant à l’information donnée ou omise
Aux Etats-Unis, la véritable histoire des vaccins commence en 1986.
C’est en effet en 1986 que le Congrès américain a créé le « National Childhood Vaccine Injury Act ». Ce seul fait mérite toute une histoire, car ce que la plupart des Américains ne savent pas c’est qu’une famille qui a un enfant dont la santé a été endommagée par les vaccins ne peut tout simplement pas poursuivre le fabricant en justice.
Avec la loi de 1986, le Congrès a enlevé ce pouvoir aux familles et, à la place a créé le « tribunal des vaccins ».
Alors, qu’est-ce que ce tribunal des vaccins ? C’est un tribunal Fédéral de revendications qui traite spécifiquement du cas des familles qui demandent des dédommagements pour un enfant dont la santé a été endommagée par un vaccin.
Le nom officiel est « Programme de compensation pour dommages causés par les vaccins » (VICP – Vaccine Injury Compensation Program). Bien sûr, ce programme est considéré comme nécessaire parce que pratiquement tous les enfants qui fréquentent une école maternelle, une garderie, une école publique ou privée doivent se faire vacciner
Quel est donc le problème ?
En 1986, quand le VICP a été créé, les fabricants de vaccins ont été protégés des poursuites que le public aurait pu entamer à leur égard. Le VICP dégage en fait les fabricants de vaccins de toute responsabilité et exige que les requérants se retournent uniquement contre le HHS. Il n’est pas possible aux victimes de poursuivre les fabricants ou les professionnels de santé. La justification de cette protection de l’industrie et des professionnels de santé était d’assurer un approvisionnement stable de vaccins pour les enfants et de maintenir des prix abordables.
La loi de 1986 autorise également les fabricants de vaccins à ne pas divulguer aux parents et aux tuteurs les risques connus (par rapport aux personnes qui sont vaccinées). Sur base de ce qu’on appelle la doctrine de « l’intermédiaire compétent » (« learned intermediary »), les fabricants de vaccins ne portent aucune responsabilité par rapport au fait de fournir ou de ne pas fournir une information précise et complète aux personnes vaccinées.
En échange du fait d’être soumis à cette juridiction concernant les vaccins, les familles dans lesquelles se sont produits des dommages vaccinaux, devaient être indemnisées par un processus administratif qui se base sur un tableau reprenant les dommages possibles dus aux vaccins.
A ses débuts, 90% des demandes étaient « sur la table ». Mais près de 30 ans plus tard, les choses ont bien changé. Aujourd’hui le calendrier vaccinal, c'est-à-dire la liste des vaccins proposés aux enfants a triplé et la liste des dommages prévus est devenue beaucoup plus restreinte. Elle force 90% des requérants à quitter la table des négociations. La situation s’est aggravée parce qu’il y a, pour les familles, d’énormes obstacles à surmonter lorsqu’elles veulent obtenir dédommagement pour les accidents post-vaccinaux.
Source : freedomoutpost.com
VIDEO en anglais : http://benswann.com/truth-in-media-vaccine-court-and-autism/