Place du vaccin Epaxal, premier vaccin virosomal inactivé de l’hépatite A
17/07/2013
Présentation du vaccin Epaxal
Le vaccin Epaxal est un vaccin monovalent contre l'hépatite A. Son caractère innovant réside dans ses propriétés car il s'agit du premier vaccin virosomal développé pour la prévention de l'hépatite A. Chaque dose de vaccin est composée de virus d'hépatite A (VHA) cultivé sur cellules MRC5 et inactivé par le formaldéhyde (ce qui est classique pour la fabrication des vaccins contre l'hépatite A). Puis les VHA sont associés à des virosomes : il s'agit de pseudoparticules virales constituées d'une double membrane de phospholipides et de glycoprotéines de surface de virus grippal A, qui interviennent comme adjuvant, favorisant la mémoire immunitaire et la production d'anticorps post-vaccinaux.
Le vaccin Epaxal se différencie des autres vaccins monovalents par l'absence d'hydroxyde d'aluminium utilisé comme adjuvant.
La firme pharmaceutique (Jansen) ayant décidé de commercialiser ce vaccin en France, le Haut Conseil de la santé publique s'est auto-saisi afin de déterminer la place de ce nouveau vaccin parmi les vaccins monovalents disponibles en France. Il est à noter qu'Epaxal est déjà commercialisé en Suisse et dans de nombreux pays d'Europe. Le vaccin Epaxal devrait être prochainement disponible en France (pharmacies d'officine, centres de santé et centres de vaccinations internationales).
Schéma vaccinal d'Epaxal
Ce vaccin peut être administré à partir de l'âge de 1 an. Le schéma vaccinal complet comprend 2 doses séparées de 6 à 12 mois, avec une possible administration de la 2ème dose après un délai de 4 ans.
Efficacité et tolérance du vaccin Epaxal
Les données d'immunogénicité (taux de séroprotection), sont comparables à celles obtenues avec un autre vaccin monovalent contre l'hépatite A.
Le vaccin contre l'hépatite A étant un vaccin du voyageur, l'association vaccinale avec le vaccin contre la fièvre jaune a été testée (administration des 2 vaccins dans 2 sites différents). Il a été observé une diminution de la réponse immunitaire contre le virus de l'hépatite A, tandis que celle du vaccin contre la fièvre jaune n'était pas connue.
Le profil de tolérance est comparable à celui des vaccins contre l'hépatite A inactivés disponibles, qui est excellent. Du fait de sa composition (présence de protéines de virus grippal), il est contre-indiqué de principe chez les personnes allergiques à l'œuf.
Recommandations du vaccin Epaxal.
Elles sont identiques à celles des autres virus monovalents contre l'hépatite A, avec des recommandations particulières en milieu professionnel et chez le voyageur.
Lien: http://www.hcsp.fr/Explore.cgi/Telecharger?NomFichier=hcspa20130524_hepApla...
En savoir plus sur : Hépatite A - EPAXAL®
Auteur : Elisabeth NICAND - Biographie et Liens d'intérêt
Source: Mesvaccins.net
L’essentiel à retenir au sujet de cette vaccination anti-hépatite A :
- Avec ou sans aluminium, la sécurité des vaccins est mal évaluée, et les effets ne sont JAMAIS évalués à long terme. Par conséquent, quand on affirme que la tolérance des vaccins est « excellente », cette affirmation n’a aucune valeur. Et cela vaut donc aussi pour ce vaccin-ci.
- Les procédés d’apprentis-sorciers consistant à utiliser des virosomes, mélanger des antigènes d’un virus X (ici l’hépatite A) à des protéines d’un virus Y (ici grippe A) ne sont pas évaluées correctement car tous les vaccins quels qu’ils soient sont évalués de façon laxiste, ce qui en fait toujours des produits expérimentaux.
- La faible dangerosité du virus de l’hépatite A (qui entraîne parfois des effets gênants mais statistiquement largement bénins et réversibles !) doit faire réfléchir au bienfondé de se faire vacciner, même avant un long séjour. D’autant plus qu’il n’est pas si difficile que ça d’éviter une hépatite A par des mesures d’hygiène simple (éviter les glaces, les crudités, ne boire que de l’eau en bouteilles scellées, faire bouillir l’eau, etc) En outre, l’idée de se rendre dans une « travel clinic », par exemple pour certaines vaccinations obligatoires comme la vaccination contre la fièvre jaune pour certaines destinations, se solde le plus souvent par l’administration inutile et non obligatoire du vaccin contre l’hépatite A, fait vraiment pour un oui ou pour un non. Lorsqu’on voit que la co-administration de ce genre de vaccins (fièvre jaune et hépatite A) se solde par une moindre réponse au vaccin contre l’hépatite A, il convient donc de réfléchir d’autant plus à accepter autant de vaccins à la fois, car le « bénéfice » prétendu du vaccin anti-hépatite A se réduit alors qu’il n’en est pas de même pour les risques. En cas d’effets secondaires graves, pouvant même hypothéquer le voyage (même les compagnies de voyage reconnaissent cette éventualité dans le cadre de leur assurance annulation…), comment les patients pourront-ils facilement déterminer si les effets sont imputables au vaccin contre l’hépatite A dont on jure que la tolérance est « excellente » ou au vaccin contre la fièvre jaune dont on dit aussi que la tolérance est excellente alors qu’il a déjà donné lieu ceci dit à plusieurs décès et que des scientifiques déclarent dans des revues médicales que le nombre de maladies et de décès post-vaccinaux chez des voyageurs excèdent depuis 1990 le taux d'infections naturelles ?!