L’Association espagnole AAVP demande au Ministre de la Santé l’interdiction des vaccins contre le HPV
Par Alicia Capilla AAVP, 29 août 2014
L’AAVP a rencontré des représentants du ministre espagnol de la santé pour demander le retrait des vaccins contre le HPV du calendrier vaccinal de vaccinations espagnol, et informe qu’il existe trois cas de décès suspects, ainsi que de nombreux cas de réactions indésirables graves présumés dans le pays et dans le monde.
Mardi dernier, 26 août, les représentants du ministre espagnol de la Santé et Alicia Capilla présidente de l’AAVP (Association de personnes dont la santé a été endommagée par le vaccin), ainsi que Francisco Almodovar (Avocat du groupe Almodovar & Jara), ont tenu une importante réunion avec trois représentants de l’équipe de Mme Mercedes Vinuesa, directrice générale de la Santé. La réunion s’est tenue dans les quartiers du ministère espagnol de la Santé.
Alicia Capilla, Présidente de l’AAVP
Alicia Capilla a déclaré que les autorités sanitaires espagnoles n’ont pas fait preuve de responsabilité parce que les familles n’ont pas reçu une information préalable à la vaccination sur les risques que leurs filles ont encourus après avoir reçu le vaccin contre le HPV. Alicia Capilla a également précisé que le droit des citoyens au consentement éclairé avait été violé.
En outre, les soins de santé apportés aux victimes du vaccin contre le papilloma virus ont été nettement insuffisants depuis 2009, lorsque les premières réactions graves ont commencé à se produire.
Madame Capilla a déclaré que les autorités sanitaires espagnoles n’ont pas reconnu les effets indésirables du vaccin dont la plupart étaient graves, alors que ces effets secondaires étaient repris dans la notice du vaccin, comme dans de nombreux rapports espagnols et bases de données européennes. La chose est incompréhensible et est le signe d’une énorme contradiction.
Pourquoi les autorités sanitaires n’ont-elles pas voulu reconnaître ces faits alors même qu’ils étaient répertoriés dans la notice du produit et corroborés par des milliers de rapports à travers le monde ?
En Espagne, on a relevé 737 rapports soupçonnés d’être des effets indésirables du vaccin (Jusqu’à janvier 2012), ainsi que trois cas suspects de décès. Bien que nous ayons demandé aux autorités de Santé de nous transmettre une mise à jour des réactions indésirables rapportées depuis 2012, rien, à ce jour, ne nous a été communiqué.
Pourquoi ne veulent-ils pas nous donner cette information, alors que la transparence devrait être de rigueur et que les autorités soutiennent l’idée que le vaccin est sans danger ?
En Europe, le nombre de rapports ayant trait à des effets secondaires est énorme. Dans une enquête réalisée par l’AAVP, plus de 150 rapports d’effets secondaires qui ont entraîné la mort ont été rapportés, ainsi que 11.814 rapports d’effets secondaires graves.
Selon le comité français de pharmacovigilance, on a, depuis la commercialisation du vaccin, relevé 2092 cas (représentant 5850 effets indésirables), dont 503 cas graves. Le rapport de la commission française présente également les données internationales soit 160.538 effets indésirables dont 26.675 cas graves.
Aux Etats-Unis, le VAERS (système officiel américain qui recueille les rapports d’effets secondaires après la vaccination), les données sont également alarmantes. Au total, il y a eu 35.270 rapports, dont plus de 150 rapports de décès suspects et 4920 événements graves. En réalité ces chiffres devraient être nettement plus élevés étant donné que moins de 10% des effets secondaires sont rapportés aux Etats-Unis.
Il est très important de noter que la plupart des effets secondaires rapportés après la vaccination contre le HPV dans le monde ont trait à des troubles neurologiques. Compte tenu de toutes ces données, nous avons demandé au ministère de la santé d’enquêter sérieusement sur l’efficacité de ces vaccins.
Alicia Capilla a déclaré que tant de non-sens ne peut être justifié par l’ignorance étant donné que nos filles n’ont pas été les seules ni même les premières à souffrir des effets secondaires de la vaccination. Nous croyons que c’est une insulte à l’intelligence humaine que tout soit présenté comme relevant de coïncidences ou de problèmes psychologiques parce que la plupart de ces réactions sont déjà répertoriées dans les notices des vaccins.
Lorsque des personnes différentes, dans différentes parties du monde et à des moments différents réagissent de la même manière à un médicament ou à un vaccin (comme c’est le cas avec le HPV), quelque chose ne doit pas tourner rond- tout particulièrement quand le ministère a reconnu que ce vaccin comme tout médicament, peut causer des effets secondaires.
L’AAPV estime que les autorités sanitaires doivent absolument changer de stratégie.
Ne pas reconnaître l’existence des différents effets indésirables rend toute enquête impossible. C’est pour cette raison que nous croyons que le nombre des réactions ne cessera d’augmenter et que le problème ne cessera s’aggraver. Cette situation est vraiment inacceptable.
C’est pour cette raison que nous avons demandé au ministère espagnol de la santé de suivre un protocole qui permettra de :
* Reconnaître les effets indésirables (dont la plupart sont repris dans les notices des vaccins, dans les bases de données des pays européens, l’EEUU, ainsi que dans la littérature scientifique) comme reconnaître le statut des victimes du vaccin contre le HPV.
* Accorder des soins de santé adéquats aux personnes dont la santé a été endommagée et qui avaient fait confiance aux autorités de santé publique quand elles ont décidé de se faire vacciner.
* Créer un fonds d’indemnisation pour les dommages causés par les vaccins tel qu’il existe aux Etats-Unis et en France.
* Etudier scientifiquement l’ensemble des cas de décès après l’administration du vaccin contre le HPV.
* Sponsoriser des débats scientifiques en Espagne comme ce fut le cas dans d’autres pays comme la France et le Japon.
* Organiser des études et mises à jour précises sur les effets indésirables soupçonnés.
* Réévaluer le rapport bénéfices-risques des vaccins contre le HPV et arrêter sa distribution et son financement dans notre système national de santé, car si l’on s’en réfère à la bibliographie internationale et nationale, on s’aperçoit que :
* Les vaccins contre le HPV ne sont pas sûrs – si l’on prend en compte le grand nombre de décès suspects, les rapports sérieux, ainsi que le fait que les vaccins contiennent de l’ADN viral qui peut être nocif pour les êtres humains.
* Les vaccins contre le HPV ne sont pas efficaces – ils ne ciblent que deux ou quatre sérotypes (selon qu’il s’agit du Cervarix ou du Gardasil). Il faut au moins 20 à 25 ans pour pouvoir vérifier si les femmes qui ont été vaccinées ont développé ou non des cancers du col de l’utérus par rapport aux femmes non vaccinées.
* Les vaccins contre le HPV ne sont pas nécessaires – il existe d’autres méthodes inoffensives de prévention telle que le frottis qui ne cause pas de préjudice aux femmes même si elles ont été vaccinées vu que les vaccins contre le HPV ne visent pas tous les sérotypes cancérigènes.
Dans cette réévaluation, les autorités sanitaires devraient tenir compte que :
* Ce vaccin est administré à de jeunes femmes en bonne santé.
* L’Espagne est un pays qui connaît une faible incidence et une faible mortalité par cancer du col utérin.
* Le vaccin n’est pas efficace contre tous les sérotypes cancérigènes.
* Personne ne connaît la durée de l’immunité des vaccins contre le HPV. On ne sait pas non plus si ces jeunes femmes auront ultérieurement besoin de rappels.
* Il n’existe aucune justification pour exposer des jeunes femmes en bonne santé à des risques graves de santé quand il existe d’autres méthodes de santé disponibles comme le frottis et qui sont inoffensives.
Les fonctionnaires qui ont participé à la réunion dirigée par le Directeur général de la Santé publique, Mercedes Vinuesa reconnaissent qu’ils doivent renforcer l’information fournie aux citoyens et aux professionnels de Santé quant aux avantages et aux risques du HPV, comme d’améliorer tout ce qui a trait au consentement éclairé préalablement à l’administration des vaccins contre le HPV.
Si une chose est devenue claire au cours de cette réunion, c’est que dans le cas de la vaccination contre le HPV, le système de santé espagnol a omis de fournir les informations adéquates préalablement à la vaccination. Ils n’ont plus pas non plus réussi à fournir des soins de santé adéquats aux personnes dont la santé avait été endommagée par ces vaccins.
Par conséquent, le ministère de la Santé a accepté d’étudier les cas des jeunes filles touchées, de suivre leur évolution de santé, puis de tenir une nouvelle réunion avec l’ AAVP dans un délai de deux semaines pour apporter les réponses aux questions soulevées par l’AAVP.
Source : SaneVax
USA (VAERS)
Rapports d’effets secondaires des vaccins contre le HPV
VAERS (Vacccine Adverse Events Reporting System)
Mise à jour des chiffres au mois de JUILLET 2014
VAERS : Organisme officiel américain de vaccinovigilance qui recueille les rapports d’effets secondaires possibles des vaccins aux Etats-Unis. Il est contrôlé par le CDC et la FDA
Description | Total |
Infirmes | 1.170 |
Décès | 170 |
N’ont pas récupéré | 7.202 |
Frottis du col anormaux | 577 |
Dysplasies du col de l’utérus | 249 |
Cancers du col de l’utérus | 80 |
Cas où le pronostic vital a été engagé | 645 |
Visites aux urgences | 11.814 |
Hospitalisations | 3.737 |
Séjours hospitaliers prolongés | 254 |
Effets secondaires graves | 4.984 |
Effets secondaires | 34.950 |
P.S. Seuls 1 à 10% des effets secondaires seraient généralement rapportés
Voir aussi: 3500 médecins demandent un moratoire sur le Gardasil en Espagne (déjà en janvier 2008!)