ScienceDaily 1er mars 2012 (Traduction)
Une nouvelle étude contredit la théorie bien établie selon laquelle les anticorps sont indispensables à l’immunité antivirale et révèle qu’un partenariat inattendu entre le système immunitaire inné et adaptatif s’avère décisif pour combattre certaines infections virales. La recherche publiée le 1er mars sur le site internet du Journal Immunity, pourrait conduire à une nouvelle compréhension du meilleur moyen d’aider à protéger ceux qui sont exposés à des virus potentiellement létaux, comme le virus de la rage.
Le système immunitaire comporte deux branches principales, l’immunité dite “innée” et celle dite “adaptative”. L’immunité innée est une première ligne de défense qui repose sur des cellules et de mécanismes fournissant une immunité non spécifique. L’immunité adaptative la plus sophistiquée, qui compte les cellules B productrices d’anticorps dans son arsenal, est considérée comme jouant un rôle majeur dans la réponse spécifique aux infections virales chez les mammifères.
Cependant, les réponses immunitaires adaptatives requièrent du temps pour se mettre complètement en place. « Les souris infectées par le virus de la stomatite vésiculaire (VSV) peuvent souffrir d’une invasion fatale du système nerveux central, même quand elles ont une haute concentration d’anticorps anti-VSV dans leur système. » explique l’auteur le plus âgé de l’étude, le Dr Ulrich H. von Adrian, de l’école de Médecine de Harvard.
« Cette observation nous a amenés à reconsidérer la contribution des réponses immunitaires adaptatives pour survivre à des infections à VSV ultérieures. »
L’équipe de recherche a étudié l’infection VSV chez la souris qui avait des cellules B mais qui ne produisait pas d’anticorps. De façon inattendue, bien que les cellules B soient essentielles en elles-mêmes, la survie à une exposition au VSV ne requérait pas d’anticorps ou d’autres aspects de l’immunité adaptative traditionnelle. « Nous avons déterminé que les cellules B produisaient une substance chimique nécessaire pour le maintien de cellules immunitaires innées appelées « macrophages ». Les macrophages produisent des interférons de type I, qui étaient nécessaires pour prévenir des invasions fatales de VSV » a dit le co-auteur Dr Matteo Iannacone.
Pris ensemble, les résultats montrent que le rôle essentiel des cellules B contre le VSV ne nécessite pas de mécanismes adaptatifs, mais au lieu de cela, qu’il est directement lié au système immunitaire inné. « Nos découvertes contredisent la théorie habituelle que les anticorps sont absolument indispensables pour survivre à une infection virale comme le VSV, et établissent une fonction inattendue des cellules B, comme gardiens des macrophages dans l’immunité antivirale » conclut le Dr von Adrian. « Il sera important de poursuivre l’analyse du rôle des anticorps et des interférons dans l’immunité contre des virus similaires qui attaquent le système nerveux, comme le virus de la rage, celui de la fièvre du Nile et de l’Encéphalite. »
Référence de l’étude publiée : Moseman et al.: "B Cell Maintenance of Subcapsular Sinus Macrophages Protects against a Fatal Viral Infection Independent of Adaptive Immunity."
Source: ScienceDaily
Cette étude vient surtout démontrer la faiblesse des bases pseudo-scientifiques sous-jacentes à la vaccination puisque les zélateurs de la vaccination et « nos grands experts » ont toujours tout axé sur le rôle disproportionné des sacro-saints anticorps. Cette étude arrive donc bien à propos pour rappeler aux gens qu’ils peuvent encore contracter des infections même quand ils sont vaccinés et qu’ils ont produit les anticorps que les vaccins sont censés leur faire produire. De tels résultats devraient en toute logique amener à plus d’humilité et à une communication enfin honnête, immédiatement diffusée au public, de façon à lui rappeler systématiquement que la vaccination est loin de constituer la protection absolue qu’on a voulu lui faire croire depuis toutes ces années.
Ainsi, la vaccination pandémique qui aurait très bien pu être rendue obligatoire contre le virus bénin H1N1 n’aurait cependant nullement constitué une arme nécessaire ou même légitime, au regard de ce genre de découvertes.
Une fois encore, la remarquable complexité du corps humain sera donc venue remettre à leur place les scientifiques simplistes et arrogants, tels que ceux qui promeuvent à tous vents les vaccins intouchables.