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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 21:23

S'il est bien un domaine où le recours à de véritables placebos devrait être systématique, c'est bien celui des vaccins. Car enfin, il s'agit là de médicaments prioritairement destinés à des personnes saines qui ont à priori plus à perdre qu'à gagner et pour qui le risque doit donc être particulièrement réduit.

 

Pourtant, il faut savoir que cela n'est jamais le cas. Jamais, pour aucun essai clinique destiné à évaluer la sécurité des vaccins, on ne compare des personnes vaccinées avec des personnes qui n'auraient reçu qu'une substance neutre!

 

Pourquoi cela n'est-il jamais le cas? C'est très simple: le contraste serait si saisissant et le différentiel en termes d'effets secondaires tellement énorme que les fabricants auraient peine à obtenir la moindre autorisation de mise sur le marché (AMM).

Seringues (vactruth)

 

Prenons plusieurs exemples parmi d'autres pour bien comprendre de quoi il s'agit et quelles sont les conséquences d'une telle façon de procéder.

 

- Le vaccin anti-HPV Cervarix (GSK): Ce vaccin a prétendûment été "évalué" au cours d'essais cliniques préalables et continue soi-disant de l'être dans le cadre d'une surveillance post-commercialisation (essais dits de phase 4). Or, ce que le public ne sait pas, c'est que dans la principale étude -financée par le fabricant-, l'étude Patricia, les filles vaccinées avec le Cervarix sont comparées à d'autres personnes vaccinées avec un autre vaccin de GSK contenant lui aussi de l'aluminium, le vaccin anti-hépatite A Havrix! Pas étonnant dès lors que le taux d'effets secondaires graves était si similaire dans les deux groupes avec 9% dans le groupe Cervarix et 8,9% dans le faux groupe-témoin (Havrix), même si, sans surprise, le fabricant qui a financé cette étude est parvenu à conclure que seul 0,1% des effets secondaires dans les deux groupes soit seulement un millième des effets secondaires graves recensés étaient dus à l'un ou l'autre de ses deux vaccins.

En Finlande où le vaccin Cervarix fait soi-disant l'objet d'une surveillance post-marketing sur le long terme, on compare les jeunes filles vaccinées à des gens ayant reçu le vaccin anti-hépatite B du groupe (l'Engerix), une vaccination pourtant reconnue, selon le rapport  Dartigues, comme responsable d'une des plus grandes séries d'effets secondaires de toute l'histoire de la pharmacovigilance française!! On le voit bien: ces évaluations sont donc biaisées dès le départ 

 

- Le vaccin anti-HPV Gardasil (Sanofi Pasteur MSD): Là encore, ce vaccin n'a pas été évalué comparativement à un placebo. En réalité, les femmes vaccinées ont été comparées tantôt à un groupe ayant reçu de l'aluminium (toxique en lui même) tantôt à un groupe qui avait reçu une prétendue "solution saline" qui n'avait de "salin" que le nom puisqu'il s'agissait en réalité de tous les additifs du vaccin hormis les antigènes vaccinaux et l'aluminium! 

Or comme l'explique et l'a démontré la journaliste américaine indépendante Cynthia Janak, parmi ces additifs, plusieurs ont une toxicité propre, à même d'expliquer beaucoup d'effets secondaires du vaccin (comme c'est aussi le cas pour l'adjuvant à base d'aluminium). Le nombre d'effets secondaires dans la "fausse population-témoin" est donc artificiellement gonflé pour que, par comparaison, la tolérance du vaccin paraisse acceptable. C'est tricher!

 

- Le vaccin pandémique expérimental H1N1: Il a été admis qu'au cours des essais cliniques, les vaccinés soient comparés à des gens qui avaient par exemple reçu le vaccin anti-hépatite B ou un autre vaccin antigrippal saisonnier. De là, on comprend bien sûr mieux que ces vaccins anti-H1N1 aient été décrétés théoriquement "sûrs" avec hélas de tout autres résultats dans la pratique (scléroses en plaques, autres types de démyélinisation, narcolepsies, fausses couches, etc)

 

- Le vaccin expérimental contre la malaria (GSK): Comme l'a tout récemment rappelé Sylvie Simon dans un article très pertinent, "Un rapide coup d’oeil sur les résultats de l’étude, publiés dans le New England Journal of Medicine du 17 novembre 2011, indique que les enfants du groupe de contrôle ont reçu un « vaccin sans rapport avec la malaria », que ceux âgés de 5 à 17 mois ont reçu un vaccin contre la rage (souche Véro de Sanofi-Pasteur) et que les plus jeunes enfants de 6 à 12 semaines ont reçu un vaccin conjugué contre le méningocoque du sérogroupe C (Menjugate de Novartis). Il est surprenant que ces deux vaccins, responsables de nombreux effets indésirables, aient été choisis comme « témoins» légitimes d’une étude sur un autre vaccin. Notons que 18 % des cobayes plus âgés ont été victimes de graves effets indésirables, tandis que plus de 13 % du groupe des plus jeunes ont souffert des mêmes effets. En outre, plus de 150 enfants africains des deux groupes sont morts pendant l’étude."

 

- Le vaccin anti-Rotavirus: un essai clinique du vaccin sur des prématurés, financé par GSK, démontre que les enfants vaccinés sont comparés à d'autres enfants ayant reçu toute une kyrielle d'autres vaccins (sans parler des conflits d'intérêts des chercheurs en cause). Une fois encore, il n'y a pas de véritable groupe contrôle et la comparaison est donc biaisée.

 

Pour l'autre vaccin anti-rotavirus également (le Rotateq), la comparaison a été totalement biaisée puisque le faux groupe placebo avait en réalité reçu l'ensemble des composants du vaccin sauf les virus vivants de celui-ci (New England Journal of Medicine, 5 Janvier 2006). Il convient en outre de mentionner que les enfants vaccinés et ceux du faux groupe placebo avaient pour la plupart aussi reçu 4 autres vaccins pédiatriques en même temps (Comvax, Ipol, Prevnar & Infanrix). Les essais cliniques furent menés par plusieurs chercheurs liés à l'industrie concernée  et ceux-ci déclarèrent donc sans surprise "non liés" les cas de décès après vaccination et ce à chaque fois, alors qu'il y a eu pas moins de 44 décès sur un peu plus de 68 000 enfants répartis entre le groupe vacciné et le faux groupe placebo (24 dans le groupe vacciné et 20 dans le faux groupe placebo ce qui fait tout de même un taux global de 1 décès sur... 500 enfants!)

 

- Le vaccin anti-pneumococcique Prevnar a été comparé à un faux placebo également (un vaccin contre le méningocoque C)

 

Récemment, l'AFP a relayé ce qui s'était passé en Argentine au cours des essais cliniques illégaux de GSK sur des enfants (pour son vaccin Synflorix). 14 décès d'enfants sont survenus! Le Washington Post du 4 janvier a même relayé que ces décès étaient intervenus dans le groupe "placebo" et non dans le groupe "vaccin". De deux choses l'une: soit ce genre de médias a été grassement payé pour diffuser ce genre d'informations qui blanchit systématiquement le vaccin soit, si cela est vrai, cela confirme encore une fois parfaitement ce que nous expliquions ci-dessus à savoir le recours scandaleux à de faux placebos, intrinsèquement toxiques,  ainsi destinés à faire passer les vaccins comme plus sûrs qu'ils ne sont et à leur faire obtenir coûte que coûte une autorisation de mise sur le marché, synonyme de ventes et de profits supplémentaires pour les fabricants!!

 

- En Inde, un enfant est décédé au cours des essais cliniques pour le vaccin Prevnar 13 de Wyeth. Wyeth a prétexté que le décès avait eu lieu dans "le groupe placebo" mais le "placebo" n'était autre que l'ancienne version du Prevnar (Prevnar 7) dont les effets secondaires graves y compris mortels ne sont pas si rares que ça comme le révèlent de nombreux témoignages francophones qui pullulent sur internet!  

 

Il est très important de comprendre que, lorsque les officiels affirment par exemple "le taux d'effets secondaires (de tel ou tel vaccin) est tout à fait compatible avec le nombre de cas attendus dans la population générale", cela n'a aucune raison de nous rassurer et ce, pour la bonne et simple raison que "la population générale" est déjà survaccinée (avec des tas d'autres vaccins du berceau à la tombe), créant ainsi un biais majeur quant à l'état de santé  auquel on devrait normalement  statistiquement s'attendre.

 

choffat, vaccination le droit de choisir

C'est également l'avis du Dr François Choffat, membre du groupe suisse de réflexion sur les vaccins, qui écrit d'ailleurs, à juste titre, dans son ouvrage "Vaccinations: le droit de choisir" (éd.Jouvence):

 

"Les campagnes (de vaccination) systématiques s'opposent à une étude comparative par manque de groupes témoins car, si la majorité des enfants d'une population est vaccinée, il est impossible de savoir ce qui serait advenu dans la même population non vaccinée. Il serait plus logique d'introduire progressivement une vaccination pour avoir durant une longue période autant de vaccinés que de non vaccinés dans la même population, afin de mieux évaluer la relation bénéfices-risques."

 

Ces propos du Dr Choffat apparaissent tout à fait confirmés quand, par bonheur, de rares études et enquêtes indépendantes arrivent à étudier de façon réellement comparative et donc scientifique des enfants vaccinés à des enfants complètement non vaccinés et ce sur une période suffisamment longue. Ainsi, contrairement aux évaluations financées par les laboratoires qui comparent des vaccinés à d'autres vaccinés et ce pendant seulement quelques jours ou quelques semaines, les études indépendantes comme l'étude Kiggs de l'Institut Robert Koch qu'a notamment commentée Angelika Kögel, s'attachent à comparer sur plusieurs années des enfants n'ayant jamais reçu le moindre vaccin de leur vie (zéro vaccin) à des enfants ayant suivi tout le calendrier officiellement recommandé. Et il faut bien reconnaître que les résultats ne plaident pas en faveur de la vente de vaccins et des profits des fabricants: les enfants non vaccinés ayant globalement une bien meilleure santé, bien plus robuste, consomment moitié moins d'antibiotiques, souffrent moins d'asthme, de diabète, de troubles du comportement ou du sommeil, ont moins d'infections ORL, consultent moins souvent les médecins etc...

 

NB: Officiellement, le prétexte grossier et "gros comme une maison" évoqué par les autorités pour refuser ce genre d'études réellement comparatives (autorités qui volent en cela au secours des intérêts des fabricants mais non du public!!) c'est qu'il "ne serait pas éthique de priver de vaccins de larges groupes de la population"! C'est là apporter la preuve qu' il n'a jamais été question d'évaluer le bienfondé ou la sécurité des vaccins puisque de façon totalement anti-scientifique et dogmatique, on part d'un postulat intouchable que  "les vaccins font définitivement plus de bien que de tort".  Par ailleurs, des officiels comme le Pr Floret (Président du Comité Technique des Vaccinations) invoquent aussi, sans peur du ridicule, l'effet "placebo" pour expliquer les effets secondaires dans le "groupe contrôle". On aperçoit toutefois mal comment l'effet placebo pourrait jouer chez des jeunes enfants de quelques semaines et surtout comment de tels effets pourraient aller jusqu'au décès de ceux-ci!

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commentaires

U
"Jamais, pour aucun essai clinique destiné à évaluer la sécurité des vaccins, on ne compare des personnes vaccinées avec des personnes qui n'auraient reçu qu'une substance neutre"<br /> <br /> Cette affirmation est fausse et peut être réfutée dès la première erreur de la première étude du premier exemple (Patricia):<br /> <br /> L'exemple que vous donnez est une étude comparée. Le but, logiquement, est de comparer l'efficacité d'un vaccin A par rapport à un vaccin B.<br /> <br /> Si vous cherchez des études qui comparent cervarix et placebo, vous pouvez faire une recherche avec les mots clés "cervarix" et "placebo" (sur le même site source). Deux méta-analyses qui datent de 2009 et 2014 font un point sur les études comparées au placebo qui selon vous n'existent pas.<br /> <br /> Vos affirmations y sont contredites de façon peu équivoque:<br /> <br /> "We have performed a systematic review of all randomized controlled trials in which vaccines against HPV were compared with placebo regarding efficacy, safety, and immunogenicity. Six studies met the inclusion criteria, which included 47,236 women."<br /> <br /> Votre erreur méthodologique est la suivante: Vous avez cherché à valider votre hypothèse (j'ai trouvé une étude qui ne compare pas vaccin et placebo), alors que vous auriez du chercher à réfuter votre hypothèse (est-ce qu'il y a au moins une étude qui compare vaccin et placebo ?).<br /> <br /> La question maintenant est donc de savoir si l'auteur de cet article (le vrai scandale des faux placebos) est sensible aux arguments rationnels et est susceptible de changer d'avis si une erreur est démontrée, ou s'il a une démarche plus idéologique que rationnelle.<br /> <br /> Très cordialement.
Répondre
R
L'étude Kiggs de l'institut Koch conclut au contraire que les enfants vaccinés et non-vaccinés sont sur un pied d'égalité en ce qui concerne les affections autres que celles visées par les vaccins<br /> (Allergies, infections).<br /> Cette étude démontre également la protection dues aux vaccins contre la maladie visées par les vaccins.<br /> <br /> Elle est disponible gratuitement ici:<br /> <br /> http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3057555<br /> <br /> Angelika Kogel a simplement pu obtenir les donnnées car elle étaient publiques. Elle a ensuite tenté de faire sa propre analyse. Ses résultats sont donnés sans marges d'erreur ce qui porte atteinte<br /> à la fiabilité de ces conclusions.<br /> <br /> Bonne après-midi
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B
Pas la peine de vous fatiguer, ici on parle conspiration, rien à voir avec la réalité ou la science...
A
Je m'aperçois que ma formulation n'était pas claire . Il faut comprendre que l'utilisation d'un placebo - ici un autre "vaccin" - toxique , améliore trompeusement le profil de sécurité . cf "The<br /> control vaccine used in IMPACT and in the predecessor trial had never been used anywhere for anything and may well have been detrimental to patients," said Donald Berry of MD Anderson Cancer<br /> Center, a leading biostatistician. "Here's a great way to get your drug approved: Kill the control patients."
Répondre
I
Ce commentaire a été supprimé pour la deuxième fois sans raison apparente. Je me permets de le rajouter pour que personne n'aille imaginer que vous réduisez au silence les critiques argumentées.<br /> <br /> <br /> "on parle justement de tout sur ce site sauf de conspiration"<br /> <br /> Cette affirmation est fausse.<br /> <br /> "Autisme : Conspiration du silence"<br /> http://initiativecitoyenne.be/article-c-est-prouve-le-vaccin-anti-hepatite-b-detruit-les-cellules-du-foie-un-comble-109224685.html<br /> <br /> "une conspiration du silence pour cacher le fait que le virus du sida aurait été causé par le vaccin anti-polio"<br /> http://initiativecitoyenne.be/2016/01/a-t-on-encore-le-droit-de-critiquer-la-politique-vaccinale-dans-une-these-d-universite.html<br /> <br /> "les vaccins anti-polio font partie d’une conspiration de l’Occident contre les musulmans"<br /> http://initiativecitoyenne.be/article-au-nigeria-les-journalistes-qui-questionnent-les-vaccins-sont-envoyes-en-prison-119688521.html<br /> <br /> "Les conspirateurs du tabac"<br /> http://initiativecitoyenne.be/article-les-conspirateurs-du-tabac-quid-des-fabricants-de-vaccins-100640819.html<br /> <br /> "il s’agit essentiellement de théories conspirationnistes, de complots et de conflits d’intérêts"<br /> http://initiativecitoyenne.be/article-vaccins-des-patients-qui-agissent-en-vrais-consommateurs-119512686.html<br /> <br /> laboratoire-anticipation-conspiration.jpg<br /> http://initiativecitoyenne.be/article-pseudo-pandemie-d-a-h1n1-alarmisme-et-gaspillage-de-fonds-publics-55217019.html<br /> <br /> Ce ne sont que les exemples qui contiennent le mot "conspiration".<br /> Je pourrais en citer d'autres, ou la conspiration n'est que fortement insinuée, mais ce n'est pas nécessaire pour prouver que votre affirmation est fausse.
I
@Benoit: on parle justement de tout sur ce site sauf de conspiration, ça c'est la pitoyable attaque de ceux qui ne savent pas faire face aux conséquences de leur idéologie et qui se retrouvent acculés. Les cas sont concrets, quotidiens et la tragédie n'a rien de fantasmatique hélas, elle concerne beaucoup trop d'enfants, comme ce cas récent par exemple dont les parents si vous lisez la presse commencent à voir clair sur le rôle aussi des vaccins (d'autres articles ont été publiés car l'enfant irrémédiablement démolie va bientôt être débranchée... pour rappel, la petite avait commencé à convulser quelques heures après 2 vaccins à savoir Infanrix hexa et Prevenar avant de tomber dans le coma avec le cerveau irréversiblement détruit... c'est ce qui s'appelle une médecine criminelle et mortifère!!): http://www.initiativecitoyenne.be/2015/05/ayana-dans-le-coma-le-lendemain-de-sa-vaccination.html
A
Le placebo utilisé pour tester "provenge", un vaccin - autogène - contre le cancer de la prostate , toxique, aurait amélioré le profil de sécurité de "provenge" :<br /> <br /> http://www.reuters.com/article/2012/03/30/us-provenge-idUSBRE82T07420120330
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