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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 14:30

CERVARIX : ma vie redeviendra-t-elle jamais normale ?

 

Par Saskia, Devon, UK, 26 février 2015

 

Le vaccin Cervarix a complètement changé ma vie : je ne serais aujourd’hui jamais plus capable de gérer mes journées comme quand j’avais treize ans. Je ne parviens même plus à me rappeler comment je me sentais quand je jouissais encore d’une énergie normale. Avant de recevoir le vaccin HPV à 14 ans, j’étais très active et en parfaite santé. Comme  j’habitais à une certaine distance de l’école, mes journées étaient longues. Je quittais la maison à 7h30 du matin, rentrais à 5 heures et demi. Je me sentais toujours pleine d’énergie. Après l’école, j’adorais faire des promenades, nager, faire du cheval etc. La longueur des journées ne m’importait nullement. Je n’ai jamais senti d’épuisement qu’après avoir reçu le Cervarix.

 

J’ai directement perçu la différence d’énergie. Ca s’est produit immédiatement. Le jour où j’ai reçu ma première injection de Cervarix, soit le 28 septembre 2009, je suis rentrée à la maison en me sentant malade et tellement fatiguée que j’ai dû aller immédiatement au lit. Le lendemain à l’école, les choses ont été difficiles: je me sentais nauséeuse et j’avais tellement peu d’énergie qu’une fois de plus j’ai craqué et ai dû aller directement au lit. Cette situation s’est maintenue tous les jours de la semaine. Ma mère a pris contact avec les services de santé pour leur expliquer mon cas. Ils ont répondu que ça ne pouvait pas être un effet secondaire du vaccin et qu’en outre, il n’existait aucun moyen d’enregistrer ces effets secondaires.

 

Finalement, ma mère a pu contacter un centre qui a enregistré les nausées et la fatigue qui m’éprouvaient tant. Ces personnes ont aussi dit à ma mère qu’il ne s’agissait pas d’un effet connu du Cervarix, et ont précisé qu’il n’y avait aucune relation.

 

Les mêmes symptômes sont apparus après les deux autres injections du Cervarix (le 13 novembre 2009 et le 24 avril 2010) . Chaque fois la situation s’est empirée. Après la seconde vaccination, j’ai connu le même mal-être et le même épuisement, mais cette fois, cet état a duré 15 jours.

 

Après le troisième vaccin, j’ai réalisé que ma vie n’était vraiment plus « normale ». La fatigue m’accablait de plus en plus. A l’école, je me battais avec les faibles taux d’énergie qui me restaient. Je m’endormais pendant le repas de midi et parfois sur le chemin du retour à la maison. Je devais souvent filer au lit dès que je rentrais à la maison.

 

L’épuisement permanent me limitait énormément. J’ai dû arrêter la natation que je pratiquais à un niveau compétitif et que j’adorais. J’ai aussi dû refuser un championnat mondial au Kenya pour lequel j’avais commencé à récolter des fonds. J’ai vite réalisé que je n’aurais pas l’énergie de me déplacer chaque jour. Ma fatigue est parfois à ce point débilitante que je dois passer le plus clair de mon temps au lit. J’ai pris l’habitude de renoncer à beaucoup de choses à cause de mon état.

 

Peu de temps après la troisième injection, j’ai commencé à avoir mal à la poitrine. La première fois que la chose s’est produite, j’étais à l’école. J’ai subitement senti comme une pression, une sorte d’écrasement et de la douleur sur le côté gauche. Je me sentais faible et étourdi. J’étais tellement mal que je pouvais à peine parler.

 

On m’a dirigée vers un centre de santé où on a fait un électro-cardiogramme. Ils ont trouvé que j’avais un rythme cardiaque très rapide, légèrement anormal et accompagné de douleurs. J’ai ensuite été transférée par ambulance à l’hôpital de Torbay. Après que les douleurs se soient calmées, j’ai subi d’autres électrocardiogrammes qui se sont avérés normaux, puis ai pu être libérée.

 

Mais tout ceci n’était en fait que le début d’un parcours effrayant et difficile pour obtenir un diagnostic. Depuis ce moment-là, j’ai connu des douleurs thoraciques graves et débilitantes. Il a fallu des années et des doses énormes de patience pour finalement obtenir un diagnostic.

 

Le fait de me sentir malade et d’éprouver constamment des nausées ne m’a jamais quittée depuis le vaccin. Je passe la plupart du temps à me sentir mal à l’aise, à tel point qu’il m’est parfois impossible de manger. Malgré que j’aie essayé de nombreux médicaments anti-nauséeux, je ne suis pas encore parvenue à en trouver un qui fonctionne. J’ai aussi commencé à avoir des vertiges et des évanouissements en particulier au repos et même aussi à l’effort. Tout cela était vraiment désagréable et même effrayant. Il y a peu, mes évanouissements se sont aggravés. Ils se produisent maintenant presque tous les jours. C’est effrayant et dangereux, car, à plusieurs reprises, j’ai souffert de commotions cérébrales.

 

En plus de ces symptômes horribles et débilitants, en plus de la fatigue, des nausées, des douleurs thoraciques, des vertiges, des évanouissements et des problèmes gastro-intestinaux, j’ai dû poursuivre le combat pour obtenir un diagnostic et un soutien médical adéquat.

 

Depuis mes treize ans, je n’ai fait que passer de cabinets de médecins en cabinets de médecins et d’hôpital en hôpital. On m’a fait d’innombrables prises de sang, des électrocardiogrammes et des scans. Mes parents et moi avons dépensé une énergie folle et un temps incalculable pour pouvoir trouver de l’aide.

 

Bien que mes symptômes soient graves, ils ont initialement attribués à de l’anxiété, à des intolérances alimentaires, et plus tard comme on n’avait rien trouvé d’anormal au niveau cardiaque, le support médical est devenu quasi inexistant. On m’a même dit que tout était dans ma tête. Une fois que j’ai été consulter un médecin pour trouver quelque soulagement par rapport à ces vomissement fréquents, ce dernier m’a remis un ouvrage sur les « maladies psychosomatiques ». Je ne puis décrire la souffrance que j’ai alors éprouvée.

 

C’est seulement 4 ans après que mes symptômes aient commencé à se manifester que j’ai été mise sous moniteur cardiaque pendant une semaine. Cet appareil a relevé des pics graves dans mon rythme cardiaque. Il montrait que parfois mon rythme cardiaque s’accélérait de 70 battements par minute à 180 battements par minute. Ces « pointes » coïncidaient avec les douleurs thoraciques et avec les évanouissements. On me donna le diagnostic probable de syndrome de tachycardie orthostatique posturale (STOP). Ce syndrome a ultérieurement été confirmé au cours d’un nouveau test par un spécialiste de l’hôpital Derrifird.

 

J’ai maintenant 19 ans, et en dépit de tous les médicaments que je dois prendre pour mes différents symptômes, je me sens gravement limitée par ma mauvaise santé. Comme je manque vraiment d’énergie, je suis obligée de manquer des cours, des supervisions, des événements sociaux parce que je suis trop fatiguée, trop faible ou trop mal en point.

 

Mon état m’a finalement forcée à prendre une décision terriblement difficile, celle d’abandonner ma deuxième année à l’Université de Cambridge parce qu’il m’était devenu impossible d’étudier. Jadis, je prenais tout mon plaisir dans des exercices, de longues promenades dans les landes, alors qu’aujourd’hui il m’arrive de m’évanouir après quelques marches d’escalier. Je dois régulièrement avoir recours à des taxis et le reste de mon temps, je suis contrainte de le passer au lit.

 

D’une adolescente normale, je suis devenue une handicapée. Et il semble que tout cela ait été déclenché par le vaccin.

 

Depuis que j’ai reçu les injections du Cervarix et que j’ai développé le syndrome de tachycardie orthostatique posturale, j’ai oublié le nombre de fois où il m’a fallu me rendre à l’hôpital parce que j’éprouvais de graves douleurs thoraciques, parce que je m’évanouissais, parce que je me sentais malade.

 

En fait, j’ai oublié ce que peut représenter le fait de vivre une seule journée en bonne santé du fait que je ne suis jamais libre de symptômes.

 

Source: SaneVax

 

USA (VAERS)

Rapports d’effets secondaires  des vaccins contre le HPV

Mise à jour des chiffres au mois de Janvier 2015

 

VAERS : Organisme officiel américain de vaccinovigilance d’enregistrement des effets secondaires de vaccins aux Etats-Unis. 

 

Description

Total

Infirmes

1.284

Décès

220

N’ont pas récupéré

7.624

Frottis du col anormaux

595

Dysplasies du col de l’utérus

262

Cancers du col de l’utérus

100

Pronostic vital engagé

680

Visites aux urgences

12.304

Hospitalisations

3.945

Séjours hospitaliers prolongés

264

Effets secondaires graves

5.360

Effets secondaires

38.217

 

P.S. Seuls 1 à 10% des effets secondaires seraient généralement rapportés

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