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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 21:06

Alors qu'on lave à longueur de journée le cerveau des jeunes dans les écoles, lycées et universités en leur répétant à foison que nous vivons dans des "démocraties", dans la pratique, il s'avère hélas que les citoyens n'ont même pas le choix pour ce qui est pourtant de leur bien le plus précieux: la santé. Dans ce secteur où les enjeux physiques, psychologiques, moraux mais aussi médicaux, scientifiques et juridiques sont si importants, les citoyens sont en réalité réduits au non choix, c'est-à-dire à un esclavage pur et simple vis-à-vis d'une idéologie commerciale lucrative pour une minorité mais éminemment destructrice pour la majorité.

"On a un décalage absolu entre les discussions des gens par rapport à la médecine et la réalité pratique: les médecins en ce moment n'ont plus le droit de soigner librement les patients. Il faut absolument que tout le monde s'en rende compte."

"On a un décalage absolu entre les discussions des gens par rapport à la médecine et la réalité pratique: les médecins en ce moment n'ont plus le droit de soigner librement les patients. Il faut absolument que tout le monde s'en rende compte."

D'année en année, les impôts des citoyens servent donc à financer leur propre mise en esclavage avec une Assurance Maladie qui ment et des autorités sanitaires qui opèrent des choix illégitimes au détriment évident du plus grand nombre. Dans ce contexte, il est urgent que les citoyens se réinvestissent et réintègrent le débat public, dans leur propre intérêt comme dans celui des générations futures. Voici à cette fin une comparaison brève mais ô combien parlante que nous vous proposons, deux vidéos qui parlent in fine d'un même sujet (le pluralisme thérapeutique) mais deux types de modèles qui sont évoqués: un modèle intégratif et un modèle exclusif.

 

Bien entendu, la très vaste majorité des médecins et des hôpitaux s'inscrivent dans un modèle exclusif, hégémonique et disons-le, franchement totalitaire. Maintenant... c'est l'heure du choix, d'un choix tout à fait urgent et crucial... partagez cette comparaison, faites connaître et n'oubliez pas non plus les jeunes pour qui ce type de comparaison pédagogique pourra avoir un "effet déclic" susceptible de leur faire prendre conscience des vrais enjeux pour eux demain...

 

Dr Nicole Delépine, chef honoraire d'oncologie pédiatrique au CHU de Garches (son service ayant été honteusement fermé par les tenants de la pensée unique), filmée à l'occasion du grand Congrès de l'IPSN à Paris les 3 & 4 octobre derniers. La médecine coercitive résumée en quelques minutes:

Maintenant, un autre visage d'une autre médecine (mais comment arrivera-t-elle à se maintenir et à s'étendre sans une lutte active des citoyens??), avec l'expérience séduisante au Centre chirurgical Montagard d'Avignon:

Le droit de choisir ses traitements est un droit inaliénable (mais pourtant hélas aliéné par des autorités sans scrupule!) de tout patient et de tout médecin. Battons-nous pour la vie et la pleine santé, c'est maintenant que ça se joue!!

 

Mise à jour du 6 novembre 2015: Lire l'excellente tribune du Dr Marie-Hélène Rougié paru hier dans la Tribune et intitulée "La loi Santé impose aux médecins de bafouer le serment d'Hippocrate"... il y a VRAIMENT urgence, lisez plutôt!

 

 

La loi Santé impose aux médecins de bafouer le serment d'Hippocrate

 

Par le Dr Marie-Hélène Rougié, 5 novembre 2015

 

 

Le projet de loi de modernisation du système de santé va entraîner la perte totale d'indépendance des médecins et de la liberté de choix du patient. Par le docteur Marie-Hélène Rougié, porte-parole de la Coordination des Médecins Libres et Indépendants de la Haute-Garonne. 

 

La Loi Santé n'est pas ce qu'elle prétend être. Dès l'article 1, la Loi dite de Modernisation de la Santé portée (1) par Marisol Touraine annonce le séisme qu'elle constituera pour le système de santé français, notamment pour la médecine libérale et le secteur d'hospitalisation privée. Elle annonce aussi un changement complet et définitif de paradigme qu'elle induira, en affirmant que l'Etat est responsable de la politique de santé, là où elle disait auparavant que l'Etat est responsable de l'évaluation de la politique de santé.

 

Ainsi, l'Etat, à travers les Agences Régionales de Santé, va décider de tout en matière de médecine de ville et dans les établissements privés: projets de soins, bonnes pratiques, cadres de prescriptions selon des considérations purement comptables, regroupements de services ou de praticiens, répartition des professionnels de santé. Cette loi correspond à une étatisation de la médecine libérale dans son organisation.

 

Vers une perte totale d'indépendance du médecin

 

Le tiers payant généralisé (TPG) n'est pas un dispositif visant à améliorer l'accès aux soins puisque le tiers payant social existe déjà pour les personnes les plus en difficulté et qu'il ne les aidera en rien à accéder aux soins les moins bien remboursés. Mais c'est un dispositif d'assujettissement du médecin au financeur qui se trouve être aussi désormais l'organisateur des soins.

 

On comprend dès lors la perte totale de liberté et d'indépendance du médecin pourtant indispensables à sa bonne pratique et le conflit d'intérêt que constitue cette dépendance, entravant l'obligation de moyen qu'il doit à son patient dans le code de déontologie. A noter que pour bénéficier du TPG, les patients devront accepter la création du dossier médical partagé, la prescription exclusive de génériques et le prélèvement direct par l'Assurance maladie des franchises sur leur compte bancaire. Des franchises pourtant tant décriées par l'actuelle majorité quand elle était dans l'opposition.

 

Vers la fin de la liberté de choix du patient

 

Ce tiers payant généralisé va permettre de désengager peu à peu, de façon discrète, l'assurance maladie, du remboursement des soins au profit des mutuelles. Dès lors que ces dernières participeront pour plus de 50% dans le remboursement des frais, elles pourront créer des réseaux de soins, comme elles le font déjà pour les soins dentaires (loi Le Roux). Certains groupes mutualistes à ce jour ont déjà contacté les directions des cliniques pour proposer des réseaux de soin en chirurgie orthopédique. Ces réseaux imposent par exemple, des matériaux à bas coût aux praticiens qui travaillent avec eux, influencent leurs pratiques et imposent aux patients le médecin et le chirurgien qui les suivra.

 

C'est donc la perte de la liberté de choix du patient et une médecine tirée vers le bas, vers des soins low-cost basés sur le volume et la rentabilité mais pas sur l'excellence. Le dossier médical partagé (DMP) n'est pas un outil de partage de données médicales entre médecins, mais bel et bien un dossier contenant toutes les informations médicales, sociales et administratives de tous les patients, consultable par toute personne intervenant dans leur prise en charge y compris le personnel non soignant des mutuelles et des assurances.

 

Vers la disparition du secret médical

 

L'Etat se donne en outre le droit de créer une base de donnée patients, big data comportant des données sociales, administratives et les données médicales issues du SNIIRAM (Système National d'Information Inter-Régime de l'Assurance Maladie) et du PMSI (Programme Médicalisé des Systèmes d'Information) dont il pourra communiquer et même vendre les informations à tout institut privé dès lors que celui-ci démontrera que l'exploitation de ces données a un quelconque intérêt de santé publique. Ces deux éléments abolissent la notion de secret médical.

 

Cette loi bafoue donc les valeurs fondamentales de la médecine, déchire le serment d'Hippocrate en s'attaquant à des valeurs qui doivent rester inaliénables: l'indépendance du médecin, le libre choix du patient et le secret médical, raisons pour lesquelles l'ensemble des médecins s'oppose à cette loi avec force et détermination, soutenu par le Conseil National de l'Ordre des Médecins, l'Académie de Médecine et l'Académie de Chirurgie.

 

Vers la fin du serment d'Hippocrate

 

En outre, cette loi va asphyxier les établissements privés, exclus des missions de service public, tenus de présenter leur bilan comptable puis taxés si le bénéfice est jugé, selon des critères non précisés, trop important. Elle prend donc le risque de déséquilibrer totalement et gravement l'organisation de la santé en France qui fonctionne harmonieusement sur la collaboration et la complémentarité public / privé et partant, de mettre en danger nos concitoyens.

 

De la même façon, en voulant la mort de la médecine libérale - propos tenus publiquement sur France Culture en avril 2015 par Brigitte Dormont, économiste proche de l'élaboration de cette loi -, cette loi prend le risque d'aggraver encore les problèmes de démographie médicale et des déserts médicaux.

 

C'est pourquoi les médecins de la France entière, séparément ou regroupés en collectifs dont plus de soixante ont fleuri depuis quelques mois, ont décidé de dénoncer publiquement les dessous de cette loi. Ils la jugent dangereuse et non éthique et s'opposent farouchement à son passage. Car elle leur impose de bafouer le serment d'Hippocrate, ce qu'aucun médecin ne pourra jamais accepter. Car un serment est sacré.

 

(1)  Elle est sur le point de passer en deuxième et dernière lecture à l'Assemblée Nationale

 

Source: La Tribune.fr  (+ voir aussi le site de la Coordination des Médecins libres de Haute Garonne)

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commentaires

I
C'est inquiétant !
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J
La vrai lutte pour conserver, préserver , améliorer régénérer et retrouver sa Santé Naturelle, car ELLE EST UN BIEN PRECIEUX ne pas la laisser gérer par d'autres (exception pour les accidents et les maladies dites irréversibles), mais la gérer nous-même, c'est de permettre aux Naturopathes-Transmetteurs d'ENSEIGNER DANS LES ECOLES, LES COLLEGES ET LES LYCEES "L'AUTOGESTION DE SA SANTE NATURELLE",afin que pour celles et ceux qui le veulent, DEVENIR ACTRICE-ACTEUR de leur SANTE NATURELLE.Là est le véritable combat pour faire face et détruire toute la maffia médicale-pharmaco-labo-technoscientiste.
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