Un laboratoire italien spécialisé dans les nanotechnologies vient d’analyser un lot a priori « sain » du Méningitec®, ce vaccin décrié par des centaines de familles en France. Ses résultats sont alarmants.
« Une bombe ». À en croire Me Emmanuel Ludot, l’avocat de centaines de familles inquiètes des effets du Méningitec® sur leurs enfants, les conclusions des spécialistes italiens sont « explosives ». « Ce que dit ce rapport d’expertise est édifiant. Nous avons désormais la preuve que ce vaccin contient une foultitude de particules toutes plus dangereuses les unes que les autres. Il est urgent d’ouvrir les yeux », martèle-t-il.
La société Nanodiagnostics, basée à Modène (Italie), a passé au crible du microscope électronique le contenu d’une seringue envoyée par l’avocat français.
« Il s’agit d’un lot qui n’était pas identifié comme défectueux, et qui n’était donc pas visé par la procédure de retrait du marché ordonnée en septembre 2014. C’est une boîte qu’une maman avait conservée dans son frigo après l’avoir achetée », précise Me Ludot.
• Que montre l'analyse de l'échantillon ?
Le rapport détaillé transmis le 10 mars au conseil des parties civiles – que nous avons pu consulter – est sans appel : l’échantillon contient des particules de métaux lourds en quantités « considérables ».
Parmi ces résidus, certains sont mentionnés par le fabricant du Méningitec®, l’Américain Nuron Biotech. Exemples : le chlorure de sodium et le phosphate d’aluminium. Beaucoup d’autres, en revanche, « ne sont pas déclarés » et n’ont, selon le laboratoire italien, « rien à faire avec la composition d’un vaccin ou d’une quelconque autre préparation injectable ». Nanodiagnostics conclut ainsi à la présence de poussières d’acier inoxydable, de plomb, de zinc, de titane, et même de zirconium, un composé « légèrement radioactif ».
• Quelles conséquences sur la santé des enfants ?
« Ces résultats sont très alarmants, affirme le docteur Stefano Montanari, qui a réalisé l’analyse de l’échantillon à Modène. On parle ici de résidus de métaux injectés directement dans le corps d’un enfant, que l’organisme ne pourra jamais éliminer, qui vont se fixer pour toujours dans le noyau des cellules. Cela peut provoquer des inflammations chroniques susceptibles de dégénérer en cancers de tous types. Le cerveau peut être touché, comme le pancréas. Dans ce dernier cas, des diabètes sont possibles. Les risques sont multiples. C’est très inquiétant».
Stéphane Barnoin, La Montagne