La Justice Chilienne fait arrêter la vaccination contre le papillomavirus dans la région de Maule
Diario El Centro, 3 octobre 2016
Après ce qui s’est passé sur le plan judiciaire dans les régions d’Arica et de Chillan, la Cour d’Appel de Talca vient de déclarer recevable une demande de protection judiciaire déposée par un groupe de parents et tuteurs qui estiment que la vaccination de masse contre le papillomavirus manquerait de fondements légaux.
La Cour de Talca est allée plus loin que ce qui avait été décidé précédemment en ce sens qu’elle a conduit à une « injonction » demandée par les plaignants. En termes pratiques, cela signifie que la Cour régionale d’ultime recours a paralysé l’initiative du gouvernement dont l’intention était, cette année, de vacciner les étudiantes de la sixième à la huitième année.
Cette décision sera notifiée à Valeria Ortiz des Services de Santé de Maule, et qui, en conséquence, devra présenter un rapport endéans les huit jours. L’action en justice a été intentée par Carmen Luisa Naranjo, des infirmiers, d’autres professionnels de la santé et de l’éducation, ainsi que par des femmes au foyer, tous représentés par l’avocat Fernando Leal, candidat indépendant à la mairie de Talca.
Il ne s’agit ici nullement d’un cas isolé de plainte par rapport à l’obligation du vaccin contre le HPV. Les autorités sanitaires considèrent en fait que le HPV serait la cause principale du cancer du col de l’utérus au Chili. Sept autres actions juridiques similaires sont en cours. A ce jour, seules trois ont été considérées comme recevables.
Tous ces recours en justice sont unanimes pour dénoncer des effets secondaires néfastes du vaccin, la violation des droits à la vie privée, ainsi que le non-respect du consentement éclairé prévu par la loi qui régit les droits et devoirs des patients.
Source: biobiochile.cl