Mainmise de Big Pharma sur la politique vaccinale européenne
Par « The World Mercury Project Team, 2 mai 2018
Les résidents de l’Union européenne (UE) ont moins confiance dans la sécurité des vaccins que les habitants de n’importe quelle autre région du monde. Du point de vue de la puissante industrie pharmaceutique et de ses politiciens achetés, ce scepticisme croissant à l’égard de l’orthodoxie vaccinale ne peut être autorisé à prendre de l’ampleur. Ignorant les protestations massives des citoyens et des autorités municipales, les gouvernements de France, d’Italie et d’autres pays européens ont commencé à adopter de nouvelles lois sur les vaccins. Ces lois cherchent à supprimer toute possibilité pour les citoyens d’évaluer la relation bénéfices/risques des vaccins qui leur permettraient de prendre des décisions vraiment éclairées.
Aujourd’hui, le Parlement européen (organe législatif de l’UE. a pesé de tout son poids dans la balance pour promouvoir la coordination à l’échelle européenne des politiques et des programmes de vaccination. La Commission de l’Environnement, de la Santé publique et de la Sécurité alimentaire du Parlement a adopté en mars 2018 une résolution visant à promouvoir des politiques plus strictes « tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’U.E.» A cette fin, la Commission européenne (le bras exécutif de l’U.E.) proposera, en 2018, une action commune visant à accroître la couverture vaccinale, et à lutter contre « l’hésitation à la vaccination ».
En revanche, on peut cependant se poser la question de savoir si le lobbying massif de l’industrie pharmaceutique n’aurait pas pu rendre les parlementaires incapables d’impartialité.
Selon un commentaire ayant trait à la résolution et paru dans The British Medical Journal (BHJ), les membres du Parlement européen ne veulent tolérer aucune dissidence. Ils veulent qualifier de sûrs tous les vaccins homologués et rejeter l’information contraire comme « non fiable, trompeuse et non scientifique. » En revanche, on peut légitimement se demander si le lobbying massif de l’industrie pharmaceutique aurait rendu les parlementaires incapables d’impartialité.
Démunis par rapport à Big Pharma
De nombreux observateurs de la politique vaccinale européenne sont d’accord avec EURACTIV, un réseau de médias paneuropéen indépendant qui a récemment déclaré : « Big Pharma est en train de surpasser sa société civile et ses rivaux sans but lucratif en termes de lobbying, d’accès et d’influence dans les institutions de l’UE ». Chaque année, la Fédération européenne des industries et associations pharmaceutiques (EFPIA) et sa filiale « Vaccines Europe » dépensent des millions d’euros et organisent des centaines de réunions à huis clos avec des membres de la Commission européenne pour réaliser ce qu’un groupe d’observateurs caractérisent comme possédant une énorme «position d’influence dans la politique européenne ayant trait aux pharmas.
Les membres de l’EFPIA se découvrent comme un « who is who » des plus grands et des plus puissants fabricants de vaccins, comme GlaxoSmithKline, Sanofi, Pfizer, AstraZeneca, Eli Lilly et d’autres.
Le registre de transparence de l’UE, « un système volontaire d’enregistrement pour les entités cherchant à influencer directement ou indirectement le processus décisionnel de l’UE », rapporte qu’environ 40 millions d’euros par an sont attribués au lobbying pharmaceutique. Cependant, un cabinet de conseil et de marketing d’entreprise estime que le montant réel dépensé chaque année, en lobbying, par l’industrie pharmaceutique est plus proche d’environ 90 millions d’euros. Une partie importante de ces fonds finance des lobbyistes à plein temps qui peuvent faire valoir les priorités de l’industrie et assurer des réunions de haut niveau, ainsi que des réunions au niveau de l’unité avec les décideurs et les membres du personnel à Bruxelles. La plupart de ces réunions se déroulent « hors de vue et sans contrôle ». Le passage de 55 voix contre 1 de la résolution sur la politique de vaccination du comité du Parlement européen (avec seulement 3 abstentions) suggère que ces efforts de lobbying ont été couronnés de succès.
Une industrie de plusieurs milliards d’euros.
L’initiative des Médicaments Innovants (IMI) illustre une fois de plus l’influence démesurée de l’industrie pharmaceutique sur les décideurs politiques européens. L’IMI, le plus grand partenariat public-privé d’Europe, est une initiative conjointe de l’UE et de l’EFPIA qui vise ostensiblement à « accélérer le développement de médicaments meilleurs et plus sûrs ».
Cependant,, des rapports d’enquête indiquent que « les milliards déjà investis par l’UE dans l’IMI a effectivement constitué une subvention géante pour le secteur [pharmaceutique] plutôt qu’un stimulant pour la recherche médicale. « Quelle est la conclusion la plus importante que ces journalistes tirent de cet exemple,
« Cette saisie du financement de l’UE par l’industrie pharmaceutique reflète une capture parallèle du discours sur la politique de santé de l’UE, selon laquelle les intentions et les motivations du secteur sont largement discutées par les décideurs politiques.» (Pas d’italique dans l’original)
Citer la dissidence tout en négligeant les préoccupations de sécurité
En fin de compte, la résolution du Parlement européen vise à centraliser la politique de vaccination et à réduire la capacité des pays membres de l’UE à élaborer leurs propres politiques indépendantes, comme l’a fait le Parlement suédois quand il a renversé la tendance générale quand il a voté contre la vaccination obligatoire en 2017.
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