Multiplication des procès contre le vaccin anti-zona
Par Brian Shilhavy, Health Impact News, 27 août 2018
Drugwatch.com rapporte que Zostavax, le vaccin contre le zona de Merck, fait actuellement l’objet de plusieurs poursuites pour avoir causé le zona, alors que le vaccin était censé protéger contre cette maladie. Dix-huit personnes dans le pays ont intenté des poursuites judiciaires contre Zostavax au New Jersey.
Les plaintes soutiennent que le vaccin a permis le développement du zona. Un cas a entraîné une hospitalisation avec douleur nerveuse chronique appelée névralgie post-herpétique.
Le texte de la plainte précise : « Merck savait ou aurait dû savoir que son produit pouvait causer une infection virale, et n’était donc pas sans danger ».
Jane Boda fut l’une des premières personnes à déposer plainte au Wisconsin en mai 2018. Au cours du procès, il a été prétendu que Zostavax avait donné le zona à Boda. Elle dit avoir subi des lésions nerveuses chroniques.
Les ventes de Zostavax ont chuté lors du premier trimestre de 2018.
Au premier trimestre de 2018, Merck a rapporté que Zostavax avait permis de réaliser 65 millions de dollars. Ce chiffre est inférieur de 58% à celui du premier trimestre de 2017.
Le nombre de prescriptions de Zostavax a également diminué de 80% au cours du premier trimestre 2018.
La baisse des ventes s’est poursuivie au cours du deuxième trimestre de 2018. Les ventes de Zostavax ont atteint 44 millions de dollars.
Merck attribue les mauvaises ventes à la décision du CDC de recommander le vaccin contre le zona de son concurrent, Shingrix de GlaxoSmithKline, et non à cause des poursuites judiciaires.
Le danger du vaccin contre le zona résulterait d’un vaccin raté contre la varicelle
Plus tôt cette année (août 2018), nous avons publié un article sur le développement du vaccin contre la varicelle-zona, article écrit par Barbara Loe Fisher et Kate Raines.
Ils ont rapporté comment un lanceur d’alertes avait révélé que le CDC avait manipulé les données sur le zona dans le développement du vaccin contre la varicelle.
Gary S. Goldman,PhD a travaillé pendant huit ans (de janvier 1995 jusqu’à sa démission en octobre 2002) en tant que chercheur sur le projet de surveillance active de la varicelle (VASP). Il s’agissait d’un projet de coopération, avec les Centres de contrôle des maladies et de prévention (CDC d’Atlanta).
Goldman a été embauché pour mener des études sur l’impact du vaccin universel contre la varicelle.
Lorsque le Dr Goldman a été empêché de publier ses conclusions sur les effets négatifs de l’utilisation universelle du vaccin contre la varicelle chez les enfants, il a démissionné en 2002.
Dans sa lettre de démission, il a déclaré :
"Lorsque des données de recherche concernant un vaccin utilisé dans des populations humaines sont supprimées et/ou mal représentées, cela est très inquiétant et va à l’encontre de toutes les normes scientifiques. Cela compromet aussi l’éthique professionnelle."
En 2005, le Dr Goldman a publié un article prouvant que le zona disparait naturellement dans les populations humaines grâce à une exposition répétée au virus naturel de la varicelle qui fournit une stimulation asymptomatique protectrice.
Il a prédit que la vaccination à grande échelle contre la varicelle entraînerait une perte d’immunité naturelle, ainsi qu’une augmentation de l’incidence du zona chez les adultes.
Il a noté que l’industrie pharmaceutique s’attendait à une diminution de la varicelle en circulation en vaccinant contre le zona (Déclaration du Dr Goldman).
Utiliser le vaccin contre le zona pour lutter contre les épidémies de zona chez les adultes échouerait probablement parce que les programmes de vaccination chez les adultes se sont rarement avérés efficaces….Il ne semble y avoir aucun moyen d’éviter une épidémie massive de zona chez les adultes qui puisse être efficace sur plusieurs générations.
Le lanceur d’alertes accuse le CDC de manipuler les données sur le zona avec le vaccin contre la varicelle
Ce qui se passe dans le cas de ces dangereux vaccins contre le zona, c’est qu’un vaccin dangereux et non nécessaire, le vaccin contre la varicelle, a eu des conséquences négatives. Il a entrainé le développement d’un autre vaccin dangereux, le vaccin contre le zona.
Aucun de ces vaccins n’est nécessaire si un enfant non vacciné contracte la varicelle et développe une immunité à vie.
C’est alors la population qui souffre, alors que l’industrie amasse des profits.
Alors que les sociétés pharmaceutiques jouissent d’une immunité juridique aux Etats-Unis contre les dommages et les décès causés par les vaccins, elles peuvent néanmoins être poursuivies pour fraude ou pour dissimulation d’effets secondaires connus. C’est bien ce qui semble être à la base des poursuites judiciaires contre Merck.
Source: Health Impact News