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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 18:00

6 mai 2013

 

Bientôt, des nanoparticules dans les vaccins

 

6 mai 2013 20h55. Pauline Gravel, Science et technologie

 

NANOPARTICULES.jpg

Photo : Jacques Nadeau - Le Devoir

 

Très prometteuses, ces nanoparticules conçues par un chercheur de l’Université Laval seront expérimentées chez l’humain dans les prochains mois comme adjuvant dans le vaccin saisonnier de la grippe.

 

Québec — Des nanoparticules composées d’une protéine issue d’un virus s’attaquant à la papaye fouettent le système immunitaire mieux que ne le font tous les adjuvants actuellement utilisés dans les vaccins. Mieux, elles s’avèrent moins toxiques et offrent elles-mêmes une certaine protection contre virus, bactéries et cellules cancéreuses. Très prometteuses, ces nanoparticules conçues par un chercheur de l’Université Laval seront expérimentées chez l’humain dans les prochains mois comme adjuvant dans le vaccin saisonnier de la grippe, a-t-on appris hier dans le cadre d’un colloque sur les applications médicales des nanoparticules et nanomatériaux ayant lieu dans le cadre du congrès de l’ACFAS qui débutait hier à Québec.

 

Pour concevoir ces nanoparticules, Denis Leclerc du Centre de recherche en infectiologie de l’Université Laval a utilisé une protéine appartenant au virus de la mosaïque de la papaye. Cette protéine s’assemble spontanément autour d’un brin d’ARN (dont l’identité ne peut être révélée pour des raisons de secret industriel), créant du coup des bâtonnets (ou nanotubes) de 100 nanomètres de longueur et 15 nanomètres de diamètre.


Ces nanotubes ont d’abord été expérimentés comme adjuvant dans le vaccin saisonnier de la grippe. Les résultats ont été spectaculaires. Près de 80 % des souris ayant été immunisées avec le vaccin traditionnel sont mortes quand on leur a injecté une souche virale différente de celles contenues dans le vaccin. Par contre, toutes les souris ayant reçu un vaccin dans lequel on avait introduit les nanoparticules ont survécu à l’inoculation d’une nouvelle souche.

  
«Habituellement, la réponse immunitaire est dirigée uniquement contre les protéines de surface des virus de la grippe. Les nanoparticules permettent de déclencher une réponse immunitaire contre les autres protéines du virus qui sont plus faiblement immunogéniques, mais qui sont conservées d’une souche à l’autre», a précisé M. Leclerc avant d’expliquer que les nanoparticules possèdent la capacité de déclencher une réponse immunitaire innée, qui est immédiate, mais non spécifique et qui ne procure pas la mémoire de l’antigène combattu.


Ainsi, lorsque l’équipe de M. Leclerc a instillé des nanoparticules dans le nez de souris afin qu’elles atteignent les poumons, les petits rongeurs ont tous survécu à une infection grippale, tandis que 60 % de ceux auxquels on avait administré une substance inerte sont morts. «Cela veut dire qu’une simple instillation pulmonaire de nanoparticules pourrait nous protéger si un nouveau virus de l’influenza apparaissait alors que nous n’avons pas encore eu le temps de développer un vaccin», a fait remarquer M. Leclerc.


Le chercheur a aussi montré que les nanoparticules assurent également une protection contre la pneumonie bactérienne et le virus de l’hépatite C. «La protection est toutefois de courte de durée, car les nanoparticules ne stimulent que le système immunitaire inné. Il  faut donc répéter le traitement.», précise-t-il avant d’ajouter que l’injection de nanoparticules de papaye dans des tumeurs cancéreuses chez la souris a permis de diviser par quatre la taille de celles-ci. «Les propriétés anticancéreuses des nanoparticules sont encore liées à la réponse immunitaire innée qu’elles induisent», a-t-il souligné.


M. Leclerc a également découvert que les nanoparticules permettaient non seulement de prévenir la grippe, mais aussi d’en guérir puisque toutes les souris atteintes de la grippe auxquelles on avait administré des nanoparticules ont survécu tandis que 60 % de celles qui n’en avaient pas reçu ont succombé.


Le chercheur a par ailleurs exposé des cellules du système immunitaire humain à ces nanoparticules. Il a alors observé que les cellules dendritiques phagocytaient les nanoparticules qu’elles avaient identifiées comme des virus en raison de leur forme de bâtonnet. Une fois englouties, les nanoparticules étaient brisées, laissant échapper le brin d’ARN qui alors activait la réponse immunitaire.

 

Toxicité

 

Selon des études effectuées chez le lapin, l’administration de doses jusqu’à dix fois supérieures à celles qui seraient administrées chez l’humain n’a démontré «aucun effet toxique notable», a affirmé M. Leclerc. Et quand on a injecté des nanoparticules fluorescentes dans la patte d’un lapin, on a pu observer que les cellules du système immunitaire les phagocytaient et que 48 heures plus tard, elles avaient presque complètement disparu de l’organisme. Les nanoparticules seraient moins toxiques que l’alun qui est couramment employé comme adjuvant dans les vaccins. «L’alun crée des dépôts qui sont neurotoxiques et qui risquent d’engendrer des réactions auto-immunes», a précisé le chercheur.


Ces nanoparticules peuvent être produites à faible coût. La synthèse des nanoparticules nécessaires aux essais cliniques qui débuteront prochainement a été confiée à la compagnie torontoise Therapure. Confiant de tous les succès obtenus jusqu’à maintenant, M. Leclerc est impatient de débuter ces études chez l’humain.

 

Ce qui est intéressant ici, c’est le fait de « laver plus blanc que blanc » : on a toujours affirmé pendant des décennies au public que l’aluminium était sûr et ici, parce qu’il y a un éventuel autre adjuvant en embuscade, on s’autorise à reconnaître qu’il n’était finalement pas si sûr que cela. Sauf qu’entre-temps, des milliards de gens ont été physiologiquement « salis » par cette substance toxique, parce que l’aluminium vaccinal est présent dans les vaccins depuis 1926 !

 

Etant donné que les vaccins sont dispensés d’analyses pharmacocinétiques - qui consistent à analyser le devenir des différents composants une fois dans le corps : comment ils se diffusent, comment ils sont métabolisés, par où et en combien de temps ils sont éliminés, où va se loger ce qui ne s’évacue pas etc.- on ne voit pas en quoi l’étude de ce nouvel adjuvant sera scientifiquement plus sérieuse que ce qu’il en a été de l’aluminium vaccinal jusqu’ici ! Aller injecter des nanoparticules fluorescentes dans la patte d’un lapin et se limiter sans doute à ne regarder QUE sa patte, cela risque de reproduire le scandale de l’aluminium dont on disait qu’il restait au point d’injection puis était très vite éliminé alors qu’en réalité, une partie migrait dangereusement au cerveau. Un des aspects lucratifs de l’affaire, c’est l’idée d’un adjuvant à faible coût, permettant de réduire encore la quantité de matières premières nécessaires (antigènes) pour maximiser les profits. Mais comme on a bien vu avec des vaccins très rentables, comme les vaccins produits par génie génétique (hépatite B, HPV etc), qui permettent une marge bénéficiaire très substantielle, ils comptent parmi les plus dangereux qui soient avec des risques de malignité qui furent même admis en toute discrétion par des instances quelque peu schizophrènes comme l’OMS qui n’hésitent cependant pas à recommander leur usage généralisé :

 

"Même s'il est possible d'indiquer une limite supérieure de contamination d'un produit fini par de l'ADN hétérogène, et même si toutes les expériences indiquent que des quantités d'un tel ADN de l'ordre de quelques picogrammes sont biologiquement inactives dans un grand nombre d'épreuves, on ne peut pas plus affirmer l'absence totale d'ADN et du risque qui lui est lié dans les produits obtenus en lignées cellulaires continues que dans les produits issus de cultures primaires de cellules et de cultures de cellules diploïdes. [...] Un des grands problèmes soulevés (à cette conférence) est le risque de malignité que pourrait présenter à long terme un ADN contaminant hétérogène, en particulier s'il s'avère qu'il contient des séquences codantes ou régulatrices potentiellement oncogènes. Ce point est réellement préoccupant, car de nombreuses personnes en bonne santé, notamment des nourrissons, seront peut-être vaccinées avec des produits issus de lignées cellulaires continues, ou les recevront de toute autre manière." (OMS, rapport technique n°747, de 1987)

 

Jouer aux cobayes avec de futurs vaccins aux nanoparticules ou renforcer de façon sûre et naturelle son immunité innée avec diverses plantes ou compléments alimentaires ? Ce sera un choix que des populations de mieux en mieux informées devront immanquablement opérer. Nier ce choix en ayant la tentation d’imposer des vaccins expérimentaux au public méritera selon nous une sanction populaire exemplaire des scientistes et autres politiques qui s’y seront risqués !

 

 

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