L'ONE et la majorité du corps médical ont l'habitude de répéter que "C'est parce que la balance entre les risques et les bénéfices des vaccins penche nettement en faveur des bénéfices que la protection vaccinale est recommandée à tous."
Pour prendre le cas concret de la coqueluche, non seulement l'ONE recommande cette vaccination mais en plus la rend OBLIGATOIRE pour la fréquentation des milieux d'accueil (crèches et gardiennes ONE).
On pourrait donc croire naïvement que cette vaccination apporte beaucoup plus de bénéfices que d'inconvénients et d'effets secondaires aux enfants forcés de la subir....
Mais quels étaient les chiffres EXACTS non pas de l'incidence de la maladie mais des complications graves de cette maladie au moment où la vaccination a été introduite?
Par erreur, nous avions indiqué les chiffres de l'incidence des infections invasives à Hib avant l'introduction du vaccin (au lieu des chiffres de l'incidence des complications de la coqueluche, chiffres effectivement non fournis par l'ONE dans son Guide de Médecine Préventive) qui étaient de 44/100 000. C'est la raison pour laquelle le titre de cet article a été modifié, bien que cela n'enlève toutefois rien au caractère problématique des effets secondaires GRAVES des vaccins anti-coquelucheux et surtout de la fréquence inacceptable de celle-ci, cf plus bas.
Grâce à l'opacité qui règne sur le taux de complications graves de la coqueluche chez les enfants avant l'introduction du vaccin, les pseudo experts peuvent tout se permettre, y compris affirmer SANS PREUVES CONTRÔLABLES que les complicatives GRAVES du vaccin sont moins fréquentes que les complications GRAVES de la maladie naturelle. Mais bien sûr, il faudrait aussi tenir compte de la sous-notification notoire des effets graves des vaccins, seuls 1 à 10% de ceux-ci étant effectivement comptabilisés.
Ainsi, si on tient compte des chiffres ci-dessous et de cette sous-notification, nous continuons de dire, jusqu'à preuve du contraire, que le vaccin reste nettement plus risqué que les complications graves de la maladie (les fanatiques de vaccins ont l'habitude de comparer le risque de la maladie aux risques du vaccin mais ce qu'il faut surtout comparer ce sont les COMPLICATIONS graves et chroniques des maladies, nettement moins fréquente que l'incidence totale des cas, aux complications GRAVES des vaccins, car c'est cela qui compte concrètement pour la santé et la qualité de vie des gens!)
Une étude suédoise de 1996 (1), ayant porté sur 9829 enfants et publiée dans le New England Journal of Medicine, a démontré dans les 4 sous-groupes un total de 48 effets secondaires graves soit près de 1 cas grave sur 200 enfants dans les 60 jours qui ont suivi la vaccination! Il est vrai, comme une lectrice tenait à ce que cela soit précisé, que les 4 sous-groupes ne concernaient pas tous un vaccin anti-coquelucheux (3 groupes ayant reçu un vaccin DTC dont deux avec une valence acellulaire et un ayant reçu un DTC avec une valence à germes entiers; le 4° groupe ayant reçu un vaccin bivalent tétanos-diphtérie) mais il est important de se souvenir aussi que dans les cocktails vaccinaux imposés aux enfants, le vaccin anticoquelucheux n'est jamais isolé mais toujours, dans les faits, associé à des valences anti-diphtérique, anti-tétanique ainsi qu'à d'autres valences (hépatite B, Hib, polio). Par conséquent, il est difficile de dire quelle est, dans tel ou tel cas, la ou les valences les plus en cause dans la survenue de tel ou tel effet secondaire, une astuce utilisée avec brio par les officiels pour affirmer SYSTEMATIQUEMENT que "l'effet n'est pas lié au vaccin". Comme c'est commode...
En outre, chez 163 enfants dans cette étude du NEJM, la poursuite de la vaccination a été contre-indiquée, ce qui laisse évidemment supposer qu'ils ont eux aussi fait des réactions graves aux précédentes doses. On relèvera tout de même que dans cette étude de 1996, les auteurs considèrent plusieurs réactions, dont des épisodes d'hypotonie-hyporéactivité, comme des motifs de contre-indication à la poursuite d'une vaccination comportant la valence anti-coquelucheuse ALORS QUE les imprudents de l'ONE estiment, eux, que c'est là une "fausse contre-indication" (cf page 44 ici, regardez à la première fausse contre-indication qui constitue en fait le cas de l'hypotonie-hyporéactivité formulé en d'autres mots!)
L'année d'avant déjà, une étude américaine parue dans la prestigieuse revue Pediatrics (2) avait, elle aussi, consisté à évaluer plusieurs vaccins anti-coquelucheux acelullaires (suivant le nombre d'antigènes qu'ils contenaient). L'étude a porté sur un total de 2200 enfants.
Parmi ces enfants ayant reçu le vaccin anti-coquelucheux acelullaire, il y a eu 1 cas de mort subite, un autre décès assez similaire à la mort subite mais aussi 2 attaques dont une seulement 3 heures après la première injection. En tout, ce sont 17 attaques qui ont été recensées chez les receveurs de ces vaccins, soit un taux de 1 cas pour 130 vaccinations, un chiffre absolument accablant, qui corrobore donc en tout point les données suédoises et qui atteste aussi du discours faussement rassurant de l'ONE, décidément prête à tout pour fourguer ses vaccins!
Pouvons-nous accepter plus longtemps qu'une instance comme l'ONE continue de rendre obligatoire une vaccination au taux de complications GRAVES possiblement plus fréquentes que les complications naturellement attendues de la maladie??
Références:
(1) Gustafsson L. & al.,”A controlled trial of a two-component of acellular, a five-component acellular, and a whole-cell pertussis vaccine.”, (The New England Journal of Medicine, t. 334 [6], p349-355; 1996).
(2) Decker. M.D & al., "Comparison of 13 acellular pertussis vaccines: adverse reactions.", (Pediatrics, t.96 [3] [suppl.], p 557-566, 1995)