15 avril 2011
Traduit par IG
Les scientifiques avertissent que les médicaments de demain seront conçus spécifiquement pour contrôler l'esprit humain
Par Ethan A. Huff, staff writer
(NaturalNews) Ceci pourrait ressembler à une histoire de science-fiction, mais des chercheurs d’Oxford disent que la médecine conventionnelle moderne développe progressivement des moyens de changer les états mentaux de l’homme par les produits pharmaceutiques, et donc contrôle la façon dont les gens pensent et agissent dans les diverses situations de la vie. Ces nouveaux médicaments vont littéralement avoir le pouvoir de perturber la morale personnelle d’un individu, et de reprogrammer cette personne pour qu’elle croit et fasse tout ce pour quoi le concepteur de la drogue l’a conçue.
« La science a ignoré la question de l’amélioration morale jusqu’ici, mais c’est en train de devenir un grand débat actuellement« , a déclaré le Dr Guy Kahane de l’Oxford Centre for Neuroethics du Royaume-Uni. « Il y a déjà un nombre croissant de recherches que vous pouvez décrire en ces termes. Les études montrent que certains médicaments affectent la façon dont les gens répondent à des dilemmes moraux en augmentant leur sentiment d’empathie, d’appartenance à un groupe, et en réduisant leur agressivité. »
Bien que cela puisse paraître bon en théorie, le contrôle de l’esprit est déjà un des dangereux effets secondaires des médicaments existants. Prenez le médicament antidépresseur Prozac, par exemple, qui est connu pour avoir provoqué chez ceux qui en prennent de violents accès de colère. Un jeune garçon a tué son père en le frappant et le poignardant à la tête, et a frappé sa mère avec un pied de biche et l’a poignardée au visage, peu de temps après avoir commencé à prendre du Prozac (cfr article du Daily Mail, ici).
Mais les types de médicaments auxquels Kahane et ses collègues se réfèrent sont des drogues de synthèse spécialement conçues pour non seulement modifier l’état mental, mais aussi pour changer la façon dont une personne pense aux situations à partir d’un point de vue moral. Le résultat final est littéralement un type de médicament-contrôle de l’esprit induit par lequel des sujets humains seront contrôlés par quelqu’un d’autre, et se retrouverons incapables de prendre des décisions éclairées par eux-mêmes.
La recherche sur le sujet, bien sûr, essaye de peindre l’idée de drogues contrôle de l’esprit sous un jour positif, suggérant qu’elles pourraient être utilisées pour aider à faire du monde un meilleur endroit pour vivre. Imaginez moins de violence, plus de confiance, et plus d’amour, disent-ils. Cette rhétorique, cependant, c’est vraiment juste un truc pour amener encore plus les masses à l’esprit déjà bien engourdi à accepter l’idée comme une bonne chose.
Kahane admet aussi qu'il est peu probable que les gens se ruent spontanément sur des médicaments susceptibles d'interférer avec leur sens moral.
"Devenir plus confiant, plus agréable, moins agressif et moins violent peut vous rendre plus vulnérable et plus accessible à l'exploitation (par autrui) a-t-il dit. "D'un autre côté, cela pourrait améliorer vos relations et votre carrière."
Kahane n'encourage pas d'ajouter ces "médicaments de moralité" à l'eau courante mais il suggère que s'ils étaient largement administrés, ces médicaments pourraient aider l'humanité à aborder des problématiques mondiales.
"Se sentir lié au sort de gens à l'autre bout du monde ou à celui des générations futures, ce n'est pas dans notre nature" dit-il. "Ce nouveau genre de médicaments pourrait rendre possible les sentiments d'appartenance à un groupe ou l'empathie abstraite, thérorique envers les générations futures."
Sources: NaturalNews, Theage.com.au et Gardian News
Sachons DECODER l'information et faire les recherches que les "grands médias" ne font pas, par collusion ou par paresse...
Qui est le Dr Guy Kahane?
Selon The Gardian, Guy Kahane est "coauteur du livre "L'amélioration des capacités humaines" ("Enhancing Human Capacities"), paru ce lundi et qui comprend un chapitre sur l'amélioration morale." Il est aussi "Directeur du Centre de Neuroéthique de l'Université d'Oxford et lauréat du prix d'éthique biomédicale de la fondation "Wellcome Trust".
Mais qu'est-ce que c'est que cette fameuse fondation "Wellcome Trust" et quel est son historique?
Wikipedia nous apprend que "le Wellcome Trust est la seconde plus riche fondation mondiale de charité en médecine, après la Fondation Bill & Melinda Gates. "Au 30 septembre 2007, ses actifs nets se montaient à 15,1 milliards de livres sterling, soit 30,2 milliards de dollars. Le 5 février 2008, la fondation s'engagea à porter son financement à la recherche et aux projets biomédicaux de grande envergure à presque 4 milliards sur les cinq années suivantes."
Mais encore: "Le trust fut établi en 1936 pour administrer la fortune du magnat britannique de la pharmacie sir Henry Wellcome. Les revenus provenaient de Burroughs Wellcome, compagnie pharmaceutique fondée par Henry Wellcome et Silas Burroughs. Le nom de Wellcome Foundation Ltd. fut établi au Royaume-Uni. En 1986, le trust vendit au public 25% des actions de la société Wellcome en sa possession, initiant un processus visant à se séparer de l'industrie pharmaceutique. En 1995, le trust renonça à tout intérêt dans l'industrie pharmaceutique en vendant toutes ses actions restantes à la société Glaxo, le rival historique britannique de Wellcome, qui devint la société GlaxoWellcome. Les importantes retombées financières de cette fusion ont alors influencé les activités philanthropiques du trust. En 2000, le nom de Wellcome a disparu du marché des médicaments lorsque GlaxoWellcome a fusionné avec une autre firme britannique, SmithKline Beecham, devenant GlaxoSmithKline."
Nous y voilà! GSK. Et ce n'est pas nous qui l'avons écrit: Wikipedia admet donc que "les retombées financières de la fusion ont alors influencé les activités philantropiques du trust".
Cette "fondation de charité" n'a rien d'indépendant si l'on en croit cette preuve de plus, issue du propre site de GSK. Car, en effet, depuis 2009, GSK a entamé un "partenariat unique" avec le gouvernement britannique, le Wellcome Trust, et l'agence pour le développement de l'est de l'Angleterre "pour développer un parc scientifique innovant de développement de nouvelles biotechnologies sur le site de GSK, à Stevenage."
Il n'est donc pas farfelu de comprendre et de concevoir que des médicaments pouvant moduler l'attitude des gens pourraient aussi en faire de plus grands consommateurs, sans même plus qu'il s'en rendent compte. Il s'agit donc vraisemblablement ici d' une tentative subtile de normalisation progressive de l'inacceptible sous couvert de bonne intention, bien entendu!
Cet exemple montre à quel point les intérêts des industriels en général peuvent faussement "se dissoudre" au travers de sociétés ou de fondations "écrans" pour finalement arriver exactement au même but que la publicité directe: toujours plus de bénéfices et de "malades" déclarés (et à "traiter)...
Ces informations font furieusement penser au contenu du livre visionnaire d'Aldous Huxley, "Brave New World" ("Le Meilleur des Mondes") paru en 1932....
"Chacun des membres de la société est conditionné pour être un bon consommateur et est obligé de participer à la vie sociale. La solitude est une attitude suspecte.Tout le monde dans l'État mondial utilise du « Soma ». Le Soma est une substance apparemment sans danger qui peut, à forte dose, plonger celui qui en prend dans un sommeil paradisiaque. Le Soma n'a aucun des inconvénients des drogues que nous connaissons aujourd'hui. Il se consomme sous forme de comprimés distribués au travail en fin de journée. Cette substance est le secret de la cohésion de cette société : grâce à elle, chaque élément de la société est heureux et ne revendique rien."
"Le Meilleur des Mondes" décrit une société future reposant notamment sur le conditonnement à la consommation (consommer toujours plus):
"Le conditionnement dirige les goûts des membres de la société vers des loisirs nécessitant l'achat d'équipements spécialisés au lieu de l'appréciation des passe-temps gratuits ou bon marché. On les conditionne, par exemple, à ne pas aimer la nature, au motif que ce goût n'engendre pas assez d'activité économique."
Parce qu'il peut arriver que des utopies (mêmes dangereuses) se réalisent, Huxley met en garde contre celle d'"une société-monde complètement anesthésiée par le "progrès" scientifique et technique"....