Enorme plongeon des taux de vaccination en maternelle: les officiels sont déconcertés.
D’après Christina Sarich, 29 septembre 2014
Le nombre de parents qui décident de ne pas faire vacciner leurs enfants se développe à un rythme alarmant – du moins si l’on en croit les fonctionnaires désarçonnés par le réveil de l’humanité.
Comme les calendriers de vaccination proposés par les autorités américaines de Santé sont extrêmement lourds, on peut comprendre que de nombreux parents se font un devoir de refuser les vaccinations. Depuis les années 1950, le nombre de vaccins que les petits en-dessous de 6 ans doivent recevoir a augmenté de 414%.
Les parents de Californie en ont apparemment assez. Ils refusent de faire vacciner leurs enfants qui sont à la maternelle.
Les experts de Santé publique disent que ces refus de faire vacciner les enfants contribue à la résurgence par exemple de la rougeole à travers l’état, et peut conduire à de graves flambées « d’autres maladies ». Mais ceci n’est rien d’autre que de l’alarmisme parfaitement dans la ligne de ceux qui veulent fourguer des vaccins à tout prix.
En fait, il existe de nombreuses études qui montrent que les enfants non vaccinés sont en bien meilleure santé que les enfants vaccinés.
Le pourcentage des enfants d’écoles maternelles dans lesquelles au moins 8% des petits ne sont pas complètement vaccinés (pour raisons de croyances personnelles) a plus que doublé.
Les officiels de la Santé ne sont pas satisfaits de cette tendance, car ils croient à « l’immunité de groupe » qui, selon les « experts » exige que, pour la rougeole et la coqueluche, 92% des enfants soient vaccinés. Le CDC (Centres de Contrôle des Maladies et de Prévention) encourage très fort la notion « d’immunité de groupe» mais avec comme conséquence directe une immunité muqueuse très faible chez les enfants.
Dire que la maladie va se propager si on n’atteint pas un taux de vaccination de 95% est un mensonge. En vérité la plupart des états ne parviennent même pas à atteindre les objectifs fixés par le CDC: atteindre un taux de 80% des vaccinations de base chez les enfants.
Au cours de ces dernières années, le Colorado a atteint un taux de 65%, alors qu’en Floride, il était de 75%. Cette situation n’en a pas pour autant provoqué une épidémie soudaine de rougeole, de grippe ou de coqueluche.
Certains experts pensent que « l’immunité de groupe » est un mythe créé de toutes pièces par ceux qui pourraient en tirer profit. Il semble que beaucoup de parents californiens soient d’accord avec cette manière de voir les choses, ou du moins qu’ils se méfient des vaccins en général.
« Cinq jours par semaine dans une petite classe » disait Shannon Stokley, épidémiologiste au Centre National d’Immunisation et des Maladies Respiratoires qui fait partie du CDC, « Ce sont les conditions idéales pour la propagation des germes et des infections. »
Ce dont Stokley semble ne pas tenir compte, ce sont les nombreux autres facteurs qui peuvent contribuer à créer des épidémies.
Barbara Loe Fisher, Présidente du Centre National d’Information sur les Vaccins (NVIC) fait valoir que les vaccins sont responsables de l’augmentation du nombre d’enfants et d’adultes qui souffrent de troubles neurologiques et de troubles du système immunitaire, d’hyperactivité, de troubles de l’apprentissage, d’asthme, de fatigue chronique, de lupus, de polyarthrite rhumatoïde, de scléroses en plaques, et de troubles épileptiques. Elle pense aussi que d’autres études sont nécessaires pour surveiller les effets à long terme des vaccinations. Elle veut que les médecins puissent être absolument certains que les vaccins sont sûrs et n’endommagent pas la santé.
Neil Miller, chercheur en vaccinologie souligne par exemple que le vaccin polio est aujourd’hui responsable de chaque nouveau cas de polio aux Etats-Unis.
En Californie, les taux de vaccination sont en baisse depuis les années 1980.
La tendance est particulièrement marquée dans le comté d’Orange où la proportion d’élèves de maternelle qui ont reçu tous leurs vaccins est tombée de 92,9% en 2003 à 89,3 en 2012, principalement dans les régions les plus riches du bord de mer. Le comté est également aux prises avec la plus grande épidémie de rougeole de l’état : 22 cas. Le CDC attribue la récente épidémie aux anti-vaccins. […]
Même des titres élevés d’anticorps ne donnent que 68% de chances d’être protégé de la rougeole. En Afrique, la vaccination ROR (Rougeole-Oreillons-Rubéole) a réduit les maladies contre lesquelles on vaccinait, mais a doublé le taux de mortalité chez les nourrissons après une seule dose.
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Source : NaturalSociety