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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 14:13

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Bien que datant de 2005, il est tout de même fort intéressant de traduire ce compte-rendu (abstract) en ce sens qu'il démontre avec une grande clarté l'incapacité systématique de remettre une pratique en cause face à ses nombreux échecs. A la place, ce sont constamment des camouflages et d'autres doses ou bien même de nouveaux vaccins qui seront systématiquement recommandés pour soi-disant résoudre la situation.

 

Que dit ce compte-rendu?

 

"En 2001, une épidémie de fièvre typhoïde est survenue parmi les membres des Forces Armées françaises. Tous avaient reçu une vaccination contre la typhoïde selon le schéma vaccinal en vigueur à l'Armée (c'est à dire tous les 5 ans). Une étude de cohorte rétrospective a été conduite auprès de 94 membres du personnel. Les objectifs étaient de confirmer le diagnostic, de déterminer la source de la contamination et d'identifier les facteurs associés à une efficacité vaccinale déficiente. Vingt-quatre cas furent cliniquement identifiés. Une salade de concombres ainsi qu'une vaisselle contaminée furent identifiés. Seul un facteur fut associé à une déficience de l'efficacité du vaccin; le risque de fièvre typhoïde était deux fois plus grand chez les gens vaccinés plus de 3 ans auparavant. Le respect des règles d'hygiène alimentaire aurait pu empêcher la survenue de 24 cas de fièvre typhoïde. Néanmoins, la répétition de la vaccination contre la typhoïde est à présent effectuée tous les 3 ans dans les Forces armées françaises, en accord avec les recommandations du fabricant."

 

Que peut-on déduire de façon logique de ce compte-rendu, en le confrontant à la réalité des faits?

 

1°) Les militaires font déjà partie des gens qui ont le plus souvent reçu cette vaccination, seule une minorité de (grands) voyageurs allant jusqu'à recevoir une telle vaccination aussi fréquemment.

 

2°) Si "le respect des règles d'hygiène alimentaire aurait pu empêcher la survenue de tous ces 24 cas", comment justifier alors l'impérative nécessité de les vacciner contre cette maladie? A quoi sert alors d'encourir les risques du vaccin si on peut prévenir sans risque et de façon 100% efficace la survenue de la maladie? A moins que cela ne serve à pratiquer des expérimentations illicites sur les militaires et participe ainsi à l'aide que les autorités se sentent naturellement devoir fournir aux industriels pour le développement de nouveaux vaccins?

 

3°) On vaccine à présent tous les 3 ans (le fabricant ne demande évidemment pas mieux!). Jusqu'à quand.... à la prochaine épidémie, on préconisera peut-être une injection annuelle, au côté des nombreux vaccins que les militaires sont déjà forcés de recevoir tout au long de leur carrière.

 

Si on se penche quelque peu sur l'aspect "conflits d'intérêts", on remarque, sans forcément chercher des heures qu'un des auteurs par exemple, le Pr Pierre Saliou, a travaillé pendant plus de 15 ans pour Sanofi Pasteur.

 

Un article sur les effets indésirables des vaccins dans les armées françaises a été publié dans la revue Eurosurveillance en 2012.

 

"Les militaires français sont vaccinés selon un calendrier réglementaire à l'incorporation et durant leur période de service. Les auteurs ont réalisé une étude dont l'objectif était de décrire les caractéristiques des effets indésirables des vaccins rapportés entre 2002 et 2010 dans cette population. Les effets indésirables des vaccins sont surveillés en routine par le Centre d'épidémiologie et de santé publique des armées (CESPA). Pour chaque cas, le médecin ayant fait le diagnostic renseigne une fiche de déclaration comportant des informations sur le patient, le tableau clinique et les vaccins administrés. L'étude ne concernait pas les effets indésirables consécutifs à la campagne de vaccination contre la grippe pandémique A(H1N1) de 2009. Parmi les 473 cas retenus, 31 présentaient un effet indésirable considéré comme grave, dont deux avec séquelles. Le taux d'incidence global pour la période étudiée était de 14 effets indésirables pour 100 000 vaccinations. Après une période stationnaire entre 2002 et 2008, ce taux d'incidence a augmenté de manière significative à partir de 2009. Les résultats les plus marquants étaient une augmentation importante des effets indésirables observés après vaccination par le BCG entre 2005 et 2008, de ceux attribués au vaccin quadrivalent combiné diphtérie-tétanos-poliomyélite-coquelucheux acellulaire (dTcaP) à partir de 2008 et une augmentation des effets indésirables après vaccination contre la grippe saisonnière en 2009. Le taux d'incidence retrouvé dans cette étude pour les effets indésirables graves (1,1 pour 100 000 vaccinations) est comparable à ceux observés dans les populations civile et militaire des Etats-Unis. L'augmentation observée dans les armées à partir de 2009 pourrait en partie traduire une meilleure participation des médecins à la surveillance des effets indésirables, suite à la campagne de vaccination contre la grippe pandémique. De plus, les effets indésirables des vaccins constituent un phénomène relativement mineur face au grand nombre de cas de maladies parfois graves (notamment méningite à méningocoque ou hépatites virales) évités par la vaccination. Les auteurs concluent donc que la balance bénéfices/risques est largement en faveur de la vaccination."



Source : Mayet A, Haus-Cheymol R, Bouaiti EA, Decam C, Simon F, Mérens A, Spiegel A, Meynard JB, Deparis X, Migliani R. Adverse events following vaccination in the French armed forces: An overview of surveillance conducted from 2002 to 2010. Euro Surveill. 2012;17(24):pii=20193.

 

NB: Si on tient compte de la sous-notification notoire des effets secondaires qui s'explique entre autres par l'incapacité des médecins à reconnaître des effets secondaires de vaccins mais aussi leurs réticences à faire ce genre de constat et ce, même quand certains d'entre eux sont pourtant officiellement reconnus, on se rend alors compte du caractère gratuit et non scientifique de la conclusion selon laquelle "les effets indésirables des vaccins constituent un phénomène relativement mineur face au grand nombre de cas de maladies parfois graves évités par la vaccination". Car il convient d'une part de se rappeler que RIEN ne prouve que les individus vaccinés, s'ils ne l'avaient pas été, auraient forcément contracté la maladie ou une de ses complications et, d'autre part, la gravité possible d'un certain pourcentage d'infections ne suffit jamais à prouver de facto qu'un vaccin donné soit sûr ou efficace!

 

Seuls 1 à 10% des effets secondaires de vaccins étant effectivement rapportés (l'agence française Afssaps ayant d'ailleurs elle-même représenté la sous-notification des effets secondaires de vaccins à la façon d'un iceberg), et par conséquent les véritables chiffres des effets secondaires graves pourraient plutôt se situer entre 1,1/10 000 et 1,1/1000. Il est en outre aussi intéressant de noter que les officiels ont clamé pendant des années de façon purement gratuite que les effets secondaires graves de vaccins c'était, tout au plus, 1 cas sur 1 million. On est à présent dans une déclaration officielle qui est déjà 10 fois plus élevée mais encore très largement sous-estimée comme expliqué ci-dessus. La comparaison biaisée des chiffres d'effets secondaires obtenus chez ces militaires  à un faux groupe témoin constitué par une population générale déjà largement survaccinée conduit à diluer la responsabilité véritable des vaccins reçus par ces militaires en gonflant ainsi artificiellement, par compensation, le taux de maladies induites dans la population générale qui sont alors classées  abusivement comme "normalement attendues". Le grand public comme les militaires se retrouvent par conséquent grugés par le recours, toutefois jugé "éthique", à de faux groupes placebos.

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