Gardasil : mon pire cauchemar
« J’espère et prie pour que cette histoire vous parvienne à temps… »
Par Julie Davidson, 31 octobre 2013
Je m’appelle Julie et j’ai 26 ans. Je n’ai pas fait beaucoup de bruit depuis que j’ai été vaccinée avec le Gardasil parce qu’il m’est très pénible d’évoquer les préjudices que j’ai dû subir. Les douleurs intérieures que j’ai vécues étaient à ce point extrêmes que ça a été plus facile pour moi de tout faire pour essayer d’oublier que le Gardasil ait jamais existé. Au cours des deux dernières années, j’ai essayé de faire comme si ma vie ne m’avait pas été volée et de tenter d’oublier que j’avais été empoisonnée. Malheureusement, je ne parviens pas à oublier parce que, chaque jour je me réveille dans un véritable cauchemar.
Aujourd’hui, j’ai décidé de parler parce que chaque jour j’apprends qu’une autre fille souffre des mêmes problèmes inexplicables de santé. On dit à ces jeunes filles qu’elles sont folles ou qu’il n’est pas possible de leur venir en aide. Quel est ce lien entre moi et ces milliers d’autres jeunes filles ? - Le Gardasil.
C’est une étrangère que je vois quand je repense à la fille que j’étais avant de me faire vacciner avec le Gardasil. Cette vaccination a bouleversé ma vie de fond en comble. D’une certaine manière, il y a un côté positif au fait de ne plus être la même fille, car aujourd’hui je puis beaucoup mieux comprendre celles qui vivent des problèmes de santé débilitants. Au lieu de passer devant une personne en fauteuil roulant sans penser plus loin, je salue la personne et commence à pleurer. Je pleure parce que je sais les luttes que ces personnes traversent ; je pleure parce que je sais qu’il y a tellement peu de gens qui s’inquiètent du sort de ces malheureuses personnes. Au travers de mes souffrances, j’ai pu savoir quelle était ma véritable famille, quels étaient mes vrais amis. J’ai aussi appris toute l’importance qu’il y a à rechercher la vérité au lieu de faire aveuglément confiance à la médecine. J’ai surtout appris la vraie valeur de la santé parce que sans la santé, nous avons tout perdu. Je suis extrêmement triste de réaliser que la fille que j’étais m’a littéralement été volée. Avant la vaccination, j’étais en parfaite santé, j’étais très active et pleine d’énergie. J’étais entraîneur, j’adorais tout ce qui avait trait à la santé, au fitness, aux activités de plein air et tout ce qui relevait un peu de l’aventure. J’avais l’esprit libre et je recherchais partout la beauté de la vie. A 23 ans, je faisais beaucoup de rêves et je m’enthousiasmais pour l’avenir.
Gardasil et vaccin antitétanique après une infection des sinus – Mais pourquoi donc ai-je écouté mon médecin ?
C’est le 26 mars 2011, j’avais alors 23 ans, que j’ai consulté un médecin pour une infection des sinus. A cette époque, ce médecin pensait qu’il serait sage de m’administrer le vaccin Gardasil, ainsi que le vaccin contre le tétanos.
Immédiatement après, j’ai regretté, parce que je me sentais bizarre, et j’ai pensé que ça n’avait pas beaucoup de sens de me faire vacciner alors que mon système immunitaire était occupé à combattre une infection des sinus. Je me rappelle avoir appelé ma mère parce que je pleurais et j’avais peur que quelque chose de grave me soit arrivé. Mon intuition était juste. Dans les jours qui ont suivi les vaccinations, j’ai développé une fatigue extrême. Il m’était difficile d’accomplir les tâches journalières. J’étais tout le temps étourdie et souvent éteinte. J’ai aussi souffert de douleurs pelviennes, de nausées, de vomissements. Je perdais l’appétit et du poids : environ 15 Kg en deux mois. J’éprouvais d’énormes difficultés à faire mon travail d’entraineuse parce que j’avais tout le temps l’impression d’avoir la grippe. En juillet, les choses s’aggravèrent très rapidement. J’avais de fortes douleurs thoraciques qui s’étendaient tout le long de mon bras gauche et me provoquaient des arythmies cardiaques. A trois reprises, tout mon corps frissonnait et s’engourdissait. A ce moment là, j’ai commencé à réaliser que j’avais quelque chose de grave, mais je n’aurais jamais pu imaginer à quel point ça allait encore s’aggraver.
Paralysie post Gardasil et lésions du système nerveux central
Le 6 août 2011, en me levant, pour sortir de mon lit, je suis tombée par terre. Etendue par terre, j’ai vite pu réaliser que je ne pouvais plus bouger ma jambe gauche. Quelques jours plus tard, la même chose arriva à ma jambe droite. Mes deux jambes étaient paralysées, je ne pouvais plus ni marcher, ni me tenir debout. J’ai été admise à l’hôpital où je suis restée dix jours. J’ai subi tous les examens et tests possibles : deux ponctions lombaires, tomodensitométrie, résonnance magnétique du cerveau, de la colonne vertébrale, électrocardiogramme, scanner abdominal et quantité de prises de sang. Comme les médecins ne comprenaient pas ce dont je souffrais, on m’administra de fortes doses de stéroïdes avant de me renvoyer à la maison sans que mon état de santé se soit amélioré.
En septembre, je me suis réveillée en constatant qu’il m’était impossible de bouger quoi que ce soit en dessous de ma tête. J’étais paralysée à partir du cou. J’ai été conduite dans un autre centre d’urgences où je suis restée une semaine. J’ai passé des tests plus poussés encore, et une fois de plus les médecins m’ont dit qu’ils ne savaient pas ce dont je souffrais. Ils m’ont envoyé dans un service ambulatoire pour y rencontrer un spécialiste des problèmes neuro-musculaires. Finalement je suis rentrée à la maison sans que mon état de santé se soit amélioré.
Ce fut là le début d’un périple parmi des spécialistes qui devait durer deux ans. J’ai vu de nombreux neurologues, des spécialistes des problèmes neuro-musculaires, de nombreux rhumatologues, un spécialiste des maladies infectieuses, un neuro-immunologue, un neurophysiologiste. Les seules découvertes qui ont pu être réalisées au travers des tests, c’est que mon système immunitaire ne fonctionnait pas correctement et que mon corps était enflammé. On a aussi diagnostiqué que j’avais un sphincter hyperactif.
Pourquoi une jeune fille de 23 ans en parfaite santé devrait-elle soudainement souffrir d’une vessie hyperactive, de problèmes neurologiques inexplicables sans qu’il y ait une véritable cause ?
Pendant tout un temps, les rhumatologues me renvoyaient aux neurologues et vice versa, pensant que l’autre spécialiste arriverait finalement à poser un diagnostic. Finalement un rhumatologue et un neurophysiologiste ont décidé de travailler ensemble pour pouvoir me venir en aide. Ces deux spécialistes suspectèrent que je devais souffrir de myélite transverse. Les examens et mes symptômes montraient qu’il y avait un problème neurologique et moteur. Ils m’ont expliqué que l’inflammation détectée par les tests devait vraisemblablement provenir de dommages à mon cerveau et/ou à ma moelle épinière. Ils m’expliquèrent qu’il n’y avait rien à faire, sauf attendre et compter sur le temps. A ce jour, personne n’est capable d’expliquer mes symptômes comme les dommages de santé dont je souffre.
Le tableau des symptômes post-Gardasil
Depuis ma vaccination avec le Gardasil, j’ai présenté les symptômes suivants : Paralysies, troubles de la marche, paresthésies, hypersensibilité aux sons et au toucher, tremblement de l’ensemble du corps, raideur et douleurs aux articulations, pieds et mains qui deviennent rouges et bleues , insuffisance surrénale, problèmes endocriniens, perte de poids, nausées, vomissements, hyperventilation, pleurs ou rires incontrôlables, hypoglycémie, extrême sensibilité aux odeurs et produits chimiques, intolérance au chaud comme au froid, perte d’appétit, douleurs pelviennes, incontinence urinaire, douleurs de poitrine, essoufflement, gonflement des ganglions, perte de mémoire, trous de mémoire, confusion, perte de cheveux, étourdissements, fatigue telle qu’il est impossible d’accomplir les tâches quotidiennes.
Mes symptômes physiques ont été difficiles à supporter, mais les bouleversements émotionnel et mental que mon état a entraînés ont encore été plus difficiles à vivre.
Cette fille qui avait l’esprit clair et libre a aujourd’hui peur de la vie. - Ma grande fatigue, mon esprit confus et la crainte de voir mes jambes se paralyser font que j’ai peur de conduire. Je sais que je pourrais m’endormir au volant. J’ai peur de participer à des fêtes, de voyager à cause des germes que je pourrais rencontrer. Je tombe malade au moins une fois par mois, c’est un gros rhume ou un virus, et chaque fois que je tombe malade, les progrès que j’avais faits s’estompent. Alors que j’étais une femme indépendante, je suis maintenant devenue complètement dépendante de mon mari. Jadis, j’étais tellement pleine d’énergie, alors qu’aujourd’hui je croule de fatigue. La fille qui ne rêvait que de sorties et d’aventures, a maintenant peur de sortir de chez elle à la suite des nouvelles allergies qui sont récemment apparues. Quand ces allergies apparaissent, mon système immunitaire s’emballe et tous mes symptômes réapparaissent plus fort que jamais.
Ce qui m’apparaît le plus dur, c’est de réaliser tout ce que je pourrais faire et réaliser si je n’étais pas tombée malade. J’aurais peut-être pu terminer mes études et me lancer dans la formation personnelle ou fonder une famille avec mon mari. Je ne puis m’empêcher de voir les autres vivre leurs vies alors que je reste clouée à la maison. Certains ont la possibilité de réaliser leurs rêves et d’autres gaspillent le précieux don qu’ils ont reçu. J’aspire tellement à une vie normale, mais j’en suis incapable à cause de ma grande fatigue et de ma faiblesse. Le Gardasil m’a mis dans une prison à l’intérieur de mon propre corps. Je ne puis plus me permettre de penser au futur parce que je ne sais pas si mon corps me permettra jamais de réaliser mes rêves.
Mais tu n’as pas l’air malade
Bien que je n’arrête pas de me battre pour aller mieux, je ne puis compter le nombre de fois où on m’a dit que je ne donnais pas l’impression d’être malade. Il est vrai que je fais des efforts pour ne pas montrer ces côtés affreux de ma maladie. Je sais que comme des milliers d’autres filles je n’arrête pas de souffrir jour après jour. Nous nous sentons seules parce que personne ne nous comprend. Nous sommes obligées de souffrir en silence puisque tout le monde nous dit que nous n’avons pas l’air d’êtes malades, qu’on ne peut rien faire pour nous, que tout est dans notre tête. Il nous arrive aussi de rencontrer des personnes qui ne veulent pas nous entendre ou nous croire parce que nous ne portons pas « l’étiquette d’une maladie. C’est quand nous avions le plus besoin d’amitié que nous avons perdu nos amis. Même certaines de nos relations familiales sont devenues tendues en raison du manque de compréhension. Les personnes que j’ai rencontrées après que je sois tombée malade, ne connaitront jamais la vraie fille que j’étais et qui s’est fait piéger dans sa maladie. Mon mari n’a même pas pu expérimenter la vie avec la femme qu’il avait épousée. Il passe ses journées à prendre soin de moi au lieu de pouvoir vivre le bonheur d’un jeune marié. C’est le Gardasil qui nous a volé tout cela.
Tenter de guérir après le Gardasil
Aujourd’hui, je mange, je respire, je dors et me focalise sur tout ce qui pourrait m’aider à guérir. Je suis obligée de vivre en quelque sorte dans une bulle pour m’assurer que rien ne pourra me faire régresser, et pour qu’un jour je puisse avoir un avenir. Le seul spécialiste qui a pu m’aider pratique une médecine naturelle et fonctionnelle. C’est grâce à mon régime alimentaire strict, aux suppléments que je commence à remarcher après avoir passé deux ans dans un fauteuil roulant, bien que j’aie encore à lutter chaque jour. En janvier 2014, je prévois de demander l’aide d’un homéopathe pour détoxifier mon corps et le libérer du vaccin grâce à la thérapie CEASE .
Après deux ans, j’ai choisi de partager mon histoire parce que je ne puis plus rester les bras croisés et voir de belles vies détruites par une chose qui était censée les protéger. Je ne puis qu’espérer et prier pour comprendre que tout ce qui m’est arrivé avait un sens. - Si mon histoire ne vous a pas convaincu vous ou d’autres personnes par rapport à ce vaccin, j’ose au moins espérer que j’ai pu vous convaincre de faire davantage de recherches avant de faire votre choix. La recherche parlera d’elle-même. C’est parce que je n’ai pas été avertie et parce que je n’ai effectué aucune recherche que j’ai été forcée de vivre tout ce qui m’est arrivé. J’espère et je prie pour que cette histoire vous parvienne à temps afin qu’elle vous permette de vous protéger vous et ceux que vous aimez du vaccin Gardasil.
Source: SaneVax
Rapports d’effets secondaires après les vaccinations contre le HPV recensés par le VAERS (Organisme officiel américain qui enregistre les effets secondaires des vaccins) jusqu’en septembre 2013
Description | Total |
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|
Infirmes | 981 |
Décès | 144 |
N’ont pas récupéré | 6.248 |
Frottis du col anormaux | 542 |
Dysplasies du col de l’utérus | 221 |
Cancers du col de l’utérus | 67 |
Cas où le pronostic vital a été engagé | 581 |
Visites aux urgences | 10.849 |
Hospitalisations | 3.213 |
Séjours hospitaliers prolongés | 239 |
Effets secondaires graves | 4.270 |
Effets secondaires | 31.741 |