Japon : avertissement de chercheurs sur les effets
secondaires des vaccins HPV
Par Norma Erickson, 19 mars 2014
Le Colloque international sur les effets indésirables rencontrés par les jeunes filles vaccinées contre le HPV s’est tenu à Tokyo les 25 et 26 février derniers : il a suscité un débat de haut niveau sur la sécurité, l’efficacité et l’utilité des vaccins contre le HPV.
Audience publique du Conseil consultatif du Ministère de la Santé, 26 février 2014
L’organisation des chercheurs qui ont lancé l’alerte sur les effets indésirables induits par les vaccins contre le HPV était présidée par le Dr Harumi Sakai, ancien professeur à la Faculté de Médecine de Tokai, et ancien chef de l’équipe de recherche immunologique de l’université de Galveston (Texas). Faisaient également partie du Colloque le Dr Sin Hang Lee, MD, ancien professeur à l’université de Yale et actuellement pathologiste à l’hôpital Milford, le Dr François-Jérôme Authier, MD, professeur de l’université de Paris XII et médecin à l’hôpital Henri Mondor de Paris, ainsi que le Dr Lucija Tomljenovic, chercheuse à l’université de British Columbia.
Les participants ont présenté les preuves de risques liés aux vaccins contre le HPV et tenu deux conférences de presse, ainsi qu’une audience publique parrainée par le gouvernement, le 26 février.
L’audience publique a été suivie par huit médecins du Conseil consultatif du gouvernement japonais sur les effets indésirables présumés des vaccins contre le HPV, plusieurs fonctionnaires de premier plan du ministère de la Santé, des médecins, ainsi que des journalistes des principaux journaux et chaînes de télévision du pays.
Les universitaires non japonais, ainsi que le Dr Sakai ont présenté des données scientifiques à l’appui de plusieurs mécanismes d’action biologiquement plausibles par lesquels les vaccins contre le HPV pourraient causer des maladies auto-immunes ou auto-inflammatoires dévastatrices et dont les symptômes correspondent à ceux rapportés par les personnes vaccinées au Japon et dans le monde entier.
Sommaire des preuves scientifiques/ médicales présentées
Dr Sin Hang Lee – HPV L-1 Gene DNA dans le Gardasil et ses effets potentiels
Dr François-Jérôme Authier –Biopersistance et migration de neuroparticules après injection intramusculaire – Impact des adjuvants aluminiques sur la sécurité à long terme.
Lucija Tomljenovic, PhD –Trois décès après la vaccination contre le papillomavirus humain : coïncidence ?
Dr Mirna Hajjar - Une jeune fille de 16 ans avec perte visuelle bilatérale et hémiparésie suite à une vaccination contre le papillomavirus humain. Rapport d’un cas.
De gauche à droite : Keiko Sakaguchi et le Dr Rokuro Hama MD, Pr François-Jérôme Authier, Lucija Tomljenovic PhD, Dr Mirna Hajjar, Dr Sin Hang lee, Dr Harumi Sakai, MD, Dr Shunichi Shiozawa MD, PhD.
L’information scientifique présentée par des experts médicaux aux conférences de presse et à l’audience publique pourra aider les législateurs japonais et autres décideurs à prendre les bonnes décisions, comme à formuler des recommandations concernant l’avenir de la politique de vaccination contre le HPV pour le plus grand bien des citoyens.
La théorie officielle sur laquelle le gouvernement s’appuie actuellement pour expliquer les nombreux témoignages de symptômes graves chez des adolescentes vaccinées contre le HPV – Gardasil et Cervarix – a été publiée en janvier dernier par le ministère de la Santé, du Travail et de la Prévoyance.
Le document du gouvernement comprend neuf paragraphes et est intitulé : « Synthèse des délibérations concernant les vaccins contre le papillomavirus humain lors du conseil consultatif sur les effets indésirables présumés des vaccins contre le HPV. »
Le document officiel stipule :
« Des délibérations ont eu lieu sur les cas qui ont été signalés comme effets secondaires des vaccins contre le HPV. Ces cas concernaient principalement des douleurs intenses dans différentes parties du corps des personnes vaccinées, et des faiblesses dans les mouvements dues à des problèmes d’articulations… »
[…] « Explications possibles des symptômes rapportés en lien avec le problème actuel : (1) troubles neurologiques, (2) empoisonnement, (3) réactions immunitaires, (4) réactions psychosomatiques. Comme les théories (1) à (3) ne peuvent pas expliquer ces symptômes, ces derniers doivent donc être envisagés comme des conséquences de réactions psychosomatiques comme dans le (4). »
Le dernier paragraphe dit que le Conseil consultatif « établira un rapport au gouvernement et tiendra des débats sur la pertinence du redémarrage d’une recommandation active de la vaccination contre le HPV, lors de la prochaine réunion du Conseil prévue le 26 février et lors de réunions ultérieures. »
Mais le Dr Sin Hang Lee a déclaré que, même si le gouvernement cherche à expliquer les effets indésirables rencontrés par ces jeunes vaccinées par des réactions psychosomatiques, cette théorie n’est ni logique ni scientifique.
Le Dr Lee souligne qu’à l’issue de l’audience publique du 26 février lors de laquelle il avait fait part de ses découvertes - notamment de fragments d’ADN de HPV dans 16 flacons scellés de Gardasil envoyés au laboratoire Milford Medical Inc. et provenant de neuf pays, ainsi que dans les échantillons post mortem de sang et de rate d’une Néo-Zélandaise de 18 ans, décédée après avoir reçu le vaccin Gardasil –, aucun scientifique n’a soutenu que des réactions psychosomatiques auraient pu entraîner la mort subite de jeunes filles pendant leur sommeil ou causer des lésions patentes enregistrées par IRM, ainsi que des lésions histopathologiques d’encéphalomyélite et de sclérose en plaques chez des personnes qui avaient reçu le vaccin Gardasil.
Quand le Dr Lee a évoqué les lésions mises en évidence par l’IRM et par les preuves photographiques de l’inflammation du cerveau chez une jeune fille du Connecticut qui avait complètement perdu la vue, dix jours après la seconde injection du Gardasil en 2007, il parlait au nom du médecin traitant, le Dr Mirna Hajjar qui était également présente à l’audience publique de Tokyo.
En 2007, cette jeune fille qui avait toujours été en bonne santé a dû être conduite aux urgences alors qu’elle avait perdu la vue depuis 48 heures et souffrait d’hémiparésie gauche. « Il a été découvert que cette jeune fille souffrait à la fois d’une lésion démyélinisante tuméfactive et de névrite chiasmatique lors d’une encéphalomyélite démyélinisante aiguë », selon le rapport médical qui a été publié dans le numéro de mars 2010 du Journal of Child Neurology (Vol. 25, pp. 321-327).
[…] Le Dr Hajjar qui a joué un rôle crucial en présentant son courageux témoignage scientifique le 26 février à la conférence de Tokyo est l’un des trois auteurs du rapport médical publié dans The Journal of Child Neurology.
Interrogé sur les points forts de l’audience publique, le Dr Sin Hang Lee a déclaré :
« En tant que pathologiste, il est de mon devoir de rechercher les mécanismes susceptibles d’entraîner une mort subite, ainsi qu’une encéphalomyélite aiguë disséminée, après vaccination contre le HPV. J’ai dès lors proposé un mécanisme scientifiquement plausible sur base de la “transfection” d’ADN par des nanoparticules d’aluminium/ complexes d’ADN.
Selon mes contradicteurs, les signes et symptômes qui se sont manifestés après la vaccination contre le HPV seraient le fait de réactions psychosomatiques.
Je ne crois pas que des réactions psychosomatiques puissent provoquer la mort subite au cours du sommeil, ou les lésions inflammatoires dans le cerveau que montrent les clichés IRM et l’étude histopathologique d’une biopsie du cerveau avec lymphocytes, macrophages périvasculaires et démyélinisation.
En séance publique, j’ai demandé aux scientifiques de lever la main s’ils croyaient vraiment que des réactions psychosomatiques pourraient provoquer une mort subite pendant le sommeil et une inflammation du cerveau.
Je n’ai vu personne lever la main dans l’assemblée… »
Le terme « transfection » utilisé au cours du témoignage du Dr Lee s’applique à l’introduction d’ADN étranger dans des cellules humaines par le biais de véhicules non viraux comme les nanoparticules de complexes aluminium-ADN.
Experts scientifiques internationaux qui ont présenté les mécanismes possibles de l’action dommageable des vaccins contre le HPV: Dr Myrna Hajjir, Lucija tomljenovic, PhD, Pr François-Jérome Authier, Dr Sin Hang Lee et Dr Shunichi Shiozawa MD, PhD.
Au Japon, le débat sur la politique de vaccination HPV n’est pas terminé. Un groupe présidé par le Dr Lee et le Pr Authier a proposé des mécanismes d’action scientifiquement plausibles.
Le gouvernement japonais de son côté explique que ces événements sont le fait de réactions psychosomatiques.
Toutefois ces scientifiques étrangers et certains intellectuels japonais sont, grâce à leur courage, devenus les catalyseurs grâce auxquels les problèmes de santé liés au vaccin HPV sont aujourd’hui débattus dans les médias du pays, dans l’intérêt du public.
Il reste à espérer que politiciens et intellectuels du monde entier suivent leur exemple en lançant de tels débats dans leurs pays respectifs. Il en va de la santé de millions de jeunes filles.
Espérons que les preuves scientifiques l’emporteront sur la théorie psychosomatique qui menace d’induire le public en erreur en attribuant tous les symptômes des victimes vaccinées à des problèmes psychologiques.
Si des théories aussi irrationnelles et irresponsables devaient se propager à travers le monde sans que des scientifiques consciencieux ou des intellectuels se lèvent pour les réfuter, la santé de nombreuses jeunes filles serait menacée.
Source: SaneVax