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27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 20:15

« L’immunité de groupe » : une science de pacotille !

 

Foule---immunite-de-groupe.jpg

 

Les défenseurs de la vaccination de masse s’appuient sur « l’immunité de groupe » pour faire valoir leurs arguments, mais cette « immunité de groupe » n’existe pas.

 

Par Lawrence Solomon, Financial Post, 19 juin 2014

 

On a commencé à parler de « l’immunité de groupe » dans les années 1930 quand Arthur Hedrich de l’université John Hopkins  a découvert qu’après que la population de Baltimore eût fait la rougeole (et avait donc acquis l’immunité contre la rougeole), le reste de la population, ou le « groupe » était protégé. C’est ce concept qui fournit la justification actuelle des pressions qui sont exercées pour que tout le monde soit vacciné.

 

« Si vous ne risquiez que votre propre santé en ne vous faisant pas vacciner, ce serait votre affaire », déclarent les défenseurs de la vaccination de masse. «  Mais quand votre refus de vous faire vacciner me met moi ou mon enfant en danger, cela devient mon affaire. »  Il s’agit ici d’un fameux argument, à l’exception d’un seul point : la réalité de l’immunité (de groupe) dans des populations vaccinées a été réfutée à plusieurs reprises.

 

En novembre 1966, en annonçant que si la vaccination de masse contre la rougeole atteignait 55% à Baltimore, les services de santé publique américains étaient certains que « l’utilisation efficace de ces vaccins au cours de l’hiver et du printemps devait assurer l’éradication de la rougeole aux Etats-Unis pour 1967. » Quand il fut constaté que la rougeole n’avait pas été éradiquée, les experts de santé publique ont décidé que des taux de vaccination de 70% ou de 75% assureraient l’immunité de groupe. Quand on s’aperçut que cela s’était avéré faux, le nombre magique est passé à 80%, puis à 83%, puis à 85% pour finalement atteindre les 90% selon les services de recherche de 2001 en matière de santé. Dans la suite les experts en matière de santé ont brandi le chiffre de 95% ! Mais cela aussi fut insuffisant – des épidémies de rougeole se sont produites alors même que la population était vaccinée à plus de 95%. Ce qui a amené certains experts à déclarer que 98 ou 99% de taux de vaccination étaient nécessaires pour protéger les 1 à 2% de la population restante !

 

Même vacciner 100% de la population ne serait pas suffisant disent les scientifiques du groupe de recherche sur les vaccins de la Clinique Mayo parce que le vaccin contre la rougeole est tout simplement un échec chez certaines personnes chez qui il n’offre aucune protection.et parce que son efficacité diminue, même quand on a recours à des rappels.

 

Selon le Dr Tetyana Obukhanych de la Faculté de médecine de l’Université de Stanford, le vaccin contre la rougeole fonctionne comme prévu chez seulement 25% des gens, laissant la majorité des adultes qui ont été vaccinés dans l’enfance avec peu ou pas de protection du tout. Près de la moitié de ces cas concernent aujourd’hui des adultes.

 

En fait l’ « immunité de groupe » – si aléatoire aujourd’hui – existait  pleinement avant l’introduction du vaccin. Pratiquement 100% de la population contractait alors naturellement la rougeole et surtout les enfants (chez qui elle est statistiquement la moins risquée). Ces personnes avaient alors une immunité à vie, et les futures mères jouissaient  des moyens de protéger leur progéniture. En vaccinant en masse les populations, les scientifiques des années 1960 ne réalisaient pas qu’en infectant le public avec le vaccin de la rougeole – une version affaiblie du virus naturel de la rougeole – ils conféraient au public une version affaiblie des défenses que peut déployer le corps quand il a naturellement affaire à la maladie.

 

L’ « immunité de groupe » (qui serait liée aux vaccins) est très belle en théorie. Mais comme en a conclu le Dr Obukhanych de Stanford : « toutes les théories fumeuses sont vouées à l’échec dans le monde réel. » 

 

Source : Health Impact News

 

Voir aussi :  Immunité de groupe : mythe ou réalité ?


La coqueluche frappe un comté américain où 95% des enfants étaient vaccinés.

 


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commentaires

D
@Eric<br /> Ce que prétendent les théoriciens de l'effet de groupe, c'est qu'il faut protéger les enfants qui ont une contre-indication et ne peuvent pas "bénéficier" du vaccin...<br /> Autant dire quasi personne, puisque ces contre-indications, personne ou presque ne les recherche en pratique, et on vaccine tout le monde les yeux fermés, en dehors de quelques rares<br /> immuno-déprimés répertoriés qui doivent faire face à bien d'autres dangers.<br /> D'ailleurs, si on les cherchait vraiment, non seulement chaque vaccin coûterait une fortune de par la somme des investigations à effectuer, mais en plus on ne vaccinerait personne, car on<br /> trouverait une CI au moins relative chez presque tout le monde.<br /> L'argument est donc fallacieux, et le conseil pernicieux.<br /> @Bernard<br /> Vous avez donné un exemple avec la variole.<br /> On peut citer un autre exemple où la vaccination provoque l'épidémie: il s'agit de la polio, et on pense que les souches vaccinales inactivées sont susceptibles de réactivation, et de rendre les<br /> nouveaux vaccinés non seulement malades mais contagieux.<br /> La rougeole également a sévi par épidémies dans des populations vaccinées à plus de 95%, ce qui fait suspecter encore le rôle de la vaccination dans la propagation de la maladie.<br /> Le problème est que les labos sont à la recherche friande du moindre foyer épidémique pour paniquer les foules et les astreindre au rappel, ce qui multiplie les nouveaux cas et justifie plus de<br /> panique encore.<br /> La boucle est ainsi bouclée, et l'actionnaire heureux.<br /> Comme toujours, concernant le rapport bénéfice risque, le risque est pour le vacciné et le bénéfice pour l'actionnaire.
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B
L'immunité de groupe peut se modéliser mathématiquement sous certaines conditions pas automatiquement réalisées.<br /> Supposons que chaque malade contamine 4 personnes distinctes. 100 malades en contamineront 400 dont 100 tomberont malades s'il y a 75% d'immunisés parmi les 400. L'épidémie sera stabilisée avec 75%<br /> d'immunisés. Si on monte à 80% d'immunisés, il y aura alors 80 malades parmi les 400. Ces 80 contamineront 320 personnes dont 20%, soit 64 seront malades. Ainsi l'épidémie va régresser pour<br /> théoriquement disparaître.<br /> Cette théorie indique clairement qu'il n'est pas possible de fixer un taux d'immunisation universel au delà duquel les épidémies régresseraient pour disparaître. Si chaque malade contamine 10<br /> personnes il faudra monter à 90% d'immunisés pour obtenir la stabilisation. 95% si c'est 20 pour 1 ; 98% pour 50 pour 1 et 99% avec 100 contaminés par malade.<br /> <br /> Mais il existe une autre raison qui peut faire totalement échouer cette théorie : c'est lorsque le vaccin possède ce que j'appelle "l'effet Buchwald", à savoir : la superposition, avec un<br /> certain délai avant ou après, de la vaccination et de la contamination sauvage déclenche la maladie chez des personnes qui l'auraient évitées sans cette vaccination "à chaud". Il est hautement<br /> vraisemblable que le vaccin antivariolique était doté de cette propriété.<br /> Une conséquence immédiate de cette propriété est qu'on peut provoquer des épidémies dans une population immunisée à 100% : il suffit pour cela qu'il y ait d'abord l'importation d'un cas et que<br /> l'on vaccine systématiquement les contacts : supposons que ce cas importé contamine 10 personnes. Si on ne fait rien, l'impact de l'importation s'arrêtera sur ce cas. Par contre, si on vaccine<br /> "à chaud" ces 10 personnes, elles feront la maladie. Chacune de ces 10 malades contaminant 10 autres personnes immunisées, si on les vaccine à chaud on aura alors 100 nouveaux cas …<br /> <br /> C'est très probablement ce qui s'est produit à de nombreuses reprises au cours des multiples campagnes contre la variole. On peut par exemple lire ceci sur le site de l'OMS :<br /> <br /> "Observations au cours des prospections spéciales au Rajasthan ( Dr Mahendra Singh)"  <br /> « Nous avons trouvé une transmission active avec une couverture vaccinale certifiée de 97% »<br /> <br /> Pour cette citation : http://whqlibdoc.who.int/smallpox/SE_WP_70.12.pdf en bas de la page 1. Notons qu'il avait été admis que chaque varioleux contaminait entre 1 et 5 personnes, ce qui avait<br /> fait admettre qu'il suffirait de vacciner 80% de la population pour éradiquer la maladie... Il fut constaté que même avec 97% de vaccinés on n'y parvenait toujours pas.<br /> <br /> Voir mon article récapitulatif : http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2013/10/16/28149160.html
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É
De toute façon, me dire qu'en étant le seul à refuser la vaccination, je mets "les autres" an danger, c'est une ineptie, puisque ... si "les" autres sont vaccinés, ils ne risquent plus rien !<br /> Ou alors, s'ils risquent quand même d'être malade (à cause de moi), cela signifierait-il qu'on m'aurait menti sur l'efficacité de la vaccination ?<br /> <br /> Ok, je sors...<br /> J'ai assez râlé sur les vaccins aujourd'hui alors que je suis officiellement en vacances !
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