« L’immunité de groupe » : une science de pacotille !
Les défenseurs de la vaccination de masse s’appuient sur « l’immunité de groupe » pour faire valoir leurs arguments, mais cette « immunité de groupe » n’existe pas.
Par Lawrence Solomon, Financial Post, 19 juin 2014
On a commencé à parler de « l’immunité de groupe » dans les années 1930 quand Arthur Hedrich de l’université John Hopkins a découvert qu’après que la population de Baltimore eût fait la rougeole (et avait donc acquis l’immunité contre la rougeole), le reste de la population, ou le « groupe » était protégé. C’est ce concept qui fournit la justification actuelle des pressions qui sont exercées pour que tout le monde soit vacciné.
« Si vous ne risquiez que votre propre santé en ne vous faisant pas vacciner, ce serait votre affaire », déclarent les défenseurs de la vaccination de masse. « Mais quand votre refus de vous faire vacciner me met moi ou mon enfant en danger, cela devient mon affaire. » Il s’agit ici d’un fameux argument, à l’exception d’un seul point : la réalité de l’immunité (de groupe) dans des populations vaccinées a été réfutée à plusieurs reprises.
En novembre 1966, en annonçant que si la vaccination de masse contre la rougeole atteignait 55% à Baltimore, les services de santé publique américains étaient certains que « l’utilisation efficace de ces vaccins au cours de l’hiver et du printemps devait assurer l’éradication de la rougeole aux Etats-Unis pour 1967. » Quand il fut constaté que la rougeole n’avait pas été éradiquée, les experts de santé publique ont décidé que des taux de vaccination de 70% ou de 75% assureraient l’immunité de groupe. Quand on s’aperçut que cela s’était avéré faux, le nombre magique est passé à 80%, puis à 83%, puis à 85% pour finalement atteindre les 90% selon les services de recherche de 2001 en matière de santé. Dans la suite les experts en matière de santé ont brandi le chiffre de 95% ! Mais cela aussi fut insuffisant – des épidémies de rougeole se sont produites alors même que la population était vaccinée à plus de 95%. Ce qui a amené certains experts à déclarer que 98 ou 99% de taux de vaccination étaient nécessaires pour protéger les 1 à 2% de la population restante !
Même vacciner 100% de la population ne serait pas suffisant disent les scientifiques du groupe de recherche sur les vaccins de la Clinique Mayo parce que le vaccin contre la rougeole est tout simplement un échec chez certaines personnes chez qui il n’offre aucune protection.et parce que son efficacité diminue, même quand on a recours à des rappels.
Selon le Dr Tetyana Obukhanych de la Faculté de médecine de l’Université de Stanford, le vaccin contre la rougeole fonctionne comme prévu chez seulement 25% des gens, laissant la majorité des adultes qui ont été vaccinés dans l’enfance avec peu ou pas de protection du tout. Près de la moitié de ces cas concernent aujourd’hui des adultes.
En fait l’ « immunité de groupe » – si aléatoire aujourd’hui – existait pleinement avant l’introduction du vaccin. Pratiquement 100% de la population contractait alors naturellement la rougeole et surtout les enfants (chez qui elle est statistiquement la moins risquée). Ces personnes avaient alors une immunité à vie, et les futures mères jouissaient des moyens de protéger leur progéniture. En vaccinant en masse les populations, les scientifiques des années 1960 ne réalisaient pas qu’en infectant le public avec le vaccin de la rougeole – une version affaiblie du virus naturel de la rougeole – ils conféraient au public une version affaiblie des défenses que peut déployer le corps quand il a naturellement affaire à la maladie.
L’ « immunité de groupe » (qui serait liée aux vaccins) est très belle en théorie. Mais comme en a conclu le Dr Obukhanych de Stanford : « toutes les théories fumeuses sont vouées à l’échec dans le monde réel. »
Source : Health Impact News
Voir aussi : Immunité de groupe : mythe ou réalité ?
La coqueluche frappe un comté américain où 95% des enfants étaient vaccinés.