La télévision suisse (RTS) a diffusé le 25 juin dernier un reportage qui ne fait que confirmer, sans rien apprendre de bien neuf, le bienfondé de ce que nous disions sur l'OMS depuis déjà plusieurs années maintenant.
Il est fait état dans ce reportage de l'avis d'un ex-médecin de l'institution (le Dr Velasquez) qui dénonce notamment les conflits d'intérêts et la non remise en question de l'OMS, source selon lui d'une perte de crédibilité. Mais plus intéressant encore est ce que le journaliste du reportage indique, à savoir qu' "à plusieurs reprises, nous avons sollicité l'OMS pour obtenir une interview mais son service de presse a qualifié nos questions, je cite, de "ridicules" avant de nous renvoyer vers ces centaines de pages de rapport."
Le reportage se poursuit alors immédiatement en ces termes:
"Cette opacité, Liliane Maury Pasquier en a fait les frais, lorsqu'elle a enquêté pour le Conseil de l'Europe sur la gestion de la pandémie. "On avait, à l'occasion du rapport du Conseil de l'Europe, invité Madame Chan a venir prendre la parole devant l'Assemblée parlementaire, ce qu'elle a refusé. J'ai toujours le sentiment que l'OMS est une grande boîte dont il est difficile de comprendre le fonctionnement quand on est à l'extérieur et que c'est volontaire."
Une telle attitude de fuite et de malaise par rapport à l'obligation de rendre publiquement des comptes n'est pas sans rappeler la frilosité de l'ONE par rapport aux médias ou encore la stratégie des avocats de l'état belge qui n'ont eu de cesse d'enfumer les juges avec des centaines de pages de rapport et autres documents officiels, de façon à mieux éluder les points cruciaux que nous avions notamment soulevés dans le cadre des procédures engagées
en lien avec la vaccination H1N1.
En fait, il apparaît très nettement qu'à l'instar des dirigeants des grosses multinationales des OGM qui sont les premiers à manger bio, l'OMS et sa dirigeante ont poussé les gens à se vacciner alors que Mme Chan elle-même n'était toujours pas vaccinée en décembre 2009, signant ainsi l'hypocrisie totale d'une telle instance. Pire, après avoir eu la malhonnêteté de modifier les critères de pandémie peu avant la médiatisation du H1N1, l'OMS a eu le toupet de rejeter le fiasco vaccinal du H1N1 sur internet qui aurait ainsi détourné les gens des bons vaccins expérimentaux dans lesquels ils devaient absolument avoir une confiance aveugle.
Comme l'a très bien expliqué le Dr Pascal Sacré dans un de ses articles, l'OMS constitue un des plus grands dangers pour la santé mondiale, qui se porterait en réalité autrement mieux sans elle et sans ses choix absurdes en faveur d'une médecine chimique de dépendance au lieu d'une médecine de santé, de choix et d'autonomie. Le reportage suisse conclut avec un manque de bon sens plutôt incohérent au vu du reste de la séquence, puisqu'il est rappelé que la prochaine pandémie n'est qu' "une question de temps". Tout donne en réalité à penser qu'on s'active bien trop à préparer ces prochaines pandémies avec un engloutissement de moyens à ce point disproportionnés que ça en devient plus que suspect.
Tout ceci ne peut que nous faire réitérer nos analyses de 2010 où nous insistions déjà sur l'impérieuse nécessité de sortir de l'OMS et donc de ne surtout plus en être membre ni de la financer, de façon à échapper à ses ukases susceptibles de s'imposer aux Etats en vertu du règlement sanitaire international (RSI), un paravent bien commode et bien trop confortable tant pour les pharmas que pour les ministres nationaux qui disent préférer s'en référer à ses "recommandations scientifiquement étayées et très utiles", comme osait par exemple le dire Laurette Onkelinx dans sa réponse à notre courrier de septembre 2009...