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18 août 2012 6 18 /08 /août /2012 21:36

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6 août 2012. Philly.com

 

Médecine évolutionniste: Une recherche montre comment les vaccins peuvent accélérer l'évolution de parasites plus agressifs. [Analyse d'IC en fin d'article]

 

Quand le biologiste de l'Université d'état de Pennsylvanie, Andrew Read, a injecté aux souris le composant de plusieurs vaccins prometteurs contre la malaria, il a obtenu un résultat inquiétant: les parasites de la malaria se sont répandus parmi les souris vaccinées et ont évolué pour devenir plus virulents.

 

Les souris non vaccinées infectées par ces "super parasites" étaient encore plus malades que celles infectées avec le parasite ordinaire de la malaria.

 

Les résultats, a dit Read, ne devraient pas décourager la recherche sur des vaccins anti-malariques. [...] Entre 15 et 20 vaccins contre le paludisme sont actuellement au stade des essais cliniques un peu partout dans le monde, pour la plupart en Afrique. Read, qui est un biologiste évolutionniste expérimenté a dit espérer que ses résultats accéléreront l'analyse, par les chercheurs qui développent ces vaccins, de la manière dont ceux-ci peuvent affecter l'évolution des parasites.

 

Read a également travaillé sur l'évolution de bactéries résistantes aux antibiotiques. Dans une publication provocante sortie l'année dernière, il a suggéré que les doses d'antibiotiques habituellement prescrites peuvent parfois favoriser l'émergence de souches résistantes. Des doses plus faibles, qui permettent au système immunitaire de tuer les bactéries résistantes, pourraient constituer une meilleure approche à long terme.

 

Dans les maladies infectieuses, les microbes ou parasites se font concurrence à l'intérieur de l'hôte, comme le font les individus dans une population. Si un médicament ou un vaccin n'éradique ou ne prévient pas complètement l'infection, l'intervention peut faire basculer le champ des évolutions possibles  et éventuellement favoriser non seulement les insectes qui résistent à un médicament particulier, mais aussi ceux qui se répandent plus vite, ou causent des symptômes plus sévères, a encore dit Read.

 

Les résultats sur la malaria, publiés la semaine dernière dans le journal PLoS Biology, sont pris au sérieux par les chercheurs qui travaillent sur ces vaccins. "S'il y a un effet comme celui-là, nous devons être conscients de cela et prendre des mesures pour minimiser ce genre d'impact." a dit Patrick Duffy, le responsable du laboratoire sur l'immunologie de la malaria et la vaccination à l'Institut National de Santé (NIH).

 

Les résultats ne s'appliquent pas à la plupart des vaccins existants, comme ceux utilisés contre la variole, la rougeole et les oreillons. Ceux-là empêchent d'être jamais infectés d'où qu'il n'y a pas d'opportunité pour les virus d'évoluer chez les personnes immunisées, a dit Read. Mais le parasite de la malaria est un organisme plus complexe et aucun vaccin actuellement testé n'est capable de l'éradiquer complètement.

  

A ce jour, le mieux que les scientifiques puissent faire avec des vaccins, est de mettre l'infection en sourdine et d'améliorer les symptômes, de façon à ce que les enfants infectés aient moins de chances de mourir. Mais les personnes vaccinées restent encore porteuses du parasite et de ce fait, ces moustiques peuvent encore aller contaminer d'autres gens. De tels vaccins imparfaits sont en quelque sorte des vaccins "permissifs" car ils permettent encore la fuite des pathogènes qui peuvent encore se multiplier et évoluer à l'intérieur de l'hôte. D'autres vaccins "permissifs" pourraient éventuellement être utilisés pour le traitement du HIV.

 

L'évolution pourrait aussi jouer un rôle dans la façon dont les maladies réagissent aux vaccins. La coqueluche est l'une d'entre elles, a expliqué Read, depuis que les effets du vaccin s'amenuisent.

 

Les chercheurs devraient aussi être vigilants au sujet de l'évolution du papillomavirus humain (HPV) qui est impliqué dans le cancer du col de l'utérus a-t-il dit. Les vaccins actuels ne protègent pas contre toutes les souches du virus et pourraient ainsi permettre à des souches non ciblées de devenir progressivement plus virulentes.

 

"Nous nous dirigeons vers des situations où les parasites évoluent en présence de populations vaccinées" a-t-il dit. "Nous devons être sûrs que nous n'allons pas créer des situations qui permettront la diffusion de souches plus virulentes."

 

Tandis que le parasite de la malaria qui infecte les humains ne peut pas être transmis aux rats ou souris de laboratoire, ces animaux peuvent être infectés avec une version différente du parasite qui infecte dans la nature certains rongeurs africains. 



Pour un vaccin dans cette expérience sur souris, Read et sa collaboratrice Victoria Barclay ont choisi une protéine appelée AMA-1, qui est le composant-clé de plusieurs vaccins actuellement en développement en Afrique. Ils ont permis au parasite de se diffuser à 10 souris vaccinées différentes. Ensuite, ils ont laissé ces parasites infecter des souris non vaccinées.

 

Ce nouveau parasite de la malaria a rendu les souris non vaccinées encore plus malades qu'avec la forme classique de la malaria qui n'avait pas évolué chez les souris vaccinées. Read a dit qu'ils étaient encore en train de comprendre les mécanismes spécifiques par lesquels le parasite de la malaria est devenu plus agressif et plus virulent.

 

Il est possible, a-t-il dit, que la réponse immunitaire accélérée par le vaccin ait barré la route aux parasites les plus faibles, laissant ainsi les plus agressifs se répandre plus rapidement du fait d'une moindre compétition entre eux. 

 

Duffy, de l'Institut National, de Santé a dit que les résultats influenceront la manière dont ils conduisent les essais cliniques de vaccins sur les humains dans plusieurs pays africains. Dans l'expérience de Read, c'était les souris non vaccinées qui risquaient le plus de souffrir d'une maladie aggravée. Si les choses tournent donc de la même manière pour les humains que chez les souris, a-t-il dit, les vaccins pourraient bénéficier à certaines personnes mais rendraient la situation plus dangereuse pour ceux qui resteraient non vaccinés.

 

"Nous avons non seulement besoin de suivre les gens à qui nous avons donné le vaccin mais aussi les autres personnes de la communauté" a dit Duffy.

 

Les chercheurs sont en train d'explorer différentes tactiques de développement des vaccins, a dit Duffy. Ils sont en train de cibler le parasite à différents stades de son cycle de vie complexe, y compris la phase où il vit à l'intérieur du moustique. Certains de ces stades pourraient être moins favorables que d'autres pour l'évolution du parasite

 

Duffy et Read s'accordent sur le fait que cette nouvelle publication devrait accroître la conscience d'une possible évolution mais pas mettre le feu à des craintes irrationnelles envers les vaccins. (sic). "Les vaccins restent notre meilleur outil de santé public" (sic) a dit Duffy. "Ils sont notre meilleur moyen le plus rentable d'améliorer la santé publique." (resic)

  

Source: Philly.com

 

Hallucinant: Non seulement des scientifiques irresponsables jouent aux apprentis-sorciers avec les deniers publics en risquant de faire PIRE QUE BIEN mais en plus, ils finiront par mettre directement en péril la santé des non vaccinés et le DROIT de tout un chacun de ne pas se faire vacciner car bien entendu, la fameuse “solidarité” dont on ne cesse de nous parler en matière de vaccination va ici complètement s’inverser en se transformant en un égoïsme particulièrement lucratif, oppressant ainsi de plus en plus les non vaccinés tout en les mettant davantage en danger !

 

Ainsi, la question éthique sera de taille : le droit des gens de se faire vacciner en pensant ainsi se protéger eux pourra-t-il légalement primer sur le droit des non vaccinés de se protéger (et de protéger les générations futures également) de « super parasites » responsables de maladies encore plus graves qu’auparavant ??

 

Les non vaccinés vont donc pouvoir culpabiliser comme il le faut les sujets très égoïstes (mais surtout très désinformés) qui accepteront bêtement de recevoir ce vaccin sans aucune compassion pour la véritable « protection de groupe »…

 

Et le pire c’est que ces gens qui mettent ces énormes risques en lumière sont plus que probablement obligés de rester dans le « politiquement correct » en répétant les louanges éculées à la gloire des vaccins, tout en rappelant que cela ne doit pas amener « des craintes irrationnelles ». Des gens qui manifestent ceci dit de grosses lacunes dans leur connaissance des vaccins puisqu’on ne peut absolument pas dire qu’il n’y a pas d’évolution possible pour des vaccins comme les oreillons ou la rougeole ou autres ; la vérité est qu’ils n’en savent rien. Si on prend le cas des oreillons, on voit que le vaccin semble de moins en moins efficace (même en deux doses). Par ailleurs, pour ce qui est d’un vaccin comme celui contre l’hépatite B, il a été constaté en plusieurs endroits (dont en Italie où ils ont très massivement vacciné) des formes mutantes plus dangereuses encore du virus ! Pourtant, apparemment, on aurait pu aussi à priori croire que pour un tel virus (de l’hépatite B), il n’y avait pas « 36 versions ». La Nature a définitivement des parades que la Science doit avoir l’humilité de ne pas forcément pouvoir prévoir !

 

Soyons en tout cas « sans crainte », seuls les labos n’ont vraiment rien à craindre dans toute cette (sale) histoire !!

 

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