Les chiffres officiels le prouvent: un enfant a statistiquement plus de risques de développer un effet secondaire grave après vaccination contre le méningocoque C que d'attraper la méningite C naturellement!
Il s'agit là de données extrêmement importantes puisque ces vaccins ont été inclus dans le calendrier vaccinal officiel, tant en Belgique qu'en France, où ils sont donc systématiquement administrés à une majorité de nourrissons et de jeunes enfants en bonne santé.
En Belgique, l'injection d'une dose unique de vaccin conjugué contre le méningocoque C est recommandée pour tous les jeunes enfants à l'âge de 15 mois. En France, la fenêtre de temps concerne les enfants de 12 à 18 mois.
Les vaccins existants portent des noms divers mais ils contiennent tous des sels d'aluminium qui sont d'autant plus dangereux pour le développement neurologique des enfants que la barrière hémato-encéphalique n'est pas pleinement formée avant l'âge de 2 ans et demi, ce qui laisse donc le cerveau nettement plus vulnérable encore vis à vis des diverses substances toxiques.
Ces vaccins sont dits "conjugués" car ils sont associés à une anatoxine (tétanique ou diphtérique) censée aider à mieux stimuler le système immunitaire pour l'amener à produire les sacrosaints anticorps.
Leurs noms sont: Meningitec (Pfizer/Wyeth), Meninvact (Sanofi), Menjugate Kit (Novartis), NeisVac (Baxter).
En Belgique, l'ONE met "gratuitement" le vaccin Menjugate Kit à disposition des vaccinateurs et des parents.
Pour bien comprendre la situation et les chiffres officiels qui vont suivre, il est essentiel de rappeler quelques données sur les infections naturelles par le méningocoque C.
Le méningocoque est une bactérie dont il existe plusieurs variants (on parle de sérotypes): A, B, C, W, Y etc.
Dans la grande majorité des cas, l'infection par ces bactéries ne donne lieu à aucun problème. D'ailleurs la transmission donne le plus souvent lieu à un portage asymptomatique de la bactérie. L'Institut de Veille Sanitaire français reconnaissait en 2011 que 5 à 10% des Français abritent ces bactéries dans le nez ou la gorge, sans être malades. Ce pourcentage monte même jusqu'à 25 à 30% des enfants scolarisés en Belgique. Passé l'âge de 25 ans, 90% des gens seraient naturellement immunisés.
Dans des cas le plus souvent isolés ou après un contact étroit et rapproché avec un malade, il peut hélas se produire une infection dite "invasive" qui se manifeste alors dans 70% des cas par une méningite (avec 5 à 6% de mortalité) et dans le quart restant des cas par un purpura fulminans qui peut être mortel en-déans les 24H (dans environ un tiers des cas déclarés de purpura fulminans). L'administration précoce d'antibiotiques assure le plus souvent une guérison assez rapide, sans séquelles.
La souche C ne représente qu'un tiers au maximum de toutes les infections invasives à méningocoque dans un pays comme la France, comme admis par le Haut Conseil de la Santé publique français en 2009. En Belgique, d'après un rapport de l'Institut de Santé Publique, le sérotype C n'était responsable que de 10,4% des cas d'infections invasives à méningocoque en 2010. (et plus on vaccinera, plus les autres sérotypes occuperont "la niche bactérienne laissée vide" ou presque par la vaccination contre le type C... bonjour l'efficacité!)
A l'échelle d'une population comme la France, le taux d'infections invasives à méningocoque C reste toutefois très faible puisqu'après correction pour la sous-notification, il n'était en 2008 que de 0,26/100 000. Ce taux avait d'ailleurs déjà diminué spontanément de moitié entre 2002 et 2008 dans ce pays, soit avant la vaccination généralisée des jeunes enfants.
En Belgique, l'incidence globale (sérotypes B et C confondus) était de 1/100 000 en 1991 et, "comme par hasard", de 3,7/100 000 en 2001 soit un an à peine avant l'introduction du vaccin contre le méningocoque C, avant de redescendre à 1,6/100 000 en 2005. C'est en effet "un drôle de hasard" car c'est justement à la même époque en France (en 2002), qu'ils ont également déclaré "un pic d'incidence" - pour préparer l'opinion publique bien entendu, ne l'oubliez pas, les autorités officielles s'estimant être "les partenaires naturels" des pharmas, elles doivent tout naturellement les aider à trouver de pseudo justifications épidémiologiques pour les aider à introduire massivement leurs nouveaux vaccins sur le marché!
En réalité, comme bien expliqué dans le récent ouvrage de Virginie Belle, l'Institut de Veille Sanitaire avait "comme par hasard" élargi les critères diagnostics de la méningite à méningocoque en incluant également les cas non confirmés biologiquement, d'où une hausse non surprenante de 20% des cas à partir de 2002. Il ne serait pas surprenant que la Belgique ait recouru au même type de subterfuge pour justifier la vaccination généralisée des nourrissons depuis 2002.
Hélas, contrairement aux affirmations officielles péremptoires selon lesquelles la baisse de l'incidence serait forcément imputable à la vaccination, il s'avère au contraire qu'il y a des variations cycliques avec des hausses naturelles d'incidence tous les 10 à 15 ans. Ainsi, la différence d'incidence n'est que de 1 cas par million entre un pays comme la Grande-Bretagne qui vaccine systématiquement les enfants depuis 1999 et la France où la vaccination généralisée n'a commencé qu'en 2009.
Voyons à présent quelle est l'incidence rapportée des effets secondaires graves associés à ces vaccins.
Le Haut Conseil français de la Santé publique a repris dans un rapport les données internationales de pharmacovigilance recueillies en 2009, soit après 7 années d'utilisation des vaccins Meningitec, Meninvact/ Menjugate et NeisVac. Le taux de notification estimé était de l'ordre de 6,2/100 000 doses et de 2,1 cas graves pour 100 000 doses.
A ce stade, il n'apparaît déjà pas si évident que le bénéfice de cette vaccination l'emporte vraiment sur ses risques. Mais puisque les autorités "corrigent" la sous-notification des cas de maladies naturelles pour leurs évaluations, il faut alors aussi faire de même pour la sous-notification des effets secondaires des vaccins, qui est notoire puisque seuls 1 à 10% des effets secondaires graves des vaccins sont effectivement recensés selon une récente publication scientifique de novembre 2011.
Si on corrige donc ces cas d'effets secondaires graves après ce genre de vaccination, on en arrive donc à un taux de 21 à 210 cas graves pour 100 000 doses administrées!
Votre (vos) enfant(s) a donc un risque d'infection invasive à méningocoque C de 0,26/100 000 en France et d'environ 1/100 000 en Belgique (puisqu'une bonne moitié des cas sont imputables à la souche B contre laquelle on ne vaccine pas). En revanche, ils encourent au bas mot un risque d'effets secondaires graves (incluant le risque de séquelles, par définition) de 21 cas/100 000 et si on prend la fourchette haute de 210 cas/100 000.
Compte tenu des incidences respectives des infections invasives à méningocoque C en Belgique et en France, le risque de la vaccination contre le méningocoque C est donc:
- de 80 à 800 fois supérieur à celui de la maladie naturelle en France.
- de 13 à 131 fois supérieur à celui de la maladie naturelle en Belgique.
Malgré ces chiffres accablants, et malgré aussi l'indice que, même sans tenir compte de la sous-notification des effets secondaires de vaccins, ceux-ci apparaissent plus risqués que la maladie elle-même, ces produits continuent d'être recommandés massivement et remboursés aux frais de la collectivité! Pire, alors que les autorités évoquent surtout les infections contractées chez les adolescents et les jeunes adultes pour justifier la vaccination des tous petits, il s'avère en fait, selon une étude britannique de 2010, que seul un quart des enfants vaccinés conservent réellement des anticorps protecteurs.
En d'autres mots, cela signifie donc que les autorités dites "publiques" font courrir à vos enfants des risques tout à fait disproportionnés pour un bénéfice tout à fait négligeable et non durable. Ainsi, comme l'a très bien indiqué Virginie Belle dans son livre "Vacciner comme en 2009 plus de 800 000 enfants (français) pour en épargner 8 serait une bonne chose, si toutefois, les effets indésirables des vaccins n'existaient pas."
Les autorités font hélas comme si ça n'existait pas. Vos enfants méritent cependant bien mieux que ce déni irresponsable. Il y va tout simplement de LEUR santé!
Lire aussi cet article du Dr Claudina Michal-Teitelbaum, médecin de la Protection Maternelle et Infantile de Vaulx-en-Velin en France, sur ces vaccins contre la méningite C.
Extrait interpellant de cet article qui concerne notamment la Belgique:
« Les effets indésirables graves (2) déclarés pour le Meningitec au début de la campagne de vaccination étaient de 861 pour 19,2 millions de doses soit de quelques 4,5 pour 100 000 ou 45 par million (voir ici l’avis du CSHPF). Cela fait beaucoup dès lors que la réduction du nombre de cas de méningite espérée est, au mieux, de l’ordre de 1 pour 1 million.
D’autres effets indésirables graves ont été signalés en Belgique au début de la campagne de vaccination en 2002 menée avec les vaccins Meningitec et Neisvac.
Entre le début de la campagne de vaccination, en décembre 2001 et février 2002 le centre de pharmacovigilance belge a reçu 21 notifications d’effets indésirables pour lesquels un lien avec la vaccination était suspecté. On peut supposer qu’en aussi peu de temps ces notifications ne portaient que sur quelques dizaines de milliers de vaccinations. Parmi ces 21 effets secondaires 10 notifications de pseudo-méningite (inflammation méningée sans infection) chez des sujets de 5 à 20 ans, dont une perte partielle bilatérale de l’audition chez une petite fille de 7 ans, réversible en 8 mois. 7 patients sur 10 ont récupéré. On notait aussi un laryngospasme chez un garçon de 8 ans (spasme du larynx avec difficultés respiratoires), deux notifications de purpura thrombopénique chez des enfants de 3 et 11 ans et un cas de paralysie faciale chez un enfant de 11 ans.
Les convulsions sont parmi les effets secondaires graves constatés les plus fréquents avec ces vaccins et sont décrits dans le RCP (résumé des caractéristiques du produit) de la manière suivante : « De très rares cas de crises convulsives ont été rapportés suite à la vaccination par MENINGITEC; les patients ont généralement récupéré rapidement. Certaines des crises convulsives rapportées pouvaient être des syncopes. Le taux de crises convulsives rapportées se situait en dessous du taux de référence de l'épilepsie chez les enfants. Chez les nourrissons, les crises convulsives étaient généralement associées à de la fièvre et étaient vraisemblablement des convulsions fébriles ».
Un effet secondaire grave « très rare » est un effet dont la fréquence peut aller jusqu’à une fois pour 10 000 et donc qui peut-être quelque 100 fois plus fréquent que les bénéfices attendus de la vaccination. »
Mise à jour du 27 juin 2015: Robert Kennedy Jr., personnalité politique et avocat américain, vient de publier un article tout à fait convergent sur la méningite B et le projet américain d'imposer la vaccination anti-méningite B à tous les étudiants (donc y compris les étudiants étrangers) qui fréquentent les universités américaines. L'angle d'approche de Robert Kennedy est exactement le même que celui de l'article ci-dessus consacré aux situations belges et françaises, il est aussi concret, terre-à-terre et pragmatique que ci-dessus: il s'agit de comparer tout simplement l'incidence de la maladie naturelle à celle des effets secondaires graves du vaccin correspondant. Le résultat est aussi tragique et aussi frappant...et le vaccin apparaît là encore statistiquement très très largement plus risqué que la maladie naturelle!
Robert F. Kennedy, Jr.
Vaccinations contre la méningite – Faites le calcul !
09/06/2015
Jeudi dernier, la direction de l’Université de Colorado-Boulder a adopté une résolution demandant au Comité consultatif du CDC (Pratiques d’immunisation, ACIP) de pouvoir recommander les vaccins méningococciques pour tous les étudiants qui rentrent à l’université. L’ACIP examinera la résolution de l’université le 24 juin. Le tout premier sujet que débattra l’ACIP concernera la recommandation des vaccins contre le méningocoque B pour les adolescents et les étudiants.
Avec des milliards de dollars de chiffres d’affaires annuels en jeu, les fabricants de vaccins poussent ces vaccins à travers tout le pays. Les problèmes liés aux vaccins sont complexes, mais les défenseurs de l’obligation vaccinale devraient envisager de faire quelques simples calculs.
La méningite à méningocoques est extrêmement rare. L’an dernier il n’y a eu aux Etats-Unis que 390 cas environ, et ce, pour une population de 319 millions d’habitants. Cela fait un cas sur 817 949. L’année dernière au Colorado il n’y a eu que trois cas de méningite à méningocoques, dont un décès. Le CDC a approuvé trois vaccins ciblant les souches A,C,Y et W135 : Menactra, Menveo et Menomune qui contiennent encore des concentrations importantes de mercure dans les flacons multi-doses. Ces vaccins sont efficaces et assurent l’immunité contre ces souches de méningite dans seulement 85% des personnes qui reçoivent le vaccin. 30 % des cas de méningite concernent la souche B. Ces cas se produisent généralement à l’âge où les étudiants fréquentent l’université. Dans ces cas, les trois vaccins sont totalement inefficaces.
C’est récemment que la FDA a approuvé deux vaccins de la souche méningocoque B, Trumenba et Bexsero. Les fabricants de vaccins poussent les responsables gouvernementaux à les ajouter au calendrier vaccinal recommandé pour le dernier semestre (automne). Les critiques ont reproché au gouvernement les tests accélérés de sécurité et d’efficacité pour les nouveaux vaccins contre la souche B, évoquant des lacunes flagrantes dans les protocoles de sécurité, y compris l’absence de placébos inactifs (neutres). En outre, les deux nouveaux vaccins B font partie de la « catégorie B de grossesse », ce qui signifie qu’ils ne doivent être administrés aux femmes enceintes uniquement si la chose est vraiment nécessaire. Aucun de ces vaccins n’a été testé pour ses potentiels cancérogènes, mutagènes ou ses effets sur la fertilité masculine.
Selon les notices de ces vaccins, Menactra et Menveo produisent des « événements indésirables graves » chez 1% des vaccinés. Menomune, avec sa lourde charge de mercure, rend malade 1,3% des personnes qui le reçoivent. Selon le Livre Rose du CDC, 0,3% de ceux qui présentent des « effets indésirables graves » à la suite des vaccins contre la méningite, mourront. Voici donc les calculs dont les membres réfléchis du gouvernement du Colorado devront tenir compte : si, au Colorado, vous inoculez 400 000 étudiants avec les anciens vaccins, vous pouvez vous attendre à 4 000 effets secondaires graves et à 12 décès. Nous ne connaissons pas encore les effets de la vaccination généralisée des vaccins B, testés à la hâte, mais en fonction des notices, environ 2% des étudiants qui reçoivent le vaccin B tomberont malades ou devront être hospitalisés suite à des effets secondaires graves. Cela pourrait se traduire par un surplus de 8.000 étudiants malades et 24 décès, pour un total de 12.000 malades et 36 décès, et ce, pour éventuellement éviter 3 cas de méningite (naturelle).
Les questions budgétaires sont aussi importantes. L’administration du Bexsero coûtera environ 320 dollars par étudiant selon la liste de prix des vaccins du CDC. Pour les 400 000 étudiants du Colorado, le prix du seul vaccin B atteindra chaque année la somme de 128 millions de dollars.
Les fabricants de vaccins sont en situation de pouvoir réaliser plus d’un milliard de dollars par an s’ils parviennent à persuader l’ACIP d’ajouter leur vaccin contre la méningite au programme national de vaccination. Bien qu’il y ait une incitation énorme à rendre ce vaccin obligatoire dans les universités du Colorado, le coût de cette obligation tant en vies d’étudiants qu’en dollars donne sérieusement à réfléchir.
Ce calcul ne pourrait avoir de sens que pour les comptables (à sang froid) des compagnies qui commercialisent ces vaccins et pour les politiciens qui bénéficient des « largesses » de ces compagnies.
Le gouvernement pourrait raisonnablement s’être basé sur l’information fournie par le CDC quand il a fait part de sa première résolution. Toutefois, la division vaccins du CDC a récemment été en proie à des scandales récents. Quatre enquêtes fédérales cinglantes ont critiqué l’Agence – L’ACIP en particulier – pour la science de pacotille, les conflits d’intérêts et la corruption avec les fabricants de vaccins. La recommandation actuelle de vacciner les élèves si un cas se produisait a plus de sens qu’une obligation généralisée – sauf peut-être pour ceux qui sont plus préoccupés par les profits de l’industrie pharmaceutique que par la santé des étudiants.
Il ne fait aucun doute que la méningite à méningocoque est une maladie grave qui peut entraîner la mort et l’invalidité, mais nous devons nous assurer que la solution n’est pas pire que le problème. Il y a tout lieu de croire que les vaccins obligatoires (méningocoque B) pour chaque étudiant pourraient tuer plus d’étudiants que ne le ferait la maladie de laquelle ils sont sensés protéger. Avant d’abandonner nos droits, avant de débourser des millions et avant de rendre nos étudiants malades, nous devrions apprendre à compter.
Source: Dailycamera
Voir aussi:
Meningitec: les vaccins trop dangereux même non défectueux!
Vaccin Meningitec. 550 familles au coeur d'une affaire troublante (article Paris Match)