Promotion des vaccins
Des scientifiques évoquent la corruption
Heidi Stevenson
Utilisant le vaccin Gardasil comme cas d’espèce, une enquête se penche sur le contrôle quasi total de Big Pharma sur les décisions des agences gouvernementales, comme sur l’absence de réelle préoccupation des décideurs. En dépit de cette situation, des scientifiques ont décidé de prendre la parole, et voici ce qu’ils disent.
Des chercheurs parlent aujourd’hui ouvertement de corruption de la science en matière de vaccins. Ils sont certes minoritaires, mais leur compétence et les preuves solides qu’ils ont pu rassembler ont fini par être publiées dans des journaux médicaux.
Le problème des vaccinations qui ont causé des dommages à tant d’enfants est devenu le point central qui permet aujourd’hui de mieux éclairer la manière dont Big Pharma s’est accaparé la science au point de tomber dans la fraude pure et simple en vue de promouvoir ses produits.
Les scientifiques Lucija Tomljenovic, Christopher A.Shaw, Judy Wilyman,, Eva Vanamee et Toni Bark se sont penchés sur le Gardasil de Merck, le vaccin contre le papillomavirus humain, pour pouvoir démontrer que l’activisme déployé pour lancer le vaccin HPV n’est pas basé sur la science, mais plutôt sur de fausses interprétations de la science.
Dans une lettre, ces cinq scientifiques relèvent plusieurs failles par rapport aux prétentions des fabricants du Gardasil (Merck) et du Cervarix (Pfizer) [1]
1. Il n’a jamais été démontré que les vaccins HPV pouvaient prévenir le cancer du col de l’utérus.
2. Les paramètres utilisés dans les études sont basés sur des infections et des lésions qui guérissent habituellement spontanément. Dès lors comment peut-on démontrer l’efficacité des vaccins dans la prévention du cancer plusieurs années plus tard ?
3. Les essais manquent d’objectivité et produisent de faux négatifs. Ils ne permettent donc pas une estimation précise du risque de développer un cancer.
4. Les méthodes passives de vaccinovigilance ne permettent pas de refléter avec précision le nombre d’effets secondaires qui se produisent réellement.
5. Des estimations précises de la fréquence réelle des effets secondaires des vaccins contre le HPV ne peuvent évidemment être faites compte tenu que ces effets sont systématiquement rejetés, au prétexte qu’ils ne seraient pas liés au vaccin.
6. Les femmes ne sont pas informées que, dans certains cas, les vaccins contre le HPV peuvent augmenter le développement des anomalies déjà existantes qui sont susceptibles de provoquer les cancers dont elles sont censées être protégées.
7. Lorsque l’information sur les risques et les limites du vaccin contre le HPV n’est pas fournie aux femmes, celles-ci se trouvent dans l’impossibilité de prendre des décisions éclairées sur l’opportunité ou non de se faire vacciner.
8. Les autorités de Santé prennent des décisions basées sur des informations fournies par les mêmes compagnies qui espèrent en retirer du profit. Comment leur est-il dès lors possible de prendre des décisions rationnelles sur base de pareilles informations limitées et biaisées ?
Enquête sur les opérations troubles entre Merck et le gouvernement
« Le rôle des firmes pharmaceutiques dans l’élaboration des politiques officielles de vaccination » est une enquête sur le lobbying de Merck pour promouvoir le vaccin contre le HPV, le Gardasil.[2] Cette enquête stipule :
« Merck est engagé à des degrés divers dans le lobbying dans tous les pays que nous avons étudiés. Merck a, de manière proactive, contacté les législateurs pour discuter de stratégies en vue de maximiser l’adoption du Gardasil, soit directement par les salariés de l’entreprise, à l’aide de consultants locaux politiques, d’éminents médecins ou de cabinets de relations publiques.
De nombreuses personnes interrogées ont déclaré que les représentants des entreprises ont proposé une législation spécifique, souvent la rédaction de projets de loi et la recherche d’un sponsor. Dans la plupart des pays, les efforts se sont concentrés sur un mandat pour l’entrée à l’école. Les personnes interrogées ont souligné que les activités de Merck ne sont pas inhabituelles, mais que le public semble ignorer que des entreprises privées ont joué un rôle dans le processus législatif. L’une des personnes interrogées a déclaré : « Presque toutes les obligations vaccinales que nous avons obtenues récemment ont été le résultat, au moins partiellement, des efforts de l’industrie du médicament [souligné par l’auteur de l’article] »
On a demandé aux personnes interrogées parmi lesquelles on trouvait des législateurs, des officiels de la Santé, des professionnels médicaux, des organisations professionnelles, des journalistes, des assureurs dans le domaine de la Santé, des chercheurs en matière clinique, quel serait le rôle que devraient jouer les fabricants de produits pharmaceutiques. Les personnes interrogées ont estimé que les fabricants de produits pharmaceutiques devaient fournir des informations scientifiques sur leurs produits et qu’il était approprié que les représentants de Merck puissent participer à des groupes de travail et à des réunions. Pire encore, pas une seule personne n’a perçu que la participation de Merck à l’élaboration des lois posait problème!
Quand j’ai lu l’article, il m’est apparu que certaines personnes interrogées avaient tendance à se camoufler derrière le fait que Merck avait donné certains vaccins ; quelques-uns cependant avaient trouvé la participation de Merck inappropriée.
Les femmes du gouvernement (Women in Government (WIG) ont reçu un financement de Merck, chose qui fut largement approuvée par les personnes interrogées, même si certaines opinions variaient encore sur ce point. Il ne faut dès lors pas s’étonner que les femmes dans le gouvernement (WIG) ont fortement favorisé le lancement du vaccin Gardasil. [3]
Cette enquête a permis de documenter l’influence extrêmement inquiétante qu’exercent les compagnies pharmaceutiques sur les décisions en matière de santé qui nous concernent tous.
Réponse à l’enquête ayant trait à l’influence de Merck sur le gouvernement
« A qui profite l’acceptation non critique des estimations biaisées concernant l’efficacité et la sécurité du vaccin ? » [4] Cette question est capitale en ce qui concerne l’influence de Merck sur la politique vaccinale. Tomljenovic et Shaw répondent :
« …Un examen minutieux des essais cliniques réalisés pour le Gardasil montre que leur conception, la communication des données comme leur interprétation sont largement insuffisantes. »
Ils poursuivent en signalant que l’optimisme que susciteraient les avantages cliniques du Gardasil repose « sur une base extrêmement faible, se fondant sur un certain nombre d’hypothèses non vérifiées et une interprétation erronée des faits. »
Ils citent les exemples suivants :
- Il n’existe aucune donnée clinique permettant d’affirmer que le Gardasil permettra une réduction de 70% des cancers du col de l’utérus.
- L’affirmation selon laquelle l’administration de trois doses de vaccin permettra une protection à vie n’a en fait aucun fondement du fait que les études ont duré tout au plus cinq ans.
- L’affirmation selon laquelle les effets néfastes du Gardasil seraient mineurs ne repose en fait que sur « une conception très imparfaite de la notion de sécurité ».
- Ils soulignent également qu’il existe « des preuves de partialité et de communication sélective par rapport aux résultats des essais cliniques ».
Leur conclusion est la suivante :
« Gardant à l’esprit que « l’intérêt principal d’une compagnie pharmaceutique est de mettre au point et de vendre ses produits », il convient de se demander si les décisions ayant trait à une politique rationnelle de vaccination devraient être fondées sur les conclusions tirées d’une acceptation non critique d’estimations imparfaites concernant la sécurité et l’efficacité des vaccins, et fournies par le fabricant de vaccins lui-même. Négliger de se conformer aux principes d’une médecine fondée sur les preuves par rapport à la promotion et à l’élaboration des politiques de vaccination avec Gardasil, nous oblige à nous demander si nous avons tiré la moindre leçon du lamentable fiasco du Vioxx. »
En effet ! Il semble vraiment que rien n’a été appris de la désastreuse destruction de vies par Big Pharma. Combien de fois nous faudra-t-il passer par de telles souffrances ? Le lourd tribut qu’il a fallu payer pour le Gardasil a, en quelque sorte, été glissé sous le tapis, mais les preuves continuent de s’accumuler comme Tomljenovic et Shaw l’ont montré par leur recherche.
Combien d’autres personnes devront encore souffrir avant que nous décidions de prendre du recul par rapport au mastodonte pharmaceutique et que nous refusions de laisser manipuler et contrôler notre système de santé ?
Source: Gaia Health