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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 14:19
La révélation du financement d’un groupe d’experts sur la grippe A par des laboratoires pharmaceutiques pose la question de leur influence dans les décisions de santé publique.

Marc Payet | 29.10.2009, 07h00


Quatre-vingt-quatorze millions de doses de vaccins commandées par les autorités sanitaires pour 871 millions d’euros. Sans compter les dépenses annexes qui portent l’ardoise à plus d’un milliard d’euros. La France n’a pas regardé à la dépense face à la .


Une manne pour les laboratoires pharmaceutiques autorisés à fabriquer le vaccin, proposé aux Français à partir du 12 novembre. Hier, certains d’entre eux ont publié leurs comptes, dopés par les commandes à travers le monde. Ces firmes ont-elles pu user de leur influence auprès du ministère de la Santé pour l’inciter à acheter des vaccins en surnombre ? Certaines, en tout cas, contribuent au d’experts appelés à conseiller les autorités sanitaires sur la politique vaccinale. Le cas du Groupe d’expertise et d’information sur la grippe (Geig) illustre les liaisons parfois dangereuses entre les firmes pharmaceutiques et les pouvoirs publics. Ainsi, le président du comité scientifique du Geig, le professeur Bruno Lina, apparaît comme l’un des experts officiels du ministère de la Santé alors que son groupe est financé à 100 % par les laboratoires producteurs du vaccin contre la grippe.

« Les pouvoirs publics sont infiltrés par des représentants des firmes pharmaceutiques, il faudrait qu’ils balayent devant leur porte ! » s’insurge le docteur Marc Girard, professeur de médecine auteur d’« Alertes grippales », un livre qui détaille le problème de ces conflits d’intérêts.
Une dérive déjà constatée lors de la campagne de vaccination contre le virus de l’hépatite B en 1994, sous la pression de laboratoires et de l’Organisation mondiale de la santé. Les pouvoirs publics, eux, se défendent de tels procédés. Le contrat pour le vaccin grippe A s’est déroulé en juillet « selon une stricte procédure d’appel d’offres », rappelle la Direction générale de la santé. Si la procédure était classée « secret-défense », c’était uniquement « pour des raisons de sécurité évidentes, en raison des impératifs de santé publique ».

 


Source: Le Parisien

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