Mise à jour au 6 septembre 2014: plus bas, en dessous du graphique...
La question de la vaccination Sabin (vaccin oral), encore utilisé dans les pays pauvres, est en fait beaucoup plus complexe que ce qu'on peut penser car il s’agit là d’un vaccin à virus vivant atténué qui permet donc encore la dispersion de poliovirus vaccinaux à travers la communauté, via les personnes vaccinées qui peuvent ainsi contaminer des personnes non vaccinées...
Si on tient compte de l’état quasi constant de dénutrition et donc d’immunodépression de ces populations et de la prévalence non négligeable de cas de Sida, il n’est guère difficile de comprendre que les cas de morbidité et de mortalité par polio puissent y être plus élevés comme c’est d’ailleurs aussi le cas pour d’autres maladies.
Sachant qu’une littérature médicale consistante confirme que les vaccinations en général induisent une immunodépression[1], la question de savoir s’il est véritablement utile d’investir de façon aussi unilatérale et standardisée en faveur de grandes campagnes vaccinales de masse n’est, au contraire, pas du tout incongrue mais mérite pleinement d’être posée.
Car, à côté du côté très positif de cette vaccination dans le Tiers Monde brossé par certains, il y a des voix discordantes qui témoignent d’une réalité bien différente.
Ainsi, les Drs Didier Tarte et Jean-Pierre Eudier, respectivement médecin du travail et dentiste français se sont rendus, en tant qu’observateurs indépendants, au Congo où ils ont pu prendre la mesure de ce qui s’y passait en terme de vaccination anti-polio, sous les auspices de l’OMS…
Dans leur article intitulé « Chronique d’un voyage au Congo »[2], publié en 2007, on peut ainsi lire : « En 2001, l’OMS et l’UNICEF, avec l’aide financière des Rotary Clubs et du Vaccine Fund de Bill Gates, avaient organisé des journées de vaccination « Porte à porte » visant à vacciner par voie orale tous les enfants de moins de 5 ans contre la poliomyélite sur l’ensemble du territoire du Congo. Malgré l’état de guerre, les agents vaccinateurs avaient pu opérer dans toutes les zones du pays, occupées ou non. Mais ce consensus n’était que façade car de nombreux parents et médecins ont manifesté quelques résistances face au zèle intempestif des agents vaccinateurs qui, mission oblige, vaccinaient aveuglément tous les enfants, quelque soit leur statut vaccinal antérieur.
Des parents, qui avaient déjà fait vacciner leurs enfants chez leur médecin habituel se sont vu obligés de céder à la pression menaçante des agents vaccinateurs, souvent recrutés sans tenir compte d’une quelconque compétence médicale. Les parents qui refusaient la vaccination pour leurs enfants ont été battus, parfois enfermés. Ailleurs, des enfants vaccinés chez le père le matin étaient vaccinés à nouveau le soir chez la tante. »
Et ces professionnels de santé de préciser : « Ce ne sont là que quelques un des incidents rapportés et vérifiés. » Ils précisent aussi, chose intéressante que « Ces dysfonctionnements n’ont pas empêché de nouvelles journées nationales de vaccinations systématiques en 2002 puis en 2003. » et que« Face aux abus constatés lors des premières journées de 2001, les « Cojeski » et les « VSV » (associations de défense des droits de l’Homme) ont interpellé le directeur du PEV (Programme Elargi de Vaccination) au cours d’une émission télévisée et se sont permis d’évoquer la possibilité d’une approche moins unanime quant au bien fondé de cette vaccination systématique. Les membres de l’association ont demandé au directeur du PEV s’il acceptait un débat contradictoire sur la question.
Rendez-vous a été pris et une première réunion publique s’est déroulée à Kinshasa le 16 juillet dernier réunissant le Prof. Annick Lambert (GMCD - Canada), les Drs Didier TARTE et Jean-Pierre EUDIER (France), le Prof. Dr. MUYEMBE de l’Institut National de recherche biologique « INRB / RDC », le Dr. WELO ancien directeur du programme élargi de vaccination « PEV / RDC », le Prof. MULUMBA professeur de parasitologie de la Faculté de médecine de l’Université de Kinshasa .
Il est assez étrange de constater que le directeur du PEV qui avait accepté ce débat s’était fait excuser, ainsi que les représentants de l’OMS, de l’UNICEF et des autres associations partenaires à ces journées. »
D’autres documents, disponibles sur Internet, corroborent tout à fait ce genre de constatation désolante et le caractère totalement unilatéral de l’information diffusée à ces populations défavorisées.
Ainsi, dans « Le Guide du Crieur et du mobilisateur social » consacré à la vaccination anti-polio au Congo[3], on peut par exemple lire « Objectif de la campagne de vaccination : 100% de la population est vaccinée contre la polio, à chacun des trois passages.
Objectif général de communication : 100% de la population sont informées de la campagne et se font vacciner contre la poliomyélite. La campagne utilisera plusieurs moyens/canaux de communication : télé, radio, presse écrite, mobilisateurs, crieurs. […] Rôle du mobilisateur social : […] Les mobilisateurs vont monitorer, suivre, enregistrer les éventuels cas de résistance /refus de la vaccination. Ils informeront leurs superviseurs immédiats, et s’assureront que les ménages à risques sont revisités. Tâche des superviseurs : Résoudre les problèmes sur le terrain (cas de refus ou autre). Seront vaccinés contre la poliomyélite toutes personnes vivant au Congo : bébés, enfants, jeunes, adultes, vieux et vieillards. Chaque personne recevra deux gouttes de vaccin polio dans la bouche.
Pour être efficace, le vaccin doit être pris 3 fois, à deux ou trois semaines d’intervalle. Même si on a été vacciné par piqûre il y a quelques jours, il faut prendre les deux gouttes. Le vaccin qui protège le mieux est le vaccin oral.
Les équipes de vaccination passeront dans chaque ménage, dans les écoles, les marchés et autres lieux de rassemblements publics. »
Dans un autre document, consacré à la vaccination anti-polio au Niger[4] aussi, on retrouve le même esprit :
« Objectif de communication : Mobiliser les populations pour que tous les enfants de moins de 5 ans soient vaccinés durant les passages des journées de vaccination. Actions : Implication de l’association des Chefs traditionnels du Niger dans les AVS et PEVS. Résultats : Gestion des cas de refus et adhésion de la population aux AVS. »
Dans ce document éclairant, on peut voir un graphique avec les raisons de la non vaccination des enfants au cours de ces « journées nationales ».
Il est indiqué qu’il s’agit dans 3,43% d’ « enfants omis » et dans 57,5% d’ « enfants absents ». Même si les enfants peuvent travailler très jeunes dans ces pays, la raison la plus vraisemblable de ces « absences » est sans doute à mettre sur le compte d’une omission volontaire de la part de parents, devenus de plus en plus méfiants par rapport aux informations de l’establishment et qui peut-être, se doutent de plus en plus du « briefing des médias avant la campagne » comme évoqué dans ce document en question.
Un autre graphique montre aussi le nombre de refus et le nombre de « refus gérés », quasiment égal au nombre total de refus, ce qui en dit long sur la véritable liberté de ces populations de refuser un acte qui ne sera pas forcément un gage de protection, contrairement à ce que laissait entendre le « Guide du Crieur » pour le Congo.
En témoignent les chiffres éloquents d’une épidémie de polio survenue en Inde en 2007-2008 et qui, selon les propres données de l’OMS révèlent que 77% des gens touchés avaient reçu plus de 7 doses de vaccin polio oral, soit disant « le plus efficace » et 18% d’entre eux avaient reçu 4 doses ou plus, ce qui porte au total le nombre de gens touchés et pourtant archi vaccinés à 95%!
Références:
[1] http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/27/09/71/Annexes-a-notre-reponse-a-Mme-la-Ministre.pdf (cfr réf.18)
[2] http://www.sunsimiao.org/?AFRIQUE-ET-VACCINATIONS
[3] "Campagne de vaccination contre la poliomyélite, Guide du Crieur et du Mobilisateur social"
Les vaccins antipolio pourraient être inefficaces contre des souches mutantes
Publication: 18/08/2014 18:56 EDT
Les vaccins antipolio actuels pourraient être inefficaces contre des souches mutantes du virus responsables d'une épidémie particulièrement meurtrière en République démocratique du Congo en 2010, selon une recherche lundi.
Un virus mutant jusque-là inconnu avait été isolé du sérum sanguin d'une personne décédée de la polio lors de cette épidémie en RDC. Celle-ci avait vu 445 personnes infectées, dont 47% étaient décédées, un taux de mortalité très supérieur aux 6% d'une autre épidémie au Tadjikistan la même année.
Les mutations découvertes dans ce virus ont également été trouvées dans onze autres souches virales prélevées dans des cas mortels de l'infection.
Les recherches ont mis en lumière que dans 29% des cas étudiés, des personnes pourtant vaccinées contre la polio n'avaient pas produit assez d'anticorps pour combattre l'infection. Le vaccin antipolio n'a donc conféré quasiment aucune protection contre cette souche mutante, précise le virologue Christian Drosten, de l'Université de Bonn, en Allemagne, principal auteur de cette recherche.
Le risque que de telles épidémies surviennent à nouveau à l'avenir "est très difficile à prévoir", note encore l'étude, parue dans les Compte-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS).
Malgré cette découverte inquiétante concernant cette souche mutante, il est nécessaire de maintenir une couverture vaccinale dans la population, ainsi qu'une surveillance sanitaire.
La polio est une maladie potentiellement mortelle qui a tué il y a encore 50 ans des centaines de milliers de personnes, principalement des enfants.
En 1988 la maladie était encore présente dans 125 pays et 350.000 personnes étaient infectées dans le monde, selon l'Organisation mondiale de la Santé.
Aujourd'hui trois pays restent touchés, l'Afghanistan, le Nigeria et le Pakistan, où les campagnes de vaccination ont été perturbées par les islamistes et certains chefs de tribus.
Source : HuffingtonPost Canada
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Quand le vaccin de la polio donne... la polio
8 FÉVRIER 2001
On croyait l'épidémie définitivement éradiquée. Mais, aux Caraïbes, un vaccin mutant a causé une flambée de poliomyélite. Si d'autres cas étaient observés, l'OMS devrait revoir sa politique contre la maladie.
Au départ, on soupçonna un empoisonnement aux pesticides. Mais les études épidémiologiques menées l'été dernier pour déterminer la cause des mystérieuses paralysies frappant des enfants de la municipalité de Constanza, en République dominicaine, mirent en évidence quelque chose de plus sinistre. Les chercheurs de l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS) se sont en effet aperçus que les membres paralysés des enfants malades portaient toutes les empreintes de la poliomyélite - une maladie dont l'OPS avait pourtant certifié l'éradication dans les Amériques en 1994.
Bien que surprenant, ce retour de la poliomyélite dans les Caraïbes n'est rien comparé aux découvertes qui l'ont accompagné. En octobre dernier, des analyses effectuées en laboratoire ont ainsi révélé que le virus était une forme mutante de celui contenu dans le vaccin antipoliomyélitique oral, qui est précisément censé détruire les souches sauvages de la maladie. Ce virus, délibérément atténué pour le vaccin, est donc de nouveau capable de causer une poussée épidémique - un phénomène jamais observé auparavant en quarante années d'utilisation du vaccin.
Cette découverte inattendue remet sérieusement en cause les travaux des responsables de la santé publique chargés de l'éradication mondiale de la polio. Elle survient justement au moment où l'Organisation mondiale de la santé (OMS) déclarait que la totalité des Amériques était débarrassée du virus "sauvage" [normal] de la polio. Le succès du vaccin antipoliomyélitique oral, mis au point dans les années 50 par Albert Sabin, alors à l'Ecole de médecine de Cincinnati, dans l'Ohio, avait permis à l'OMS d'annoncer son "assaut final" contre la polio - l'étape ultime de l'initiative d'éradication mondiale de cette maladie infectieuse. La poliomyélite rejoindrait ainsi la variole dans la catégorie des maladies infectieuses définitivement éliminées.
Dans les années 60, quand les médecins commencèrent à donner le vaccin oral aux enfants, ils savaient que les virus vivants atténués le composant pouvaient survivre dans l'environnement et être transmissibles. En fait, cette caractéristique a même contribué à la grande efficacité de ce vaccin : les enfants vaccinés continuent pendant un certain temps d'évacuer par les selles les virus vaccinaux. En infectant des personnes exposées par la suite à ces virus évacués dans l'environnement, le vaccin peut conférer une certaine immunité à ceux qui n'ont pas eu la chance d'être vaccinés - un avantage de taille dans les pays en développement, où la couverture vaccinale est parfois insuffisante. Cependant, si les virus contenus dans le vaccin oral, en circulation dans l'environnement, peuvent redevenir un agent de la maladie, la stratégie se révèle très dangereuse.
Il existe certes des cas de polio imputables au vaccin oral. Environ un individu sur 750 000 personnes vaccinées avec le vaccin antipoliomyélitique oral contracte la maladie - en majorité des personnes dont le système immunitaire est affaibli. Les spécialistes en virologie savent également que, dans l'intestin grêle, les virus du vaccin oral peuvent, dans certaines conditions, se muter en souches plus virulentes. Pourtant, en quarante ans d'expérience, ces virus mutants évacués dans l'environnement n'ont jamais, à la connaissance des médecins, initié une flambée de poliomyélite.
D'AUTRES CAS ONT PU PASSER INAPERÇUS EN ÉGYPTE
Selon les plus récentes données, 7 cas de polio dus au vaccin oral ont été confirmés dans les Caraïbes, 6 en République dominicaine et 1 en Haïti. Un huitième cas, également en République dominicaine, attend la confirmation des laboratoires du Center for Disease Control and Prevention (CDC) des Etats-Unis [organismes de surveillance et de prévention des maladies], à Atlanta. Après avoir analysé les séquences ADN des virus trouvés chez les victimes, les épidémiologistes de l'OPS sont certains que tous les cas, à l'exception d'un seul, observés en République dominicaine comportent un lien d'ordre épidémiologique. Cela signifie non seulement que l'une des souches du vaccin oral est redevenue virulente, mais aussi qu'elle a retrouvé la capacité de se propager.
Cette préoccupante flambée vient assombrir un ciel par ailleurs relativement clément: depuis le lancement de l'initiative d'éradication mondiale de la polio par l'OMS, en 1988, le nombre de cas de poliomyélite observés sur toute la planète a chuté de près de 99 % - de 350 000 en 1988 à environ 2 000 l'année dernière. L'Asie de l'Est a rejoint les Amériques en octobre 2000 parmi les continents certifiés exempts de polio. (L'OMS déclare officiellement une région débarrassée de la polio quand aucun cas de polio dérivée de souche virale sauvage n'est enregistré pendant trois années consécutives.) Par ailleurs, la région Europe de l'OMS, qui inclut l'ex-Union soviétique, n'a pas enregistré de nouveau cas depuis fin 1998. Et si des pays d'Afrique et d'Asie restent des zones d'endémie, l'OMS entendait débarrasser le monde entier de la polio d'ici à 2005.
A présent, l'OMS n'est plus du tout sûre de sa stratégie. La priorité consiste maintenant à déterminer les probabilités d'une autre flambée due au vaccin oral. "Selon moi, c'est un phénomène très rare", estime Donald Henderson, de l'université Johns Hopkins de Baltimore et chef de file du programme de l'OMS d'éradication de la variole, "s'il devait fréquemment se déclarer, on l'aurait observé depuis bien longtemps." Les experts de la poliomyélite admettent cependant qu'ils ont pu passer à côté de précédentes poussées épidémiques dues au vaccin, dans la mesure où ils ne le suspectaient pas d'avoir ces effets. Une analyse rétrospective des isolats viraux de cas sporadiques de polio survenus en Egypte entre 1989 et 1998 indique en effet que certains des cas ont pu être causés par le vaccin oral. A l'époque, cela ne fut pas notifié, car l'Egypte reste une région réservoir de souches virales sauvages.
Si une évaluation précise des cas observés dans les Caraïbes peut fournir des informations cruciales à l'OMS pour sa mise en œuvre de l'éradication définitive de la polio, certains obstacles se dressent encore devant l'organisation. Contrairement à la variole, dont les symptômes défigurants sont nettement visibles, la poliomyélite est difficile à diagnostiquer de façon sûre, et elle doit être confirmée par un laboratoire bien équipé. L'identification est donc difficile à réaliser dans des parties retirées du monde, où il y a peu d'agents de santé qualifiés. Si la probabilité de flambées causées par le vaccin oral se révèle supérieure à ce que l'on croyait, il sera indispensable d'utiliser un autre vaccin, capable de maintenir l'immunité des personnes à la polio en attendant que les souches présentes dans le vaccin Sabin meurent. Aujourd'hui, le seul disponible est le vaccin Salk-Lépine, composé de poliovirus désactivés. Une unique dose est nécessaire, il confère une immunité contre tous les types de polio et, parce qu'il est composé de virus tués, il ne peut pas engendrer la maladie. (Note d’Initiative Citoyenne: C’est FAUX ! C’est précisément parce que le vaccin injectable/inactivé de type Salk n’empêche pas le portage et la transmission du virus que l’Etat d’Israël a cru bon de revenir au vaccin oral Sabin récemment dans le cadre d’un soi-disant retour du virus dans des eaux circulantes)
LE COÛT D'UN NOUVEAU VACCIN SERAIT "INVRAISEMBLABLE"
Mais, dans les pays en développement, l'utilisation du vaccin Salk-Lépine présente de nombreux inconvénients. Premièrement, dans la mesure où il ne stimule pas l'immunité des muqueuses dans l'intestin, il ne peut pas empêcher la transmission. Deuxièmement, il doit être injecté, ce qui implique qu'il doit être administré par des agents de santé entraînés plutôt que par de simples volontaires non qualifiés. Enfin, la capacité industrielle actuelle ne permet pas de produire le vaccin à l'échelle nécessaire. "Le prix serait invraisemblable", déclare en outre M. Henderson.
Les experts de l'OMS envisagent donc l'avenir avec angoisse en attendant les résultats définitifs des recherches sur la poussée des Caraïbes. Au mieux, celle-ci pourrait n'être qu'un regrettable exemple de vaccination et de surveillance relâchées, renforçant ainsi la nécessité de suivre les recommandations de l'OMS en la matière. Pis, elle pourrait signifier que la phase finale d'éradication de la polio doit être revue et corrigée. Roland Sutter, responsable du département éradication de la poliomyélite au CDC, résume ainsi : "Il est clair qu'une sonnette d'alarme a été tirée. Notre problème est de savoir si l'heure est grave ou non."
Source : Courrier International
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