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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 20:31

Mise à jour au 6 septembre 2014: plus bas, en dessous du graphique...


POLIO-fotolia.jpg

 

La question de la vaccination Sabin (vaccin oral), encore utilisé dans les pays pauvres, est en fait beaucoup plus complexe que ce qu'on peut penser car il s’agit là d’un vaccin à virus vivant atténué qui permet donc encore la dispersion de poliovirus vaccinaux à travers la communauté, via les personnes vaccinées qui peuvent ainsi contaminer des personnes non vaccinées...

 

Si on tient compte de l’état quasi constant de dénutrition et donc d’immunodépression de ces populations et de la prévalence non négligeable de cas de Sida, il n’est guère difficile de comprendre que les cas de morbidité et de mortalité par polio puissent y être plus élevés comme c’est d’ailleurs  aussi le cas pour d’autres maladies.

 

Sachant qu’une littérature médicale consistante confirme que les vaccinations en général induisent une immunodépression[1], la question de savoir s’il est véritablement utile d’investir de façon aussi unilatérale et standardisée en faveur de grandes campagnes vaccinales de masse n’est, au contraire, pas du tout incongrue mais mérite pleinement d’être posée.

 

Car, à côté du côté très positif de cette vaccination dans le Tiers Monde brossé par certains, il y a des voix discordantes qui témoignent d’une réalité  bien différente

 

Ainsi, les Drs Didier Tarte et Jean-Pierre Eudier, respectivement médecin du travail et dentiste français se sont rendus, en tant qu’observateurs indépendants, au Congo où ils ont pu prendre la mesure de ce qui s’y passait en terme de vaccination anti-polio, sous les auspices de l’OMS…

 

Dans leur article intitulé « Chronique d’un voyage au Congo »[2], publié en 2007, on peut ainsi lire : « En 2001, l’OMS et l’UNICEF, avec l’aide financière des Rotary Clubs et du Vaccine Fund de Bill Gates, avaient organisé des journées de vaccination « Porte à porte » visant à vacciner par voie orale tous les enfants de moins de 5 ans contre la poliomyélite sur l’ensemble du territoire du Congo. Malgré l’état de guerre, les agents vaccinateurs avaient pu opérer dans toutes les zones du pays, occupées ou non. Mais ce consensus n’était que façade car de nombreux parents et médecins ont manifesté quelques résistances face au zèle intempestif des agents vaccinateurs qui, mission oblige, vaccinaient aveuglément tous les enfants, quelque soit leur statut vaccinal antérieur.

 

Des parents, qui avaient déjà fait vacciner leurs enfants chez leur médecin habituel se sont vu obligés de céder à la pression menaçante des agents vaccinateurs, souvent recrutés sans tenir compte d’une quelconque compétence médicale. Les parents qui refusaient la vaccination pour leurs enfants ont été battus, parfois enfermés. Ailleurs, des enfants vaccinés chez le père le matin étaient vaccinés à nouveau le soir chez la tante. »

 

Et ces professionnels de santé de préciser : « Ce ne sont là que quelques un des incidents rapportés et vérifiés. » Ils précisent aussi, chose intéressante que « Ces dysfonctionnements n’ont pas empêché de nouvelles journées nationales de vaccinations systématiques en 2002 puis en 2003. » et que« Face aux abus constatés lors des premières journées de 2001, les « Cojeski » et les « VSV » (associations de défense des droits de l’Homme) ont interpellé le directeur du PEV (Programme Elargi de Vaccination) au cours d’une émission télévisée et se sont permis d’évoquer la possibilité d’une approche moins unanime quant au bien fondé de cette vaccination systématique. Les membres de l’association ont demandé au directeur du PEV s’il acceptait un débat contradictoire sur la question

 

Rendez-vous a été pris et une première réunion publique s’est déroulée à Kinshasa le 16 juillet dernier réunissant le Prof. Annick Lambert (GMCD - Canada), les Drs Didier TARTE et Jean-Pierre EUDIER (France), le Prof. Dr. MUYEMBE de l’Institut National de recherche biologique « INRB / RDC », le Dr. WELO ancien directeur du programme élargi de vaccination « PEV / RDC », le Prof. MULUMBA professeur de parasitologie de la Faculté de médecine de l’Université de Kinshasa .

 

Il est assez étrange de constater que le directeur du PEV qui avait accepté ce débat s’était fait excuser, ainsi que les représentants de l’OMS, de l’UNICEF et des autres associations partenaires à ces journées. »

 

D’autres documents, disponibles sur Internet, corroborent tout à fait ce genre de constatation désolante et le caractère totalement unilatéral de l’information diffusée à ces populations défavorisées.

 

Ainsi, dans « Le Guide du Crieur et du mobilisateur social » consacré à la vaccination anti-polio au Congo[3], on peut par exemple lire « Objectif de la campagne de vaccination : 100% de la population est vaccinée contre la polio, à chacun des trois passages.

 

Objectif général de communication : 100% de la population sont informées de la campagne et se font vacciner contre la poliomyélite. La campagne utilisera plusieurs moyens/canaux de communication : télé, radio, presse écrite, mobilisateurs, crieurs. […] Rôle du mobilisateur social : […] Les mobilisateurs vont monitorer, suivre, enregistrer les éventuels cas de résistance /refus de la vaccination. Ils informeront leurs superviseurs immédiats, et s’assureront que les ménages à risques sont revisités. Tâche des superviseurs : Résoudre les problèmes sur le terrain (cas de refus ou autre). Seront vaccinés contre la poliomyélite toutes personnes vivant au Congo : bébés, enfants, jeunes, adultes, vieux et vieillards. Chaque personne recevra deux gouttes de vaccin polio dans la bouche.

 

Pour être efficace, le vaccin doit être pris 3 fois, à deux ou trois semaines d’intervalle. Même si on a été vacciné par piqûre il y a quelques jours, il faut prendre les deux gouttes. Le vaccin qui protège le mieux est le vaccin oral.

 

Les équipes de vaccination passeront dans chaque ménage, dans les écoles, les marchés et autres lieux de rassemblements publics. »

 

Dans un autre document, consacré à la vaccination anti-polio au Niger[4] aussi, on retrouve le même esprit :

 

« Objectif de communication : Mobiliser les populations pour que tous les enfants de moins de 5 ans soient vaccinés durant les passages des journées de vaccination. Actions : Implication de l’association des Chefs traditionnels du Niger dans les AVS et PEVS. Résultats : Gestion des cas de refus et adhésion de la population aux AVS. »

 

Dans ce document éclairant, on peut voir un graphique avec les raisons de la non vaccination des enfants au cours de ces « journées nationales ».

 

Il est indiqué qu’il s’agit dans 3,43% d’ « enfants omis » et dans 57,5% d’ « enfants absents ». Même si les enfants peuvent travailler très jeunes dans ces pays, la raison la plus vraisemblable de ces « absences » est sans doute à mettre sur le compte d’une omission volontaire de la part de parents, devenus de plus en plus méfiants par rapport aux informations de l’establishment et qui peut-être, se doutent de plus en plus du « briefing  des médias avant la campagne » comme évoqué dans ce document en question.

 

Un autre graphique montre aussi le nombre de refus et le nombre de « refus gérés », quasiment égal au nombre total de refus, ce qui en dit long sur la véritable liberté de ces populations de refuser un acte qui ne sera pas forcément un gage de protection, contrairement à ce que laissait entendre le « Guide du Crieur » pour le Congo.

 

En témoignent les chiffres éloquents d’une épidémie de polio survenue en Inde en 2007-2008 et qui, selon les propres données de l’OMS révèlent que 77% des gens touchés avaient reçu plus de 7 doses de vaccin polio oral, soit disant « le plus efficace » et 18% d’entre eux avaient reçu 4 doses ou plus, ce qui porte au total le nombre de gens touchés et pourtant archi vaccinés à 95%!

 

 polio Inde

 

 


Les vaccins antipolio pourraient être inefficaces contre des souches mutantes


Publication: 18/08/2014 18:56 EDT


polio-vaccination-fotolia.jpg

Les vaccins antipolio actuels pourraient être inefficaces contre des souches mutantes du virus responsables d'une épidémie particulièrement meurtrière en République démocratique du Congo en 2010, selon une recherche lundi.


Un virus mutant jusque-là inconnu avait été isolé du sérum sanguin d'une personne décédée de la polio lors de cette épidémie en RDC. Celle-ci avait vu 445 personnes infectées, dont 47% étaient décédées, un taux de mortalité très supérieur aux 6% d'une autre épidémie au Tadjikistan la même année.


Les mutations découvertes dans ce virus ont également été trouvées dans onze autres souches virales prélevées dans des cas mortels de l'infection.


Les recherches ont mis en lumière que dans 29% des cas étudiés, des personnes pourtant vaccinées contre la polio n'avaient pas produit assez d'anticorps pour combattre l'infection. Le vaccin antipolio n'a donc conféré quasiment aucune protection contre cette souche mutante, précise le virologue Christian Drosten, de l'Université de Bonn, en Allemagne, principal auteur de cette recherche.


Le risque que de telles épidémies surviennent à nouveau à l'avenir "est très difficile à prévoir", note encore l'étude, parue dans les Compte-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS).


Malgré cette découverte inquiétante concernant cette souche mutante, il est nécessaire de maintenir une couverture vaccinale dans la population, ainsi qu'une surveillance sanitaire.


La polio est une maladie potentiellement mortelle qui a tué il y a encore 50 ans des centaines de milliers de personnes, principalement des enfants.


En 1988 la maladie était encore présente dans 125 pays et 350.000 personnes étaient infectées dans le monde, selon l'Organisation mondiale de la Santé.


Aujourd'hui trois pays restent touchés, l'Afghanistan, le Nigeria et le Pakistan, où les campagnes de vaccination ont été perturbées par les islamistes et certains chefs de tribus.

 

Source : HuffingtonPost Canada

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Quand le vaccin de la polio donne... la polio


8 FÉVRIER 2001


On croyait l'épidémie définitivement éradiquée. Mais, aux Caraïbes, un vaccin mutant a causé une flambée de poliomyélite. Si d'autres cas étaient observés, l'OMS devrait revoir sa politique contre la maladie.

 

Au départ, on soupçonna un empoisonnement aux pesticides. Mais les études épidémiologiques menées l'été dernier pour déterminer la cause des mystérieuses paralysies frappant des enfants de la municipalité de Constanza, en République dominicaine, mirent en évidence quelque chose de plus sinistre. Les chercheurs de l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS) se sont en effet aperçus que les membres paralysés des enfants malades portaient toutes les empreintes de la poliomyélite - une maladie dont l'OPS avait pourtant certifié l'éradication dans les Amériques en 1994.


Bien que surprenant, ce retour de la poliomyélite dans les Caraïbes n'est rien comparé aux découvertes qui l'ont accompagné. En octobre dernier, des analyses effectuées en laboratoire ont ainsi révélé que le virus était une forme mutante de celui contenu dans le vaccin antipoliomyélitique oral, qui est précisément censé détruire les souches sauvages de la maladie. Ce virus, délibérément atténué pour le vaccin, est donc de nouveau capable de causer une poussée épidémique - un phénomène jamais observé auparavant en quarante années d'utilisation du vaccin.


Cette découverte inattendue remet sérieusement en cause les travaux des responsables de la santé publique chargés de l'éradication mondiale de la polio. Elle survient justement au moment où l'Organisation mondiale de la santé (OMS) déclarait que la totalité des Amériques était débarrassée du virus "sauvage" [normal] de la polio. Le succès du vaccin antipoliomyélitique oral, mis au point dans les années 50 par Albert Sabin, alors à l'Ecole de médecine de Cincinnati, dans l'Ohio, avait permis à l'OMS d'annoncer son "assaut final" contre la polio - l'étape ultime de l'initiative d'éradication mondiale de cette maladie infectieuse. La poliomyélite rejoindrait ainsi la variole dans la catégorie des maladies infectieuses définitivement éliminées.


Dans les années 60, quand les médecins commencèrent à donner le vaccin oral aux enfants, ils savaient que les virus vivants atténués le composant pouvaient survivre dans l'environnement et être transmissibles. En fait, cette caractéristique a même contribué à la grande efficacité de ce vaccin : les enfants vaccinés continuent pendant un certain temps d'évacuer par les selles les virus vaccinaux. En infectant des personnes exposées par la suite à ces virus évacués dans l'environnement, le vaccin peut conférer une certaine immunité à ceux qui n'ont pas eu la chance d'être vaccinés - un avantage de taille dans les pays en développement, où la couverture vaccinale est parfois insuffisante. Cependant, si les virus contenus dans le vaccin oral, en circulation dans l'environnement, peuvent redevenir un agent de la maladie, la stratégie se révèle très dangereuse.


Il existe certes des cas de polio imputables au vaccin oral. Environ un individu sur 750 000 personnes vaccinées avec le vaccin antipoliomyélitique oral contracte la maladie - en majorité des personnes dont le système immunitaire est affaibli. Les spécialistes en virologie savent également que, dans l'intestin grêle, les virus du vaccin oral peuvent, dans certaines conditions, se muter en souches plus virulentes. Pourtant, en quarante ans d'expérience, ces virus mutants évacués dans l'environnement n'ont jamais, à la connaissance des médecins, initié une flambée de poliomyélite.


D'AUTRES CAS ONT PU PASSER INAPERÇUS EN ÉGYPTE


Selon les plus récentes données, 7 cas de polio dus au vaccin oral ont été confirmés dans les Caraïbes, 6 en République dominicaine et 1 en Haïti. Un huitième cas, également en République dominicaine, attend la confirmation des laboratoires du Center for Disease Control and Prevention (CDC) des Etats-Unis [organismes de surveillance et de prévention des maladies], à Atlanta. Après avoir analysé les séquences ADN des virus trouvés chez les victimes, les épidémiologistes de l'OPS sont certains que tous les cas, à l'exception d'un seul, observés en République dominicaine comportent un lien d'ordre épidémiologique. Cela signifie non seulement que l'une des souches du vaccin oral est redevenue virulente, mais aussi qu'elle a retrouvé la capacité de se propager.


Cette préoccupante flambée vient assombrir un ciel par ailleurs relativement clément: depuis le lancement de l'initiative d'éradication mondiale de la polio par l'OMS, en 1988, le nombre de cas de poliomyélite observés sur toute la planète a chuté de près de 99 % - de 350 000 en 1988 à environ 2 000 l'année dernière. L'Asie de l'Est a rejoint les Amériques en octobre 2000 parmi les continents certifiés exempts de polio. (L'OMS déclare officiellement une région débarrassée de la polio quand aucun cas de polio dérivée de souche virale sauvage n'est enregistré pendant trois années consécutives.) Par ailleurs, la région Europe de l'OMS, qui inclut l'ex-Union soviétique, n'a pas enregistré de nouveau cas depuis fin 1998. Et si des pays d'Afrique et d'Asie restent des zones d'endémie, l'OMS entendait débarrasser le monde entier de la polio d'ici à 2005.


A présent, l'OMS n'est plus du tout sûre de sa stratégie. La priorité consiste maintenant à déterminer les probabilités d'une autre flambée due au vaccin oral. "Selon moi, c'est un phénomène très rare", estime Donald Henderson, de l'université Johns Hopkins de Baltimore et chef de file du programme de l'OMS d'éradication de la variole, "s'il devait fréquemment se déclarer, on l'aurait observé depuis bien longtemps." Les experts de la poliomyélite admettent cependant qu'ils ont pu passer à côté de précédentes poussées épidémiques dues au vaccin, dans la mesure où ils ne le suspectaient pas d'avoir ces effets. Une analyse rétrospective des isolats viraux de cas sporadiques de polio survenus en Egypte entre 1989 et 1998 indique en effet que certains des cas ont pu être causés par le vaccin oral. A l'époque, cela ne fut pas notifié, car l'Egypte reste une région réservoir de souches virales sauvages.


Si une évaluation précise des cas observés dans les Caraïbes peut fournir des informations cruciales à l'OMS pour sa mise en œuvre de l'éradication définitive de la polio, certains obstacles se dressent encore devant l'organisation. Contrairement à la variole, dont les symptômes défigurants sont nettement visibles, la poliomyélite est difficile à diagnostiquer de façon sûre, et elle doit être confirmée par un laboratoire bien équipé. L'identification est donc difficile à réaliser dans des parties retirées du monde, où il y a peu d'agents de santé qualifiés. Si la probabilité de flambées causées par le vaccin oral se révèle supérieure à ce que l'on croyait, il sera indispensable d'utiliser un autre vaccin, capable de maintenir l'immunité des personnes à la polio en attendant que les souches présentes dans le vaccin Sabin meurent. Aujourd'hui, le seul disponible est le vaccin Salk-Lépine, composé de poliovirus désactivés. Une unique dose est nécessaire, il confère une immunité contre tous les types de polio et, parce qu'il est composé de virus tués, il ne peut pas engendrer la maladie. (Note d’Initiative Citoyenne: C’est FAUX ! C’est précisément parce que le vaccin injectable/inactivé de type Salk n’empêche pas le portage et la transmission du virus que l’Etat d’Israël a cru bon de revenir au vaccin oral Sabin récemment dans le cadre d’un soi-disant retour du virus dans des eaux circulantes)


LE COÛT D'UN NOUVEAU VACCIN SERAIT "INVRAISEMBLABLE"


Mais, dans les pays en développement, l'utilisation du vaccin Salk-Lépine présente de nombreux inconvénients. Premièrement, dans la mesure où il ne stimule pas l'immunité des muqueuses dans l'intestin, il ne peut pas empêcher la transmission. Deuxièmement, il doit être injecté, ce qui implique qu'il doit être administré par des agents de santé entraînés plutôt que par de simples volontaires non qualifiés. Enfin, la capacité industrielle actuelle ne permet pas de produire le vaccin à l'échelle nécessaire. "Le prix serait invraisemblable", déclare en outre M. Henderson.


Les experts de l'OMS envisagent donc l'avenir avec angoisse en attendant les résultats définitifs des recherches sur la poussée des Caraïbes. Au mieux, celle-ci pourrait n'être qu'un regrettable exemple de vaccination et de surveillance relâchées, renforçant ainsi la nécessité de suivre les recommandations de l'OMS en la matière. Pis, elle pourrait signifier que la phase finale d'éradication de la polio doit être revue et corrigée. Roland Sutter, responsable du département éradication de la poliomyélite au CDC, résume ainsi : "Il est clair qu'une sonnette d'alarme a été tirée. Notre problème est de savoir si l'heure est grave ou non."


Source : Courrier International

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commentaires

J
Merci initiativecitoyenne, j'aime le résumé """ Les vaccins ne remplacent pas l'eau et la nourriture """ car je vis à #madagascar et je confirme que les personnes vaccinées n'ont pas les éléments d'hygiènes nécessaire ni l'apport en eau et nourriture suffisant pour avoir des défenses immunitaires correctes ... si on remplaçait les 650 milliards d'euros de chiffre d'affaires ANNUEL pour les vaccins, on en solutionnerait des problèmes locaux ... sur toute la planète ...
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A
Bonjour,<br /> <br /> Je souhaiterai juste commenter le dernier graphique où vous présentez que 77% des gens étant déclarés comme malade avaient reçu plus de 7 doses de vaccins.<br /> <br /> Ce graphique est un argument souvent utilisé comme une preuve que les vaccins sont dangereux par de nombreux internautes.<br /> <br /> Cependant, je trouve limite de présenter cela comme ça. L'article de l'OMS cité indique que, oui, ces gens avaient reçu les doses nécessaires, mais que la majorité des cas était dans des zones où<br /> l'efficacité du vaccin pouvait être la plus faible (conditions sanitaires les plus mauvaises). Je pense aussi que ne pas présenter le tableau fin de page 4 n'est pas honnête. Ce tableau montre<br /> clairement que, au cours des trois ans, le nombre de cas a diminué<br /> (dans les provinces les plus touchées, Le nombre de cas déclaré est passé de 503 à 18 et de 341 à 37 en trois ans).<br /> <br /> Donc, vous faites un article incendiaire sur le vaccin d'une maladie grave et incapacitante et dirigez les personnes qui vont lire votre article en leur disant "Plus vous en prenez et plus vous<br /> serez malade" en prenant en source un article qui montre clairement le contraire quand il est LU DANS SON ENSEMBLE.<br /> <br /> <br /> Je l'avoue, je suis pour la vaccination quand il s'agit de maladies graves, donc dans les cas où les séquelles et où les risques sont importants. Et la polyo est une maladie grave. Je ne dis pas<br /> qu'il faut forcément se jeter sur tous les vaccins disponibles, mais le tétanos, la RRO, le papillovirus sont des maladies ayant des conséquences graves et qui peuvent être évitées.<br /> <br /> Je souhaiterais terminer sur ceci :<br /> <br /> A toute personne qui lira vos articles et ce commentaire, quelque soit votre avis, ne faites pas confiance aveuglément. Renseignez-vous et essayez de comprendre quels sont les arguments des deux<br /> côtés (pro et anti) et faites-vous votre idée.<br /> <br /> <br /> Merci d'avoir lu ce commentaire.<br /> <br /> Aalhia
Répondre
J
Bonjour Aalhia, dommage que vous n'ayez pas répondu au message de initiaitve citoyenne ... j'espère qu'elles vous enverront cette réponse à travers votre email ...<br /> <br /> car en vous lisant """ majorité des cas était dans des zones où<br /> l'efficacité du vaccin pouvait être la plus faible (conditions sanitaires les plus mauvaises). """, on comprend que vous ne faites pas le rapprochement avec l'argument d'efficacité et d'innocuité que l'on attribue largement aux vaccins ... Un #vaccin devrait efficace, immunisant et inoffensif ...pourquoi le terrain (le corps) aurait une telle incidence ? Tout simplement donc que ce sont les FACTEURS PRINCIPAUX de la baisse des maladies, à savoir l'hygiène, eau et mains propres, bonne alimentation, réseau d'égouts séparés ... de nombreux pays ont vaincu les maladies ... sans la vaccination ... renseignez vous ...
I
<br /> <br /> Bonsoir,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Avec un peu de retard, voici quelle est notre réponse: vous semblez confondre ostensiblement efficacité et dangerosité dans votre argumentation. Tout d'abord, oui, ce graphe est exact et nous<br /> comprenons qu'il puisse vous gêner si vous tenez au vaccin polio. Il montre ce qui peut se passer même à très large échelle (mais sans screening) en termes de portage et de transmissibilité d'une<br /> maladie dont les complications graves ne surviennent que dans 1 cas sur 200. La raison est simple: il y a quasi 1 milliard de gens sur terre sans accès à des infrastructures correctes en eau<br /> potable, une situation des plus propices à la transmission du virus polio. En outre, dans les pays pauvres, le diagnostic des cas de polio ne recourt pas systématiquement à des tests de<br /> laboratoires mais davantage à des signes cliniques. Si on voit ce qui s'est passé en Inde (plus de 60 000 cas de paralysie flasque aiguë directement causés par le vaccin oral alors que cette<br /> paralysie est deux fois plus meurtrière et laisse toujours des séquelles irréversibles contrairement aux effets d'une polio naturelle parfois transitoires ou atténuables), on comprend que cela ne<br /> s'est pas passé bien évidemment que dans ce pays. En Israël où la vaccination était très répandue avec le vaccin Salk, ils sont repassés au vaccin Sabin relativement récemment suite à une<br /> prétendue épidémie car le vaccin inactivé n'empêche pas la transmission. <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Si l'efficacité du vaccin peut être "plus faible" dans certaines zones, vous évoquez d'ailleurs vous-même des conditions sanitaires plus mauvaises, pourquoi alors l'OMS et des instances comme<br /> l'UNICEF continuent de consacrer le poste budgétaire n°1 aux maladies infectieuses avec combien d'argent détourné dans les vaccins et qui ne sera pas directement utilisé dans des frais plus<br /> urgents et plus vitaux pour les gens? Vous semblez hélas éviter de vous poser les bonnes questions, les plus embarrassantes. Si vous avez besoin d'ouvrir à tout prix une serrure sans casser la<br /> porte (ici en l'occurence améliorer une situation sanitaire donnée sans bousiller encore plus l 'état de santé général des populations), ce n'est pas en forçant la porte avec un pied de biche que<br /> vous allez réussir le challenge! Les vaccins ne remplacent pas l'eau et la nourriture or tout l'argent mondial en leur faveur, compte tenu des chiffres des gens toujours sans eau et sans<br /> nourriture constituent, il faut oser le dire, un véritable détournement de fond criminel et largement préjudiciable, sauf bien sûr pour des Bill Gates, aussi actionnaires de firmes pharma qui ne<br /> perd jamais un sous au final (de son capital) en faisant semblant de jouer au philantrope!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Pour terminer, voici le copier-coller d'articles récemment publiés dans la presse qui montrent, si on les décrypte bien, que le "miracle" ou le progrès de ces vaccins polios est beaucoup moins<br /> net ou simpliste que vous voudriez le croire ou le faire croire:<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Les vaccins antipolio pourraient être inefficaces contre des souches mutantes<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/08/18/vaccins-antipolio-inefficaces-contre-souches-mutantes_n_5689673.html<br /> <br /> <br /> Publication: 18/08/2014 18:56 EDT<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Les vaccins antipolio actuels pourraient être inefficaces contre des souches mutantes du virus responsables<br /> d'une épidémie particulièrement meurtrière en République démocratique du Congo en 2010, selon une recherche lundi.<br /> <br /> <br /> Un virus mutant jusque-là inconnu avait été isolé du sérum sanguin d'une personne décédée de la polio lors<br /> de cette épidémie en RDC. Celle-ci avait vu 445 personnes infectées, dont 47% étaient décédées, un taux de mortalité très supérieur aux 6% d'une autre épidémie au Tadjikistan la même<br /> année.<br /> <br /> <br /> Les mutations découvertes dans ce virus ont également été trouvées dans onze autres souches virales<br /> prélevées dans des cas mortels de l'infection.<br /> <br /> <br /> Les recherches ont mis en lumière que dans 29% des cas étudiés, des personnes pourtant vaccinées contre la<br /> polio n'avaient pas produit assez d'anticorps pour combattre l'infection. Le vaccin antipolio n'a donc conféré quasiment aucune protection contre cette souche mutante, précise le virologue<br /> Christian Drosten, de l'Université de Bonn, en Allemagne, principal auteur de cette recherche.<br /> <br /> <br /> Le risque que de telles épidémies surviennent à nouveau à l'avenir "est très difficile à prévoir", note<br /> encore l'étude, parue dans les Compte-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS).<br /> <br /> <br /> Malgré cette découverte inquiétante concernant cette souche mutante, il est nécessaire de maintenir une<br /> couverture vaccinale dans la population, ainsi qu'une surveillance sanitaire.<br /> <br /> <br /> La polio est une maladie potentiellement mortelle qui a tué il y a encore 50 ans des centaines de milliers<br /> de personnes, principalement des enfants.<br /> <br /> <br /> En 1988 la maladie était encore présente dans 125 pays et 350.000 personnes étaient infectées dans le<br /> monde, selon l'Organisation mondiale de la Santé.<br /> <br /> <br /> Aujourd'hui trois pays restent touchés, l'Afghanistan, le Nigeria et le Pakistan, où les campagnes de<br /> vaccination ont été perturbées par les islamistes et certains chefs de tribus.<br /> <br /> <br /> <br /> _________________________________________<br /> <br /> <br /> Quand le vaccin de la polio donne... la polio<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> http://www.courrierinternational.com/article/2001/02/08/quand-le-vaccin-de-la-polio-donne-la-polio<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> 8 FÉVRIER 2001<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> On croyait l'épidémie définitivement éradiquée. Mais, aux Caraïbes, un<br /> vaccin mutant a causé une flambée de poliomyélite. Si d'autres cas étaient observés, l'OMS devrait revoir sa politique contre la maladie.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> A u départ, on soupçonna un empoisonnement aux pesticides. Mais les études épidémiologiques menées<br /> l'été dernier pour déterminer la cause des mystérieuses paralysies frappant des enfants de la municipalité de Constanza, en République dominicaine, mirent en évidence quelque chose de plus<br /> sinistre. Les chercheurs de l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS) se sont en effet aperçus que les membres paralysés des enfants malades portaient toutes les empreintes de la<br /> poliomyélite - une maladie dont l'OPS avait pourtant certifié l'éradication dans les Amériques en 1994.<br /> <br /> <br /> <br /> Bien que surprenant, ce retour de la poliomyélite dans les Caraïbes n'est rien comparé aux découvertes qui l'ont accompagné. En octobre dernier, des analyses effectuées en laboratoire ont<br /> ainsi révélé que le virus était une forme mutante de celui contenu dans le vaccin antipoliomyélitique oral, qui est précisément censé détruire les souches sauvages de la maladie. Ce virus,<br /> délibérément atténué pour le vaccin, est donc de nouveau capable de causer une poussée épidémique - un phénomène jamais observé auparavant en quarante années d'utilisation du vaccin.<br /> <br /> <br /> <br /> Cette découverte inattendue remet sérieusement en cause les travaux des responsables de la santé publique chargés de l'éradication mondiale de la polio. Elle survient justement au moment où<br /> l'Organisation mondiale de la santé (OMS) déclarait que la totalité des Amériques était débarrassée du virus "sauvage" [normal] de la polio. Le succès du vaccin antipoliomyélitique oral,<br /> mis au point dans les années 50 par Albert Sabin, alors à l'Ecole de médecine de Cincinnati, dans l'Ohio, avait permis à l'OMS d'annoncer son "assaut final" contre la<br /> polio - l'étape ultime de l'initiative d'éradication mondiale de cette maladie infectieuse. La poliomyélite rejoindrait ainsi la variole dans la catégorie des maladies infectieuses<br /> définitivement éliminées.<br /> <br /> <br /> <br /> Dans les années 60, quand les médecins commencèrent à donner le vaccin oral aux enfants, ils savaient que les virus vivants atténués le composant pouvaient survivre dans l'environnement et<br /> être transmissibles. En fait, cette caractéristique a même contribué à la grande efficacité de ce vaccin : les enfants vaccinés continuent pendant un certain temps d'évacuer par les selles<br /> les virus vaccinaux. En infectant des personnes exposées par la suite à ces virus évacués dans l'environnement, le vaccin peut conférer une certaine immunité à ceux qui n'ont pas eu la<br /> chance d'être vaccinés - un avantage de taille dans les pays en développement, où la couverture vaccinale est parfois insuffisante. Cependant, si les virus contenus dans le vaccin oral, en<br /> circulation dans l'environnement, peuvent redevenir un agent de la maladie, la stratégie se révèle très dangereuse.<br /> <br /> <br /> <br /> Il existe certes des cas de polio imputables au vaccin oral. Environ un individu sur 750 000 personnes vaccinées avec le vaccin antipoliomyélitique oral contracte la maladie - en majorité<br /> des personnes dont le système immunitaire est affaibli. Les spécialistes en virologie savent également que, dans l'intestin grêle, les virus du vaccin oral peuvent, dans certaines<br /> conditions, se muter en souches plus virulentes. Pourtant, en quarante ans d'expérience, ces virus mutants évacués dans l'environnement n'ont jamais, à la connaissance des médecins, initié<br /> une flambée de poliomyélite.<br /> <br /> <br /> <br /> D'AUTRES CAS ONT PU PASSER INAPERÇUS EN ÉGYPTE<br /> <br /> <br /> Selon les plus récentes données, 7 cas de polio dus au vaccin oral ont été<br /> confirmés dans les Caraïbes, 6 en République dominicaine et 1 en Haïti. Un huitième cas, également en République dominicaine, attend la confirmation des laboratoires du Center for Disease<br /> Control and Prevention (CDC) des Etats-Unis [organismes de surveillance et de prévention des maladies], à Atlanta. Après avoir analysé les séquences ADN des virus trouvés chez les victimes,<br /> les épidémiologistes de l'OPS sont certains que tous les cas, à l'exception d'un seul, observés en République dominicaine comportent un lien d'ordre épidémiologique. Cela signifie non<br /> seulement que l'une des souches du vaccin oral est redevenue virulente, mais aussi qu'elle a retrouvé la capacité de se propager.<br /> <br /> <br /> <br /> Cette préoccupante flambée vient assombrir un ciel par ailleurs relativement clément : depuis le lancement de l'initiative d'éradication mondiale de la polio par l'OMS, en 1988, le nombre<br /> de cas de poliomyélite observés sur toute la planète a chuté de près de 99 % - de 350 000 en 1988 à environ 2 000 l'année dernière. L'Asie de l'Est a rejoint les Amériques en octobre 2000<br /> parmi les continents certifiés exempts de polio. (L'OMS déclare officiellement une région débarrassée de la polio quand aucun cas de polio dérivée de souche virale sauvage n'est enregistré<br /> pendant trois années consécutives.) Par ailleurs, la région Europe de l'OMS, qui inclut l'ex-Union soviétique, n'a pas enregistré de nouveau cas depuis fin 1998. Et si des pays d'Afrique et<br /> d'Asie restent des zones d'endémie, l'OMS entendait débarrasser le monde entier de la polio d'ici à 2005.<br /> <br /> <br /> <br /> A présent, l'OMS n'est plus du tout sûre de sa stratégie. La priorité consiste maintenant à déterminer les probabilités d'une autre flambée due au vaccin oral. "Selon moi, c'est un<br /> phénomène très rare", estime Donald Henderson, de l'université Johns Hopkins de Baltimore et chef de file du programme de l'OMS d'éradication de la variole, "s'il devait<br /> fréquemment se déclarer, on l'aurait observé depuis bien longtemps."Les experts de la poliomyélite admettent cependant qu'ils ont pu passer à côté de précédentes poussées épidémiques<br /> dues au vaccin, dans la mesure où ils ne le suspectaient pas d'avoir ces effets. Une analyse rétrospective des isolats viraux de cas sporadiques de polio survenus en Egypte entre 1989 et<br /> 1998 indique en effet que certains des cas ont pu être causés par le vaccin oral. A l'époque, cela ne fut pas notifié, car l'Egypte reste une région réservoir de souches virales<br /> sauvages.<br /> <br /> <br /> <br /> Si une évaluation précise des cas observés dans les Caraïbes peut fournir des informations cruciales à l'OMS pour sa mise en oeuvre de l'éradication définitive de la polio, certains<br /> obstacles se dressent encore devant l'organisation. Contrairement à la variole, dont les symptômes défigurants sont nettement visibles, la poliomyélite est difficile à diagnostiquer de<br /> façon sûre, et elle doit être confirmée par un laboratoire bien équipé. L'identification est donc difficile à réaliser dans des parties retirées du monde, où il y a peu d'agents de santé<br /> qualifiés. Si la probabilité de flambées causées par le vaccin oral se révèle supérieure à ce que l'on croyait, il sera indispensable d'utiliser un autre vaccin, capable de maintenir<br /> l'immunité des personnes à la polio en attendant que les souches présentes dans le vaccin Sabin meurent. Aujourd'hui, le seul disponible est le vaccin Salk-Lépine, composé de poliovirus<br /> désactivés. Une unique dose est nécessaire, il confère une immunité contre tous les types de polio et, parce qu'il est composé de virus tués, il ne peut pas engendrer la maladie.<br /> <br /> <br /> <br /> LE COÛT D'UN NOUVEAU VACCIN SERAIT "INVRAISEMBLABLE"<br /> <br /> <br /> Mais, dans les pays en développement, l'utilisation du vaccin Salk-Lépine présente<br /> de nombreux inconvénients. Premièrement, dans la mesure où il ne stimule pas l'immunité des muqueuses dans l'intestin, il ne peut pas empêcher la transmission. Deuxièmement, il doit être<br /> injecté, ce qui implique qu'il doit être administré par des agents de santé entraînés plutôt que par de simples volontaires non qualifiés. Enfin, la capacité industrielle actuelle ne permet<br /> pas de produire le vaccin à l'échelle nécessaire. "Le prix serait invraisemblable", déclare en outre M. Henderson.<br /> <br /> <br /> <br /> Les experts de l'OMS envisagent donc l'avenir avec angoisse en attendant les résultats définitifs des recherches sur la poussée des Caraïbes. Au mieux, celle-ci pourrait n'être qu'un<br /> regrettable exemple de vaccination et de surveillance relâchées, renforçant ainsi la nécessité de suivre les recommandations de l'OMS en la matière. Pis, elle pourrait signifier que la<br /> phase finale d'éradication de la polio doit être revue et corrigée. Roland Sutter, responsable du département éradication de la poliomyélite au CDC, résume ainsi : "Il est clair qu'une<br /> sonnette d'alarme a été tirée. Notre problème est de savoir si l'heure est grave ou non."<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />

                    

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