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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 11:30

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Les fanatiques des vaccins ont pour habitude de rappeler dans un discours pour le moins contradictoire que le corps médical soutient unanimement la vaccination mais que, d'autre part, les critiques sur la vaccination existent depuis le début de cette pratique. Selon ce qu'ils se contentent de dire, ces critiques étaient essentiellement d'ordre religieux ou philosophique.

 

Dans un document rare d'époque publié en 1875 par le médecin Dr J Emery-Coderre, de l'Université de Montréal, on peut découvrir avec surprise que les raisons de la controverse médicale sont exactement les mêmes qu'aujourd'hui et qu'elles ne sont absolument pas d'ordre religieux ou philosophique:

 

 

- déni systématique du moindre effet secondaire, assimilé à une "coïncidence" ou "une exception" et très vite attribué à tout autre chose.

 

- sur-estimation de l'efficacité des vaccins, sans cesse présentés comme "infaillibles".

 

- conflits d'intérêts des médecins qui vaccinent.

 

- collusion entre l'Etat et les vaccinateurs (de nos jours c'est surtout entre l'Etat et les firmes) et entre l'Etat et la presse.

 

- effets tout à fait contre-productifs de l'obligation vaccinale qui favorisait les flambées épidémiques par rapport aux zones non ou moins vaccinées.

 

- manque de rigueur scientifique des travaux de Jenner

 

- démonstration, sur base des données épidémiologiques officielles(!), de l'inefficacité criante de la vaccination

 

- fuite du débat de la part des officiels qui attaquaient ad hominem les contestataires par incapacité de répondre SUR LE FOND.

 

etc etc

 

C'est assez surprenant de découvrir cela parce qu'il n'existait à l'époque qu'un seul vaccin, celui contre la variole alors qu'il en existe à présent plusieurs dizaines.

A l'époque, la liberté de ton des médecins était beaucoup plus grande et cela se sent par les mots nettement plus tranchants qu'ils osaient utiliser comparativement à aujourd'hui.

 

Il y avait plus de 100 000 personnes dans ce qu'ils appelaient "la Ligue des Anti-Vaccinateurs" en Angleterre à cette époque avec quantité de médecins, de notables etc... comment alors a-t-on pu en arriver au stade de harcèlement, pressions et tyrannie vaccinales d'aujourd'hui?

 

Les raisons en sont déjà données dans cet ouvrage du Dr Coderre avec, en raison N°1: le manque d'indépendance et la partialité des médias qui avaient déjà pour triste habitude de marginaliser et de villipender les médecins contestataires. Ce faisant, il n'est guère difficile d'imaginer comment l'opinion a pu être "ajustée" en un peu plus d'un siècle de matraquage médiatique et de déséquilibre informationnel constant entre les deux points de vue.

 

Car, il faut le souligner: à l'époque, le public osait se battre vigoureusement pour empêcher les obligations vaccinales et il y arrivait. En Angleterre, l'obligation a fini par être levée grâce à la légitime contestation populaire. Certaines personnes préféraient déjà aller en prison, payer des amendes et se faire confisquer leurs biens plutôt que de devoir subir la vaccination pour eux et leurs enfants.

 

Et il faut croire que ces gens étaient très inspirés et avaient BIEN RAISON quand on lit les aveux des officiels sur le vaccin anti-variolique actuel (dit de deuxième génération) qui est déjà considéré comme "dangereux" alors qu'il est censé l'être beaucoup moins que celui dit "de la première génération" qui ne "répond plus aux standards actuels" mais qui est sans doute celui (ou proche de celui) que ces gens étaient forcés de recevoir sous la menace de sanctions.

 

Voici quelques extraits, encore particulièrement d'actualité (Dr J. Emery-Coderre):

 

"Je puis affirmer que mes recherches qui datent de plus de 20 ans, n'ont été faites que dans le but de connaître les résultats de la vaccination, et toujours j'ai pu me convaincre de l'inefficacité de cette pratique, et de l'erreur dans laquelle sont tombés les médecins qui en sont partisans. Cette erreur s'est perpétuée et se perpétue encore, malheureusement, malgré les efforts de ceux qui ne cessent de se récrier à la vue des maux qu'elle cause."

 

" Je n'en finirais plus si je voulais rapporter tous les mauvais cas de vaccination qui sont à ma connaissance."

 

"La plupart des médecins ont préféré, plutôt que d'étudier la vaccination, la pratiquer sans s'occuper de ses résultats ni tenir compte de l'opposition des anti-vaccinateurs. Pour beaucoup de vaccinateurs, la vaccination est une question de lucre; en Angleterre surtout, les officiers de santé font de £1200 à £1500 stg. et même plus, par année."

 

"Les arguments de Jenner en faveur de sa théorie sont réellement futiles. Encore aujourd'hui, selon les fidèles disciples du maître, lorsque la vaccine (= vaccin anti-variolique de l'époque) ne préserve point ou que des accidents surviennent après l'inoculation du vaccin, c'est dû à ce que les gens n'ont pas été bien vaccinés...[...] et Jenner n'avait d'autre raisonnement que le persiflage à l'adresse de ceux qui ne partageaient pas ses vues. Selon lui, il n'y avait que des ignorants qui pussent s'opposer à sa découverte, comme aujourd'hui ceux qui s'opposent à la vaccination devraient être envoyés dans les maisons de santé."

 

"D'après Sir James Paget, la vaccination produit un véritable empoisonnement du sang. Mais dans quel but empoisonne-t-on ainsi le sang? Dans le but de prévenir une maladie que l'on n'aura peut-être jamais; car il ne faut pas croire que tout le monde est condamné à avoir la variole; et il ne faut pas croire, non plus, que tous ceux qui sont vaccinés et qui sont exempts de variole, le doivent à la vaccine (= au vaccin.)."

 

" En Autriche, le Dr Josef Hermann, médecin en chef de l'hôpital des syphilitiques à Vienne, ayant été nommé pour faire le service des variolés dans l'hôpital impérial de Wiede, depuis le mois d'août 1858 jusqu'à la fin de l'année 1864, a donné le résultat des observations qu'il a faites pendant cette période de temps; et il en est venu à la conclusion que la vaccination était la plus grande erreur médicale des temps modernes."

 

"Si la vaccination n'était qu'une opération inutile, sans inconvénient pour celui qui s'y soumet, vous auriez bien peu de raison de la combattre; mais les faits et l'expérience sont là pour prouver qu'elle est toujours dangereuse et souvent suivie d'accidents fâcheux." (Dr A. Dagenais dans une lettre au Dr J. Emery-Coderre)

 

Dr Terzé (de France): " L'erreur que nous combattons aujourd'hui a déjà coûté des millions d'êtres à l'Europe. Quand donc voudra-t-on la détruire? Quand on songe aux graves conséquences des erreurs qui, comme de mauvais génies, escortent l'homme depuis le sein de sa mère jusqu'à la tombe, on est péniblement affecté de cette fatale condition.

 

Les erreurs en médecine, ne s'opposent pas seulement au progrès de la science, à la pratique de l'art; elles donnent souvent naissance à la routine, qu'il faut ensuite des siècles de luttes pour détruire."

 

"Tel est le préjugé que nous cherchons à renverser aujourd'hui, en démontrant de la manière la plus évidente la triste influence que la vaccine a eue sur l'espèce humaine, dont elle a opéré la dégénérescence physique et morale." (Science Populaire, Tome 1, pp 333 et 334.)

 

"Depuis que nous avons des vaccinateurs publics, la maladie s'est accrue d'année en année; ce fait a été attesté devant le bureau de santé et personne n'osera le nier. Et pourtant, le même bureau suggère de nouveaux moyens d'augmenter la vaccination. Est-ce pour se venger de n'avoir pu jusqu'à présent faire adopter sa loi compulsoire (= loi d'obligation vaccinale)?

 

J'ose espérer que, pour l'honneur de Montréal, le bureau de santé ne renouvellera pas les tentatives qu'il fit en 1875 pour nous imposer forcément la vaccination.

 

Il est heureux que les citoyens aient alors ressenti aussi vivement  quel crime allait commettre le Conseil de ville en passant des règlements qui, s'ils fussent devenus loi, eussent trop souvent froissé les chefs de famille dans leurs sentiments les plus chers."

 Montreal Manif des antivaccinateurs

 Scènes en face de l'hôtel-de-ville, par les anti-vaccinateurs, dans la soirée du 28 septembre.

Le Monde illustré, vol. 2 no 76. p. 185 (17 octobre 1885) ...

 

"La population de la cité, représentée par plus de 10 mille personnes qui envahissaient les alentours et les salles du Conseil-de-ville en imposaient par leur présence, manifeste sa volonté et fit comprendre aux conseillers tout le danger de la position, s'ils adoptaient ces règlements. Le sentiment d'indignation qu'éprouvait cette assemblée était tel, qu'il eût suffi d'un seul mot adressé imprudemment à la foule pour que l'Hôtel-de-Ville fût saccagé et la vie des conseillers mise en danger. Et encore que ces fameux règlements aient été abandonnés, les fenêtres de l'Hotel-de-Ville furent brisées, ainsi que les lustres de la salle des délibérations, et plusieurs personnes furent blessées.

 

Cette démonstration populaire fit comprendre tout l'odieux de cette mesure et le manque de confiance qu'on avait dans l'action préservative de la vaccination. Si le Bureau de Santé et le Conseil-de-Ville ont oublié les quelques heures de malaise qu'ils ont passées lors de cette assemblée monstre, les citoyens, eux, ne les ont pas oubliées.

 

Cette démonstration indiquait clairement que les citoyens ne se laisseraient jamais imposer la vaccination compulsoire (= obligatoire) sans y opposer de la résistance."

 

Le continuum de la mauvaise foi des officiels, englués dans leur idéologie, devrait nous faire prendre conscience à tous de l'urgence qu'il y a, dans l'intérêt des générations futures, à ne surtout pas continuer tête baissée dans cette voie des vaccins à tout prix. Car si l'on compare l'épidémiologie des maladies chroniques affectant les adultes et les enfants à cette époque et ce qu'il en est aujourd'hui, force est de constater que les maladies chroniques ont plus qu'explosé, sans parler des cancers et des atteintes neuro-dégénératives (certains qu'on voit déjà venir, vont invoquer d'autres facteurs pour espérer ainsi nier purement et simplement le moindre rôle néfaste des vaccinations systématiques!)

 

Ceux qui prétendent que l'espérance de vie ira encore en augmentant se trompent selon nous. Il y a au contraire fort à parier que l'espérance de vie va aller en régressant,  et ce d'autant plus que l'incidence des cancers ira notamment en augmentant. L'espérance de vie en bonne santé ne cesse déjà de se réduire avec, à l'heure actuelle, déjà pas moins de 80% des plus de 65 ans atteints d'au moins une maladie chronique! (selon les chiffres des Mutualités Neutres, cfr page 5/41)

 

Dans quel état de santé les bébés et les jeunes d'aujourd'hui, ayant reçu l'Infanrix Hexa + Prevenar + Rotarix + Priorix+ Menjugate + Revaxis + Boostrix +Gardasil ou Cervarix, seront-ils à 30, 40 ou 50 ans? Les parents désinformés n'en ont absolument aucune idée, pas plus que le moindre expert et ces parents sont donc hélas en train de plonger malgré eux, par inconscience, leurs enfants dans une vaste expérimentation que leur descendance risque bien de regretter amèrement. Car il n'y a absolument AUCUN expert au monde en mesure de prouver scientifiquement que ces vaccinations incessantes du berceau à la tombe, ne sont pas un facteur majeur de maladies et de souffrances inutiles.

 

 

 

«Celui qui ne connaît pas l'histoire  est condamné à la revivre.»

Karl Marx

 

NB: Merci au site Presse libre internationale d'avoir mentionné l'existence de ce document très intéressant!

 

Article également publié sur Agoravox

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commentaires

B
« effets tout à fait contre-productifs de l'obligation vaccinale qui favorisait les flambées épidémiques par rapport aux zones non ou moins vaccinées. »<br /> <br /> Cela ne s'explique pas par l'obligation vaccinale mais par la vaccination ''à chaud'' des contacts. En effet, bien que cela ne soit pas reconnu on peut considérer comme pouvant être établi avec les<br /> données disponibles ce que j'appelle ''l'effet Buchwald'', à savoir :<br /> quand on superpose à quelques jours près la vaccination antivariolique avec la contamination sauvage, on déclenche ou aggrave la variole chez des personnes qui, sans cette vaccination auraient<br /> évité ou mieux supporté la maladie. Cela se produisant chez d'anciens vaccinés comme d'anciens varioleux. Autrement dit, une vaccination dans ces conditions annule l'immunité précédemment<br /> acquise.<br /> Gerhard Buchwald avait affirmé cela le 2 février 1970 à la télévision allemande au cours de l'épidémie de Meschede qui fit 20 cas dont le décès d'une infirmière re-revaccinée ''à chaud''.<br /> C'est très probablement une vraie propriété du vaccin antivariolique utilisé qui avait conservé la capacité de se répliquer. On a aujourd'hui des confirmations expérimentales sur des singes.
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B
En matière de santé on parle beaucoup d'experts et d'expertise, rarement ou jamais de recherches et de chercheurs. Or il y a un monde entre la démarche et l'approche de l'expert et celle du<br /> chercheur,du chercheur ''dans l'âme''. Le premier va donner un avis en restant sous la coupole académique, le second a pour mission de percer la cloche à fromages où on nous laisse fermenter.<br /> <br /> Sur l'éradication de la variole ce que j'appelle « l'effet Buchwald » commence à être confirmé par les expérimentations animales récentes [1] mais c'était déjà la rumeur publique en 1870.<br /> Le refus de reconnaître l'évidence par les experts a conduit aux épidémies ''explosives'' de 1973-74 en Inde [2]. Tout cela reste encore ignoré.<br /> <br /> [1] L'expérimentation animale impose de revoir notre plan variole :<br /> http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2012/01/03/23148650.html<br /> <br /> [2] 1974 année noire de la variole en Inde : la clé de l'énigme :<br /> http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2012/02/03/23430717.html
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B
Je partage tout à fait vos propos.<br /> 1- Une image : la couverture vaccinale, c'est la ligne Maginot, ça se contourne ! Nos stratèges en épidémiologie devraient relire l'histoire.<br /> 2- C'est le lointain passé, la variole, la variolisation, ses méfaits et ses contraintes qui ont forgé au fil des siècles les mœurs vaccinaux que nous connaissons aujourd'hui. Jenner n'a fait que<br /> changer le produit mais la technique restait la même et les variolisateurs n'avaient qu'à se transformer en vaccinateurs. Tout était déjà en place, la technique, le personnel pour l'appliquer et<br /> les mœurs associés qui n'attendaient qu'à se transformer en lois.<br /> Sur le sujet il y a aussi l'ouvrage papier de 500 pages « La longue traque de la variole » [1] publié en 1985 par Pierre Darmon devenu par la même historien de la médecine (très<br /> pro-vaccinaliste). Ce fut sa thèse qu'il effectua au CNRS où il est resté. « Faites votre devoir et laissé-moi pleurer » disait une dame de la Cour du roi au variolisateur qui s'apprêtait<br /> à varioliser son enfant.<br /> Sur le passé de la vaccination de Jenner voici un extrait d'un document de 1875. C'est plus qu'intéressant [2] :<br /> « Nouvelle étude sur la variole et la vaccine »  par le Dr Lucien Papillaud 1875<br /> page 8<br /> «  on voyait tous ou presque tous les premiers vaccinés se maintenir indemnes au milieu des épidémies de variole qui sévissaient autour d'eux. Mais il y avait à cette préservation une autre<br /> cause à laquelle on n'a pas accordé l'attention qu'elle méritait, c'est que les premiers vaccinés étaient de plus inoculés. En effet, les premiers vaccinateurs se servaient de l'inoculation<br /> variolique comme contre-épreuve pour s'assurer des résultats prophylactiques de la vaccination, et les sujets qui avaient passé par leurs mains se trouvaient avoir acquis le double bénéfice des<br /> deux inoculations vaccinale et variolique. C'était la pratique de Jenner, de Grégory, de Woodville, de Pearson et même du Comité central de la vaccine de Paris.<br /> Il est vrai de dire que ces expérimentateurs n'avaient pour but que d'éprouver la résistance de la vaccine et non de la corroborer à l'aide de la variole artificielle, mais ce dernier résultat n'en<br /> était pas moins acquis à leur insu. »<br />  <br /> Page 9 :<br /> « Lorsqu'on crut avoir acquis, par l'épreuve des inoculations post-vaccinales presque immédiates, la certitude de l'efficacité prophylactique du vaccin, on cessa cette pratique et on s'en tint à la<br /> vaccination pure et simple, qui fut considérée comme un préservatif inaltérable et éternel.<br /> A partir de cette époque la résistance vaccinale décroit de plus en plus. »<br />  <br /> Page 12<br /> « En résumé, la variole a toujours été en progrès depuis 1809. »<br /> <br /> Il existe sur la vaccination au 19ème siècle de très intéressants documents aujourd'hui en ligne. J'en ai rapporté des extraits sous ce lien pdf [3] où vous aurez aussi les liens vers le site de la<br /> Bibliothèque de France où ils ont été collectés, sauvés de l'oubli et offerts à notre réflexion.<br /> C'est aussi grâce à la mise en ligne récente sur le site de l'OMS des REH des années 1960-80 que j'ai pu avancer considérablement dans l'analyse des ''désastres'' qui ont jalonné la campagne<br /> d'éradication de la variole [4]. Même si c'est plus récent il y a beaucoup à dire aussi car on a déjà beaucoup oublié... et il y a quelques ''raisons'' à cela ...<br /> <br /> [1] Chez Perrin collection Pour l'histoire.<br /> [2] http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5449779n/f23.image<br /> [3] http://p5.storage.canalblog.com/56/75/310209/68965169.pdf<br /> [4] http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2012/02/03/23430717.html
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