Le 1er novembre dernier, Initiative Citoyenne avait introduit une plainte auprès du Jury d'Ethique Publicitaire (JEP) pour "publicité trompeuse et illicite".
En cause: la publicité scandaleusement partiale de la Fédération Wallonie-Bruxelles sur les vaccins, diffusée tous azimuts, en télés et en radios ainsi que sur le site de la Direction Générale de la Santé (depuis le 17 octobre dernier).
Ce 9 novembre 2011 est tombée la décision du Jury d'Ethique Publicitaire qui donne en grande partie raison à Initiative Citoyenne et qui vient donc confirmer qu'il y avait bien matière à se plaindre!
Voici donc, un petit extrait fort éclairant de ladite décision:
"En ce qui concerne le contenu de la publicité :
Le Jury a constaté que les spots radio et TV mentionnent entre autres ce qui suit: “La vaccination est une protection utile et efficace. Elle nous permet d'éviter les maladies et leurs complications”.
Le Jury est d’avis que ces affirmations, qui ne sont nullement atténuées par des mises en garde, suggèrent que l’effet de la vaccination est assuré à 100% et omettent de mentionner les risques éventuels.
Etant donné les enjeux en matière de santé et le manque de certitude quant à une efficacité totale et quant à l’absence de tous risques, le Jury a estimé que les affirmations susmentionnées sont trop absolues et de nature à induire le consommateur en erreur au sens des articles 3 et 5 du code de la Chambre de Commerce Internationale.
Eu égard à ce qui précède, le Jury a pris une décision de modification et a dès lors demandé à l’annonceur d’atténuer les affirmations en question de manière à ce que les spots ne soient plus en infraction avec les dispositions évoquées. "
Initiative Citoyenne salue cette décision courageuse et utile qui va dans le sens du respect du droit au consentement libre et éclairé et qui est totalement cohérente avec les autres avis précédemment rendus par le Jury d'Ethique publicitaire. Il aurait été en effet assez surréaliste que tous les autres annonceurs soient contraints à cette exigence minimale de rigueur et que la Fédération Wallonie-Bruxelles, elle, y échappe.
Cette décision constitue un signal fort car cela crée un précédent et cela signe la fin de l’impunité des officiels ou de l’industrie pharmaceutique en matière de publicité-propagande vaccinale unilatérale. On imagine déjà les « réveils douloureux » de ceux qui se sont souvent pensés « au-dessus des lois » !
Mais cette décision constitue également une victoire citoyenne collective car nombreux étaient les citoyens et même les médecins à nous avoir fait part de leur écœurement vis-à-vis d’une publicité aussi partiale et potentiellement si lourde de conséquences et à l’avoir, eux aussi, fait savoir au J.E.P.
Il ressort des dernières informations qui nous ont été communiquées par différents parlementaires que le coût de cette gabegie publicitaire s’élève à 80 000 euros.
Nous avons également appris que Mme Laanan, interrogée cet après-midi au Parlement de la Communauté Française au sujet de ladite publicité et de la plainte que nous avions soumise au J.E.P, a totalement minimisé la portée des arguments que nous avions développés, se réfugiant derrière un avis positif que le Conseil Supérieur de la Promotion de la Santé aurait rendu, en amont, quant à cette réclame.
Ironie du sort, Mme Laanan qui trouvait à discourir de « la représentativité d’Initiative Citoyenne » pour mieux éluder le débat sur le manque d’objectivité de sa campagne de vaccination scolaire anti-HPV, se trouve présentement confrontée au problème de la représentativité des membres de ce « Conseil Supérieur de la Promotion de la Santé » derrière lequel elle se réfugie et dont le site mentionne, sans plus de détails sur les noms et sur les liens d’intérêts qu’il s’agit : « Le CLPS est composé d'une équipe pluridisciplinaire de sept personnes : deux infirmières en Santé Communautaire et une diététicienne licenciées en Science de la Santé publique, une licenciée en Information et Communication, une documentaliste, une secrétaire et un employé administratif. »
Enfin, d’aucuns pourront à juste titre s’interroger sur la pertinence, en temps de crise financière qui plus est, de ce genre de gaspillage financier d’autant que tous les médecins sont déjà largement incités à rappeler le sacrosaint calendrier vaccinal à chaque visite, au point que ça tourne quasiment chez certains à du harcèlement tandis que d’autres, et non des moindres, ne sont même pas gênés d’accuser les parents refusant un vaccin pour leurs enfants de maltraitance !
LA PRESSE EN PARLE...
Vers l'Avenir du 10 nov. 2011
Le Soir du 10 nov. 2011
La Libre Belgique du 10 nov. 2011