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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 15:23

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Vaccination contre l’hépatite B et sclérose en plaques : le patient doit savoir !

 

Par Guillaume COLLART - Avocat, 24-12-2012 

  

Le juge civil de Bordeaux (CA 14 novembre 2012, n° 11/1179) reproche au médecin lui ayant pratiqué les différentes vaccinations (au nombre de 3) de ne pas l’avoir préalablement informé de la totalité des effets indésirables et risques encourus et notamment, l’apparition d’une sclérose en plaques.

 

En conséquence, si le médecin ne rapporte pas la preuve de cette information (puisque la charge de la preuve incombe au professionnel de santé), il commet une faute.

 

Pour motiver cet arrêt, il ne se fonde pas sur l’article L. 1111-2 du code de la santé publique, mais sur la violation des obligations contractuelles, conformément à la jurisprudence « époux Mercier » et l’article 1147 du Code civil.

 

Et le juge civil fait alors une application de la récente jurisprudence de la Cour de cassation (civ 1re  12 juillet 2012, n° 11-17510) comme du Conseil d’État (CE, 10 octobre 2012, 350426) en considérant que le défaut d’information avéré constitue dorénavant un préjudice autonome et doit, en conséquence, être indemnisé.

 

Cette indemnisation est due même si, et c’était le cas dans notre arrêt d’espèce, cette faute n’a pas fait perdre au patient une chance d’éviter la réalisation du dommage.

 

Le défaut d’information est source d’un préjudice moral autonome qui doit être réparé.

 

La singularité de cet arrêt, et qui doit en conséquence attirer l’attention des professionnels de santé, c’est qu’aucune certitude n’avait été établie entre l’injection du vaccin et l’apparition de la maladie.

 

En effet, le faisceau d’indices (antécédents, délai entre l’injection et l’apparition de la maladie) ne permettait pas d’établir un tel lien de causalité.

 

Le patient n’a donc pas été indemnisé sur le fondement de la contamination par le vaccin, mais sur le préjudice moral lié au défaut d’information.

 

Le médecin a tout de même été condamné à indemniser le patient pour une somme de 3 000 euros.

 

Source: Juritravail

 

Que ce soit pour l’efficacité des vaccins (sans cesse gonflée et exagérée) ou pour leurs risques, constamment minimisés, comme l’avait d’ailleurs constaté la décision du Jury d’Ethique Publicitaire de novembre 2011 envers la publicité vaccinale TROMPEUSE de la Fédération-Wallonie-Bruxelles, voilà une décision de justice enfin TRES SALUTAIRE, à même d’opérer un changement positif dans les mentalités médicales !

 

En effet, la première préoccupation des médecins étant de se protéger eux-mêmes juridiquement, ils vont enfin commencer à devoir INFORMER PLUS OBJECTIVEMENT sur les vaccins, n’en déplaise aux experts-idéologues officiels.

 

Cela confirme donc à 100% ce qu’Initiative Citoyenne avait notamment fait publier, dans son droit de réponse du 31 octobre dernier dans le Journal du Médecin, cf ci-dessous justement…

 

 Droit de réponse IC, JDM 31 oct. 2012 (rouge!)-copie-1

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