Lire à ce sujet notre communiqué de presse de ce 22 décembre 2012: ICI
[English version of our Press Release about Synflorix: here]
Un retrait d'autant plus étonnant que voici encore ce que déclarait l'ex PDG de GSK Vaccins, le baron Jean Stéphenne, le 11 février 2010 dans son allocution au monde politique:
"Dans le domaine pédiatrique, nous pouvons compter sur deux produits importants :
Rotarix.[...]
Et Synflorix: Synflorix, vaccin qui protège contre la méningite à streptocoque pneumoniae et aussi l’otite. Lancé depuis peu, il devrait être promis à un succès planétaire important même si la concurrence est sévère dans ce domaine: nous attendons la recommandation du Conseil Supérieur d’Hygiène et nous plaidons pour une accélération du travail du Conseil Supérieur pour toutes les innovations en cours."
Focus sur les essais cliniques bâclés du Synflorix, en Argentine:
14 décès d'enfants, condamnation de GSK pour manquement à l'éthique...
(Documentaire de: Chloé Henry-Biabaud)
Santiago del Estero, à 1000 kilomètres au nord de Buenos Aires : province agricole, la plus pauvre du pays. En 2007, plusieurs milliers de bébés ont été recrutés par le laboratoire anglais GSK pour tester le Synflorix. Un vaccin contre la pneumonie, l’otite et la méningite.
Cimetière de Santiago del Estero. Oscar et Suzanne s’y rendent une fois par mois. Leur fils unique Luis, est mort au cours des essais cliniques du vaccin Synflorix. Il avait trois mois. Officiellement 13 autres familles ont déclaré le décès de leur enfant. Il pourrait y en avoir plus…
Suzanna a six enfants. La famille vit avec 400 euros par mois et dépend des soins de l’hôpital public. Elle ne voulait pas de ce nouveau vaccin gratuit. L’équipe de médecins Argentins recrutés par GSK, lui a forcé la main pour que son fils qui était malade, soit vacciné. De nombreuses familles seront victimes de pressions et d’irrégularités durant le protocole.
Janvier 2012, le laboratoire Britannique GSK est finalement condamné pour violation des principes éthiques, dont celui du « consentement éclairé ». Une première en Argentine.
Santiago del Estero, 2008. Au dispensaire « Général Paz », des centaines de bébés ont été vaccinés avec le Synflorix. Au moment où le scandale a éclaté, le laboratoire GSK a tout fait pour étouffer l’affaire. Ces images d’archives destinées à la télévision nationale n’ont encore jamais été diffusées. Le médecin investigateur dément toute violation des principes d’éthique…
Le pédiatre Leandro Gamba a refusé de participer aux tests de GSK. Il s’est battu pour les faire suspendre. Les médecins participant aux protocoles auraient triplé leur salaire et touché 300 dollars par enfant recruté.
A l’hôpital public, les files d’attente sont interminables. Les médecins sont compétents et formés mais peu nombreux et mal rémunérés. Les infrastructures sont vétustes. 12 millions d’Argentins, soit 1/3 de la population est sans couverture médicale.
Les Argentins comportent les mêmes caractéristiques ethniques que les Européens et sont victimes des mêmes maladies ; Un atout majeur pour les laboratoires pharmaceutiques qui font d’une pierre deux coups : d’un côté, ils peuvent tester leurs médicaments sur des populations identiques à leurs clients Européens, de l’autre, ils espèrent conquérir de nouveaux marchés en revendant leurs médicaments en Argentine.
Les plus importants laboratoires occidentaux, comme Sanofi Aventis ont installé leurs bureaux dans une banlieue cossue de Buenos Aires. Le lieu très protégé est surveillé jour et nuit.
Centre d’essais cliniques d’un CRO. Pour réaliser des essais dans un temps record et à moindre coût, les laboratoires occidentaux sous-traitent auprès de prestataires privés : des CRO (Contract Research Organizer). Un business en pleine expansion, avec un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros en 2011 et une augmentation d’activité annuelle de 9%.
Alvajo Ovejero, a aussi perdu son fils au cours des essais du Synflorix. Il a participé à plusieurs marches de protestations en 2008 pour connaître la vérité sur la mort de son enfant. Des zones d’ombre reignent. Certains corps n’auraient même pas été autopsiés. Officiellement l’affaire est toujours en cours, mais les familles commencent à désespérer.
GSK a été condamné à une amende dérisoire de 70.000 euros à verser au gouvernement Argentin pour non respect des codes éthiques. Les familles, elles n’ont reçu aucune indemnisation…
Le Synflorix a été autorisé en Europe, et il est vendu dans plus de 90 pays. Pourtant, le respect des principes éthiques internationaux est censé être une condition sine qua non à la commercialisation d’un nouveau médicament.
Suite au scandale du Synflorix, de nombreuses familles ont perdu confiance dans le système de santé et le corps médical. Comme Suzanna, elles refusent désormais tout vaccin pour leurs enfants.
Ces photos de COBAYES HUMAINS en Argentine, en pdf: ICI
Le documentaire ici:
Commentaire d'un anonyme sur le forum de infobébés.com le samedi 7/5/2011:
" C'est le Synflorix qui pose un risque pour les bébés. On a une voisine (de 14 mois) qui est décédée après l'injection de Synflorix."
Bébés argentins, bébés français et belges: même combat? Plus jamais cobayes?!
PS: Un visiteur nous écrit ceci dans les commentaires:
« Merci de préciser que les 14 décès ont été recensés dans le groupe PLACEBO et donc n'ayant pas reçu le vaccin. (voir éditorial du Lancet 2012). »
Réponse d'Initiative Citoyenne:
Ca ne vous fait pas réagir ce que vous répétez naïvement?
Un placebo est censé être "neutre", ce qu'il n'est cependant JAMAIS en matière d'évaluation de la tolérance/sécurité dans les essais cliniques de vaccins: par exemple Pfizer compare dans ses essais cliniques le Prevenar 13 au "placebo" Prevenar 7, le voilà le genre de "placebo" dont vous parlez. Idem pour les essais cliniques du vaccin Gardasil, comparé à des gens ayant reçu un faux placebo à base d'aluminium (intrinsèquement toxique!!) ou une fausse "solution saline" rassemblant en réalité tous les additifs vaccinaux moins les antigènes et l'aluminium. Votre affirmation, si elle est vraie, est donc bien la preuve indubitable que ces placebos sont FAUX sans quoi la mortalité ne pourrait être supérieure dans le "groupe témoin" par rapport au groupe vacciné!
Les placebos sont donc de faux placebos, alors répéter sans réfléchir les excuses assez pitoyables pour innocenter à tout prix le vaccin testé ou l'image sacrée des vaccins, fussent-elles reprises dans les journaux médicaux non indépendants comme ceux-là (cfr ici partenariats d'éducation permanente entre Merck, grand fabricant de vaccins, et The Lancet ainsi que le BMJ), n'est hélas ni constructif ni intelligent:
Bien à vous.
NB: Comme il y a encore beaucoup de confusion dans le public qui ne sait visiblement pas qu'il y a DEUX VOLETS dans les essais cliniques de vaccins (l'un pour la soi-disant efficacité, ce qu'on appelle "immunogénicité", axée sur la capacité qu'a un vaccin de faire produire des anticorps bien que ceux-ci ne puissent pas être corrélés à un degré de protection effective dans la réalité; l'autre volet pour la tolérance, ce qu'ils appellent "safety", nous publions copie d'un mail reçu ce 6 mai 2014 et notre réponse (en rouge) à ces propos:
| 06/05/2014 03:05:51 OverBlog : Vous avez reçu un message | | Ce message vous est envoyé par un visiteur grâce au formulaire de contact accessible en bas de page de votre blog: www.initiativecitoyenne.be Correction commentaire, article "Vaccin Synflorix: retiré en catimini du marché belge... pourquoi? " Steph Bonjour, Bonjour Je suis tombée sur votre article par hasard, et je voulais vous indiquer une erreur sur le commentaire. En effet, dans le commentaire il est dit que dans les essais cliniques le placebo doit etre neutre. Ceci est faux. Non, non, ceci est vrai. Allez bien voir la définition d'un placebo! On peut jouer avec les mots, comme le font les règles de la soi-disant "médecine scientifique" mais alors on n'est plus dans la vraie Science et on induit en erreur aussi bien le corps médical que les patients. Lorsqu'un traitement existe déjà, un nouveau traitement va être testé contre l'ancien, pour le comparer a l'efficacité de celui qui existe déjà. Le Placebo est donc dans ce cas l'ancien vaccin ou traitement. Vous mélangez beaucoup de choses malheureusement car vous semblez ignorer que dans les essais cliniques de vaccins, il y a DEUX volets: un volet "immunogénicité" qui évalue la soi-disant efficacité (limitée à l'obsession des seuls dosages de taux d'anticorps alors que, ceci dit au passage, les fabricants de vaccins eux-mêmes reconnaissent qu'il n'y a PAS de corrélation entre le taux d'anticorps artificiellement produits et le degré de protection effective dans la réalité) et un volet "tolérance/ ce qu'ils appellent "safety". De façon partiale, on recourt dans le volet "efficacité" à un vrai placebo en général, donc une solution saline pour pouvoir montrer ce qui intéressent les fabricants, que leur nouveau vaccin fait produire des anticorps alors que rien ne se passe à ce niveau avec une solution saline. En revanche, quand ça ne les arrange plus de pouvoir SANS BIAIS d'interprétation (!) comparer leur vaccin à une solution saline pour évaluer la tolérance, là ils comparent les effets secondaires entre deux vaccins de façon à pouvoir conclure frauduleusement que le nouveau vaccin a un "profil de tolérance acceptable par rapport au (faux) placebo". Ces tests sont faits pour comprendre l'efficacité de nouveaux traitements. Si vous compariez Prevenar 13 à de l'eau par exemple, le test ne montrerait absolument pas que le PCV13 est plus efficace que le PCV7. Il est donc normal que dans ce cas le placebo utilise soit le vaccin Prevenar. Un vrai placebo neutre au contraire est utilisé quand ça arrange les firmes, c'est à dire dans le volet "efficacité" (en opposition complète avec ce que vous affirmez donc! ceci n'empêche toutefois pas que certaines études peuvent parfois aussi comparer les dosages d'anticorps entre deux vaccins existants comme Prevenar 13 et 7 mais ceci n'est pas la règle générale) et pas dans le volet "safety" ce qui est scandaleux car cela contribue à présenter les vaccins comme beaucoup plus sûrs qu'ils ne sont en réalité, avec des retours de bâton épidémiologique qui sont là pour contredire la merveilleuse efficacité à laquelle vous semblez croire. Voir notamment ici le "brillant" bilan d'une vaccination de 85% des enfants français avec le Prevenar 7 ce qui aurait dû surtout ne pas faire déplacer le problème au bénéfice des seuls fabricants avec le Prevenar 13: http://www.initiativecitoyenne.be/article-pneumocoques-l-echec-retentissant-de-la-vaccination-86420861.html Au contraire, il faut s'inquiéter quand un test clinique est fait contre un placebo neutre alors qu'un traitement existe déjà. Il est tout de même plus facile de montrer qu'un traitement est plus efficace que de l'eau ou du sucre, plutôt que plus efficace que le traitement préexistant! Il est nettement plus inquiétant de constater l’absence de volonté d’une véritable Science et la confusion/ignorance des personnes sur le déroulement et la méthodologie exacts des essais cliniques. Si vous voulez évaluer scientifiquement et valablement le rapport bénéfices/risques du moindre médicament (et à fortiori pour les vaccins dont la vocation à agir durablement sur le système immunitaire est encore plus évidente), vous êtes obligée de comparer ce qui est comparable sans introduire de biais majeur. Ceci suppose pour ce qui est de la sécurité, une évaluation entre des vaccinés ET DES NON-VACCINES. Si vous êtes dans un dogme vaccinal (dans le style « ceci n’est plus à débattre »), vous acceptez alors ce qui colle à une idéologie au détriment d’une comparaison soigneuse et pertinente et c’est ainsi que les effets secondaires de vaccins sont si nombreux (bien que largement sous-estimés, seuls 1 à 10% des effets secondaires GRAVES étant répertoriés, de l’aveu-même de plusieurs revues médicales, comme la Revue du Praticien de Novembre 2011) Dans l’immense majorité des cas de développement de nouveaux vaccins, ils ne comparent pas le vaccin à un autre vaccin pour la question de l’efficacité car le plus souvent (sauf dans les cas de nouvelles versions de vaccins existants) il n’en existe pas encore. En plus de 200 ans de vaccination, il y avait parfaitement moyen de comparer dans divers sous-groupes toutes les variations, même à large échelle, de statut vaccinal : par exemple des gens qui ont eu un vaccin contre des gens n’en ayant jamais eu aucun (0) puis de comparer ceux-là à des gens qui ont eu le vaccin 1+ un autre vaccin et ainsi de suite. C’était non seulement ultra-éthique (avant d’inonder aveuglément le monde entier de vaccin) mais aussi faisable. Cela n’a pas été fait et fort malheureusement, le prix à payer est énorme. De plus, des morts dans un essai clinique dans le groupe des placebos ne prouvent pas que le vaccin est défaillant, au contraire il pourrait potentiellement montre qu'il est efficace. Là encore, ne mélangez pas tout. Au niveau de la tolérance, on utilise un FAUX placebo donc un autre vaccin donc cela crée un biais d’interprétation majeure et cela va gonfler artificiellement le nombre d’effets secondaires et même de décès dans le faux groupe témoin pour ainsi diluer la responsabilité du nouveau vaccin testé dans la survenue d’effets secondaires du groupe de gens ayant reçu le nouveau vaccin à tester ! Tout ceci renvoie donc à votre confusion entre les deux volets différents des essais cliniques. Je pense que l'aspect technique dans ce cas ci, et les bénéfices à long terme des essais cliniques ne sont donc pas vraiment à débattre. Toutes nos réponses détaillées ci-dessus montrent que c’est tout l’inverse et qu’il y a à la fois un problème éthique et un problème de sécurité sanitaire majeure à procéder de la sorte. C’est toute la méthodologie qui est à revoir, ce que seuls ceux qui sont dans une vision idéologique ou dogmatique peuvent trouver utile de refuser. Par contre effectivement l'aspect éthique des essais cliniques reste toujours une question ouverte... Si vous relisez ce qui est écrit ci-dessous, vous comprendrez que l’aspect éthique se trouve en réalité lié, tant au niveau individuel que collectif à la méthodologie biaisée qui est à l’œuvre dans les essais cliniques de vaccins depuis des décennies. Voila, je voudrais juste que le débat sur les vaccins soit un débat informé. Je pense que cela aiderait à la compréhension de tout le monde. Ce qui est expliqué ci-dessous montre que vous n’étiez peut-être pas si informée que vous le pensiez sur ces détails méthodologiques qui sont en réalité beaucoup plus que des détails à nos yeux. Notre site comporte plus de 1600 articles qui contribuent à exposer avec le plus de détails possibles la nature exacte du problème vaccinal, précisément dans un souci de compréhension et de débat le plus objectif possibles. Parmi ces articles, certains parlent plus en détail du problème des essais cliniques, et le passage que vous citez (notre commentaire en fin d'article sur le Synflorix) n'a de fait pas repris les explications plus détaillées de ce mail, d'où sans doute votre confusion. Nous allons donc reprendre in extenso vos réflexions et nos réponses, de façon à enrichir le site de ces explicitations. Merci! Je vous remercie. Cordialement, Cordialement, L'équipe d'IC | |