GARDASIL : une expérience qu’aucun enfant ne devrait vivre !
Par Tara Gramza, 24 août 2015
Le Gardasil a bouleversé ma vie
Je suis accoucheuse à Scottsdale Osborn, et j’étudie pour devenir infirmière. Ma fille est née le 6 décembre 1999. C’est quand elle eût 14 ans et deux mois qu’elle commença à souffrir des effets secondaires d’un vaccin.
J.G. était une adolescente tout à fait normale, heureuse et en pleine santé. Tout cela a changé quand le médecin pédiatre lui a recommandé de se faire vacciner par le Gardasil en prévention du cancer du col de l’utérus.
Comme j’étais maman et infirmière, j’avais toute confiance en la vaccination et voulais que J.G. soit vaccinée. C’est le 7 janvier 2012 que J.G. reçut sa première injection de Gardasil au Centre de pédiatrie de East Valley, Arizona. Tout fut normal dans les mois qui suivirent. J.G. n’avait montré aucun signe apparent d’effets secondaires de la vaccination.
Le 26 juillet 2012, J.G. reçut sa deuxième injection au Centre pédiatrique. A nouveau, elle ne montra aucun signe apparent d’un quelconque effet secondaire.
Le 23 janvier 2013, J.G. reçut sa troisième et dernière injection de Gardasil à East Valley Pediatrics.
En mars 2013, je remarquai que J.G. faisait très facilement des ecchymoses, mais je pensais qu’elle manquait peut-être de fer. Après tout, elle se développait normalement et venait d’avoir ses premières règles. Cependant J.G. n’avait jamais fait pareilles ecchymoses auparavant et je n’en n’avais jamais vues de pareille ampleur. J’étais inquiète, mais je continuai à attribuer ce phénomène au fait qu’elle était très active et toujours en pleine croissance. En tant qu’infirmière, je n’ai pas vu d’autre motif de m’inquiéter.
Cependant, mes inquiétudes prirent de l’ampleur en juillet 2013 au cours des vacances que nous avions passées à Hawaï. Alors qu’elle jouait normalement, elle fut poussée contre le bord du bateau et sa hanche fut touchée.
Le lendemain, l’ecchymose qui s’était développée s’était étendue comme si quelqu’un l’avait lourdement frappée avec une base de base-ball. Je lui ai demandé si elle s’était cognée violemment contre le bateau.
Elle me répondit :« non pas tellement fort. Je suppose qu’il s’agit du faible taux de fer dont tu as parlé. »
Malgré ma formation d’infirmière, je continuais à penser qu’il ne s’agissait de rien de bien grave.
Finalement, fin janvier 2014, nous nous sommes rendues chez le médecin généraliste, le Dr Chapman pour un examen. Nous lui avons expliqué que J.G. faisait sans arrêt des ecchymoses, et ce, depuis plusieurs mois. Nous avons pensé qu’elle manquait de fer. Le Dr Chapman envoya les échantillons prélevés au laboratoire.
J’aurais souhaité ne pas recevoir l’injection
Le lendemain matin, nous avons reçu un coup de fil du Dr Chapman qui nous faisait savoir que les plaquettes étaient au plus bas et que J.G. devait voir une hématologue.
J.G. est restée à la maison pendant 2 jours jusqu‘à son rendez-vous. Quand nous sommes arrivées à l’hôpital des enfants de Phoenix, on lui préleva 14 fioles de sang pour confirmer le diagnostic. Le taux de ses plaquettes était de nouveau très bas. On nous a demandé depuis combien de temps nous avions observé ces symptômes, si son nez coulait et si elle avait des taches sur la peau. A ce moment précis, elle ne présentait que quelques ecchymoses.
L’hôpital de Phoenix décida d’envoyer J.G. chez un rhumatologue, le Dr Ede, en demandant parallèlement un suivi par le Dr Shah, hématologue.
Au cours de notre entretien, le Dr Ede nous expliqua que J.G. ne présentait pas les symptômes d’un lupus. Il ajouta que l’analyse de ses urines ne montrait aucune indication négative par rapport au fonctionnement des reins, comme cela arrive chez les enfants qui font un lupus.
Il nous expliqua que les résultats de laboratoire étaient positifs pour les anticorps anti-phospholipides. Cela voulait dire que J.G. courait un risque important de faire des caillots. Il voulait suivre son cas tout en estimant qu’il ne s’agissait pas d’un cas de lupus. Il a aussi demandé que les analyses de laboratoires soient faites en priorité avant tout traitement pour des taux peu élevés de plaquettes….
Finalement le diagnostic de J.G. tomba le 11 février 2014 : purpura thrombocytopénique immunologique (ITP).
Le Dr Shah nous expliqua que J.G. resterait sûrement quelques mois avec un taux plaquettaire de 30K et qu’elle aurait probablement besoin de thérapies comme les stéroïdes, le Rituximab et l’IGG.
On expliqua la question des antiphospholipides comme étant une possible réponse auto-immune. Les médecins n’ont pas pu dire avec certitude quelle maladie auto-immune s’était déclarée en tout premier lieu, le syndrome des anticorps antiphospholipîdes ou la thrombocytopénie.
Les médecins ont aussi précisé que les résultats de laboratoire étaient tous négatifs pour des virus ou autres causes d’ITP. Ils ont finalement décidé qu’il était plus probable qu’il s’agissait d’une thrombocytopénie chronique immunologique. Pendant plusieurs mois J.G. se maintint autour du taux 35 000 de plaquettes.
En mai 2014, J.G. a connu des périodes difficiles. Elle saignait du nez deux fois par jour presque sans interruption, et elle présentait de petites taches rouges sur les bras et les jambes. Nous l’avons conduite aux urgences de l’hôpital Phoenix. Là, on trouva que le taux des plaquettes de J.G. était à 14 000 (Note : une numérotation plaquettaire normale varie de 150.000 à 450.000)
La Gardasil m'a pris plus que ce qu'il ne m'a donné
C’est le Dr Williams, hématologue et le Dr Shah qui se sont occupés de J.G. Nous avons dû revenir le matin pour l’examen. Les échantillons de sang ont été transmis au laboratoire. La réponse des examens est revenue négative. Le Dr Ede a décidé de continuer à suivre notre fille, mais n’avait plus besoin de la revoir régulièrement parce qu’elle ne présentait pas les caractéristiques du lupus.
Quelque temps après, F.G. retrourna à l’hôpital pour faire tester ses taux de plaquettes. Ses taux avoisinaient les 75 000. Ils retombèrent malheureusement très vite à 10 000. Elle fut à nouveau admise à l’hôpital pour un traitement. Ses taux remontèrent à 100 000 pour finalement retomber à 23 000.
Le Dr Williams pensa qu’il vaudrait mieux la mettre sous Rituximab dans le but d’inverser les effets de la réaction de son système immunitaire en réinitialisant ses cellules B qui entrainaient son corps à détruire les plaquettes.
La nuit suivante, J.G. recommença à saigner du nez, comme à présenter des taches rouges sur tout le corps avec d’importantes hémorragies menstruelles. On dut la reconduire aux urgences où on s’aperçut que sa numérotation plaquettaire était tombée à 4000. Le médecin en fit part à l’hématologue qui décida de la mettre sous forte dose de stéroïdes (Dexamethasone).
Elle dut prendre une très forte dose de stéroïdes pendant quelques jours pendant que le Rituximab accomplissait son travail. Les stéroïdes finirent par rendre J.G très malade : maux d’estomac, maux de tête, pouls accéléré. Elle commença aussi à prendre du poids. On lui administra des perfusions de Rituximab, administré en quatre doses pendant quatre semaines.
Les médecins acceptèrent que J.C. soit traitée en ambulatoire. Elle toléra bien le traitement. Elle dut cependant continuer de prendre des doses plus faibles de stéroïdes pendant plusieurs semaines pour que ses taux de plaquettes se maintiennent au-dessus de 25 000. Elle parvint à se maintenir aux environs de 30K pendant plusieurs semaines. En août 2014, ses taux de plaquettes finirent par atteindre plus de 150 000. Tout allait bien car elle répondait parfaitement au traitement. Elle put donc arrêter les stéroïdes. Elle a terminé le traitement au Rituximab le 24 juin 2014. Depuis juillet 2014, son taux de plaquettes est redevenu normal.
Nous avons passé quantités d’heures et dépensé quantités de dollars au cours de ces nombreux combats contre la maladie de J.G. qui avait été provoquée par le vaccin Gardasil.
Il y a pire encore, J.G. a perdu ses années d’adolescente en raison de sa mauvaise santé. Elle ne peut toujours pas vivre une vie normale. La crainte de refaire des ecchymoses et de voir chuter sa numérotation plaquettaire est sans cesse présente dans son esprit partout où elle va.
J.G. continue à être en rémission et à être suivie presque tous les mois par le Dr Williams.
Le Dr Williams a précisé que les anticorps antiphospholipides et l’ANA devraient disparaitre avec le temps. Cependant, elle reste toujours à haut risque de PTI chronique (Purpura thrombopénique immunologique) en fonction de son âge, de son histoire d’ecchymoses post-vaccinales, et de la présence d’autres anticorps.
Ses résultats de laboratoire continuent de rester positifs Elle aura toujours un risque élevé de faire des caillots,un risque d’avoir à nouveau des troubles sanguins, comme un risque élevé au cours d’une grossesse éventuelle. Tous les problèmes ne vont malheureusement pas disparaitre. Mais jusqu’ici tout va bien. Elle est encore en bonne santé.
Aucun enfant ne devrait vivre ce par quoi ma fille a dû passer.
Source: SaneVax