Importante avancée de la varicelle suite à la vaccination
Jefferey Jaxen , 29 mars 2017
Un examen récent publié dans la revue « Expert Review of Vaccines » intitulé : grave avancée de la varicelle chez des personnes vaccinées au moyen du vaccin contre la varicelle : une revue systématique de la littérature. [i] Cette étude a examiné 34 articles publiés de 1974 – 2016 afin de mieux comprendre la portée des réactions sévères de la varicelle chez les personnes vaccinées.
Jusqu’à présent aucun examen systématique n’a été effectué, et aucune tentative n’a été faite pour rechercher la série des complications sévères de la varicelle chez les personnes vaccinées afin de pouvoir évaluer le programme de vaccination américain contre la varicelle.
Les Etats-Unis ont été les premiers à recommander une seule dose de vaccin contre la varicelle en 1996. En 2006, ce programme a été remis à jour pour 2 doses du vaccin. [ii]
Au cours de l’examen systématique, les auteurs ont identifié 21 articles décrivant une avancée de la varicelle avec une infection par le virus Varicella-Zoster avec atteinte d’autres organes que la peau.- 9 articles évoquent des hospitalisations suite à une poussée de varicelle sans mentionner d’autres organes que la peau et 4 articles décrivent les deux types de cas.
Au total, les auteurs ont identifié de 52 à 60 cas de poussée de la maladie avec une infection par le virus Varicella-Zoster et l’atteinte d’autres organes que la peau. Les chercheurs ont rapporté les complications suivantes : pneumonie (n= 8-9 cas), troubles neurologiques (n= 18-24 cas), troubles hématologiques (n= 10-11 cas), troubles oculaires (n=5 cas), troubles rénaux (n=2 cas), troubles hépatiques (n=3 cas), infection secondaire avec bactériémie ou septicémie (n=8 cas), autres complications (n=4 cas). Les chercheurs ont en outre trouvé 6 cas mortels. Les chercheurs ont trouvé un certain nombre de questions clés à partir de leurs résultats de recherche.
Tout d’abord, les auteurs concluent qu’une varicelle sévère chez des personnes vaccinées peut impliquer une infection à virus Varicella-Zoster disséminé, impliquant d’autres organes que la peau. Des hospitalisations, ainsi que des décès peuvent s’ensuivre, mais ces complications semblent inhabituelles.
Ensuite, les auteurs affirment que les complications impliquant une infection à virus Zoster disséminé avec atteinte organique en plus de la peau sont similaires à celles observées dans les cas de varicelle chez des personnes non vaccinées. En troisième lieu, les auteurs ont découvert que la majorité des personnes hospitalisées suite à une avancée de la varicelle sans autre atteinte des organes (autre que la peau) n’avaient reçu qu’une seule dose de vaccin.
Dans leur résumé, les auteurs exposent ce qui suit en guise de leur conclusion d’experts :
Avec plus de 31 millions de doses distribuées chaque année dans le monde depuis 2007, de graves poussées de varicelle peuvent se produire, mais elles semblent être rares. »
Les vaccins contre la varicelle recommandés par les Centres Américains de Contrôle et de Prévention des Maladies ne sont pas couverts par le Programme d’Indemnisation des dommages vaccinaux. C’est en 2006 qu’est paru l’ouvrage intitulé : « Le vaccin contre la varicelle : une nouvelle épidémie et une nouvelle histoire de corruption ».
Dans cet ouvrage, Mark Orrin et le Dr Gary S. Goldman évoquent le problème général de la recherche sur les vaccins, y compris les omissions de données, les officiels de santé induits en erreur, la censure qui s’exerce sur les résultats négatifs du vaccin contre la varicelle et autres problèmes.
Source: Greenmed.info