Des questions éthiques se posent par rapport au vaccin destiné à réduire la fertilité
Dr Jacob PULIYEL, 26 mai 2018
Le prestigieux journal Nature Medicine, rapportait dans son numéro de février, que le Conseil indien de la recherche médicale (ICMR) devait faire l’essai clinique d’un vaccin antitétanique (TT) associé à une hormone de grossesse, la gonadotrophine chorionique humaine (hCG). Ce vaccin devait être étudié sur 120 femmes indiennes.
Ce « vaccin » contre la grossesse a été développé par le Dr G.P. Talwar en 1972. L’idée était de faire produire des anticorps contre l’hormone de grossesse, pour que les femmes ne puissent pas être en mesure de mener à terme une grossesse normale. Les femmes enceintes devaient avorter, et celles qui ne l’étaient pas devaient devenir stériles. Le rapport est en effet troublant. Quelques mois plus tôt, un article intitulé « HCG trouvé dans le vaccin de l’OMS au Kenya contre le tétanos a suscité des inquiétudes dans les pays en voie de développement » Cet article a été publié par Oller et collègues dans l’ « Open Access Library Journal ».
Le rapport Oller décrit des jeunes femmes au Kenya qui ont été vaccinées avec ce vaccin Talwar » sous prétexte de prévenir le tétanos maternel et néonatal. Un grand nombre d’échantillons du vaccin contre le tétanos qui ont été testés positifs à l’hCG provenaient du Sérum Institute of India.
Le programme de vaccination qui a été promu par l’OMS et le gouvernement du Kenya a été financé par la Fondation Gates. Les futures mères ont été encouragées à prendre le vaccin pour prévenir le tétanos chez leur bébé à naître, sans qu’on leur dise que le vaccin empêcherait le bébé à naître. Le rapport Oller souligne certains aspects intéressants de la campagne. Les vaccins utilisés au cours de cette campagne n’ont pas été stockés localement, mais ont été distribués directement à partir de Nairobi. Ces vaccins ont, en outre, été gardés par la police. Chaque flacon de vaccin utilisé a été retourné à Nairobi sous escorte militaire et à des frais considérables. – Il a été conseillé que le vaccin soit administré cinq fois à six mois d’intervalle. Cette façon de faire diffère complètement du calendrier de l’anatoxine tétanique partout dans le monde. Il s’agit en fait du calendrier recommandé pour le « vaccin Talwar ».
Les publications de l’OMS décrivent apparemment un objectif à long terme de réduction de la croissance démographique dans les « pays moins développés » instables et travaillent sur un vaccin anti-fertilité plus puissant, en utilisant de l’ADN recombinant.
Dans le contexte de ces rapports sur l’utilisation non éthique de « vaccin Talwar » au Kenya, fabriqué par le « Serum Institute of India », les nouvelles de l’étude de l’ICMR sont alarmantes. On prétend que l’effet du vaccin n’est pas permanent, mais il n’existe aucune preuve claire que les femmes seront capables de concevoir à volonté, après avoir été immunisées avec ce vaccin.
La crédibilité de l’OMS et de la Fondation Gates a été irrémédiablement entachée par cette stérilisation non éthique des femmes du Kenya. Il est important que l’ICMR, qui a déjà été critiqué par le 72ème Comité parlementaire permanent sur la santé et le bien-être familial pour sa participation à l’essai HPV, reconsidère sérieusement la nécessité de ce nouvel essai clinique. Le Parlement et le public doivent chercher à savoir qui ou quoi a incité l’ICMR à étudier ce vaccin développé et abandonné en Inde, il y a 45 ans.
Jacob Puliyel est pédiatre. Les opinions exprimées sont les siennes.
Source : Sunday Guardianlive
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