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13 novembre 2016 7 13 /11 /novembre /2016 22:40

Vaccins: comment l'OMS manipule les critères pour camoufler les décès

 

Le Dr Jacob Puliyel, pédiatre indien, chef de service à l'hôpital St. Stephan's de Delhi, a récemment publié sur son site un commentaire à une publication parue dans la revue Vaccine pour dénoncer la façon biaisée dont l'OMS et ses experts traitent et soi-disant "enquêtent" quand des décès d'enfants surviennent après vaccination dans les pays pauvres. Il est clairement ici question une fois encore d'idéologie; il s'agit de sauver à tout prix l'image des vaccins plutôt que la vie des enfants. Nous avons donc très logiquement procédé à la traduction intégrale du commentaire éclairant de ce médecin à cette parution dans Vaccine, revue ayant pignon sur rue en matière de vaccinologie, fausse science s'il en est! Pour notre part, cela fait déjà des années que nous dénonçons sur notre site ainsi qu'auprès des journalistes l'inconsistance, la corruption et le manque total de crédibilité de l'OMS en matière de sécurité vaccinale ou de vaccins tout court, l'épisode du H1N1 n'ayant hélas pas du tout été le seul, bien qu'il fut cependant déjà très éclairant pour quiconque a des yeux... 

Dr Jacob Puliyel, pédiatre indien- lanceur d'alerte en matière de vaccination

Dr Jacob Puliyel, pédiatre indien- lanceur d'alerte en matière de vaccination

Commentaire : Etablissement de la causalité dans la survenue d’effets indésirables individuels après vaccination (AEFI/ EIAV) : un outil de l’OMS pour un usage mondial. Tozzi AE. Vaccine. 2013.

 

Jacob Puliyel

 

Download (PDF)

 

In: PubMed Commons [Internet]. Bethesda (MD): National Library of Medicine; 2014 Feb 4. Available from: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/myncbi/puliyel/comments/

 

LES DECES DANS LES PAYS EN DEVELOPPEMENT COMPTERONT POUR MOINS

 

Tozzi et al. décrivent l’établissement de la causalité pour les effets indésirables post-vaccinaux en utilisant les critères du groupe de travail sur la pharmacovigilance de l’OMS/ CIOMS (Council for International Organizations of Medical Sciences). Les effets indésirables après vaccination (AEFI) constituent tout type d’évènement médical indésirable après vaccination, qu’il soit considéré ou non lié au médicament (une relation causale n’est pas nécessaire dans cette définition). La collaboration de Brighton a classé les réactions selon qu’elles sont : très probables/certaines ; probables ; possibles ; improbables ; non liées ; inclassables, basées sur des critères temporels et des preuves d’explication étiologique alternative. Les décès survenus peu après la vaccination sans explication alternative ont été classés dans la rubrique « probablement liés au vaccin ».

 

LE BESOIN D’UNE NOUVELLE CLASSIFICATION

 

Avec l’usage du vaccin pentavalent (diphtérie, tétanos, coqueluche, Hib et hépatite B) dans les pays en développement, il y a eu beaucoup d’effets indésirables post-vaccinaux mortels. Les experts de l’OMS ont investigué ces décès au Sri Lanka. Ils n’ont pas pu trouver d’explication alternative pour trois décès. Les experts écrivent dans leur rapport qu’ils ont effacé les catégories « probables » et « possibles » de la classification de Brighton et après cela, bien qu’ils ne pouvaient pas imputer ces décès à une autre cause, ceux-ci furent déclarés comme « probablement pas liés au vaccin ». Normalement, l’association à la vaccination aurait dû être classée comme « probable ». Le British Medical Journal (BMJ) a publié une lettre au sujet de cette situation (Saxena KB, 2010).

 

Le rapport du CIOMS/OMS est arrivé après la lettre du British Medical Journal. Le comité, composé de 40 membres (dont 19 étaient des représentants de l’industrie pharmaceutique) ont proposé des changements dans la manière dont les effets indésirables post-vaccinaux sont investigués et rapportés. Le document de 194 pages a de sérieuses conséquences pour les pays en développement.

 

Les définitions des différents cas de figure pour les différents effets indésirables ont été détaillés. Illogiquement, les critères d’inclusion pour les définitions de cas proposées sont trop stricts pour avoir une valeur scientifique dans la plupart des pays. Par exemple, pour diagnostiquer une encéphalite, on a besoin qu’un enfant fiévreux vive au moins 24H après la survenue de l’effet indésirable, qu’il ait subi une ponction lombaire, un électro-encéphalogramme ou une imagerie du système nerveux et au moins un de ces examens doit être revenu positif pour atteindre un niveau 2 de diagnostic (cf p. 73).
 

Supposons qu’une enfant en bonne santé soit vaccinée. Supposons qu’elle développe une forte fièvre endéans les deux heures suivantes, qu’elle soit prise de convulsions, tombe dans un coma puis décède endéans les 10 jours (des variations de pareil scénario se sont produites de façon répétée avec le vaccin pentavalent). En utilisant les définitions du CIOMS/OMS, comme l’encéphalopathie a duré moins de 24H, elle ne peut pas être classée dans la rubrique des encéphalites. Dans beaucoup de pays, les moyens pour la réalisation d’une ponction lombaire peuvent faire défaut, encore plus pour un électro-encéphalogramme (EEG) ou un CT scan/IRM. Sous ce schéma de rapport de cas, ce cas sera classé dans la rubrique des cas pour lesquels « l’information est insuffisante pour distinguer l’encéphalomyélite aigüe disséminée et l’encéphalite » et donc dans les cas « impossibles à classer de façon définitive ».

 

Plus loin, à la page 170 (écrit en très petit), le rapport précise que ce genre de cas doit être classé comme « n’étant pas un effet indésirable post-vaccinal » (« not an AEFI »). Cette dernière étape, qui classe un effet indésirable post-vaccinal en son contraire (un non-effet indésirable post-vaccinal) s’avère de façon flagrante non scientifique, illogique et digne d’Orwell.

Théorie de la dissonance cognitive: quand un acte survient et qu'il est contraire aux croyances (des évaluateurs), ceux-ci tentent de réduire la contradiction en faveur de leurs croyances, d'où qu'ils suppriment des catégories (ex: probable et possible) pour que, dans le doute, cela soit d'office classé comme "non lié"

Théorie de la dissonance cognitive: quand un acte survient et qu'il est contraire aux croyances (des évaluateurs), ceux-ci tentent de réduire la contradiction en faveur de leurs croyances, d'où qu'ils suppriment des catégories (ex: probable et possible) pour que, dans le doute, cela soit d'office classé comme "non lié"

Le scénario décrit pourrait bien avoir été causé par une réaction généralisée de plusieurs systèmes corporels en réaction à un ou plusieurs composants des vaccins. (p. 50) L’encéphalopathie, la fièvre, les convulsions pourraient faire suite à une réponse inflammatoire mais le CIOSM n’a pas de définition pour cela, et leur incapacité à exclure les causes d’encéphalopathie, est suffisante pour classer cette réaction comme n’étant « pas un effet indésirable post-vaccinal ».



Le risque n’est pas simplement théorique. En mars 2013, l’OMS a investigué 12 décès survenus au Vietnam après ce même vaccin pentavalent. Le rapport vietnamien indique qu’ « aucun effet indésirable post-vaccinal mortel n’a jamais été associé à ce vaccin ». Les experts de l’OMS avaient déjà antérieurement classé les décès au Sri Lanka comme étant des « effets indésirables post-vaccinaux probablement pas liés au vaccin ». Le rapport vietnamien établissant qu’aucun effet indésirable post-vaccinal n’a jamais été associé au vaccin suggère que les effets indésirables post-vaccinaux survenus au Sri Lanka ont maintenant été reclassifiés comme n’étant « pas un effet indésirable post-vaccinal ».



Tossi et al. proposent que suite à des évènements pour lesquels il existe une relation temporelle mais avec des preuves insuffisantes que le vaccin en soit la cause, selon des études épidémiologiques bien conçues, des études complémentaires soient encouragées si d’autres évènements similaires ont été également identifiés. Il y a eu 54 décès temporellement liés au vaccin en Inde. Au lieu de les considérer comme un groupe de cas, le nouveau système recherche des cas individuels d’effets indésirables post-vaccinaux pour ensuite les étiqueter comme « n’étant pas liés au vaccin », ouvrant ainsi la voie à beaucoup d’autres décès.
 


Tozzi et ses collègues rapportent différents scénarios cliniques (matériel supplémentaire). Le scénario en Asie vaut aussi la peine d’être considéré. Le vaccin pentavalent est promu de façon sélective dans les pays en développement dotés de systèmes de surveillance insuffisants. 83 décès après la vaccination par le vaccin pentavalent ont été recensés dans les pays asiatiques. Il n’y a pas d’autre explication alternative plausible. La plupart des décès sont survenus après la première dose de vaccin, un peu moins après la deuxième et beaucoup moins encore après la troisième. Ce profil de répartition des décès plaide en défaveur du simple hasard. Ce qui n’empêche pas l’OMS de maintenir qu’une relation de cause à effet n’a pas été établie.

 

Ceci contraste avec ce qui s’est passé en 1998 quand le vaccin Rotashield a été approuvé aux Etats-Unis. Quand les malrotations intestinales ont été rapportées au système de pharmacovigilance américain  (VAERS) et que seuls 12 enfants en furent affectés, le vaccin a été retiré du marché. Personne n’avait alors besoin d’une certitude (pour agir).
 

Un expert de santé publique en Inde, le Dr Y. Jain, a introduit une demande (d’intérêt public) en justice auprès de la Cour suprême pour que ces décès soient investigués. Sa requête stipule que dans les six premiers mois, quand 40 000 doses furent administrées aux enfants dans l’état du sud de Kerala, au moins 5 enfants sont morts. Si on extrapole ces proportions aux 25 millions de bébés nés chaque année en Inde, on pourrait s’attendre à 3125 décès liés au vaccin chaque année. En utilisant les meilleures preuves issues de l’étude de Minz (2008), l’incidence de la méningite à haemophilius influenza b (Hib) en Inde est de 7 cas pour 100 000 enfants de moins de 5 ans. En utilisant la méthode rapide de l’Unicef pour estimer les cas de pneumonie par Hib, 350 cas de pneumonie mortelle par Hib seront évités sur une période de 5 ans en vaccinant une cohorte de 25 millions de nouveau-nés. 3125 décès post-vaccinaux ne peuvent pas être acceptables pour prévenir 350 décès liés au Hib.
 

Le taux de mortalité infantile (IMR) à Kérala est de 14. Sept de ces décès surviennent au cours du premier mois. Les autres sept cas se produisent dans les 11 mois restants de la première année de vie. Le vaccin pentavalent est administré six semaines après la naissance aux bébés qui ont survécu à la période néonatale. Sur les cinq premiers décès post-vaccinaux, quatre se sont produits entre 24 et 48H après la première dose de ce vaccin. Le taux de mortalité des bébés dans les premiers jours après vaccination est de deux à 4 fois plus élevé que le taux habituel de mortalité infantile à Kérala.

 

Les premiers 14 décès au Kérala ont été investigués par les experts en effets indésirables post-vaccinaux. Ils ont rapporté que 6 enfants avaient des facteurs de co-morbidité et que les 8 autres sont décédés de « mort subite du nourrisson » (MSN). Ce taux de mort subite du nourrisson le jour suivant la vaccination est plus élevé que toutes les autres causes de mortalité infantile.

 

Sous ce nouveau schéma, des effets indésirables post-vaccinaux mortels survenant dans les pays en développement seront faussement enregistrés comme n’étant pas liés au vaccin, simplement parce qu’un délai ou certains critères d’évaluation ne seront pas réunis. Le décès est le pire effet indésirable possible. La poursuite de l’usage de ce schéma d’investigation du CIOMS/OMS conduira à manquer des occasions importantes de détecter des signaux d’alerte qui permettraient de sauver des vies. Ceci est dangereux. Peut-être devrions-nous revenir à l’ancienne classification de Brighton.


Source : Jacob.puliyel.com  

 

Le powerpoint complet du Dr Puliyel (en anglais) sur l'investigation biaisée des effets secondaires post-vaccinaux (AEFI)

Vaccins: comment l'OMS manipule les critères pour camoufler les décès

Voir aussi

 

Vaccins: l'OMS avoue qu'elle met la santé du monde en danger

 

Le pipot hypocrite de l'OMS sur son site qui prétend, malgré ce genre d'attitude, veiller à la sécurité des vaccins... !!

 

OMS, faites ce que je dis... mais pas ce que je fais, Editorial de la revue Prescrire de septembre 2007. (Permet de mieux comprendre la schizophrénie de l'OMS, ses doubles discours et le pourquoi d'articles hypocrites comme ceux ci-dessus...)

 

L'OMS continue de trafiquer ses propres critères!

 

L'OMS modifie une nouvelle fois ses critères de pandémie! 

 

Vaccins: l'OMS avoue qu'elle met la santé du monde en danger

 

L'OMS: pourquoi il ne faut plus la suivre ni en faire partie

 

Politique et corruption à l'OMS (Dr Pascal Sacré) 

 

L'OMS: une menace pour notre santé et nos libertés?

 

L'OMS embourbée dans un nouveau conflit d'intérêts!

 

L'OMS refuse de publier un rapport sur l'utilisation d'uranium appauvri par les Américains en Irak

 

26 enfants décèdent dans des pays pauvres après un vaccin qui avait été approuvé par l'OMS

 

L'histoire tragique de 37 décès d'enfants à la suite d'un "bon vaccin"

 

L'Unicef pétoche et surveille le "sentiment anti-vaccins" sur les sites internet et dans les médias sociaux

 

Mortalité infantile plus élevée dans les pays qui vaccinent le plus

 

Les experts indiens en matière de vaccination s'interrogent sur le programme de vaccination

 

Vaccination polio en Inde: la maladie causée par le vaccin, deux fois plus meurtrière

 

"Le public devrait être averti que les vaccins peuvent avoir des effets secondaires à long terme" (Dr J.B Classen, BMJ)

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commentaires

B
Notre ami de l'Amicale Rationnelle m'offre sur un plateau l'occasion de faire une nouvelle mise au point sur les signaux relatifs aux études Tardieu 2007 et 2008 relatives aux liens éventuels entre vaccination hépatite B, atteintes démyélinisantes centrales (ADC) simples (une seule atteinte) ou multiples (scléroses en plaques, SEP) chez les enfants.<br /> La publication de déc 2007 en accès libre mentionne 143 SEP dont 80 vaccinés HB. Celle du 8/10/2008 mentionne 151 SEP parmi 349 ADC dont 154 vaccinés HB mais sans indiquer le nombre de vaccinés hépatite B parmi les 151, ce qui constitue une première anomalie rédactionnelle à mettre au passif des auteurs et non au mien. J'avais écrit au correspondant de l'étude Y. Mikaeloff pour connaître ce nombre, je n'ai pas eu de réponse …<br /> Si on admet que les 143 SEP 2007 sont incluses dans les 151 de 2008 alors il existe un signal très fort (même si on ignore le statut vaccinal des 8 cas supplémentaires comme je l'avais montré) en faveur du fait que la vaccination hépatite B aurait favorisé l'évolution en SEP d'ADC qui seraient restées simples sans cette vaccination (mais seraient apparues quand même) ou d'ADC crées par cette vaccination et transformées en SEP. Sur ces données il n'est pas possible de faire la différence entre les ADC simples qui seraient des coïncidences et les autres. Par contre il y a beaucoup plus de SEP chez les vaccinés HB que chez les autres, c'est un signal indiscutable.<br /> Notre ami a voulu contester avec acharnement que les 143 SEP 2007 pouvaient ne pas être toutes incluses dans les 151. On en a discuté pendant des semaines ...Que dire sur ce point ?<br /> 1- La publication 2008 indique que les SEP 2008 sont incluses dans les SEP 2007, ce qu'il n'a pas contesté dans un premier temps, voulant profiter de cela pour contester mon résultat. Sauf que, quand je lui ai appris qu'il y en avait 151 en 2008 et 143 en 2007 il a dû faire marche arrière en raison d'une impossibilité évidente !<br /> L'interprétation la plus simple est évidemment que les auteurs avaient foiré leur phrase et qu'il voulaient dire que les 143 SEP 2007 étaient incluses dans les 151 de 2008. J'ai constaté en corrigeant de nombreuses copies de maths que les étudiants faisaient souvent ce genre d'inversion des termes d'une inclusion.<br /> 2- Il va alors trouver une autre interprétation pour le moins alambiquée : sous prétexte que la phrase précédente parle des critères de définition des cas, il veut soutenir que la phrase suivante signifie que les critères de définition des SEP 2008 sont inclus dans ceux de 2007.<br /> Je lui montre aussitôt que s'il en est ainsi, toutes les SEP 2007 satisfaisant alors aux critères 2008, elles auront été retenues en 2008.<br /> 3- En fait les critères sont exactement les mêmes sauf la date butoir fixée au 30 juin 2006 pour la seconde atteinte démyélinisante classant le cas en SEP pour l'étude 2007 et non précisée pour 2008 mais forcément plus longue. Les cas d'ADC simples étaient arrêtés au 31 décembre 2003 ou à l'âge de 16 ans. Ensuite on suivait de près les enfants ainsi retenus pour voir si la SEP apparaissait ou non.<br /> 4- Si ne serait-ce qu'un seul cas de 2007 avait été exclu dans l'étude 2008 les auteurs avaient le devoir absolu de le mentionner et d'en indiquer les raisons. Il ne faut pas oublier que ce sont les mêmes auteurs et que les données sont extraites de la même cohorte d'enfants. Or la publication 2008 qui n'est pas en accès libre mais dont je dispose n'indique rien à ce sujet.<br /> Si les auteurs n'avaient pas mentionné que 15 ou 20 SEP des 143 SEP 2007 avaient disparu en 2008 (c'est le minimum pour avoir une chance que le signal disparaisse) ce serait de leur part une faute très, très grave à mettre à leur passif sans l'ombre d'un doute et non au mien.<br /> 5- Puisque les 143 SEP 2007 remplissaient les critères pour avoir pu être retenues par les auteurs, la seule raison qu'a pu trouver notre fidèle ami fut que les cas ou leurs familles auraient pu s'opposer à être retenus dans cette publication 2008 après avoir accepté pour déc 2007.<br /> On a beaucoup discuté là dessus puisque c'était le seul argument qui lui restait. J'ai avancé que l'accord avait sans doute été donné pour l'ensemble de l'étude de la cohorte même si celle-ci se faisait en plusieurs publications. C'est d'autant plus vraisemblable que les délais entre les publications étaient courts et qu'il y avait plus de 4000 témoins pour lesquels les relances furent nombreuses et couteuses en temps et en secrétariat comme décrit dans les publications. Si l'institut de sondage avait donné 12 témoins par cas il n'en est resté que 8,5 par cas alors que tout a été tenté pour en conserver un maximum. Cela fait plus que douter que les auteurs aient recommencé cette opération à 3 reprises !<br /> 6- Il appartenait aux auteurs d'étudier si la vaccination HB avait favorisé ou non l'évolution des ADC simples en SEP. Ils n'ont rien publié à ce sujet ce qui pourrait faire penser qu'ils ne connaissent pas leur métier d'épidémiologistes pour ne pas y avoir pensé. Ce serait là aussi une lacune très grave à mettre à leur passif et non au mien.<br /> Cependant, leur publication de février 2007 porte justement sur cette question : ils ont étudié si la vaccination HB avait favorisé l'évolution en SEP chez les 33 enfants qui avaient été vaccinés HB après avoir eu une première atteinte. Par cette publication ils ont montré qu'ils étaient capables de se poser la question et de la traiter.<br /> Comment imaginer qu'ils aient pu ne pas y penser pour les données traitées en 2008 ? Il était du devoir des auteurs de traiter la question et de publier le résultat. Ils ont publié quand il 'y avait pas de signal (fév 2007) mais n'ont rien publié sur ce thème en 2008 alors que je trouve un signal très fort sous la seule hypothèse plus que vraisemblable que les SEP 2007 font partie des SEP 2008.<br /> Dans le cas contraire, les auteurs auraient commis une fraude sur les données en en disant rien. Or le seul intérêt qu'il y avait à commettre une telle fraude était de publier un résultat montrant qu'il n'y avait pas de signal, sinon à quoi bon prendre un tel risque ? Mais ils n'ont rien publié à ce sujet.<br /> Je laisse le soin au lecteur de conclure ...<br /> <br /> Voici la raison de cette longue mise au point. Notre ami écrit ici, un peu plus bas :<br /> <br /> "Si vous le souhaitez nous pouvons reprendre, dans la conversation d'origine, ou vous vous étiez interrompu et vous expliquerez plus avant quelle est votre OPINION sur l'effectif de la cohorte kidsep. Cependant, je doute que vous ayez quoi que ce soit de nouveau à ajouter sur cet étude ou vous basez vos conclusions sur des suppositions hasardeuse et ou votre incapacité à admettre que c'est un problème jette un doute sur l'ensemble de votre travail. Les arbitrages que vous faites en suivant la technique du "j’ai le droit de penser cela" sont typiques de la méthode pseudo-scientifique."<br /> <br /> Réfuter vos "démonstrations" n'étant pas une condition suffisante pour que vous cessiez de les propager, il est raisonnable de se contenter de vous rappeler vos manquements passés et de vous laisser à vos divagations."<br /> <br /> Là aussi je laisse le soin aux lecteurs de choisir où sont les divagations ...
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I
Comme je le pensais vous tentez de polluer cette conversation, Bernie.<br /> <br /> L'effectif total de la cohorte kidsep est CONNU. C'est une donnée factuelle vérifiable. Il est 40% plus élevé que votre OPINION de "l'exhaustivité". L'effectif est CONNU et vous en êtes encore à faire des tartines de "c'est mon OPINION qui est correcte". Vous êtes dans le déni de réalité. <br /> <br /> https://initiativerationnelle.wordpress.com/2016/09/12/intox-des-signaux-tres-forts-allant-dans-le-sens-de-la-responsabilite-du-vaccin-hepatite-b/#kidsep
I
N'en demeure pas moins votre trahison du texte, qui se trouve un peu plus bas et que vous tentez maintenant de recouvrir de pollutions textuelles: Les auteurs disent que dans de nombreux cas la paralysie n'est PAS une poliomyélite et que les gens perdent confiance parce que le paralysé était vacciné. <br /> <br /> Vous, vous ne conservez que la dernière partie: Les gens perdent confiance parce que le paralysé était vacciné.<br /> <br /> Mon tout premier message qui vous était adressé ici reste donc valide: Magnifique travail de manipulation, comme à votre habitude.
B
Je crois qu'on a à faire à un cas désespéré qui refuse de comprendre ce que veut dire éradication d'une maladie provoquée par des virus, ce qui implique l'éradication complète de tous ces virus, du moins leur circulation dans l'espace de vie des humains, à défaut des virus confinés en laboratoires.<br /> <br /> OUI, on peut L'AFFIRMER fermement quand l'objectif est de stopper la circulation d'un virus par des vaccinations et qu'on retrouve ce virus chez des multi-vaccinés, OUI il s'agit d'un échec même s'il est a priori possible que des enfants aient évité une paralysie grâce à la vaccination (anticorps produits par les virus vaccinaux ayant franchi la barrière intestinale). C'est d'ailleurs cela qui fera qu'il ne sera pas possible d'éradiquer la polio (permettant l'arrêt de la vaccination comme c'était prévu) mais seulement les 3 virus polio sauvages. La circulation des virus dérivés de souches vaccinales contraignant à vacciner par le vaccin injectable.<br /> <br /> Quant au test cas-témoins, il est INDISCUTABLE que l'absence de signal signifie : les cas se comportent statistiquement comme les témoins par rapport à la chose testée. Il faudrait alors se demander comment se comportent les témoins. S'il y a un signal sur les témoins, il y a alors toute chance qu'il y ait le même signal sur les cas qui se comportent comme eux. C'est aussi simple que cela.<br /> <br /> Exemple : 476 témoins vaccinés au cours des 4 premières années qui suivent la vaccination contre 102, soit 4,7 fois moins, sur les 2 années suivantes donne un signal très, très fort sur les témoins, avec beaucoup plus de témoins vaccinés au cours des 4 premières années que les 2 années suivantes. Il faudrait être totalement bouché ou d'une mauvaise foi absolue pour ne pas le reconnaitre.<br /> <br /> Comme les auteurs n'ont trouvé aucun signal sur cette durée de 4 ans en cas-témoins avec ajustement par régression logistique conditionnelle pour impressionner le chaland, cela signifie qu'il devrait y avoir un signal fort sur les cas, c'est à dire beaucoup plus de cas apparus dans les 4 années qui suivent la vaccination qu'au cours des 2 années suivantes.<br /> <br /> C'est ce qu'on vérifie aussitôt avec 62 cas sur les 4 premières années contre 12 sur les 2 années suivantes, soit plus de 5 fois moins.<br /> <br /> Que notre ami de la Grande Confrérie des Trolls s'entête à refuser de voir ces évidences ne fait qu'en confirmer son appartenance.
Répondre
I
"OUI, on peut L'AFFIRMER fermement quand l'objectif est de stopper la circulation d'un virus par des vaccinations et qu'on retrouve ce virus chez des multi-vaccinés, OUI il s'agit d'un échec"<br /> <br /> Que les spécialistes sur place estiment qu'il est possible que la quantité de poliovirus dans l'environnement soit telle que ce qu'on retrouve dans les selles résulte d'un renouvellement CONTINU n'est pas de nature à modérer vos affirmations péremptoires. (Vous pourriez également jeter un concentré de poliovirus au visage d'une personne et dire que le vaccin est inefficace parce qu'immédiatement après vous détectez un poliovirus sur cette personne). Vous avez votre OPINION, qui est contredite par le rapport, vous avez été abondamment clair sur ce sujet.<br /> <br /> <br /> <br /> N'en demeure pas moins votre trahison du texte: Les auteurs disent que dans de nombreux cas ce n'est PAS une poliomyélite et que les gens perdent confiance parce que le paralysé était vacciné. <br /> <br /> Vous, vous ne conservez que la dernière partie: Les gens perdent confiance parce que le paralysé était vacciné.<br /> <br /> Mon tout premier message qui vous était adressé ici reste donc valide: Magnifique travail de manipulation, comme à votre habitude.
I
Il est évident que par ailleurs vous tentez de polluer cette conversation avec vos démonstrations alambiquées extérieures à cette dernière trahison des sources. <br /> <br /> <br /> En matière de démonstration vous vous êtes décrédibilisé et il n'y a pas lieu de débattre plus avant quand vous n'êtes même pas en mesure d'admettre de simples faits: https://initiativerationnelle.wordpress.com/2016/09/12/intox-des-signaux-tres-forts-allant-dans-le-sens-de-la-responsabilite-du-vaccin-hepatite-b/#kidsep<br /> <br /> Si vous le souhaitez nous pouvons reprendre, dans la conversation d'origine, ou vous vous étiez interrompu et vous expliquerez plus avant quelle est votre OPINION sur l'effectif de la cohorte kidsep. Cependant, je doute que vous ayez quoi que ce soit de nouveau à ajouter sur cet étude ou vous basez vos conclusions sur des suppositions hasardeuse et ou votre incapacité à admettre que c'est un problème jette un doute sur l'ensemble de votre travail. Les arbitrages que vous faites en suivant la technique du "j’ai le droit de penser cela" sont typiques de la méthode pseudo-scientifique. <br /> <br /> Réfuter vos "démonstrations" n'étant pas une condition suffisante pour que vous cessiez de les propager, il est raisonnable de se contenter de vous rappeler vos manquements passés et de vous laisser à vos divagations.
B
Rappel d'une initiative pas très rationnelle quand Initiative Rationnelle prend l'initiative de me citer :<br /> <br /> "Petit rappel : éradication de la polio signifie interruption de la CIRCULATION des virus polio et pas seulement absence de cas de paralysies provoquées par ces virus."<br /> <br /> pour commenter :<br /> <br /> « Votre rappel est erroné: Polio est le petit nom affectueux de la poliomyélite. Éradication de la polio, signifie éradication de la poliomyélite. »<br /> <br /> En voilà un qui ne semble pas capable de sortir des mots ! Je lui ai dit dès le début. Bein oui, éradication de la polio signifie éradication de la poliomyélite, ça tout le monde l'avait compris !!!<br /> Mais l'éradication de la poliomyélite, ça veut dire quoi ? C'est toute la question que notre fidèle ami de l'Amicale Rationnelle ne paraît pas se poser …<br /> <br /> Eradication a une signification précise pour l'OMS, qu'elle distingue d'élimination. L'élimination d'une maladie signifie non pas que la maladie a totalement disparue mais quelle ne se manifeste plus que par des cas sporadiques, à la rigueur quelques cas groupés qui seront vite maitrisés. Mais l'agent à l'origine de la maladie n'a pas disparu et il faut donc maintenir les moyens de lutte.<br /> <br /> L'éradication d'une maladie a un sens beaucoup plus fort : il signifie (pour l'OMS mais aussi étymologiquement) que les racines de la maladie ont disparues et que donc la maladie ne saurait revenir. Pour cela il faut que la circulation de l'agent pathogène ait disparue. Ce fut le cas pour la variole humaine après que les 2 virus de cette maladie aient été éliminés, la variole major, la plus grave et la variole mineure aussi appelée alastrim. Ces virus sont aujourd'hui confinés en principe dans seulement 2 laboratoires en Russie et aux USA. Depuis 1999 l'OMS étudie la possibilité de détruire ces virus et donc d'éradiquer totalement le virus de la variole humaine.<br /> <br /> Il en va de même pour la polio et personne ne dispose à sa guise de la définition du terme éradication de la polio et la ramenant à une simple élimination comme sans doute l'Amicale Rationnelle paraît le suggérer.<br /> <br /> Non, mon rappel de la définition était parfaitement exact et c'est l'Eglise Rationnelle qui, une fois de plus, prêche l'erreur et accuse les autres d'être dans l'erreur.<br /> <br /> De plus, voici le passage qui se trouvait dans mon article auquel je renvoyais [1] : <br /> <br /> « Nous pensons que le désenchantement d’observer des cas décrits comme étant de la poliomyélite après l’administration de multiples doses vaccinales (10–20) est un puissant facteur de démoralisation dans le programme. Dans de nombreux cas, il pourrait s’agir d’une protection incomplète des muqueuses avec l’infection des intestins par le poliovirus sauvage qui en résulterait, sans pour autant signifier un échec du vaccin et de la protection qu’il confère contre cette maladie. » <br /> <br /> C'est pourquoi j'avais pu écrire qu'il l'avait repris dans mon article dont je viens seulement de changer le lien cassé vers le rapport en question.<br /> <br /> J'avais d'ailleurs retenu ce paragraphe que je n'avais aucune raison de chercher à cacher, bien au contraire, parce qu'il montre que les auteurs du rapport suggèrent à l'OMS de se limiter aux cas paralytique pour ne pas démoraliser les populations ou les bénévoles alors que dans le cadre de l'éradication il faut aussi prendre en compte les personnes chez lesquelles on a retrouvé le virus que l'on veut éradiquer, c'est à dire dont on veut stopper la circulation.<br /> <br /> De plus, quand il écrit <br /> « Quand on est vacciné, on est vacciné. On est pas plus ou mieux vacciné avec plusieurs doses du même vaccin. » <br /> on peut s'interroger sur ce qu'il cherche à dire ainsi ????!!!¿¿¿ Une chose est certaine, les équipes de vaccinateurs ne semblent pas partager son point de vue qui n'exclut pas qu'un autre jour il nous dise que si un tel est tombé malade c'est parce qu'il n'avait reçu qu'une seule dose. Notre ami de la Grande Confrérie des Trolls n'est pas à une contradiction près. Il s'était surpassé il y a quelques temps comme je l'avais rappelé ci-dessous et comme il a aimé en retrouver le souvenir (voir ci-dessous). J'ai l'impression qu'il pourrait nous surprendre encore de ce point de vue ! Attendons !<br /> <br /> Pour ma part je souhaite depuis longtemps que l'OMS parvienne à éradiquer les 3 types de virus sauvages le plus rapidement possible. Ensuite elle stoppera le vaccin oral et c'est là où la suite va être intéressante à suivre avec la circulation des virus dérivés de souches vaccinales dans les intestins des nouveaux nés qui n'auront aucune immunité intestinale crée par le VPO. En fait, personne ne sait ce qui va se produire. Mais il est important de comprendre la situation pour pouvoir la suivre.<br /> <br /> [1] http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2011/05/23/21207453.html
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I
"J'avais d'ailleurs retenu ce paragraphe que je n'avais aucune raison de chercher à cacher, bien au contraire, parce qu'il montre que les auteurs du rapport suggèrent à l'OMS de se limiter aux cas paralytique pour ne pas démoraliser les populations ou les bénévoles alors que dans le cadre de l'éradication il faut aussi prendre en compte les personnes chez lesquelles on a retrouvé le virus que l'on veut éradiquer, c'est à dire dont on veut stopper la circulation."<br /> <br /> C'est effectivement ce qu'on pourrait être amené à comprendre si l'on se contente de la citation tronquée que vous avez choisi de reproduire. Cependant, ce n'est pas ce qui est dit. Immédiatement avant cette phrase, les auteurs expliquent qu'il y a un grand nombre de paralysies qui sont PAS dues à la polio et que la raison pour laquelle les gens sur place imaginent que cette paralysie est due à la polio est la présence de poliovirus dans les selles, ce qui peut être trompeur.<br /> <br /> Vous dites que votre citation "montre que les auteurs du rapport suggèrent à l'OMS de se limiter aux cas paralytique" et ce n'est absolument pas le cas. C'est une trahison des sources.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> "Bein oui, éradication de la polio signifie éradication de la poliomyélite, ça tout le monde l'avait compris !!! Mais l'éradication de la poliomyélite, ça veut dire quoi ?"<br /> <br /> Votre réponse et le long laïus qui suit sont tout à fait inutiles. Si vous dites "Il ne marche pas votre vaccin, cette personne a été vaccinée contre la polio et elle a quand même été paralysée dans un accident de voiture", le gens vont se moquer de vous. Ce rapport pointe, littéralement dans le même paragraphe, le nombre très important de paralysies qui ne sont PAS dues à la polio, ce que vous ignorez avec superbe et détachement quand vous dites en substance: "Il ne marche pas votre vaccin, ces personnes ont été vaccinées contre la polio et dans de nombreux cas elles ont quand même été paralysées par une maladie qui n'est pas la polio".<br /> <br /> <br /> En substance, le paragraphe que vous n'avez que partiellement reproduit dit: "Souvent, la paralysie n'est pas due à la polio et trouver le poliovirus dans les selles peut être trompeur. Les gens voient une paralysie chez un vacciné et sont déprimés alors qu'en fait un poliovirus dans les intestins n'est pas une preuve que le vaccin ne marche pas."<br /> <br /> VOUS tronquez le message et ne gardez que la fin: "Les gens voient une paralysie chez un vacciné et sont déprimés alors qu'en fait un poliovirus dans les intestins n'est pas une preuve que le vaccin ne marche pas."<br /> <br /> Ce qui vous permet de déclarer triomphant: "Si on trouve des virus dans les intestins, c'est que le vaccin est inefficace. D'ailleurs, l'oms définit ..."<br /> <br /> Comme je l'ai déjà dit par ailleurs, il est possible que le virus soit tellement présent partout, qu'il réinfecte constamment la population et soit donc détecté dans les selles pendant l'action continue du vaccin. Un peu comme une baignoire dont on laisserait le robinet ouvert. L'eau a beau couler et charrier son lot quotidien de virus, tant que le vaccin fait son travail d'évacuation il n'y aura pas de débordement. C'est en tous cas l'une des hypothèses évoquées quelques lignes plus bas, avant que les auteurs n'indiquent qu'il faudrait faire des études complémentaires. <br /> <br /> Merci donc de nous avoir expliqué "l'éradication de la poliomyélite, ça veut dire quoi ?" Ainsi nous avons pu constater que cela n'implique pas l'éradication des paralysies non dues à la polio, ou la lutte antiterroriste, ou la baisse du chômage. Cependant, cet instant didactique ne change rien au fait que votre citation partielle est une trahison des sources.
M
Pliée en 2 de rire ! Bien vu Bernard et bien envoyé. La "rationalité" de ce troll est d'un ridicule achevé.
B
D'abord grand merci à Initiative Rationnelle d'avoir fourni gracieusement le lien vers le rapport en question après que celui dont je disposais ait été cassé. J'en ai d'autres cassés, pourriez-vous faire le travail ?<br /> Quand vous dites qu'il y a de ma part trahison des sources parce que les auteurs disent que cela ne signifie pas un échec du vaccin, vous confondez, comme c'est votre habitude constante ici, les données avec ce que les auteurs leur font dire. Un premier exemple qui va vous rappeler des souvenirs récents :<br /> L'étude Tardieu 2007 sur le lien entre la sclérose en plaques (SEP) et vaccination hépatite B dit que l'apparition de la SEP (la première atteinte) est indépendante du délai écoulé depuis la (première) vaccination hépatite B. Quand j'affirme le contraire vous pourriez dire, et sans doute l'avez vous dit, que je trahis les sources qui disent le contraire.<br /> Sauf que si la source est les données et non pas les propos des auteurs, la conclusion est toute différente, ce serait plutôt eux qui auraient trahi les sources. Le problème est très simple dans ce cas même si vous fûtes long à comprendre et si vous vous êtes enferré lamentablement sur une question pourtant élémentaire. Voyons :<br /> <br /> Quand il n'y a pas de signal en cas-témoins cela signifie que les cas se comportent comme les témoins et rien d'autres. On devrait alors se poser la question : comment se comportent les témoins ? L'épidémiologie (et pas qu'elle sans doute) suppose implicitement comme allant de soi que les témoins ne peuvent que se comporter de façon neutre par rapport à la chose testée. Forcément, ce sont des témoins !<br /> <br /> Sauf que il n'en va pas toujours ainsi. Dans l'étude en question il y a 476 témoins vaccinés hépatite B sur les 4 premières années contre 102 pour les 2 années suivantes, soit 4,7 fois plus sur 4 ans que sur 2 ans. Compte tenu des nombres élevés on a un signal très, très fort sur les témoins qui ne se répartissent pas du tout à la proportionnelle comme ils devraient le faire s'ils étaient neutres de ce point de vue. Comme les cas se comportent comme les témoins puisque les auteurs n'ont pas obtenu de signal en cas-témoins, on devrait logiquement en déduire qu'il devrait y avoir un signal du même ordre sur les cas, c'est à dire beaucoup plus de cas sur les 4 premières années que sur les 2 suivantes. <br /> <br /> C'est ce qu'on vérifie aussitôt en constatant qu'il y a 62 cas sur les 4 premières années contre 12 sur les 2 suivantes, soit plus de 5 fois plus sur 4 ans que sur 2 ans.<br /> <br /> Les auteurs ne sont pas les seuls responsables de cette situation, toute l'épidémiologie est responsable et pas seulement française puisqu'on trouve le même problème avec l'étude américaine Langer Gould. Ils n'ont pas compris cela et il suffit de voir les réactions quand je soulève le problème pour se rendre compte qu'ils ont quelques difficultés à saisir le problème comme en témoigne l'incroyable réaction de l'épidémiologiste mystère, comme vous l'appeliez, et qui fut membre du Conseil scientifique de l'agence du médicament.<br /> <br /> Reconnaissez qu'en voulant défendre l'indéfendable vous n'avez pas fait mieux mais ni vous ni personne n'y changera rien, ce que je dis sur ce point est parfaitement juste et indiscutable.
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I
"Quand vous dites qu'il y a de ma part trahison des sources parce que les auteurs disent que cela ne signifie pas un échec du vaccin, vous confondez, comme c'est votre habitude constante ici, les données avec ce que les auteurs leur font dire."<br /> <br /> Faut-il comprendre que vous ne citez pas "il faut faire la distinction entre la détection d’un poliovirus sauvage dans les selles et un cas de poliomyélite", parce que c'est une interprétation faite par les auteurs du rapport, mais que vous citez la phrase qui vient immédiatement après, la phrase qui commence par "NOUS PENSONS", la phrase qui se trouve dans le paragraphe "RECOMMANDATIONS", parce qu'il s'agit là de données objectives ?<br /> <br /> La seule différence entre la phrase précédente que vous avez omis et ce que vous avez cité, est que ce que vous avez omis a été mis en exergue par les auteurs ce qui laisse penser que cela revêt une certaine importance. Contrairement à ce que vous tentez d'induire ici, ce que vous citez, tout comme ce que vous ne citez pas, est l'interprétation des auteurs, et vous en citez juste assez, en grande partie en provenance du volet recommandations et sans commentaire ultérieur, pour laisser penser que leur interprétation va dans votre sens. Il y a trahison des sources.<br /> <br /> <br /> <br /> "L'étude Tardieu 2007 sur le lien entre la sclérose en plaques (SEP) et vaccination hépatite B"<br /> <br /> Je doute que vous ayez quoi que ce soit de nouveau à ajouter sur cet étude ou vous basez vos conclusions sur des suppositions hasardeuse et ou votre incapacité à admettre que c'est un problème jette un doute sur l'ensemble de votre travail.<br /> <br /> Le fait qu'il ait été possible en outre de montrer que vos suppositions hasardeuses sont également fausses ( https://initiativerationnelle.wordpress.com/2016/09/12/intox-des-signaux-tres-forts-allant-dans-le-sens-de-la-responsabilite-du-vaccin-hepatite-b/#kidsep ) est accessoire. S'il est possible de montrer que vous avez tort, c'est parce qu'il y a une faille béante dans votre argumentation. Les arbitrages que vous faites en suivant la méthode du "j’ai le droit de penser cela" sont typiques de la méthode pseudo-scientifique. Votre incapacité à le reconnaître est le vrai problème.
B
Suite de mon commentaire ci-dessus :<br /> Ceci rappelé, revenons à notre rapport. J'avais rappelé, mais vous n'en avez pas tenu compte, que l'objectif poursuivi avec la vaccination orale contre la polio est d'éradiquer les 3 virus polio sauvages, c'est à dire d'arrêter leur circulation ce qui est différent de ''ne plus observer de paralysies par de tels virus''. C'est pourquoi on utilise le vaccin oral et non pas injectable. Si l'objectif était seulement d'éviter des paralysies le vaccin injectable serait tout aussi bien indiqué et même sans doute préférable. Mais il ne peut stopper la circulation des virus qui se fait par l'intestin. C'est pourquoi on a inventer ce vaccin oral à virus vivants qui peut créer une telle immunité.<br /> <br /> Par conséquent, quand on trouve des virus polio sauvages chez des enfants ayant reçu 10 à 20 doses de vaccin oral, on est bien obligé de reconnaître un échec de la vaccination par rapport à l'objectif qui lui a été attribuée, même si ces enfants n'ont pas tous été paralysés ou même aucun.<br /> <br /> On peut cependant penser que si ces enfants avaient reçu autant de doses, c'est parce qu'il y a eu souvent des nouveaux cas de paralysie et que ce signal visible provoquait à chaque fois le retour des équipes de vaccination. Cela se produisait dans la vallée de la Kosi qui est inondée au moment d ela mousson, ce qui contraint les habitants à se réfugier sur le dixième de leur territoire. Quand on sait que les virus polio se transmettent par l'eau souillée par des excréments humains contaminés, que les puits n'étaient pas protégés et qu'il avait été mis en évidence une contamination fécale des eaux de ces puits, on peut comprendre le scénario.<br /> <br /> Les auteurs du rapport envisagent un problème relatif à l'immunité intestinale. Il y a, plus simplement, une réalité bien connue depuis longtemps : quand la masse infectante est trop massive ou trop répétée, a fortiori les 2 à la fois, les vaccins sont débordés. C'est sans doute le cas ici où les contaminations peuvent être multi quotidiennes et massives. En pareille situation il n'y a pas autre chose à faire qu'une action matérielle pour protéger les puits et une éducation des populations en ce sens.<br /> <br /> Vaccins et vaccinations ont des limites, ce fut le cas dans la vallée de la Kosi. Les labos, le professeur Alain Fischer, la ministre, les labos , l'Eglise Rationnelle and co n'y pourront rien changer. Mon devoir, notre devoir ici sur le site d'Initiative Citoyenne ou ailleurs est et sera de le répéter et de le faire comprendre quelle que soient les attaques dont on puisse être l'objet.
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I
"On peut cependant penser que si ces enfants avaient reçu autant de doses, c'est parce qu'il y a eu souvent des nouveaux cas de paralysie et que ce signal visible provoquait à chaque fois le retour des équipes de vaccination. Cela se produisait dans la vallée de la Kosi "<br /> <br /> A nouveau, vos affirmations gratuites sont contredites par le rapport que vous citez. Les paralysies peuvent avoir plusieurs causes et la polio n'est que l'une d'elles. Dans la vallée de la Kosi, le taux de paralysies qui ne sont PAS dues à la polio est de 100/100.000, contre 2/100.000 au niveau mondial. Les auteurs expliquent très clairement que c'est dû à un élargissement de la définition de cas. Comme je le disais, ON SE SAIT PAS SI C'EST LA POLIO. Les gens sur place le supposent, et constatent une paralysie sur une personne pourtant vaccinée, ce qui cause le désenchantement sus-mentionné. C'est donc une réaction PSYCHOLOGIQUE à une INSUFFISANCE DU DIAGNOSTIC. <br /> <br /> <br /> <br /> "quand on trouve des virus polio sauvages chez des enfants ayant reçu 10 à 20 doses de vaccin oral, on est bien obligé de reconnaître un échec de la vaccination par rapport à l'objectif qui lui a été attribuée, même si ces enfants n'ont pas tous été paralysés ou même aucun."<br /> <br /> Votre "on est bien obligé" est prématuré et à nouveau ce rapport vous contredit textuellement et vous avez choisi de l'ignorer. Si les auteurs évoquent plusieurs pistes, dont certaines qui sont indépendantes de la vaccination ("la densité de poliovirus sauvages dans l’environnement indien est telle<br /> qu’elle permet une excrétion continue") et relèvent la nécessité de faire de nouvelles études, vous ne vous embarrassez pas de telles précautions.<br /> <br /> Pour résumer, les auteurs disent quelque chose comme "Il est possible que la paralysie n'ait rien à voir avec la polio et si le poliovirus est vraiment partout il ne faudrait pas sauter aux conclusions si on le retrouve aussi dans les selles. Ce qu'il faut, c'est faire d'autres études", ce qui devient chez vous "on est bien obligé de reconnaître un échec de la vaccination". Puis vous retirez votre chapeau et en sortez : "quand la masse infectante est trop massive ou trop répétée, a fortiori les 2 à la fois, les vaccins sont débordés."<br /> <br /> C'est une trahison des sources.

                    

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