On apprenait il y a peu le prétendu succès de chercheurs de Sanofi Pasteur au sujet d'un futur vaccin contre la Dengue.
Ces chercheurs auraient mis au point un candidat vaccin contre trois des virus de la Dengue.
Voici un extrait de ce qu'on peut lire sur le site de RTL à ce sujet puis décryptage en fin d'article puisque les médias ne jouent plus de rôle à ce niveau:
« Comme l’explique notre expert, le Dr Senikies, la dengue est liée à un virus qui entraîne un syndrome grippal violent, avec de la fièvre et des maux de tête. La maladie se termine le plus souvent spontanément au bout de trois ou quatre jours mais elle laisse une très grande fatigue et des douleurs multiples.
Comme pour la grippe, il existe plusieurs sérotypes de dengue (DENV-1, DENV-2, DENV-3 et DENV-4) dont une forme hémorragique qui peut entraîner la mort chez les personnes les plus fragiles. Et, malheureusement, il n’existe actuellement aucun traitement spécifique contre cette maladie.
Il y a longtemps que les chercheurs de différentes nationalités travaillent à la mise au point d’un vaccin contre la dengue. Mais la complexité de l’infection par le virus de la dengue freinait la recherche vaccinale. Or, cette fois il semble que ces recherches aient fait un grand bond en avant car le laboratoire Sanofi-Pasteur vient de publier dans le Lancet des résultats d’une étude clinique montrant que son candidat vaccin est capable de protéger contre la maladie causée par trois types du virus de la dengue.
A propos du vaccin contre la dengue
L’étude sur l’efficacité de ce vaccin a porté sur 4000 enfants âgés de 4 à 11 ans, vivant dans une zone de Thaïlande particulièrement touchée par la Dengue. Plus de la moitié d’entre eux a reçu le vaccin test. Le résultat de cette vaccination est une efficacité de 61%, 82% et 90 % pour 3 sérotypes de la dengue mais de 0 pour le dernier. C'est ce dernier point qui fait l'objet de recherches complémentaires pour comprendre pourquoi le vaccin en cours ne permet pas une protection même partielle de la totalité des formes de la maladie. D’autres études sont en cours qui portent sur 31 000 enfants et adolescents, vivant dans 10 pays d’Asie et d’Amérique latine. »
Ce qu’on fait passer pour une « victoire » en est-elle vraiment une ?
D’abord, il faut souligner que le vaccin n’a pas une efficacité totale, loin de là, sur les trois souches déjà ciblées, ensuite, qu’il n’en a pas du tout sur la 4° souche du virus de la Dengue. Par conséquent, il n’est guère difficile d’imaginer qu’un vaccin actuel pourrait entraîner par « compensation naturelle », une hausse des cas de la souche 4 « moins combattue » et même si ce vaccin venait à combattre également la souche N°4, les pourcentages de « protection » actuels tendraient sans doute à favoriser les souches contre lesquelles le pourcentage d’efficacité du vaccin est le moins grand…
Même sur un site non indépendant comme celui de Global Vaccines, on peut lire
« Il y a une compréhension limitée de la façon dont le virus interagit avec le système immunitaire et du fait qu’une immunité préexistante pourrait exacerber la maladie. Par conséquent, un vaccin sûr et efficace contre la Dengue devra être tétravalent et induire une solide protection à vie contre les 4 souches simultanément, de façon à ne pas sensibiliser les vaccinés à une maladie encore plus sévère. »
Cependant, en dépit de cette « compréhension limitée » du baBA de l’infection NATURELLE, ces chercheurs n’hésitent pas à jouer aux apprentis sorciers en créant des vaccins-chimères en mélangeant les virus vivants atténués de la dengue avec des souches vaccinales de virus vivant atténué de la fièvre jaune ! Sans compter les approches par génie génétique, ou l’idée de vaccins à ADN. Quelle sera la sécurité de ces « soupes virales » concoctées par des gens qui disent ne même pas en savoir assez sur les mécanismes naturels d’infection ? Une fois encore, les résultats et effets de ce genre de mixtures seront tout bonnement incontrôlables et immaîtrisables….
Autre extrait vu sur le site de Global Vaccines :
« Un inconvénient propre à tous les candidats vaccins à virus vivants atténués en cours d’essais cliniques, c’est qu’une seule vaccination n’est pas suffisante pour induire une protection contre les 4 types de sérotypes, probablement en raison d’interférences virales entre les différentes souches du vaccin elles-mêmes. En outre, les injections de rappel ne sont pas efficaces lorsqu’elles sont administrées à moins de 6 mois d’intervalle. Par conséquent, les vaccins vivants atténués exigent trois injections sur une période minimale de 12 mois, pour induire des réponses équilibrées d’anticorps contre les 4 souches du virus de la dengue. Le résultat est qu’il y a un risque qu’une réponse incomplète aux vaccinations initiales puisse exacerber l’infection si celle-ci survient entre la première et la dernière injection du vaccin. Tandis qu’il s’agit là d’un risque théorique, il faut qu’il soit considéré au cours des essais cliniques et des approches vaccinales alternatives sont en cours de développement. »
Un des adjuvants sur lesquels les chercheurs semblent s’orienter est appelé l’adjuvant « GVI ». Ce nouvel adjuvant est constitué d’ARN modifié d’alphavirus (qu’on trafique ainsi par génie génétique pour faire exprimer des séquences du virus de la dengue) introduits dans des pseudo-particules virales. L’adjonction de cet adjuvant dans des vaccins inactivés monovalents donc dirigés contre un seul virus de la dengue augmenterait de 50 fois la réponse immunitaire.
Vers quoi va-t-on, encore une fois? Où nous mènera la sélectivité des chercheurs, guidés par une idéologie vaccinale dont ils n’ont eux-mêmes d’ailleurs pas toujours bien conscience qu’elle les mène par le bout du nez…
Voir aussi: Vaccin contre la Dengue de Sanofi: un désastre en perspective?
Vaccins: l'OMS avoue qu'elle met la santé du monde en danger
Dr Jean-François Saluzzo (de Sanofi): "On ne comprend pas comment marchent les vaccins"