L'Institut National français de Prévention et d'Education à la Santé (INPES) a édité il y a peu un argumentaire destiné aux médecins, de façon à les aider à mieux fourguer la vaccination rougeole oreillons rubéole (ROR) en deux doses, à leurs patients.
Ce document, mis à jour en mars 2012, est organisé sous forme de 10 questions- réponses, censées aider les professionnels à répondre à toutes les questions les plus courantes à ce sujet. Chaque réponse à chacune des 10 questions comporte deux volets, un volet en gras qui sert à répondre aux parents et un volet en italique, davantage destiné à l'information des professionnels eux-mêmes.
Qu'on soit simple citoyen, journaliste ou même médecin, la première question à se poser quand on tombe sur pareil document, c'est : est-ce une information fiable, logique et crédible ou n'est-ce rien d'autre qu'un "océan de vérités avec cependant quelques gouttes de mensonges qui invalident tout", autrement dit, une belle propagande bien ficelée?
Analysons donc ce document point par point, question après question.
1°) La question de la justification de la vaccination (pourquoi vacciner?)
Le discours simpliste destiné aux parents se résume à dire que la vaccination permet d'éviter les rares complications de ces trois maladies majoritairement bénignes contre lesquelles il n'existe aucun traitement curatif. Cette réponse est en fait surtout destinée à faire avaler aux parents qu'il est ultra indispensable de vacciner alors que la majorité des générations qui nous ont précédé ont très bien vécu sans.
Le volet destiné aux médecins est celui de la dramatisation anxiogène du caractère transmissible et donc de la contagiosité des virus. Ce volet tente aussi de "motiver les médecins à faire du chiffre" en termes de couverture vaccinale puisque qu'il tente de justifier la nécessité de 95% de couverture vaccinale par la seconde dose en indiquant (bel aveu d'échec) que "le virus de la rougeole continue à circuler, même à l'intérieur d'une population bien vaccinée comportant relativement peu de sujets réceptifs." Un passage qui fait donc penser à un précédent aveu d'un professeur français qui avait une fois déclaré au cours d'une émission que c'était normal que "si tout le monde est vacciné, les cas de rougeole surviennent chez des gens... vaccinés!"
2°) La question des complications de la rougeole et la différence en termes de fréquence avec les pays en développement.
Le volet destiné aux parents consiste notamment à indiquer que sur "3 cas de rougeole en France, 1 cas doit être hospitalisé" (mais bien sûr sans indiquer la responsabilité vaccinale de cette aggravation en valeur absolue des cas qui surviennent car cette vaccination a induit un déplacement d'âge de survenue de la maladie!). On évoque la fatigue que peut induire la rougeole ou encore le risque d'encéphalite, tout en se gardant toutefois bien de dire aux parents que les vaccins ROR peuvent aussi être sources de fatigue chronique et même d'encéphalites pouvant donner lieu à des handicaps mentaux irréversibles.
La partie en italique destinée aux médecins évoque la baisse des décès prétendument attribuée à la vaccination mais sans rien dire des décès imputables à cette même vaccination ce qui biaise donc d'emblée toute la crédibilité à accorder à ce genre de deux poids, deux mesures et donne bien sûr une idée du parti-pris idéologique et anti-scientifique de départ.
3°) La question de la nécessité d'une seconde dose (au lieu d'une seule)
Le discours simpliste destiné aux parents consiste à leur faire croire qu'avec deux doses, leur enfant sera "complètement et efficacement protégé", tout en leur faisant oublier que ces mêmes apprentis-sorciers avaient juré leurs grands dieux à l'époque de l'introduction du vaccin qu'une seule dose protégerait à vie. En vérité, ils n'en savaient rien mais déjà à l'époque, ils prétendaient en savoir plus que ce qui était le cas. A présent, aucune leçon n'est tirée et c'est la même assurance et arrogance délétères qui sont encore et toujours à l'oeuvre puis on dira qu'il faut une troisième dose ou que les échecs sont dus au fait qu'il y aura "seulement" 96% au lieu de 99% de gens vaccinés etc etc
Dans le discours destiné aux médecins pour justifier cette seconde dose, on revient sur des chiffres enthousiastes mais issus d'études de chercheurs en conflits d'intérêts, selon lesquels, 5 à 10% des gens ne répondraient pas à la première dose mais dont les 9 dixièmes répondraient cependant à la deuxième. Les médecins sont donc encouragés à vérifier, comme de bons petits soldats bien drillés, que tous les jeunes adultes nés après 1980 ont bien reçu deux doses de cette triple vaccination.
4°) La question des cas de rougeole qui surviennent chez des gens vaccinés
Le discours destiné au grand public affirme que la rougeole survient surtout chez ceux qui n'ont reçu qu'une dose et que chez ceux qui auraient reçu deux doses, c'est "un évènement rare".
Les médecins reçoivent quant à eux un nouveau discours enthousiaste sur l'efficacité du vaccin depuis son introduction en 1983 (sans qu'il leur soit bien sûr rappelé qu'à cette époque et même déjà un peu avant, plusieurs médecins avaient mis en garde contre les risques d'une telle vaccination de masse contre des maladies statistiquement bénignes comme la rougeole)
5°) La question centrale des effets secondaires possibles de la vaccination
Sensés paraître sincères et objectifs, les propos destinés au public commencent par admettre qu'il peut y avoir des effets secondaires mais se limitent, comme d'habitude à parler du risque de fièvre et de convulsion fébrile, tout en terminant par une phrase extrêmement générale selon laquelle "les effets indésirables sévères sont extrêmement rares".
Les médecins ont, eux, droit à un texte (en italique) déjà un peu plus détaillé qui mentionne la possibilité d'éruption chez un vacciné sur 20 mais aussi la mention d'effets secondaires plus graves, notamment d'ordre neurologique (encéphalomyélite) ou auto-immun (thrombocytopénie, c'est à dire une destruction des plaquettes sanguines avec risque hémorragique). Il est d'abord fait mention d'un taux de notification global (toutes gravités confondues) de 1,25 sur 100 000 vaccinations.
Lorsqu'on sait que seuls 1 à 10% des effets secondaires (même graves) des vaccins sont effectivement rapportés, ce chiffre est donc déjà de 12,5 à 125 sur 100 000.
Ce qui porte le risque individuel, si le sujet subit deux doses à la fourchette de 25 à 250 sur 100 000. Pour faire clair, si on veut bien tenir compte de cette sous-notification carabinée (admise même par l'agence française du médicament!), un sujet qui reçoit deux doses de vaccin ROR encourt donc un risque d'effet secondaire de 1/4000 à 1/400, soit un risque potentiellement supérieur à celui encouru avant la vaccination par les enfants qui contractaient naturellement ces maladies.
Mais ensuite, il s'agit de faire frauduleusement croire aux praticiens que le lien entre vaccination ROR & autisme serait uniquement lié aux travaux de Wakefield et que ce lien aurait cessé avec la chasse aux sorcières menée contre Wakefield et ses collègues.
En réalité, mais cela on ne le dit pas aux médecins, les travaux de Wakefield ont été reproduits à plusieurs reprises par d'autres équipes de chercheurs qui, eux, n'ont jamais été contestés.
Immédiatement après ce rappel partisan sur Wakefield, l'INPES étale alors un petit tableau censé montrer la comparaison entre les risques d'une rougeole naturelle et ceux de la vaccination. Il s'agit bien sûr d'un tableau bidon et totalement non crédible dès lors qu'il est à chaque fois affiché "0" pour ce qui est des otites, pneumonies, diarrhées, panencéphalites sclérosantes subaiguës et décès après vaccination!!
Comment peut-on croire une seule seconde à la fiabilité de tels chiffres dès lors que tous les décès post-vaccinaux sont systématiquement niés ou déclarés "sans lien" et qu'ils sont très opportunément minimisés dans les essais cliniques de ce genre de vaccins?
qu'il y a une sous-notification notoire des effets secondaires et que donc, toutes les complications jugées peu graves (comme otites ou diarrhées) ne seront donc même jamais rapportées ni par les parents et encore moins par les médecins qui préfèrent utiliser leur temps à autre chose;
que plusieurs stastistiques ont déjà démontré que les taux de panencéphalite subaiguë sclérosante se sont, à plusieurs reprises, avérés plus élevés en période post-vaccinale qu'avant l'introduction du vaccin (cfr chiffres précis cités par Michel Georget, biologiste, dans son ouvrage de qualité, "Vaccinations, les vérités indésirables", éditions Dangles)?
Cela n'est tout simplement pas sérieux. N'est-ce pas là, la preuve d'une communication frauduleuse à l'attention de vos médecins traitants? N'est-ce pas là aussi la preuve d'une fraude de la confiance même du public, ainsi malhonnêtement incité à se faire vacciner sans connaître tous les tenants et aboutissants, toutes les subtilités d'une telle problématique de santé publique?
Le recours aux astérisques dans la seule colonne "des vaccinés" en ce qui concerne l'encéphalomyélite est ici tout à fait exemplaire, à la fois de l'aveuglement idéologique mais aussi de l'incohérence caractéristique, propres au domaine vaccinal.
Pourquoi, en effet, prendre la peine de mentionner d'emblée dans la colonne des vaccinés, que les cas concernent à la fois des enfants vaccinés et non vaccinés?
C'est là un exemple typique d'incohérence énorme: dans la colonne des vaccinés ne doivent justement pas figurer d'enfants non vaccinés, par définition!!
Il existe en outre un contestable deux poids deux mesures puisqu'il n'y a pas d'astérisque en regard des cas dus à l'infection naturelle alors que tous ces cas ne sont pas forcément dus au virus lui-même mais aux particularismes biologiques individuels qui font que tel sujet est plus enclin, plus réceptif ou plus fragile à un moment donné X ou Y.
Tout ceci montre donc au mieux, la non fiabilité des statistiques officielles, au pire, les tricheries volontaires qui existent dans ce genre de comptage!
En outre, il faut relever que la liste d'effets secondaires graves possibles après vaccination est ridiculement restreinte et il n'est par exemple pas du tout fait mention du risque de méningite et de méningo-encéphalite possible après ce type de vaccination (une précédente version du ROR contenant la souche Urabe pour les oreillons avait justement été retirée du commerce au début des années 90 pour cette raison). Ce document de l'INPES a donc fait le choix de ne parler que des (rares) méningites possibles après avoir contracté naturellement les oreillons sans rien dire du risque de méningite post-vaccinale. On laissera donc aux lecteurs, y compris aux médecins intelligents, le soin de juger de l'honnêteté de ce type de communication.
6°) La question de la composition du vaccins (ses ingrédients)
Le baratin destiné au public et qui ne répond PAS DU TOUT à cette question, dévie en fait sur le vieux refrain du "'principe du vaccin" avec la description simpliste et donc séduisante des gentils anticorps contre les méchants virus, faisant évidemment fi du rôle clé au cours de l'évolution des maladies infantiles pour la maturation du système immunitaire des enfants, sans même parler des réels bénéfices qui ont été objectivés lorsque de telles maladies sont contractées naturellement (moindre risque d'asthme, d'allergies en cas de rougeole naturelle, protection relative contre le cancer de l'ovaire, qui est un cancer assez redoutable, chez les femmes qui ont fait les oreillons etc)
Les médecins se voient expliquer d'une façon plus exacte le genre d'ingrédients contenus dans des vaccins comme le ROR. Des virus atténués, produits à partir de lignées cellulaires (bien qu'on ne leur dise pas qu'il s'agit en réalité de lignées celullaires continues, c'est à dire des lignées cellulaires cancérisées, devenues donc immortelles pour les besoins de la production industrielle mais avec tous les risques que cela comporte pour ceux qui reçoivent de tels vaccins), le tout avec une touche d'antibiotiques, du sorbitol, un peu de gélatine ainsi que la présence d'ovalbumine, cette dernière n'étant bien entendu (on s'en serait doutés!) une cause de contre-indication absolue!
7°) La question de la combinaison des valences vaccinales du ROR ("3 en 1")
Le public a encore droit ici au refrain habituel sur le "plus de confort" ou le plus de facilité d'une seule injection ainsi qu'aux affirmations totalement gratuites et péremptoires selon lesquelles le système immunitaire est parfaitement habitué à gérer toutes sortes de substances étrangères en même temps. Bien sûr, on n'explique pas aux gens que les évaluations de ces vaccins, sur des singes notamment, n'ont pas consisté à leur injecter le vaccin triple mais les différents vaccins séparément ce qui déjà, change bien sûr la donne.
On ne rappelle pas non plus aux gens - ce qui est pourtant l'élémentaire bon sens- que les gens ne contractent pas deux ou trois de ces maladies à la fois dans la Nature et que si cela ne se produit pas, c'est qu'il y a des raisons! On ne rappelle enfin pas non plus au public l'énorme différence entre l'arrivée naturelle des microbes et autres antigènes (par la peau et les muqueuses) et la voie très anti-physiologique de l'injection qui est bien sûr à même d'expliquer toute une série de "bugs immunitaires" bel et bien liés à la vaccination en général: développement d'allergies, de maladies auto-immunes, inflammatoires et neurologiques etc
Le discours en italique destiné aux médecins ose, lui sans rire, reprendre les propos du très contesté Paul Offit, un expert officiel américain particulièrement lié à l'industrie et qui n'avait pas eu peur du ridicule en affirmant qu'un enfant pouvait théoriquement supporter l'injection de 10 000 vaccins à la fois, ce qui faisait dire péremptoirement à Offit qu'onze vaccins à la fois ne mobilisaient que 0,1% du système immunitaire des enfants.
Là encore, il est tout simplement ahurissant de constater qu'une instance officielle comme l'INPES ne soit pas gênée de distiller ce genre de discours de foire, qui n'ont plus rien à voir avec la moindre constatation scientifique vérifiable mais qui semblent plutôt relever en vérité du délire. Comment une telle instance a-t-elle pu donc, sans le moindre discernement ou esprit critique, relayer de telles anneries, tout en occultant totalement des éléments pourtant essentiels comme la différence du mode d'introduction des antigènes (peau & muqueuses vs voie injectable) et des constatations millénaires comme quoi on ne fait JAMAIS 3, 4 et encore moins 11 maladies infectieuses à la fois?
8°) La question de la vaccination des enfants malades
Alors que le bon sens recommande de ne jamais vacciner, même en cas de fièvre légère ou d'infection modérée, les vaccinalistes ont cru bon de banaliser ce genre de vaccination, pensant sans doute éviter un nombre de reports de vaccination qui risquaient ainsi de se solder par une absence de vaccination ultérieure. C'est ainsi que de nombreux accidents graves et même des décès évitables surviennent parce que des médecins de l'ONE, de Kind & Gezin ou tout autre médecin vaccinent des enfants malades, en dépit du bon sens.
La petite Stacy de Charleroi a été vaccinée malade, elle en est morte.
Pareil pour le petit Xandro de Renaix, vacciné avec le ROR justement.
9°) La question de la non obligation de cette vaccination ROR
Bien que non obligatoire, il est rappelé au public que la vaccination ROR est vivement recommandée. Mais ce qui n'est toutefois malhonnêtement pas rappelé, c'est qu'à la différence des vaccinations obligatoires, il n'existe aucune possibilité d'indemnisation par l'Etat qui l'aura recommandé, des victimes d'une telle vaccination non obligatoire, ce qui nous ramène inévitablement à l'adage selon lequel "les conseilleurs ne sont pas les payeurs".
On relèvera surtout la "morale" qui est faite aux médecins sur leurs prétendus devoirs envers l'individu mais aussi la société, en tentant de culpabiliser le ou les patients (non vaccinés bien sûr!) qui seraient à l'origine d'une épidémie. La carotte et le bâton, en somme.
Il est aussi rappelé l'absence de traitement de ces maladies, du moins en ce qui concerne le seul cadre allopathique puisque de nombreux praticiens doivent rire sous cape à la lecture de ce genre de propos, puisqu'ils connaissent une foule de moyens naturels et sûrs de renforcer le système immunitaire dans toutes une série d'infections (vitamines, oligo-éléments, probiotiques, huiles essentielles, certains remèdes homéopathiques), de façon à minimiser le risque de complications, ce qui est là l'essentiel en fait.
10°) La justification de la vaccination des ados et jeunes adultes (qui est en fait celle, non avouée, du déplacement de l'âge de survenue de la maladie, dû au vaccin)
Le bon peuple a droit à des affirmations sans toutefois qu'on lui offre l'explication de celles-ci.
Ainsi, l'INPES invite les praticiens à expliquer au public que la vaccination est recommandée en raison d'un nombre accru de cas dans cette tranche d'âge et qui sont surtout proportionnellement beaucoup plus graves, mais cette instance se garde toutefois bien d'avouer au public ce que chaque épidémiologiste sait pertinemment bien, à savoir que cette situation du "pire que bien", est la conséquence directe de ces campagnes vaccinales de masse contre des maladies d'enfance bénignes qui avaient tout intérêt à se déclarer dans l'enfance, précisément! D'ailleurs plusieurs médecins éminents avaient prédit cette conséquence et avaient mis en garde à temps contre cet effet pervers.
Au lieu de tirer les conclusions de l'échec auprès du public, les autorités n'ont eu de cesse de le camoufler en plongeant plus avant le public dans ce cercle vicieux infernal et en recommandant une dose de plus (double dose).
Alors qu'avant, les mères qui avaient majoritairement fait naturellement ces maladies transmettaient des anticorps robustes et protecteurs aux jeunes nourrissons et étaient elles-mêmes protégées à vie, les mères d'aujourd'hui n'ont pour la plupart plus d'anticorps à transmettre à leurs jeunes nourrissons dans leur lait maternel et se retrouvent aussi dans la poche des adultes susceptibles car ne bénéficiant pas d'une immunité naturelle très fiable.
On a donc moins de cas en valeur absolue mais proportionnellement plus de cas graves, aux deux extrêmes (jeunes enfants et jeunes adultes), sans surprise à une période de la vie qui n'était pas prévue par la nature pour contracter ces viroses "au moindre coût" et au plus grand bénéfice (immunité durable à vie). Voilà donc le triste bilan des vaccins: un nivellement de la santé publique, grâce à l'inconséquence d'apprentis-sorciers qui se targuent d'être "experts". Affligeant!
Il ne reste plus après cela, qu'à conclure, comme tout patient lucide pourrait le faire, à la nécessité de ne pas forcément croire son médecin sur parole mais de chercher à recouper ses affirmations avec d'autres éléments potentiellement plus solides et plus convaincants.