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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 22:10

Faut-il vacciner les garçons contre le papillomavirus? C'est la question provocante inscrite en titre d'un article de ce jour du Figaro. Il faut dire que la Commission européenne, centre de lobbying mondial, avait décidé il y a peu d'octroyer une autorisation de mise sur le marché (AMM) au Gardasil pour les garçons de 9 à 26 ans, imitant en cela de façon assez pitoyable il faut bien le dire la décision américaine.

 

Il ressort finalement de cet article que le Comité Technique français des Vaccinations n'est pas du tout prêt à avaliser cette recommandation aux garçons.

Que faut-il donc lire entre les lignes? Que vu la controverse croissante qui entoure ces vaccins en France (victimes, députés, médecins), le Comité Technique des Vaccinations, présidé par le Pr Floret, n'osera tout simplement pas en remettre encore une couche.

 

Ce Comité a déjà dû récemment décider sous dieu sait quelles pressions de maintenir sa recommandation en faveur des vaccins anti-HPV alors que, souvenons-nous en, ce même Pr Floret était particulièrement mal à l'aise lorsqu'il était interrogé par M6 sur l'étrange accélération décidée par le Ministre Xavier Bertrand pour le remboursement hâtif du Gardasil...

 

En fait, c'est assez évident: face au peu de succès de cette campagne vaccinale de masse chez des adolescentes, il faut d'urgence trouver d'autres cibles marketing.

 

Ce passage-ci du Figaro, une fois encore à "savoir décoder" confirme bien cette analyse:

 

"En France, seules 38 % des filles ayant eu 15 ans en 2009 avaient reçu au moins une dose de vaccin contre l'HPV. Enfin, les garçons qui se font vacciner avec le vaccin quadrivalent ont un avantage direct puisqu'ils réduisent ainsi leur risque d'avoir des verrues génitales (les condylomes) ."

 

Mais c'est surtout la fin de cet article du Figaro qui est utile en ce sens qu'elle livre une recette classique des fabricants de vaccins: la dramatisation, la peur pour faire vendre.

   

Voici, à cet égard, un extrait fort révélateur:

 

« Tous ces arguments ne sont pas mis sur un pied d'égalité par les patients. L'an dernier, une étude sur l'acceptabilité du vaccin contre l'HPV par les hommes a été menée par le Dr Annie-Laurie McRee. La pédiatre à l'Université du Minnesota remarque que : «62 % des hommes accepteraient un vaccin préventif contre le cancer, à comparer à 42 % lorsqu'on leur dépeint un vaccin protégeant seulement contre les verrues génitales.»

 

En effet, brandir le spectre du cancer et donc celui de la mort est vendeur, ça marche!

C'est en substance aussi ce que disaient les journalistes du Knack et du Vif lorsqu'ils publiaient un article sur les dessous de cette vaccination anti-HPV chez les femmes en écrivant, parmi les différents sous-titres, "La botte secrète: terroriser les femmes."

 

Mais c'est aussi l'analyse des fabricants de vaccins eux-mêmes puisqu'une note interne du laboratoire Pasteur Mérieux révélait dans les années 90' (au moment du lancement de la vaccination anti-hépatite B à tous les adolescents suite à l'échec retentissant du vaccin chez les seuls groupes à risques, là aussi la nécessité commerciale exigeant de trouver de nouvelles cibles marketing):

 

"Sur le marché de la vaccination, les adolescents sont en segment très porteur, il faut dramatiser... faire peur avec la maladie."

 

Donc voilà, pour une fois que les analyses des laboratoires, des journalistes, de tout un chacun se basant finalement sur le bon sens le plus élémentaire, se rejoignent...  amateurs de quolibets "parano", s'abstenir!

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