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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 19:10

Alors que la vaccination et notamment la vaccination infantile fait de plus en plus grincer des dents, Provac, par la voix de sa responsable, Mme Swennen, a encore repassé son disque rayé le 3 mars dernier dans les pages du supplément Victoire du Soir, qui porte pour le coup plutôt mal son nom.

 

Mais il faut dire que l'ONE (qui fonctionne dans les faits en duo avec Provac) a noué un partenariat pour le moins questionnable avec le groupe Rossel. Voici à ce sujet, pour rappel, un extrait du rapport annuel de l'ONE de 2010:

 

"Presse

 

Parallèlement au programme « Air de familles » s’est développé un partenariat avec le groupe de presse Rossel pour la diffusion d’articles relatifs au programme télévisuel, tout d’abord dans le magazine « Famille », puis dans le supplément « Victoire » du « Soir »." 

 

 

De là sans doute, l'étrange permissivité éditoriale du Soir à l'égard de Provac et de sa responsable, Mme Swennen qui se trouve pourtant en conflits d'intérêts avérés avec les fabricants de vaccins, comme en atteste un rapport du KCE de mai 2011.(cfr page 4/126):

 

« Béatrice Swennen a reçu une rémunération pour une communication, un subside de formation, une prise en charge de frais de voyage ou un paiement à l’occasion d’une participation à un symposium»

 

Par conséquent, comment s'étonner que Mme Swennen distille une vision faussement rassurante de la sécurité des vaccins, prétendûment évalués de façon très rigoureuse par une série d'instances et de comités nationaux et internationaux?

 

Comment s'étonner aussi que Mme Swennen ne dise pas un mot de ses propres conflits d'intérêts pas plus que de ceux affectant les instances qu'elle mentionne (agence européenne EMEA, Conseil Supérieur de la Santé CSS, Centre d'Expertise fédéral des soins de santé KCE,...)?

 

Attendre que les "experts" officiels déclarent spontanément au public les conflits d'intérêts qui sont les leurs et dont ils disent pourtant ne pas avoir honte, est illusoire. C'est donc bien aux médias qu'il devrait incomber, en dernier recours, d'assumer ce rôle de filtre ou de verrou pourrait-on dire, consistant in fine à mentionner ces conflits d'intérêts s'ils sont restés tus par les experts interrogés. Ca nous paraît véritablement être le minimum minimorum de respect envers le lectorat que de procéder ainsi. Mais se posera alors l'inévitable question des conflits d'intérêts situés plus en amont, c'est à dire ceux liant les rédactions à divers annonceurs.

 

Mme Swennen ose par exemple affirmer que l'enregistrement donc l'approbation d'un vaccin signifie que "le vaccin remplit les conditions de sécurité et d'efficacité attendues." Cela doit sans doute être pour cela que le New England Journal of Medicine parle des vaccins comme de "produits inévitablement dangereux" ,que la Cour Suprême des Etats-Unis a entériné l'impunité juridique des firmes en cas de dommages post-vaccinaux et qu'une telle mesure  ait été justifiée par la nécessité de ne pas mettre les firmes productrices en faillite! Mais cela doit sans doute aussi être pour cela que le gouvernement américain a déjà payé + de  2 milliards $ de dédommagement aux victimes et familles de victimes suite à des effets graves et des décès post-vaccinaux (et ce alors que 2 plaintes sur 3 sont malgré tout rejetées!)

 

Quant à l'efficacité attendue, parlons-en: Mme Swennen doit avoir une bien médiocre exigence d'efficacité vaccinale quand on sait que son collègue le Pr Van Ranst reconnaît au bas mot un taux d'échec de 30% pour la vaccination anti-grippale des seniors et qu'une source plus objective comme le CBIP admet quant à lui qu'il n'existe en réalité aucune preuve scientifique d'efficacité d'une telle vaccination chez les sujets âgés comme chez les patients à risque. Mais on pourrait bien sûr citer d'autres exemples d'inefficacité flagrante qui conduisent paradoxalement à s'enfermer encore davantage dans la fausse nécessité vaccinale de rappels supplémentaires (cercle vicieux).

 

Au niveau des critères, l'interview de Mme Swennen pourrait donner faussement à penser qu'il existe un ciblage des publics à vacciner alors que la réalité démontre assez tristement au contraire qu'on applique en Belgique comme dans la plupart des autres pays du monde d'ailleurs une politique de vaccination à tout prix qui consiste à vacciner aveuglément un maximum de personnes contre un maximum de maladies, pour le plus grand bonheur des firmes pharmaceutiques.

 

La question de l'analyse coût/bénéfices évoquée par Mme Swennen est une autre vaste blague étant entendu que les effets secondaires des vaccins (et donc également leur coût faramineux pour la sécurité sociale) sont considérablement sous-evalués, seuls 1 à 10% étant effectivement comptabilisés. Par conséquent, si on prend divers exemples comme celui de la vaccination anti-HPV dont le taux d'effets secondaires est "assez élevé " selon les propres dires de l'INAMI, bien que Mmes Laanan et Onkelinx la prétendent cependant très sûre, on se rend rapidement compte que le coût des effets secondaires réels à court, moyen et long terme dépassera considérablement celui des bénéfices escomptés, plus sagement et sûrement atteignables par une politique de dépistage organisé.

 

En matière d'effets secondaires, Mme Swennen se maintient dans l'évocation minimaliste, assez indécente il faut bien le dire, consistant à ne citer que la douleur ou l'inconfort au site d'injection et "un petit pic de température" sans jamais rien évoquer d'autre alors qu'il y aurait pourtant tellement d'exemples concrets d'effets secondaires graves à mentionner, comme en témoigne sa propre littérature médicale à laquelle elle serait du reste bien inspirée de se référer.

 

Mme Swennen prétend qu'il existe une surveillance qui, en effet, existe mais sans doute uniquement sur le papier à en juger par les faits, exactement comme "les mesures de surveillance" fantomatiques ou fantasmagoriques (?), précédemment évoquées par Mme Laanan en matière de vaccination anti-HPV. Mme Swennen déclare en effet:

 

Un système de surveillance est mis en place par les autorités nationales et européennes pour investiguer tout cas de réaction grave, rare ou inattendue si elle devait survenir et pour pouvoir établir ou non une relation causale avec le vaccin. La surveillance de la sécurité des vaccins fait partie du programme de vaccination."

 

Or, dans les faits, ce qu'on peut hélas constater à ce sujet c'est que:

 

- tout cas d'effet secondaire est déclaré non lié au vaccin et assimilé à "une coïncidence", à de très rares exceptions près (quand les officiels ne savent plus faire autrement), comme ce fut le cas avec la narcolepsie post-vaccin H1N1 qui n'est en réalité qu'une infime partie des effets secondaires variés liés à cette même vaccination.

 

- cet "écrémage" volontaire et artificiel des effets secondaires au bénéfice du vaccin permet de continuer à vacciner de plus en plus de monde sans constituer d'obstacle commercial.

 

- quand par hasard un effet secondaire grave est déclaré en lien avec une vaccination, on évoque le plus souvent la "responsabilité" du sujet plutôt que celle du vaccin (en le déclarant "prédisposé", ceci étant bien évidemment tellement plus commode) et on s'empresse de déclarer que le nombre de cas d'effets secondaires reste "dans les limites de ce qui était attendu" dans la population générale, sans jamais bien sûr rappeler au passage que cette même population générale est déjà massivement vaccinée, ce qui fausse bien entendu toutes les prévisions de "cas normalement à prévoir" au sein de cette même population!

 

Enfin, Mme Swennen renvoie au livret de publi-propagande au titre insidieux ("Vacciner?Mieux comprendre pour décider") diffusé par l'ONE en affirmant que "Cette brochure fait le tour complet de l’information sur les vaccins, des doutes et des questions qu’ils génèrent, sans omettre celles qui fâchent."

 

Fotolia-bebe-silence.jpg

 

Là encore, nous devons constater que Mme Swennen a une drôle de définition du mot "complet" car en réalité, il s'agit plutôt d'un "tour soviétique" avec un traitement "à la chinoise" des questions qui fâchent puisqu'il y est "répondu" de façon erronée, simpliste et vraiment peu scientifique. Pas un mot sur les faux placebos et donc sur le caractère biaisé des essais cliniques de vaccins, pas un mot sur la sous-notification pourtant officiellement reconnue des effets secondaires vaccinaux, pas un mot sur le fait que les médecins ne sont même pas formés à reconnaître les effets secondaires de vaccins, pas un mot non plus sur l'absence en Belgique du moindre système d'indemnisation des victimes de vaccins, ce qui aurait pourtant permis de rappeler une fois encore le bon sens de l'adage "Les conseilleurs ne sont pas les payeurs!". Hélas, ce genre de dépliant contraire aux droits des patients est pourtant financé avec leur argent. La confusion d'intérêts publics/privés se retrouve donc partout, que ce soit au niveau du CSS ou au niveau par exemple du site vaccination-info.be auquel renvoie Mme Swennen sans jamais dire qu'il est réalisé par l'asbl Question Santé qui a pourtant un partenariat avec le producteur de vaccins GSK et dont l'éditeur responsable, le Dr Patrick Tréfois est aussi l'éditeur responsable de Vax Info, une revue entièrement financée par GSK. Rajoutons aussi pour couronner le tout que le site de l'asbl Question santé renvoie fièrement à diverses campagnes dites "de promotion de la Santé" au rang desquelles la fumeuse campagne en faveur des "Vaccins à tout âge" pourtant sévèrement désapprouvée par le Jury d'Ethique Publicitaire qui l'a estimée TROMPEUSE!

 

Le plaidoyer angélique de Mme Swennen est donc indigne. Indigne sur le plan scientifique mais indigne aussi de la confiance que le lectorat du Soir accorde à ce journal. Car Provac a comme missionS par définition incompatibles et irréconciliables d'à la fois "promouvoir" & "expertiser" les politiques de vaccination alors qu'on ne peut décemment que vanter ce qu'on promeut! Provac n'en est d'ailleurs pas à son coup d'essai dans la désinformation éhontée des jeunes et de leurs parents via divers supports, comme nous l'avions d'ailleurs déjà précédemment dénoncé.

 

Certes, les officiels sont particulièrement gênés et dérangés par notre discours qui les met en définitive à nu. Sur la défensive, ils prétextent que la dénomination de notre collectif ne signifie nullement que nous soyons représentatifs de la population ou encore ils déclarent qu'Initiative Citoyenne est un collectif "virulent et bien organisé". Et si nous n'étions qu'un collectif citoyen  lucide et perspicace qui parce qu'il prouve tout ce qu'il dit, ne craint pas d'employer les mots justes?

 

Loin des chimères de la communication propres à toute approche politicienne, nous soulevons les vrais problèmes là où le système se préoccupe seulement de "limer" ou modeler sa communication sur ces mêmes problèmes sans toutefois jamais manifester sa volonté de les résoudre. Cette analyse ne résulte, une fois encore, nullement de l'imagination d'Initiative Citoyenne mais des aveux de divers officiels et en définitive, du système lui-même. Ainsi, en mars 2011 dans le débat radio organisé par RTBF La Première, quand l'animatrice demandait au Pr Van Laethem si la question des effets secondaires à long terme de vaccins méritait que l'on s'y penche, il répondait que oui et qu'à l'avenir, "on a intérêt à essayer de mieux expliquer pour ne pas obtenir ce genre de situation actuelle" (celle de Tournai où les parents ont été acquittés pour refus de vaccination polio). Mieux communiquer donc plutôt que de comprendre les raisons pourtant strictement scientifiques de ce genre de refus parental...

 

Autre exemple, celui du Conseil Supérieur de la Santé aux priorités pour le moins étranges et qui témoignent là aussi d'une sorte de fuite en avant, uniquement destinée à défendre le statu quo avec, c'est certain, une nostalgie très perceptible des délicieuses années d'antan où ils n'étaient encore guère confrontés à ce genre d'analyse critique.

 

Même parmi les inscrits aux alertes articles & autres newsletters de ce site, se trouve une certaine Mme Sandrine Bingen, employée du Service Communication de l'INAMI (qui dépend du Ministère fédéral de la Santé) que nous saluons au passage mais qui nous lit sans doute plus par "nécessité professionnelle" que par intérêt personnel, bien qu'ayant cependant son nom en bas d'un communiqué de l'INAMI du 4 juillet 2011 qui fait notamment le constat inquiétant que "Le nombre de personnes en incapacité de travail augmente sans cesse."

 

La encore, plutôt que de chercher réellement les causes d'une telle augmentation, qui comprennent inévitablement la cause vaccinale même si elle n'est pas la seule, on se limite au constat, comme s'il fallait se rédoudre à une sorte de fatalité.

 

En 2010, le Soir avait publié un article au vitriol sur le compte d'Andrew Wakefield, ainsi "jugé d'avance" titrant "Un docteur au banc d'infamie". Il nous semble avoir démontré à ce stade que cet article partial paru dans Victoire est réellement ce qu'il convient de mettre "au banc d'infamie" et que les mots ne sont nullement trop forts.

 

Les citoyens méritent mieux que la désinformation, surtout quand il s'agit de leur santé et de celle de leurs enfants. Qu'en sera-t-il de la responsabilité d'un media comme le Soir si des parents qui ont aveuglément cru le discours faussement rassurant du Dr Swennen (non tempéré par Le Soir) se retrouvent avec un enfant handicapé à vie ou même un décès?

 

Quels sont les contours exacts du partenariat conclu entre l'ONE et Rossel?

 

Est-ce vraiment sain pour la démocratie et bon pour la santé publique tout en sachant que les autorités qui soutiennent Provac se sont déjà rendues coupables de publicité vaccinale trompeuse vis-à-vis du public et que toute voix dissidente ne bénéficie pas de ce genre de "partenariat" pour contrebalancer ce genre de discours simpliste?

 

Ce qui aura été exposé ici ne pourra que faire penser au contenu scandaleux de l'article du Vif de décembre dernier qui a d'ailleurs valu que nous déposions une plainte auprès du Conseil de Déontologie Journalistique (CDJ). Les motifs de plainte seraient ici sensiblement les mêmes:

 

- absence de mention aux lecteurs des conflits d'intérêts des experts interrogés

-discours faussement rassurant avec passage sous silence et/ou absence de mention concrète du moindre effet secondaire grave possible

- absence de toute pondération ou information contradictoire sur le sujet

- etc etc

 

L'article du Vif avait cependant ceci d'aggravant que l'article était encore plus visible que cette affligeante hagiographie parue dans Victoire et qui aura sans doute ici pu échapper à de nombreux lecteurs;

 

que l'article du Vif était d'autant plus trompeur qu'il était intitulé "TOUT sur les vaccins";

 

qu'il assimilait un effet secondaire notoire de vaccins (le Guillain-Barré) à "une légende";

 

qu'il comportait des contradictions énormes par rapport aux documents et avis d'autres instances officielles etc

 

C'est donc dire si l'enjeu de la décision du CDJ au sujet de cet article du Vif est grand. Non seulement en termes de qualité intrinsèque et de déontologie de l'information médiatique diffusée mais aussi en termes de défense de la santé publique et des intérêts des consommateurs, visiblement si mollement défendus en la matière par l'Association Test-Achats.

 

Et comme tout est magnifiquement organisé, vous pouvez aussi retrouver le laïus de Mme Swennen dans la vidéo de l'émission "Air des Familles", fièrement reprise par l'ONE sur son site: ICI

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