« SYNDROME DU BEBE SECOUE »
Le Dr W. Squier gagne en appel, mais il lui est interdit de dire la vérité au tribunal sur la question du « Bébé Secoué »
Par Christina England, Health Impact News, 15 novembre 2916 (Extraits)
« …Tout professionnel qui est prêt à dire la vérité et aller à l’encontre de l’establishment médical, comme dans le cas du « bébé secoué » devrait, en conséquence, également être prêt à perdre sa carrière. »
Le Dr Waney Squier gagne en Appel mais il lui est interdit de dire la vérité au tribunal
En mars 2016, le Dr Waney Squier, neuropathologiste pédiatrique et témoin expert de la Défense, a été reconnue coupable de « tromper ses pairs, d’être irresponsable, malhonnête, mettant la réputation de la profession médicale dans le discrédit. Le Dr Squier a ainsi été humiliée publiquement et a vu sa carrière détruite par le General Medical Council (GMC) ».
Le GMC en avait conclu que l’affaire était close, mais il se trompait. En effet, huit mois plus tard, le Dr Squier faisait appel de leur décision, et cette fois, elle n’était plus seule.
Plus de trois cents médecins, scientifiques et juristes ont signé une lettre de protestation.
Après que le Dr Squier ait été discréditée quelques mois auparavant, 350 médecins, scientifiques et juristes se sont, dans un mouvement sans précédent, rassemblés pour la soutenir. Remettant en question la décision du GMC, ils ont fait parvenir une lettre de protestation au British Medical Journal.
La BBC, rapportant l’histoire a écrit :
Les personnes qui ont soutenu le Dr Squier croient qu’il est sans précédent, de voir tant de savants distingués écrire au BMJ pour soutenir un médecin radié. […]
Les professionnels n’ont pas été les seuls à réclamer des réponses. Depuis la décision du GMC, ce dernier a été bombardé de pétitions, de lettres de parents et de supporters du monde entier.
Une lettre très importante écrite par le groupe « Protecting Innocent Families » débute comme suit :
Notre lettre concerne la défense du Dr Waney Squier, neuropathologiste pédiatrique qui a été radiée de l’Ordre des Médecins pour avoir agi en dehors des pratiques courantes d’expertise tout en ignorant l’opinion de ses pairs et en déconsidérant la réputation de la profession médicale par son opinion et ses écrits dans une série de cas ayant trait au « Syndrome du Bébé Secoué » dont elle a pris la défense entre 2007 et 2010.
Nous savons, par expérience personnelle, que le modèle prédominant du « Syndrome du Bébé Secoué » est biaisé. Ce fait est également soutenu dans la littérature examinée par les pairs. Bien que le fait de secouer un bébé puisse causer des blessures graves et même la mort, les résultats d’analyses intracrâniennes et rétiniennes actuellement associés au « Syndrome du Bébé Secoué » ne prouvent aucunement l’abus. Ceci est l’essentiel du message que le Dr Squier veut apporter au débat. Nous sommes consternés que le Conseil la sanctionne pour avoir le courage et l’honnêteté intellectuelle d’exprimer ses propres vues. Celles-ci ne sont peut-être pas populaires, mais sont fondées sur une pensée scientifique solide ; ce qui constitue la meilleure preuve disponible. De nombreux diagnostics sont basés sur des résultats non spécifiques (faible hématome sous-dural, hémorragies rétiniennes et encéphalopathie) qui peuvent être associés à un certain nombre de conditions médicales, de traumatismes accidentels ainsi qu’à des blessures. C’est une erreur de conclure que parce qu’un abus a pu causer ces problèmes que la présence de ces problèmes prouve l’abus.
[…] Il a été conclu que les traumatismes crâniens graves diagnostiqués couramment comme des dommages provoqués par des secousses nécessitent un réel impact et que le secouement seul d’un bébé, autrement normal, soit peu susceptible de provoquer le « Syndrome du bébé secoué ».
La lettre signée par un total de 24 parents et professionnels indignés s’est terminée par ce paragraphe:
Le Dr Squier est un brillant médecin dont le travail est connu et respecté sur un plan international par la communauté scientifique, à l’exception de certains experts qui s’occupent d’abus d’enfants. Les écrits du Dr Squier sont fondés sur la science et la méthode scientifique. Sa perspicacité, son professionnalisme et sa probité sont irréprochables.
Il semble que l’énorme soutien de ces professionnels ait eu l’effet souhaité puisqu’en octobre 2016, le Dr Waney Squier a gagné en appel.
La victoire du Dr Squier teintée de tristesse
Cependant, malgré sa victoire en appel comme prévu, elle n’a pu éviter un piège. Bien que le nom du Dr Squier ait été repris au registre médical, il lui fut interdit de témoigner comme expert pour une période de trois ans. Certains pensent qu’il s’agissait du châtiment pour avoir osé tenir tête à l’establishment.
Le Dr Squier a déclaré ce qui suit au journal Daily Mail :
J’ai vécu une vie d’enfer depuis près de sept ans et je suis très reconnaissante envers mes collègues, amis et famille pour leur compréhension et leur patience durant cette longue et difficile période. Je suis soulagée que mon honnêteté ne soit plus mise en cause et que mon nom ait été repris dans le registre médical. Je suis cependant très amère par rapport à tout ce qui s’est passé.
En fait, j’ai été ciblée par la police métropolitaine parce que je contestais l’exactitude de la théorie du « Bébé Secoué ».
L’avocat des Droits Civiques Clifford Stafford-Smith a évoqué le cas du Dr Squier comme étant un exemple de « chasse aux sorcières ». Il a signalé au Daily Mail que :
Le Dr Squier n’est toujours pas autorisée à contester l’absence de preuves pour le « Syndrome du Bébé Secoué » Ceci élimine la véritable science de la salle d’audience. […]
Ne contestez jamais l’autorité
Dans un article écrit en 2005, le site web « Justice Denied » a déclaré qu’au début de sa carrière, le Dr Waney Squire avait accepté la validité de la théorie du « Bébé Secoué ».
Ils ont écrit :
« Le Dr Squier a accepté la validité de la théorie du SBS et a témoigné lors d’un certain nombre de procès en tant que témoin à charge. Pour elle, la triade de signes soutenait que le bébé avait été blessé ou était décédé à la suite d’un traitement abusif. Le procès de Lorraine Harris en 2000 pour homicide involontaire ayant entraîné le décès de son fils Patrick, âgé de quatre mois, a été l’un des procès durant lesquels le Dr Squier a témoigné que la triade de signes de SBS était présente. Mme Harris a été condamnée à trois ans de prison.
Après la condamnation de Mme Harris, le Dr Squier a appris que les recherches effectuées par le neuropathologiste britannique Jennian Geddes avait mis en valeur le fait que les dommages associés à la triade SBS pouvaient se produire naturellement, y compris le saignement qui peut se produire chez certains bébés par manque d’oxygène. Le Dr Geddes a suggéré qu’il devait y avoir des preuves physiques qu’un bébé ait subi un traumatisme physique avant de déterminer qu’un abus (SBS) se soit produit.
En fait, ce n’est qu’après avoir étudié les preuves qu’apportait le Dr Geddes et lu tous ses articles que le Dr Squier a commencé à remettre en question la validité de la théorie du SBS. Elle a expliqué au groupe Justice Denied :
Une lumière se fit dans mon esprit. J’ai commencé à m’inquiéter par rapport à toute la base de la théorie du « bébé secoué » qui me paraissait bien faible.
Le Dr Squier a décidé de réexaminer les éléments de preuve qu’elle avait présentés au tribunal en référence au cas de Lorraine Harris et à remettre en question ses propres décisions. Dans une initiative sans précédent, elle a décidé de préparer un rapport pour Madame Harris dans lequel elle expliquait qu’elle croyait maintenant que son témoignage était incorrect parce que son bébé ne portait pas de blessure physique, et qu’il était possible que son bébé soit mort de causes naturelles.
« Justice Denied » a alors déclaré :
D’après les nouvelles preuves du rapport du Dr Squier dont le jury n’avait pas pu disposer, la Cour d’Appel d’Angleterre a annulé la condamnation de Madame Harris le 21 juillet 2005.
Jusqu’à ce point, personne n’avait mis en cause le Dr Squier qui était considérée comme une professionnelle de premier plan dans le domaine du SBS. Cependant, c’est au moment où elle a commencé à remettre en question la théorie officielle et à parler au nom de parents que les choses ont commencé à changer.
Trois grands pathologistes accusent la police d’une campagne de diffamation
Pendant de nombreuses années, le Dr Squier a été l’une des professionnelles qui ont pensé que la police métropolitaine discréditait délibérément tout témoin expert qui osait s’exprimer au nom des parents dans les affaires de SBS.
Trois grands pathologistes ont accusé la police métropolitaine de tenter de discréditer les témoins experts dans les affaires du « Bébé Secoué ».
[…] Malheureusement, le Dr Irene Scheimberg et le Dr Marta Cohen ont décidé de ne plus témoigner dans les procès concernant des cas de SBS. Dans une interview avec John Sweeney de la BBC, le Dr Scheinberg a expliqué pourquoi. Elle a déclaré à l’équipe de la BBC que la raison pour laquelle elle ne donnait plus de preuves au cours des procès était parce qu’elle avait peur des conséquences possibles. Tout ceci prouve en tout cas une chose, c’est que tout professionnel qui est prêt à dire la vérité en allant à l’encontre de la position de l’establishment médical dans un cas de « Bébé Secoué » devrait, en conséquence, également être prêt à voir sa carrière brisée.
Source: Healthimpactnews
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