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8 juin 2016 3 08 /06 /juin /2016 07:34

7 juin 2016

Le 26 mai 2016, Cochrane, un réseau mondial de chercheurs, professionnels, patients et soignants (37 000 contributeurs bénévoles dans plus de 130 pays), réputé pour son information fiable et de haute qualité, a déposé une plainte auprès de l’Agence Européenne du Médicament (EMA). Il dénonce de façon virulente les pratiques de l’EMA ayant abouti à nier tout lien entre la vaccination contre le papillomavirus (Gardasil, Cervarix) et des maladies de type « syndrome de fatigue chronique ». Retour sur un réquisitoire impitoyable, une première en Europe.

Gardasil et adjuvant aluminique: l'Agence Européenne accusée de cacher la réalité

Gardasil et adjuvant aluminique: l'Agence Européenne accusée de cacher la réalité

Mise en cause de l’Agence européenne du médicament

 

Cochrane dénonce des comportements non-professionnels et non-scientifiques de l’EMA, un choix délibéré de déconsidérer et mépriser les scientifiques à l’origine des alertes, une volonté manifeste de cacher la réalité, une mainmise de l’industrie pharmaceutique sur les décisions de l’EMA. Un exemple : l’EMA a demandé aux entreprises de rechercher des effets secondaires du vaccin dans leurs propres bases de données et n’a pas vérifié l’exactitude du travail réalisé.

 

Cochrane pointe aussi la faute scientifique concernant la plupart des essais de vaccins, dans la mesure où le «placebo» utilisé contient un adjuvant aluminique, qui est soupçonné d’être neurotoxique. Il est donc difficile de trouver une différence entre les potentiels méfaits du vaccin et ceux du « placebo ».

 

Cochrane ayant eu accès au « pré-rapport confidentiel » de l’EMA, il décrit dans le détail les choix ayant prévalu à la rédaction du rapport final. Des choix qui vont à l’encontre de l’intérêt public.

 

Le vaccin contre le papillomavirus provoquerait des maladies graves

Par cette démarche, Cochrane vient soutenir le Dr Louise Brinth, de l’hôpital Frederiksberg à Copenhague. Celle-ci a écrit des articles publiés dans des revues à comité de lecture faisant état de possibles dommages neurologiques graves comme le « syndrome de fatigue chronique » (qui incluent le syndrome de tachycardie orthostatique posturale (STOP) et le syndrome douloureux régional complexe (SDRC)) induits par les vaccins contre le papillomavirus.

 

En juillet 2015, les Autorités danoises de la santé et du médicament ont demandé à l’EMA d’analyser les recherches du Dr Brinth.

 

Le 5 novembre 2015, l’EMA a publié son rapport. Sa conclusion : « L’étude menée conclut à l’absence de preuve d’un lien de causalité entre les vaccins (Cervarix, Gardasil) et le développement de SDRC ou STOP. Par conséquent, il n’y a aucune raison de changer la façon dont les vaccins sont utilisés ou de modifier les documents d’information. »

 

En France aussi, peu de considération pour les alertes scientifiques

 

Cette plainte de Cochrane résonne particulièrement dans notre pays pour deux raisons :

 

– Elle fait écho à ce que l’association E3M dénonce depuis des années en France,

 

– La myofasciite à macrophages est, selon les termes utilisés par les spécialistes de cette maladie, un syndrome de fatigue chronique dont on connaît l’origine : l’aluminium vaccinal.

 

Des chercheurs de l’INSERM (les Pr Gherardi et Authier) travaillent sur le sujet depuis 20 ans. Ils ont alerté toutes les autorités de santé et ont connu les mêmes vicissitudes que le Dr. Louise Brinth : rejet et mépris du Haut Conseil de Santé Publique (voir notre rapport) ou de l’Académie de Médecine (voir notre courrier et notre rapport).

 

L’association E3M a quant à elle élaboré un dossier sur le Gardasil, « un vaccin à suspendre d’urgence », démontré la présence massive de conflits d’intérêts et apporté la preuve de la falsification de données ayant abouti à la disparition du DTPolio sans aluminium…


Tout ceci sans que le gouvernement français ne réagisse.

 

Comme le rappelle si bien Cochrane, selon l’article 6 du traité de l’Union Européenne et la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne :

 

« La transparence permet aux citoyens de participer plus étroitement au processus de prise de décision et garantit que l’administration bénéficie dans un système démocratique d’une plus grande légitimité et est plus efficace et plus responsable devant le citoyen. La transparence contribue à renforcer les principes de la démocratie et le respect des droits fondamentaux. »

 

Il serait temps que le Ministère français de la santé s’imprègne de ces valeurs et les mette en pratique.

 

Pour aller plus loin :

 

– Voir ci-dessous quelques morceaux choisis par l’association E3M.
– Lire le texte intégral de la Plainte de Cochrane auprès de l’Agence Européenne du Médicament (en anglais)


Pour aller plus loin : morceaux choisis par l’association E3M
Pour bien comprendre la situation

 

Le Dr. Louise Brinth, de l’hôpital Frederiksberg à Copenhague, a décrit dans des publications « peer reviewed » (évaluées par des pairs) de possibles dommages neurologiques graves liés au vaccin contre le papillomavirus (HPV). Les symptômes principaux sont ceux que l’on peut retrouver dans le syndrome de fatigue chronique, qui inclut le syndrome de tachycardie orthostatique posturale (STOP) et le syndrome douloureux régional complexe (SDRC) [ndlr : comme le rappellent les autorités sanitaires danoises, les patients avec cette même symptomatologie reçoivent des diagnostics similaires mais avec un nom différent selon les Etats membres de l’Union Européenne. Par exemple STOP au Danemark correspond au Syndrome de fatigue chronique/ encéphalomyélite myalgique dans de nombreux autres pays. Nous (E3M) rajoutons que la myofasciite à macrophages peut aussi être considérée comme une appellation synonyme]. Il s’agit d’une réaction auto-immune déclenchée soit par le composant actif du vaccin, soit par son adjuvant. Ces syndromes sont difficiles à diagnostiquer, leurs causes étant mal comprises et le nombre de cas sous-évalué, ce qui complique les études sur le lien de causalité.

 

Le Danemark a saisi la Commission Européenne et celle-ci a demandé l’avis de l’Agence Européenne du Médicament (EMA). En juillet 2015, les Autorités danoises de la santé et du médicament ont demandé à l’EMA d’analyser les recherches du Dr Brinth. Dans sa soumission à l’EMA, l’autorité sanitaire danoise intégrait un examen des données du Dr Brinth faites par le Uppsala Monitoring Centre (UMC, un centre collaborateur de l’OMS).

 

L’EMA a publié son rapport le 5 novembre 2015. Sa conclusion : « L’étude menée conclut à l’absence de preuve d’un lien de causalité entre les vaccins (Cervarix, Gardasil) et le développement de SDRC ou SPOT. Par conséquent, il n’y a aucune raison de changer la façon dont les vaccins sont utilisés ou de modifier les documents d’information. »

 

Le Dr. Louise Brinth a analysé ce rapport et émis de nombreuses remarques dans un document adressé à l’EMA le 17 décembre 2015.

 

Le rapport de l’EMA ainsi que la réponse du Dr Brinth et de ses publications ont été étudiés de manière approfondie par le Réseau Cochrane danois, qui a eu aussi entre les mains le rapport interne (confidentiel – 256 pages) de l’EMA.

 

Cochrane est un réseau mondial indépendant de chercheurs, de professionnels, de patients, de soignants et de personnes intéressées par les questions de santé (37 000 contributeurs bénévoles dans plus de 130 pays). Sa mission : faciliter les choix publics de santé en mettant à disposition de tous une information médicale de haute qualité selon les principes de la  « médecine fondée sur des preuves ». Le travail de Cochrane fait référence en matière d’information fiable de haute qualité.

 

Les critiques de Cochrane envers l’Agence européenne du médicament

 

Les conclusions de Cochrane sont extrêmement sévères vis-à-vis de l’EMA, d’autant que le contenu du rapport interne (et confidentiel) de l’EMA de 256 pages est très différent de celui du rapport officiel de 40 pages. Petit florilège des critiques de Cochrane :

 

  • Les allégations de l’EMA vis-à-vis du Dr Brinth sont proches d’une accusation d’inconduite scientifique : l’EMA a ainsi écrit que les cas reportes par Brinth ont été sélectionnés pour mettre en évidence les effets secondaires du Gardasil, ce qui est faux. Ceci est totalement inapproprié de la part d’une autorité européenne répondant à des chercheurs honnêtes.
  • Les commentaires de l’EMA sont non professionnels, trompeurs, inappropriés et péjoratifs, et l’approche de l’EMA est non scientifique. Par exemple, l’EMA ne justifie pas ses dires par des preuves scientifiques, omet de donner des informations ou reste volontairement vague sur certains sujets.
    L’EMA, plutôt que de louer la diligence danoise, cherche à jeter le doute sur cette recherche validée par les pairs. Ceci est une attitude inappropriée en terme de sécurité de la part d’une agence du médicament.
  • L’EMA dénature le rapport de l’Uppsala Monitoring Centre en ce qui concerne d’éventuels préjudices graves du vaccin.
  • Le rapport confidentiel de l’EMA montre que plusieurs experts ont estimé que le vaccin pourrait ne pas être sûr et ont appelé à de nouvelles recherches, mais ceci n’apparaît pas dans le rapport officiel. Le niveau extrême de secret imposé par l’EMA sur les membres du groupe de travail et d’autres experts est inapproprié et va à l’encontre de l’intérêt public.
  • Il est inacceptable que l’EMA n’ait pas clairement indiqué dans son rapport officiel qu’elle avait permis aux compagnies pharmaceutiques d’être leurs propres juges dans l’évaluation de la sécurité de leur vaccin, d’autant plus que d’énormes quantités d’argent sont en jeu (les dépenses mondiales à ce jour sur les vaccins HPV sont estimées à environ 25 milliards d’€). L’EMA a demandé aux entreprises de rechercher des effets secondaires du vaccin dans leurs propres bases de données et n’a pas vérifié l’exactitude du travail réalisé. Ce n’est pas une procédure acceptable. Il existe d’innombrables exemples où les compagnies pharmaceutiques cachent de graves – voire mortels – effets indésirables aux autorités.
  • Il est tout à fait inacceptable que personne – pas même la personne dont la recherche est si fortement et injustement critiquée dans le rapport officiel de l’EMA – puisse juger pour quels motifs et par qui 50 cas sur 83 de syndromes de tachycardie orthostatique posturale (STOP) ont été rejetés par l’EMA. En outre, le rapport confidentiel de l’EMA révèle que les cas ont été rejetés sans avoir connaissance des dossiers médicaux complets. De toute évidence, la «recherche» menée par les entreprises n’a pas été à la hauteur des normes acceptées pour ces recherches, ce que l’EMA n’a pas surveillé. Ceci est très grave, car l’EMA a utilisé les évaluations des entreprises pour passer outre la recherche effectuée par le Dr Brinth, qui est pourtant d’un niveau beaucoup plus élevé.
  • Dans quasiment tous les essais de vaccins, le «placebo» contient un adjuvant aluminique, qui est soupçonné d’être neurotoxique. Il est donc difficile de trouver une différence entre les méfaits du vaccin et le «placebo», mais l’EMA n’a pas réussi à résoudre ce problème fondamental dans son rapport officiel. Nous pensons que cela constitue une faute scientifique.
  • Il est tout à fait inacceptable d’effectuer une revue de la littérature sans donner aux lecteurs les détails de ses méthodes, notamment les stratégies de recherche utilisées. Cela ressort clairement de tous les manuels au sujet des examens systématiques de la littérature, par exemple le Manuel Cochrane. Cochrane constate également que l’EMA a ridiculisé et rejeté la recherche effectuée par le service du Dr Brinth d’une manière qui est injuste, trompeuse, en partie erronée et péjorative. Si les agences du médicament se comportent ainsi lorsque les médecins signalent leurs observations au sujet de possibles préjudices graves de produits autorisés, les médecins seront peu susceptibles d’alerter le public sur leurs observations à l’avenir. Ce serait une tragédie pour la santé publique.
  • Beaucoup d’informations ont été retirées de la version finale de manière illégitime. Il existait de réelles incertitudes indiquant que d’autres recherches étaient nécessaires, et il y avait aussi beaucoup de désaccord au sein du groupe de travail de l’EMA, ce qui n’apparait pas dans le rapport officiel.

 

Cochrane cite ensuite 2 experts :

 

Les vaccins sont-ils sûrs ?


Selon les entreprises, ils sont sûrs. Dans un premier temps, le vaccin a été comparé à un groupe placebo vacciné avec du sérum physiologique, et le nombre de réactions indésirables était beaucoup plus élevé et les réactions beaucoup plus graves que dans le groupe témoin. Après avoir comparé 320 patients dans le groupe placebo salin, un changement rapide a été fait vers un placebo contenant de l’aluminium, afin d’être en mesure de n’évaluer que les effets de la substance active. Quoiqu’il en soit, ceci a faussé la comparaison (…). Les différences entre le groupe Gardasil et le groupe placebo salin étaient cependant déjà évidentes.”

 

Et Cochrane commente :

 

« Ces deux experts remettent sérieusement en question l’hypothèse qui prévaut, apparemment aussi à l’EMA, que le vaccin est si important pour la santé publique qu’il est justifié de ne pas communiquer au public 1) qu’il existe des incertitudes liées à la sécurité des vaccins, 2) que les compagnies pharmaceutiques ne peuvent pas être dignes de confiance; et 3) qu’il est erroné de regrouper ensemble les résultats obtenus avec un véritable placebo à ceux obtenus avec un placebo potentiellement neurotoxique. (…) Ceci est totalement inacceptable et contraire aux bonnes pratiques scientifiques à un degré tel que nous considérons qu’il s’agit d’une totale malhonnêteté scientifique de la part de l’EMA. »

 

Et les conflits d’intérêts ?

 

Cochrane s’intéresse ensuite aux situations de conflits d’intérêts. Cette question est essentielle, car comme l’indique la loi danoise : « Toute personne qui travaille dans l’administration publique n’est pas qualifiée à traiter des affaires dans lesquelles elle a un intérêt personnel ou financier… La personne qui n’est pas qualifiée à traiter une affaire ne prend pas de décisions, ne peut participer à la prise de décision ou à l’examen de l’affaire. »

 

Ces situations de conflits d’intérêts sont fortes et généralement masquées :

 

  • Julie Williams, rapporteur, dont le rôle semble avoir été central. Dans sa «déclaration publique d’intérêts» sur la page d’accueil de l’EMA du 21 Novembre 2015, aucun conflit d’intérêts n’est déclaré. Dans la réalité, de nombreux liens existent (Merck, Pfizer, Novartis, Eli Lily, …).
  • Guido Raisi, le directeur de l’EMA, déclare le 20 juillet 2015 qu’il n’a aucun conflit d’intérêts. Pourtant, un « Guido Rasi » dont nous estimons qu’il s’agit de la même personne, est titulaire d’un certain nombre de brevets où le requérant est une société pharmaceutique.

 

Cochrane insiste sur le fait qu’il est inapproprié d’utiliser des experts ayant des liens financiers avec les fabricants, car il est toujours possible de trouver des experts sans ces conflits.

 

Les questions posées par Cochrane à l’Agence européenne du médicament

 

Selon l’article 6 du traité de l’Union Européenne et la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne :

 

« La transparence permet aux citoyens de participer plus étroitement au processus de prise de décision et garantit que l’administration bénéficie dans un système démocratique d’une plus grande légitimité et est plus efficace et plus responsable devant le citoyen. La transparence contribue à renforcer les principes de la démocratie et le respect des droits fondamentaux »

 

Le 26 novembre 2015, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a publié un rapport d’évaluation de 40 pages en date du 11 Novembre sur la sécurité des vaccins contre le papillomavirus humain (HPV), qui est censé diminuer les décès par cancer du col de l’utérus.

 

Nous sommes préoccupés par le traitement de cette question par l’EMA tel qu’il relève de son rapport officiel et nous demandons à l’EMA d’apprécier :

 

  1. Si l’EMA a été transparente et responsable devant les citoyens et a respecté leurs droits à connaître les incertitudes liées à la sécurité des vaccins contre le HPV.
  2. Si l’EMA a répondu aux normes professionnelles et scientifiques qui sont attendues de l’agence pour garantir que l’administration dispose d’une légitimité lors de l’évaluation des preuves scientifiques et des données relatives à la sécurité de la vaccination du HPV.
  3. Si l’EMA a traité de façon équitable (…) un lanceur d’alerte danois, le Dr Louise Brinth, quand elle a soulevé des préoccupations au sujet de possibles dommages graves induits par les vaccins contre le HPV.
  4. Si l’EMA a traité de façon équitable (…) les observations et les préoccupations soulevées par les autorités médicales et de santé danoises et par le Centre de surveillance d’Uppsala au sujet de possibles dommages graves induits par les vaccins contre le VPH.
  5. Si les procédures de l’EMA pour évaluer la sécurité des interventions médicales garantit que l’administration dispose d’une légitimité. L’EMA a demandé aux fabricants de vaccins d’évaluer les préjudices potentiels de leurs propres produits dans lesquels ils ont d’énormes intérêts financiers.
  6. Si le secret extrême imposé par l’EMA à ses membres des groupes de travail et aux experts scientifiques, avec des accords de confidentialité pendant toute leur vie, est nécessaire; est légitime; est dans l’intérêt public; et garantit que l’administration dispose d’une légitimité.
  7. Si les informations expurgées par l’EMA des documents délivrés aux citoyens en référence aux demandes faites en vertu des lois sur l’accès à l’information étaient nécessaires; étaient légitimes; sont dans l’intérêt public; et garantissent que l’administration dispose d’une légitimité.
  8. Si l’EMA a agi d’une manière qui garantit que l’administration dispose d’une légitimité par rapport à la déclaration des conflits d’intérêts. Nous avons remarqué que le nom d’un Guido Rasi est associé à des brevets d’inventions et nous demandons s’il s’agit de la même personne que le directeur de l’EMA. Si oui, nous estimons que Rasi a omis de déclarer ses conflits d’intérêts. Nous pensons également que le rapporteur pour le rapport de l’EMA, Julie Williams, a omis de déclarer ses conflits d’intérêts.
  9. Si l’EMA se comporte d’une manière qui garantit que l’administration dispose d’une légitimité lorsque l’Agence utilise des experts ayant des liens financiers avec les industriels, dans la mesure où il est toujours possible de trouver des experts sans ces conflits.
  10. Dans un souci de transparence, nous exhortons l’EMA pour qu’elle s’assure que les noms de tous les experts consultés soient divulgués en même temps que leur déclaration de conflit d’intérêts. Nous exhortons également l’EMA pour qu’elle s’assure que les déclarations de conflits d’intérêt du rapporteur, des co-rapporteurs (Jean-Michel Dogne (BE) et Qun-Ying Vue (SE)), de leurs personnes de contact à l’EMA et de toute autre personne ayant fourni des déclarations à l’EMA soient rendues publiques. Enfin, nous exhortons l’EMA de s’assurer que les déclarations d’intérêts des fonctionnaires de l’EMA soient honnêtes.

 

Signataire: Peter C Gøtzsche, DrMedSci, MSc – Director of the Nordic Cochrane Centre, Rigshospitalet Professor, University of Copenhagen

 

Co-signatairesKarsten Juhl Jørgensen, Deputy Director of the Nordic Cochrane Centre, Rigshospitalet

Tom Jefferson, Honorary Research Fellow, Centre for Evidence Based Medicine, Oxford OX2 6GG, United Kingdom

Margrete Auken, MEP (The Greens/European Free Alliance)

Louise Brinth, PhD, MD, Danish Syncope Unit, Frederiksbe

 

Source: E3M

 

Voir aussi:

 

Tous les vaccins sont expérimentaux: voici pourquoi

 

Vaccins: le vrai scandale des faux placebos

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commentaires

L
C'est quand même surprenant. Nous mangeons cancérigène, nous respirons cancérigène, nous absorbons des produits chimiques et potentiellement toxiques par le biais de l'alimentation, des cosmétiques, des médicaments, des vaccins, etc... Nous sommes exposés à une pollution électromagnétique de plus en plus importante. J'en oublie certainement... Et ensuite on nous dit qu'il faut vacciner pour éviter le cancer ! Il me semblerait plus judicieux de commencer par améliorer l'hygiène de vie de la population.
Répondre
I
@Lancelot: Vous êtes visiblement payé par le lobby des suppléments "naturels" pour détourner l'attention d'une véritable argumentation rationnelle qui lui ferait perdre des milliards. Merci de transmettre ce message à vos employeurs: céssuikidikié. (miroir invisible infini incassable)
I
"Pour certaines, oui, mais toutes les substances n'ont pas été étudiées par les scientifiques, donc nous n'avons pas de réponses scientifiques pour toutes."<br /> <br /> Le formaldéhyde a été étudié. On sait dans quelles conditions il est dangereux et dans quelles conditions il ne l'est pas. Cela dépend très fortement du dosage. Pensez-vous que le formaldéhyde n'a rien à faire dans nos vaccins ?<br /> <br /> Si je ne me trompe pas, malgré l'impossibilité physique posée par l'homéopathie vous êtes persuadé de son efficacité.<br /> <br /> Pour toutes ces substances, dont nous avons les réponses scientifiques que vous choisissez d'ignorer, quel est votre critère de sélection de la dangerosité ?<br /> <br /> <br /> <br /> "C'est vous qui avez parlé de 3000 ans, pas moi."<br /> <br /> J'ai dit qu'il y avait des cancers il y a 3000 ans, ce qui est avéré.<br /> <br /> Vous vantez les résultats spectaculaires du naturel, exemple à l'appui, disant que 3000 ans c'est encore trop peu pour être vraiment naturel. Les résultats spectaculaires du vrai naturel vrai d'il y a des milliers d'années ne sont pas avérés. Il ne suffit pas de dire c'était mieux avant pour que ce soit vrai.<br /> <br /> Votre lien montre l'existence ancienne du cancer et soutient mon point de vue. Mon commentaire reste donc pertinent: Si vous avez des informations qui montrent qu'un cancer se soignait mieux il y a 3000 ans que maintenant (ou à la date du vrai naturel authentique), vous pouvez en faire état. Sans cela, vous faites un argument par ignorance en vantant les résultats spectaculaires d'une époque naturelle dont vous ne connaissez rien.<br /> <br /> <br /> <br /> "Tous les scientifiques ne sont pas d'accord là-dessus, justement, seulement ceux qui ne le sont pas ou qui émettent des doutes sont dénigrés voire pire."<br /> <br /> <br /> Il est normal qu'un scientifique soit dénigré par ses pairs lorsqu'il apparaît que son argumentation n'est pas rationnelle. Notons que dans ce cas, les autres scientifiques décident chacun individuellement de le dénigrer en raison de manquements à la méthode scientifique. L'organisation supra-nationale chargée de la régulation et du bâillonnement des scientifiques franc-tireurs n'existe pas.<br /> <br /> En dehors de ce cas particulier, notez que tous les scientifiques sont en désaccord entre eux tout le temps sur tout un tas de sujets. Ils ne passent pas leur temps à se dénigrer les uns les autres (voire pire), ils sont simplement attaqués sur leurs arguments par d'autres arguments. Chaque scientifique, encore une fois individuellement et sans organe de contrôle tentaculaire, décide rationnellement quelles sont les preuves les plus convaincantes. Lorsqu'il y a énormément de preuves concordantes dans une direction précise, il est normal qu'une écrasante majorité des scientifiques aille rationnellement dans cette direction. C'est ce qu'on appelle le consensus scientifique.<br /> <br /> <br /> D'autre part, il semble que vous soyez passé à coté du cœur de ma remarque concernant le rapport de l'OMS. Le consensus scientifique qui déduit que les bénéfices de la vaccination sont de très loin supérieurs aux risques, est également celui qui a permit la rédaction de ce rapport de l'OMS. C'est ce même rapport, faisant appel à la même méthode scientifique, qui dit que les cancers vont dramatiquement augmenter et qui dit EN MÊME TEMPS que de ne pas appliquer les connaissances actuelles participe à cette augmentation. Admettre la première information tout en niant le fait que le refus de la vaccination fait parti du problème est un double standard. Vous faites le même raisonnement qu'une personne qui se lamente devant les statistiques d'accidents de la route et qui conclue qu'il vaut mieux passer le moins de temps possible sur la route, donc rouler le plus vite possible.<br /> <br /> <br /> "La différence par rapport au lait, c'est que le lait a été introduit récemment dans l'histoire humaine."<br /> <br /> Je modifie donc votre définition du naturel en fonction de cette nouvelle information: Ce n'est pas "tout ce que l'homme est le seul à faire", mais "tout ce qui a été introduit récemment dans l'histoire humaine".<br /> <br /> Quel est votre source concernant l'introduction des œufs dans l'alimentation humaine ? Selon moi en s'en tenant à votre définition il est aussi peu naturel de manger des œufs que de manger du lait.<br /> <br /> Avez-vous conscience qu'aucun caractère animal n'a jamais été "toujours là", et que ce qui est aujourd'hui considéré comme "naturel" était forcément "pas naturel" au moment de son apparition ? Selon votre définition, le principe même de l'évolution des espèces n'est pas "naturelle".<br /> <br /> <br /> "D'autre part, le problème de l'absence de lactase à l'âge adulte est connu même s'il y a eu adaptation d'une partie de la population depuis l'introduction du lait."<br /> <br /> Est-ce que vous considérez l'hérédité des caractères acquis comme "non naturelle" ? Vous nous décrivez un changement dans l'environnement qui provoque une mutation génétique qui, parce qu'elle apporte un avantage est en cours de propagation à l'ensemble de la planète. N'est-ce pas là exactement ce qu'on peut appeler la nature au travail ?<br /> <br /> <br /> "D'ailleurs on fait des laits maternisés. Si le lait de vache était adapté au bébé humain, il n'y aurait nul besoin de le modifier."<br /> <br /> Selon votre logique: Il n'est pas naturel pour l'homme de marcher sur ses deux jambes parce que l'on fabrique des déambulateurs pour bébés.<br /> <br /> <br /> <br /> "je ne pense pas que faire quelque chose de non naturel ne soit pas souhaitable dans l'absolu"<br /> <br /> Dans ce cas, je ne vois pas pour quelle raison vous avez tenu à soutenir le caractère non naturel du lait. Quel est la finalité de cet argument ?<br /> <br /> <br /> "L'homme possède l'intelligence conceptuelle et ce serait nier l'homme que de lui reprocher de s'en servir, mais il devient urgent qu'il le fasse avec discernement et qu'il cesse de jouer à l'apprenti sorcier."<br /> <br /> Dire que l'homme joue à l'apprenti sorcier sans plus de précisions est une pétition de principe. Vous devez dire en quoi l'homme joue à l'apprenti sorcier. Pour le moment, vous avez échoué à le faire de manière rationnelle.<br /> <br /> <br /> <br /> "D'après ce qu'ils disent, l'homme d'avant la sédentarisation était plus sain."<br /> <br /> Plus exactement, ils disent que le chasseur préhistorique était en meilleur santé et moins sujet à la famine que le fermier préhistorique. Si votre argument était de comparer les différents modes de vie de la préhistoire, nous pourrions discuter des qualités et des défauts de cette étude, et de comment elle vient s'imbriquer dans le corpus des études sur le même sujet. Mais ce n'est pas le cas. Votre argument concerne les maladies "dans la forme qu'elles prennent aujourd'hui en général" ainsi que la qualité de vie actuelle comparée à la qualité de vie d'une époque antérieure. Cette étude ne vous apprendra rien sur ce sujet.<br /> <br /> D'une manière générale, votre seconde source annonce que la sédentarisation est source de nouvelles maladies, ce qui je pense n'a jamais été contesté. Vous vous en servez cependant pour dire que ces maladies ne sont pas "naturelles" et que l'époque d'avant la sédentarisation serait donc préférable à l'époque actuelle. C'est une extrapolation abusive. C'est comme si vous disiez: "Les opérations chirurgicales sont sources de décès qui n'existaient pas auparavant. Les complications post-opératoires ne sont pas naturelles. Donc l'homme avait une vie de bien meilleure qualité avant l'apparition de la chirurgie".
L
"Comment savez-vous quelle substance a, ou pas, quelque chose à faire dans nos organismes ? Est-ce par la méthode scientifique, cette même méthode qui nous montre combien de formaldéhyde on absorbe tous les jours sans nous en rendre compte ?"<br /> <br /> Pour certaines, oui, mais toutes les substances n'ont pas été étudiées par les scientifiques, donc nous n'avons pas de réponses scientifiques pour toutes. <br /> <br /> <br /> "Vous faites un argument par ignorance. Si vous avez des informations qui montrent qu'un cancer se soignait mieux il y a 3000 ans que maintenant, vous auriez du commencer par là. Sans ça, il est sans intérêt de louer la qualité de vie d'une époque dont vous ne connaissez rien."<br /> <br /> C'est vous qui avez parlé de 3000 ans, pas moi. Mais voici ça, sur son existence :<br /> http://www.caledonianpost.com/paleopathologie-du-paleolithique-cancer-existait-deja<br /> <br /> <br /> "Les connaissances actuelles, ne sont pas là simplement pour dire que le tabac est mauvais pour la santé. Les connaissances actuelles montrent que les bénéfices de la vaccination sont de très loin supérieurs aux risques."<br /> <br /> Tous les scientifiques ne sont pas d'accord là-dessus, justement, seulement ceux qui ne le sont pas ou qui émettent des doutes sont dénigrés voire pire. Pas la peine que je vous fournisse des liens, il y en a assez sur ce blog.<br /> <br /> <br /> "D'autre part, les fourmis pratiquent l'élevage. Elles ont des troupeaux de pucerons qu'elles protègent des prédateurs et qu'elles traient. Je ne pense pas que les fourmis se posent la question de savoir s'il est bien naturel de boire le miellat d'une autre espèce."<br /> <br /> L'être humain consomme des œufs et du miel qui sont aussi des produits d'autres espèces. La différence par rapport au lait, c'est que le lait a été introduit récemment dans l'histoire humaine. <br /> <br /> Le lait de vache n'a pas la même composition que le lait de femme et pose des problèmes au bébé. <br /> http://www.doctissimo.fr/html/grossesse/bebe/nourrir/articles/14849-lait-infantile-age-bebe.htm<br /> Voir aussi le livre du Docteur Le Berre : Le lait, une sacrée vacherie.<br /> <br /> D'ailleurs on fait des laits maternisés. Si le lait de vache était adapté au bébé humain, il n'y aurait nul besoin de le modifier. <br /> <br /> D'autre part, le problème de l'absence de lactase à l'âge adulte est connu même s'il y a eu adaptation d'une partie de la population depuis l'introduction du lait.<br /> http://acces.ens-lyon.fr/evolution/evolution/accompagnement-pedagogique/accompagnement-au-lycee/terminale-2012/un-regard-sur-levolution-de-lhomme/evolution-dans-la-lignee-humaine/quelques-aspects-genetiques-de-levolution-des-populations-humaines-homo-sapiens-sapiens/culture-et-selection-naturelle-au-cours-de-lhistoire-des-populations-humaines/lactase/plan-lactase<br /> <br /> <br /> "L'argument naturaliste est un sophisme. Quelque chose de naturel n'est pas par définition bénéfique. Dire qu'une chose est souhaitable parce qu'elle est naturelle, c'est se dispenser d'avoir à fournir le moindre argument rationnel. C'est de la paresse intellectuelle."<br /> <br /> Il y a beaucoup de choses que l'homme fait aujourd'hui qui ne sont pas naturelles et je ne pense pas que faire quelque chose de non naturel ne soit pas souhaitable dans l'absolu, je ne suis pas contre le progrès à condition que ce soit un progrès qui nous serve vraiment, qui préserve notre santé et les capacités de renouvellement de la nature. L'homme possède l'intelligence conceptuelle et ce serait nier l'homme que de lui reprocher de s'en servir, mais il devient urgent qu'il le fasse avec discernement et qu'il cesse de jouer à l'apprenti sorcier. <br /> <br /> Les maladies, du moins une bonne partie d'entre elles et dans la forme qu'elles prennent aujourd'hui en général, ne sont pas si naturelles que cela. Des chercheurs australiens se sont penchés sur les causes de la sédentarisation de l'homme car ils ne comprenaient pas pourquoi l'homme avait adopté ce mode de vie qui le desservait. D'après ce qu'ils disent, l'homme d'avant la sédentarisation était plus sain. <br /> <br /> http://www.ranprieur.com/readings/origins.html<br /> <br /> Voir aussi ici, dans la partie V en particulier :<br /> <br /> http://www.hominides.com/html/references/paleopathologie-paleolithique-0434.php<br /> <br /> La promiscuité est envisagée comme cause mais je m'étonne que l'énorme changement alimentaire ayant eu lieu à cette époque ne soit pas également envisagé, ne serait-ce que comme co-facteur.<br /> <br /> La partie A2 est également instructive (pour en revenir au lait) :<br /> <br /> " Toutefois, en l’absence de produits laitiers, on ne sait comment ils pouvaient trouver dans leur alimentation une ration calcique suffisante : pour ingérer 1 g de calcium par jour, il faudrait manger 5 kg de viande ou boire 10 litres d’eau calcaire… Peut-être rongeaient-ils les épiphyses osseuses voire consommaient-ils du calcaire raclé ou broyé ?"<br /> <br /> Je pense que ce médecin spécialisé dans la préhistoire a dû remarquer qu'aucun mammifère sauvage ne buvait de lait à l'âge adulte et en particulier le lait d'une autre espèce. N'a-t-il donc pas émis ne serait-ce que l'hypothèse qu'il puisse en être de même pour l'être humain ?
L
Tu et même pas capable d'avoir une page facebook espèce de charlot je suis sur que tu et un médecin ou quelqu'un qui bosse dans un labo pour être aussi borné qu'un perroquet!L nature n'et pas hostile a l'homme pauvre idiot!Tu n'et pas un chaman évite ce sujet!les amérindiens vivaient bien mieux avant que les hommes blancs n'aillent empoisonner leur existence!Dire que tout le monde doit adopter la médecine fiche la paix a ceux qui ont pas envie de vivre comme les occidentaux dépendant des médocs et vaccins esclave des lobbys!
L
Moi je bosse pas pour labos pitoyable propagandiste ton blog et minable plein de préjugées!http://esprit-universel.over-blog.com/article-rene-guenon-la-superstition-de-la-science-81666152.html
G
L'excès nuit en tout. Comme pour les antibiotiques trop prescrits, on finira par devoir trouver une autre solution pour guérir ou trouver un super antibiotique ou un super vaccin pour maîtriser les maladies.<br /> N'y a-t-il pas d'autres moyens de prévenir et soigner les maladies?<br /> On tue des mouches avec des bombes à fragmentations. Bientôt, on utilisera la bombe atomique!<br /> Dans beaucoup de domaines, il faut bien se rendre compte qu'on marche de plus en plus sur la tête.<br /> Doctorix j'ai tendance à vous croire, moi qui suit inculte dans ces domaines.
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D
Que ce Hy soit un illuminé ou un provocateur chargé de faire passer IC pour une secte, il faut que son délire verbal soit éliminé du site.<br /> Personne ne taxera IC de censure pour autant.
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D
Cette nouvelle arrive peu après que l'un des "experts" du CDC ait reconnu avoir fraudé à propos du lien entre autisme et ROR, pour lequel j'ai écrit un article qui a été lu près de 13000 fois:<br /> http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/vaccinations-moi-medecin-je-181461<br /> J'ai l'impression qu'on tient le bon bout! Continuons!!!<br /> Et bravo les filles...On finira par foutre en taule toute cette clique de mafieux.
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