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25 septembre 2017 1 25 /09 /septembre /2017 22:21

Des études en recherche biomédicale apportent les preuves que le vaccin contre le HPV peut causer le cancer: 

SUBSTITUTION DES TYPES DE HPV A HAUT RISQUE APRES VACCINATION

                      Par James Lyons-Weiler, PhD, 13 septembre 2017

Vaccins HPV: ils peuvent favoriser le cancer du col de l'utérus par substitution des souches

Nombre d’études montrent que la vaccination partielle au moyen des vaccins disponibles contre le HPV (papillomavirus humain) n’est pas seulement insuffisante pour réduire les taux globaux d’infection par le HPV; il appert que ces vaccins provoquent l’apparition de types de HPV plus rares et plus agressifs, et dont l’effet  ne pourrait être qu’une augmentation dévastatrice des cancers liés au HPV.

Je passe ici en revue les études réalisées en recherche biomédicale qui montrent que la substitution de types de HPV est bien réelle, et que la vaccination contre les types les plus courants peut, malheureusement et ironiquement, provoquer des AUGMENTATIONS des cancers liés au HPV.

La première étude émane du CDC (Centre Américain de Contrôle et de Prévention des Maladies) lui-même. Cette étude ne montre aucun changement net dans les taux d’infection par le HPV (compte tenu de tous les types) après l’introduction des vaccins contre le HPV dans la pratique médicale :

Markowitz LE et al., 2016 Prevalence of HPV After Introduction of the Vaccination Program in the United States. Pediatrics. 2016 Feb 22. pii: peds.2015-1968.

Cette étude a conclu que la substitution de souches ne s’est pas produite. Leur analyse des types individuels n’a montré une augmentation significative chez aucun type. Toutefois, étant donné que les vaccins éliminent les types ciblés par le vaccin, l’absence de changement dans les taux d’infections montre que la substitution de type a bien dû se produire.

La deuxième étude réalisée par Fisher et Al. (2016) qui a spécifiquement constaté que les types de HPV à haut risque ont remplacé les types ciblés par les vaccins. Ils ont écrit :

"Le pourcentage des souches de HPV à haut risque était plus élevé qu'attendu, étant donné que 8 types de HPV anciennement considérés comme "à bas risque" ou "probablement à haut risque" sont en réalité des souches de HPV à haut risque."

Fischer et al 2016: Shift in prevalence of HPV types in cervical cytology specimens in the era of HPV vaccination. Oncol Lett. 12(1):601-610.

Une troisième étude est celle de Guo et al. (2015). Ces auteurs ont clairement révélé des signes de remplacement de types à la suite de la vaccination contre le HPV :

« La prévalence des types non vaccinaux à haut risque était plus élevée chez les femmes vaccinées que chez les femmes non vaccinées (52,1% vs 40,4% ; taux de prévalence 1,29, IC 95% CI 1.06- 1.57), mais cette différence a été atténuée après ajustement des variables ayant trait au comportement sexuel (prévalence ajustée, ratio 1,19, IC 95% : 0,99-1,43). La vaccination contre le HPV a été efficace contre les 4 types de vaccin chez les jeunes femmes vaccinées après l’âge de 12 ans. Cependant, les femmes vaccinées présentaient une prévalence plus élevée des types à haut risque non liés au vaccin. Ceci pourrait suggérer que ces personnes pourraient bénéficier de vaccins plus récents couvrant des types supplémentaires.»

Guo et al., 2015. Comparison of HPV prevalence between HPV-vaccinated and non-vaccinated young adult women (20-26 years) American Association for Cancer Research Meeting, Apr 18-22; Philadelphia, PA. Philadelphia (PA): AACR; 2015. Abstract nr 844.

La quatrième étude est celle de Mollers et al., qui ont écrit :

«  … nos résultats suggèrent que le regroupement (clustering) diffère selon les types de HPV, et varie selon les groupes à risques. » et « la niche écologique peut aussi être envisagée selon le type de remplacement des souches, ce qui fait référence à la possibilité que l'élimination des souches 16 et 18 puisse entraîner une transmission accrue des autres types non inclus dans le vaccin. La substitution des souches a été observée après la vaccination contre d'autres agents pathogènes (par exemple, Streptococcus pneumoniae) et est plausible lorsque les souches pathogènes génotypiquement diverses sont en concurrence pour les mêmes hôtes". 

Mollers M et al., 2014. Population- and type-specific clustering of multiple HPV types across diverse risk populations in the Netherlands. Am J Epidemiol. 179(10):1236-46. doi: 10.1093/aje/kwu038.

Une étude réalisée sur des femmes italiennes s’est aussi penchée sur le type de substitution. Les auteurs écrivent : « Une surveillance post-vaccination précise s’avère nécessaire pour détecter suffisamment tôt une éventuelle substitution de génotypes. »

Giambi C. et al., 2013. Etude transversale destinée à pouvoir estimer la prévalence du papillomavirus humain à haut risque, ainsi que la distribution de types chez les femmes italiennes âgées de 18 à 26 ans. BMC Infect Dis. 13:74. doi: 10.1186/1471-2334-13-74.

… Les études en provenance des Etats-Unis, de l’Allemagne, de l’Italie et des Pays-Bas appuient toutes les mêmes conclusions : il existe des preuves d’une grande préoccupation quant à la pertinence des vaccins contre le HPV : alors que les types ciblés par les vaccins sont éliminés, la centaine de types qui sont susceptibles de les remplacer dans la population sexuellement active comprend des types pathogènes qui peuvent être plus dangereux que ceux qui sont visés par les vaccins.

Les statistiques sur les types qui sont censés provoquer la plupart des cancers pourraient être potentiellement trompeuses parce qu’il existe une relation inverse entre la possibilité qu’un pathogène puisse causer une maladie (morbidity) et les décès (mortality). Si l’on compte le nombre de cas, le HPV 16 semble bien être à haut risque. Bien que les types de fréquence peu élevée pourraient même présenter un risque PLUS ELEVE – ce qui expliquerait peut-être pourquoi leur fréquence est peu élevée.

L’étude allemande (Fisher et Al. 2016) est irrévocable. Nous avons donc la réponse : la substitution des types de HPV est réelle. Elle est causée en partie par la vaccination contre un groupe de virus oncogènes.

Source: Vaccine Impact

Voir aussi

Vaccins anti-HPV: quand le slogan "une de moins" ("one less") devient "une de plus" ("one more").

"Vaccins HPV, fausse protection et vrais risques: démêler le vrai du faux?"  

Prévention intelligente des infections à HPV: aucune place pour la vaccination!

Etats-Unis: hausse des cancers liés à une infection au papillomavirus (NB: les USA sont un des pays du monde qui a le plus vacciné contre le HPV et ce, dès 2006,...)

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