Les scientifiques de l’Université d’Oxford ont administré un vaccin contre la tuberculose à des bébés, alors que ce vaccin « ne marchait pas chez les singes »
Par Claire Newell et Edward Malnick, 3 septembre 2017
L’Université d’Oxford est impliquée dans des problèmes éthiques après que des scientifiques furent accusés de conduite douteuse au cours de l’essai controversé d’un nouveau vaccin sur des bébés africains.
Le Professeur Peter Beverley, ancien recteur d’université, s’est plaint du fait que les scientifiques prévoyaient de tester un nouveau vaccin contre la tuberculose chez plus d’un millier de nourrissons, sans partager les données en leur possession. Ces données suggèrent que les singes qui avaient reçu les vaccins semblaient « mourir rapidement ».
Le Professeur Beverley a précisé qu’au cours de cette expérience, aucune preuve que ce soit n’avait été apportée que ce vaccin de rappel était efficace. Il a affirmé que l’information n’avait pas été donnée aux régulateurs, alors qu’une demande avait été introduite.
Dans l’étude sur les singes, cinq de ces six animaux infectés par la tuberculose et qui avaient reçu le vaccin expérimental sont devenus « très malades », et ont dû être abattus.
Une fiche informative distribuée aux familles d’Afrique du Sud et qui participaient au procès spécifiait que le vaccin avait été testé chez les animaux et les humains et qu’il était « sûr et efficace » chez les animaux.
Le Professeur Jimmy Volmink, doyen de la Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé de l’Université de Stellenbosch, a déclaré au « Telegraph » que la fiche d’information ne semblait pas refléter les preuves concernant l’étude sur les singes, ce qui n’était pas « juste ».
Il a précisé que les personnes touchées par la tuberculose étaient souvent pauvres et « peu instruites », ce qui rendait particulièrement important qu’on leur donne des informations « claires et compréhensibles».
Près de 1500 bébés d’Afrique du Sud ont reçu le nouveau vaccin et les parents ont reçu la somme de 10 £ pour leur participation.
Le régulateur Sud-Africain qui a approuvé le procès a admis que la fiche d’information donnée aux parents « pouvait être interprétée comme trompeuse », ce qui soulève des questions sur le fait de savoir si les familles étaient suffisamment informées.
Les scientifiques d’Oxford qui ont participé au procès soutiennent que le vaccin était sans danger pour les enfants, et que leur expérience avait été approuvée par plusieurs organismes de réglementation. Ils ont précisé que le développement des enfants avait été suivi pendant deux ans après la vaccination - laps de temps approuvé par les organismes de réglementation.
L’étude des singes qui inquiétait le professeur Beverley a débuté en novembre 2006 et la demande introduite pour tester le vaccin dans le « Western Cap » a été introduite 18 mois plus tard.
A cette époque, le professeur Beverley a déclaré qu’il avait appris que les animaux de l’étude avaient dû être euthanasiés « plutôt rapidement ».
Tous les singes ont été infectés par la tuberculose, mais un groupe avait reçu le vaccin BCG largement utilisé, un autre singe n’a reçu aucun vaccin, un troisième a reçu le BCG plus le nouveau vaccin.
L’essai sur les bébés a commencé en juillet 2009, et près de la moitié des 2.800 nourrissons ont reçu le nouveau vaccin. En 2013, les résultats du procès concernant les nourrissons ont permis de conclure que le nouveau vaccin ne conférait aucune protection accrue.
Le Professeur Beverley, chercheur principal de l’Université d’Oxford jusqu’en 2010, s’est plaint formellement à l’Université.
Une enquête a été lancée et a conclu que, bien qu’il n’y ait eu aucun acte répréhensible, il aurait été de bonne pratique que les réactions potentiellement négatives observées chez les singes soient signalée aux autorités de manière plus rapide.
Le Professeur Helen McShane, l’un des principaux scientifiques qui ont développé le nouveau vaccin, a déclaré que le but de l’étude sur les singes visait à « tester la livraison des aérosols » chez les animaux, et non de « produire des informations sur la sécurité ».
Elle a déclaré que l’expérience avait échoué parce qu’« il n’y avait pas de différence entre les groupes ».
Le professeur McShane a déclaré au « Telegraph » qu’il n’y avait pas eu de retard dans la fourniture des données aux régulateurs concernant l’expérience sur les singes.
Elle a déclaré qu’elle ne pensait pas que les familles d’Afrique du Sud auraient été exploitées, et que les régulateurs avaient signé la fiche d’information donnée aux parents.
Elle a ajouté que l’essai sur les singes portait sur un nombre « limité » d’animaux et que le professeur Beverley était « mécontent ».
L’organisme de réglementation « South African Medicines Control Council » a déclaré qu’un « grand nombre de données » - en dehors de l’expérience sur les singes et qui comprenaient des essais antérieurs sur des humains – avaient été considérées comme faisant partie du processus d’approbation.
Ils ont également déclaré que l’expérience sur les singes « ne constituait pas un essai du vaccin sur les singes » et que l’on n’avait pas suggéré que le vaccin soit dangereux chez les singes ou qu’il ait causé une maladie ou la mort ».
Toutefois, lorsqu’on a posé des questions sur la fiche d’information distribuée aux parents, le régulateur a déclaré : « Avec du recul, on peut dire que l’information obtenue sur l’efficacité pourrait être interprétée comme trompeuse », malgré que, « dans les études antérieures sur les humains, la preuve de sécurité ait été signalée».
Source: The Telegraph
Ce qu’il faut bien comprendre ici : la désinformation des parents dont cet article fait état est en réalité d’application pour tous les vaccins, dans tous les pays et pour tous les enfants. L’Afrique du Sud, et plus généralement les pays pauvres ne sont pas les seuls concernés. Quand, dans nos pays, les médecins de l’ONE ou de PMI affirment aux parents que les seuls effets secondaires des vaccins se résument à un peu de fièvre et/ou à une douleur ou une rougeur au point d’injection alors que les fabricants eux-mêmes listent plus de 800 effets secondaires susceptibles d’affecter tous les systèmes du corps (dont de nombreux effets gravissimes et irréversibles d’ordre neurologique, auto-immuns etc.), il s’agit d’une attitude dolosive, d’une tromperie délibérée et d’une mise en danger d’autrui évidente. Face aux aveux irréfutables des firmes, il est surréaliste que les instances officielles puissent impunément continuer leur propagande mensongère que certains enfants et adultes payeront pourtant irréversiblement (et sans aucune indemnisation) dans leur chair, au détriment de la collectivité tout entière... |
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