SUEDE : augmentation des taux de cancers du col de l’utérus suite à la vaccination de masse anti-HPV des jeunes filles
Par Brian Shilhavy, Health Impact News, 5 mai 2018 (Extraits)
Une nouvelle étude publiée dans l’ « Indian Journal of Medical Ethics » examine les taux de cancer du col de l’utérus chez les femmes en Suède, et découvre un lien entre l’augmentation des taux de cancer du col de l’utérus chez les femmes de 20 à 49 ans, au cours de la période de deux ans 2014-2015. Ce qui correspond à l’augmentation, quelques années plus tôt, des taux de vaccinations dans ce groupe de population lorsque les vaccinations de masse contre le HPV ont commencé en Suède.
Au cours de cette période de deux ans, les femmes de plus de 50 ans n’ont vu aucune augmentation significative du cancer du col de l’utérus. Elles étaient probablement trop âgées pour avoir été vaccinées contre le HPV.
Fig. 1. Augmentation de l’incidence du cancer du col de l’utérus chez les femmes plus jeunes (moins de 50 ans) par rapport aux femmes de plus de 50 ans. Les données de l’étude montrent le nombre de cas par rapport à un nombre de 100.000 femmes de 2006 à 2015.
Puisque cette étude jette un doute sur l’efficacité du vaccin contre le HPV et, en plus lie le vaccin à des taux accrus de cancer, il est très peu probable que vous lisiez cette information dans les médias parrainés par les entreprises américaines, où rien de négatif concernant le vaccin Gardasil contre le HPV n’est autorisé.
L’étude a été menée par Lars Andersson, PhD, du Département de Physiologie et de Pharmacologie à l’Institut Karolinska à Solna en Suède.
Le Dr Andersson déclare :
… « Lorsque les médias suédois ont discuté de l’augmentation de l’incidence du cancer du col de l’utérus, les autorités sanitaires n’ont pas été en mesure d’expliquer cette augmentation ».
C’est ainsi que le Dr Andersson a évoqué la possibilité que les taux de vaccination de masse contre le HPV auraient pu être la cause de l’augmentation des taux de cancer du col de l’utérus : la vaccination contre le HPV pourrait jouer un rôle dans l’augmentation de l’incidence du cancer du col de l’utérus. Environ 25% des cancers du col de l’utérus apparaissent relativement rapidement. Ils apparaissent environ dans les trois ans, y compris la progression des cellules normales vers le cancer. Cette augmentation peut être observée dans un court laps de temps. En Suède, le Gardasil a été approuvé en 2006. C’est en 2010 que la vaccination d’un nombre important de filles a commencé. En 2010, 80% environ des filles de 12 ans avaient été vaccinées.
Avec 59% des filles de 13 à 18 ans vaccinées dans le cadre du programme de rattrapage au cours de la même période, on peut dire que la plupart des filles avaient été vaccinées. Donc, les filles les plus âgées du programme (vaccinal) avant 23 ans en 2015 ; et ce groupe d’âge fait donc bien partie du plus jeune groupe d’âge montré à la figure 1.
Le Dr Andersson souligne que même la propre analyse du Gardasil par la FDA en 2006 a montré un risque plus élevé de « modifications cellulaires prémalignes » suite au vaccin dans certains groupes qui avaient déjà été exposés à certaines souches de HPV.
L’efficacité des vaccins contre le HPV a été évaluée en étudiant les modifications cellulaires précancéreuses appelées CIN2/3, ainsi que l’adénocarcinome cervical in situ ou pire.
L’efficacité a été évaluée pour les personnes qui n’ont pas été exposées aux HPV 16 et 18. Ces personnes sont appelées « naïves ».
Le vaccin n’est efficace que chez les personnes qui n’ont jamais été exposées aux HPV 16 et 18 (individus naïfs). Si un individu a déjà été exposé aux HPV 16 et 18, aucun nouvel anticorps n’est produit.
Par conséquent, le vaccin ne fonctionnera pas pour les personnes non naïves. Les HPV 16 et 18 sont responsables d’environ 70% de tous les cancers du col de l’utérus. Il est donc crucial de ne pas donner le vaccin à des personnes déjà infectées par les virus HPV 16 et 18.
Lors de l’examen du Gardasil par la FDA, l’efficacité du vaccin a été également évaluée sur des personnes exposées aux souches de HPV oncogènes avant la vaccination. Les personnes non « naïves » ont donc également dû recevoir la vaccination.
[…] Ainsi, la vaccination avec le Gardasil d’individus non « naïfs » qui avaient des oncogènes HPV 16/18 avant la vaccination a montré un niveau plus élevé de changements cellulaires précancéreux que le groupe placebo.
Les statisticiens de la FDA n’ont pas pu tirer de conclusions fermes. Dans leur analyse, la FDA a seulement inclus les cas de HPV 16/18. Si des cas d’oncogènes autres que le HPV 16/18 avaient été inclus dans l’analyse, l’efficacité des données aurait pu être encore plus défavorable.
> Lire l’étude complète.
Scandale de santé publique aux Etats-Unis ? Le Gardasil entraîne-t-il un risque accru de cancer du col de l’utérus chez certaines femmes ?
Health Impact News a couvert des dizaines d’histoires d’effets secondaires à la suite du vaccin Gardasil. Dans plusieurs de ces histoires, les mères ont rapporté que leur médecin les avait convaincues de faire vacciner leur fille en prévention du cancer.
Combien de ces médecins ont réellement étudié les limites de ce vaccin et testé leurs patientes pour les souches de HPV avant la vaccination pour pouvoir jauger le risque de développer un cancer susceptible d’être favorisé par l’administration du vaccin chez une jeune fille déjà préalablement infectée ? […]
Source : Vaccine Impact
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