A peine l’Office de la Naissance et de l’Enfance a-t-il repris la parole dans la presse à l’occasion des plaintes récemment introduites à son encontre, qu’il s’embourbe de plus belle. Entre aveux, mensonges et contradictions, nouvelle analyse détaillée du discours officiel qui ne peut désormais plus laisser aucun doute à ceux qui y sont soumis…
A la rubrique des aveux, que retrouve-t-on ?
- « Ce calendrier vaccinal est réfléchi chaque année en fonction des infections, des épidémies et des progrès de la médecine » [Dr M-C Mauroy, La Meuse du 6/4/2012]
Traduction : Ce calendrier ne peut vraisemblablement être revu qu’à la hausse parce qu’il y a un impératif commercial sous-jacent, hypocritement confondu avec la notion de « progrès scientifique ». Ceci signifie donc en d’autres mots que les enfants servent de tremplins commerciaux malgré eux à des vaccins superflus qui auraient sans cela fait un bide commercial total.
- « Je peux comprendre la peur de certains parents quand on entend parler des effets secondaires des médicaments ou de ce sentiment de lobbying pharmaceutique. » [Dr M-C Mauroy, La Meuse du 6/4/2012]
On remarquera le soin pour évoquer « les effets secondaires des médicaments » plutôt que de parler de suite des « effets secondaires de vaccins ». Mais oui… c’est vrai, selon l’ONE, se réfugiant derrière « la quasi-totalité du monde médical à l’échelle de la planète », il n’y a tout simplement PAS d’effets secondaires graves des vaccins, on l’eût presque oublié ! Il faut donc arriver à s’y retrouver dans tous les mensonges et essayer de ne surtout pas trop se contredire, en se cantonnant ainsi à des affirmations très générales. Pourtant, Marie-Christine Mauroy comme sa collègue de Provac, le Dr Swennen, ne peuvent ignorer ce qui est admis noir sur blanc dans une enquête conjointe de l’ONE & Provac en 2009 à savoir que "5% des enfants ont dû consulter un médecin pour effets indésirables endéans les 48h après une vaccination. Vu la simultanéité des vaccins, il est impossible de dire quels sont les vaccins incriminés." [cfr p.43/54] Cet aveu du Dr Mauroy est donc sincère : il y a d’autant plus de quoi avoir peur des effets secondaires que, ne sachant pas identifier les vaccins incriminés à cause de leur présentation en cocktails multiples, l’enfant risque des dommages d'autant plus irréversibles au fur et à mesure des rappels ainsi pratiqués à l’aveugle. On épinglera aussi ce demi-aveu sur ce « sentiment de lobbying pharmaceutique » car c’est en effet bien plus qu’un sentiment mais le dire serait là aussi trop dangereux en exposant l’Office à des questions de plus en plus embarrassantes sur ses liens réels avec l’industrie pharmaceutique, que ce soit de façon directe ou indirecte, via les autorités dont on connaît de façon assez traditionnelle la proximité avec le monde de l’industrie.
- « S’il n’y a pas la même obligation en Flandre, c’est parce qu’ils atteignent 99,5% de taux de vaccination. Nous sommes légèrement en-dessous : selon les vaccins, on va de 98,5 à 99%. Et pour le rougeole-rubéole-oreillons, on peine à atteindre les 90% en Communauté Wallonie-Bruxelles. » [Dr Marie-Christine Maroy, Vers l’Avenir du 7/4/2012]
Avouer cela, c’est avouer les mensonges précédents qu’on a seriné pendant des années aux gens en leur prétendant que c’était « scientifique » à savoir qu’un taux de vaccination de 75% était suffisant pour protéger la collectivité, avant de devenir 80% puis 85% puis 90% puis 95% puis 99% puis 99,5% puis sans doute à terme 100% parce qu’avec ces chiffres à la soviétique, il reste évidemment très peu de place au libre arbitre de chacun et à la liberté individuelle ! Mais dire cela, c’est aussi avouer de façon accablante que même à des taux de 95 ou 98%, des épidémies peuvent encore survenir, révélant ainsi le caractère formidablement boiteux de la théorie (non démontrée à ce stade) de l’ « immunité de groupe ». Et c'est du reste ce qui est aussi confirmé par plusieurs rapports hebdomadaires officiels de morbidité et mortalité américains (MMWR, Morabidity & Mortality Weekly reports):
Epidémie de rougeole dans les hautes écoles à Hobbs, New Mexico. Peu avant, 98% des étudiants avaient été vaccinés (MMWR 1 février 1985);
Gustafson et al. (1987) décrivent une épidémie de rougeole dans une école secondaire. 99% des élèves possédaient les preuves de leur vaccination avec le vaccin vivant. (MMWR 2 sept. 1988.).
Il s’avère au contraire très salutaire que le virus de la rougeole naturel puisse encore circuler dans notre pays de façon à entretenir l’immunité naturelle mais surtout l’immunité artificielle vaccinale, sans cela hyper éphémère. C’est visiblement ce qu’estiment aussi plusieurs médecins, homéopathes ou non, ce qui explique ce plafonnage de la couverture vaccinale à moins de 90%. La suppression pure et simple de maladies est une ambition simpliste qui laisse hélas aussi présager que les maladies disparues pourraient être remplacées par des maladies bien pires (la Nature ayant horreur du vide).
Par ailleurs, les propos du Dr Mauroy sur la pseudo nécessité d'une obligation vaccinale en francophonie comparativement aux pourcentages de couverture vaccinale obtenus en Flandre sans obligation, se trouvent également sévèrement démentis par les arguments de l'Agisdes (Association du groupement d'intérêt scientifique en droit européen de la santé) en faveur de la levée des obligations vaccinales, tels que développés dans un rapport commandé par le Ministère français de la santé. Car parmi ces arguments, il est notamment dit que:
« L’analyse de littérature scientifique montre qu’il n’y a pas de lien direct entre le fait qu’une vaccination soit obligatoire et un meilleur niveau de couverture vaccinale. »
A la rubrique des mensonges, que retrouve-t-on?
Evidemment plus fournie que celle des aveux, il y aurait presque matière à en faire un livre ! Commençons donc dans l’ordre…
- « Ces vaccins obligatoires sont inscrits dans le règlement d’ordre intérieur de chaque maison d’accueil. Un règlement signé par les parents avant l’admission de l’enfant. » [Dr M-C Mauroy, La Meuse du 6/04/2012]
Ce que Mme Mauroy oublie cependant de rappeler c’est que ce même règlement signé par les parents inclut AUSSI la possibilité de dispense vaccinale moyennant certificat médical de contre-indication, rédigé par le médecin traitant. Or dans le cas de la famille Labrique de Bruxelles par exemple, l’enfant avait déjà été précédemment vacciné et y avait mal réagi. Mais il est vrai que l’ONE est passé maître dans l’art de contester la moindre contre-indication logique à la vaccination, n’hésitant ainsi même pas, dans la folle imprudence qui est la leur, à classer dans la rubrique des « fausses contre-indications » : « une diminution de l’état de conscience et/ou du tonus musculaire, consécutive à la première vaccination anti-coquelucheuse. » (p44). Ou encore d’oser affirmer qu’ « il n’existe pas de contre-indication à la vaccination aux vaccins conjugués (Hib, pneumocoques, méningite C). (p 43)
Les parents signent-ils donc aussi de facto pour une telle imprudence de la part de l’ONE ?
- « Des scientifiques indépendants vérifient et analysent tous ces vaccins sur demande du Conseil Supérieur de la Santé. » [Dr M-C Mauroy, La Meuse 6/04/2012]
Indépendants, vraiment ? Nous demandons vraiment à voir. Parce que le Centre fédéral d’Expertises des Soins de Santé, Provac (responsable: Mme Swennen) et le Conseil Supérieur de la Santé aussi se prétendent « indépendants » alors qu’il n’en est rien et qu’il existe à tout le moins, de sérieux indices du contraire !
Mme Mauroy a d’ailleurs évoqué aussi « un collège de pédiatres » qui décide des vaccins à rendre obligatoires pour les milieux d’accueil mais n’oublions tout de même pas que la Société belge de Pédiatrie dont ils sont membres comptent les fabricants de vaccins Pfizer et GSK parmi ses "partenaires".
Les règles de la psychologie sociale apprennent que des médecins n’étant pas en conflits d’intérêts peuvent très bien se faire influencer par les quelques autres qui en ont avec le genre de décision finale que l’on devine.
Mais il est vrai que l’ONE, qui travaille en étroite collaboration avec Provac, doit sans doute avoir la même notion aussi confuse d’indépendance, Provac ayant pour mission assez contradictoire d’à la fois « promouvoir et expertiser les programmes de vaccinations » en Communauté française !
- « Pour l’ONE, l’obligation de vaccination a pour but de veiller au bien-être de tous les enfants. Ce n’est pas une obstination aveugle. » [Dr M- C Mauroy, La Meuse du 6/4/2012]
Rien ne saurait sonner PLUS FAUX que ça! Car le Dr Healy, ancienne directrice du très célèbre organisme officiel américain « National Institute of Health », a très clairement expliqué que la vaccination aveugle des enfants telle que pratiquée actuellement, c'est-à-dire avec des contre-indications quasi inexistantes comme préconisé par l’ONE, va au contraire toujours donner lieu à un nombre d’enfants victimes dont elle explique très bien qu’ils seront ainsi « sacrifiés inutilement » car selon elle, les données scientifiques actuelles permettraient d’identifier ces enfants plus vulnérables plutôt que de les envoyer au casse-pipe en prétendant hypocritement veiller à leur bien-être !!
Il apparaît du reste assez difficile de prétendre « veiller au bien-être de tous les enfants » quand on prône leur revaccination après réaction secondaire préalable au motif qu’avec les vaccins combinés, on ne sait pas identifier les vaccins en cause !
Tout comme il est plus que difficile de prétendre « veiller au bien-être de tous les enfants » lorsqu’on sait que les inéluctables victimes seront systématiquement niées en tant que telles, rangées à la rubrique des coïncidences et sans espoir de la moindre indemnisation de la part de ces autorités irresponsables dont les bons conseils auront ainsi été si lourds de conséquences.
C’est parce que l’ONE est bien dans l’obstination aveugle (et c’est un euphémisme) que sa représentante se croit obligée de le nier, c’est une réaction typique démontrant que ces gens-là sont sur la défensive, sentant leurs méthodes et leurs stratégies de plus en plus mises à nu. Le témoignage dans la presse des parents de la région namuroise est d’ailleurs assez révélateur de cette obstination et des pressions inouïes que l’Office a exercées sur la crèche en question, comme si c’était une raison d’état qu’une petite non vaccinée puisse y rester un jour de plus !
- « On tient compte de la spécificité de l’enfant. » [Dr M-C Mauroy, La Meuse du 6/4/2012]
Ah bon ? On voit assez mal comment ils peuvent en tenir compte dès lors que, de l’aveu même de l’ONE (et tel qu'aussi repris dans son Guide de Médecine Préventive) : « Chaque vaccination constitue un acte médical préventif au cours duquel une dose standard d’un vaccin est administrée à un individu en bonne santé de manière pré-établie et à un moment défini. » (p.43)
On voit donc là très clairement l’ampleur de cette contradiction supplémentaire puisque qui dit traitement standard dit forcément non prise en compte de la spécificité de l’enfant, tous les enfants étant immunologiquement différents.
Que l’enfant soit allergique, qu’il ait un diabète ou de l’eczéma ? Peu importe, ces spécificités-là étant classées à l’ONE dans la rubrique des « fausses contre-indications ». Il n’y a donc bel et bien pas de véritable prise en compte des spécificités des enfants car il faut maintenir à tout prix les taux de couverture vaccinale, et ce même si le rapport bénéfices/risques des vaccins n’a jamais été évalué à l’échelon de la collectivité, leurs effets secondaires ayant toujours été largement sous-estimés !
- « Quand on descend sous la barre des 95%, avec des nuances selon les types de virus, il y a le risque de voir une maladie réapparaître. » [Dr M- C Mauroy, Vers l'Avenir du 7/4/2012]
On a vu ce qu’il en était avec plusieurs exemples d’épidémies survenues dans des populations pourtant vaccinées à 98 ou même 99%...
- « Oui à la liberté mais après, il faut assumer. » [Dr M-C Mauroy, Vers l'Avenir du 7/4/2012]
La paille et la poutre, une fois encore car à l’inverse, si l’ONE est en faveur de l’obligation, elle doit aussi pouvoir en assumer les conséquences, ce qui signifie concrètement :
- Etre capable de répondre à nos questions élémentaires (envoyées par recommandé!)
- Faire la preuve de leur connaissance de la littérature médicale internationale au lieu d’affirmer sottement et en dépit de celle-ci, qu’il « n’existe pas d’effets secondaires graves des vaccins » !
- Mettre en œuvre un système d’indemnisation des victimes qui se seront pliées aux diktats et à l’obstination aveugle de l’Office.
- « On ne refuse jamais l’information à personne. […] On va encore améliorer cette communication très prochainement avec, dans le détail, les effets secondaires. Nous n'avons rien à cacher. » [Dr M-C Mauroy, Vers l'Avenir du 7/4/2012]
Comment ne pas qualifier cela d’énorme mensonge de plus ? Parce que franchement, après avoir dit qu’il n’existait pas d’effets secondaires graves de vaccins (ce qui est déjà, en soi, une façon de refuser clairement l’information aux gens en plus d’être une marque indélébile d’incompétence), donner l’illusion qu’il y aura le descriptif des effets secondaires, dans le détail en plus, ça laisse plus que sceptique.
Que rajoutera en effet l’ONE comme « détails » en plus du baratin limitatif de ses étiquettes pseudo-informatives à savoir « fièvre, douleur, rougeur au point d’injection»? L’ONE parlera-t-elle de l’asthme ou du diabète post-vaccinal ? Des risques d’encéphalite ou d’autisme ? Du sur-risque de sclérose en plaques chez l’enfant après administration du vaccin hépatite B de GSK qui a valu au neuropédiatre français qui l’a mis en évidence d’être « interdit de conférence de presse » ? Evoqueront-ils le lien existant dans de nombreux cas entre syndrome du bébé secoué et vaccins ? Entre mort subite du nourrisson et vaccins ?
Le suspense est assez mince, il faut bien l’avouer.
Avant la publication de l'infâme contrat secret d'achat de vaccins H1N1, Mme Onkelinx, elle aussi, prétendait "n'avoir rien à cacher"...
Nous vous rappelons que vous pouvez retrouver ci-dessous différents articles déjà rédigés sur l’ONE et sa politique vaccinale :