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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 23:07

mardi 10 août 2010 à 15h27


L'Organisation mondiale de la santé a déclaré mardi la fin de la  pandémie de grippe H1N1, la première du 21ème siècle, qui a fait quelque 18.500 décès dans le monde depuis sa découverte en avril 2009.

"Le monde n'est plus en phase six d'alerte pandémique. Nous entrons maintenant  dans une période de post-pandémie", a annoncé la directrice de l'organisation, Margaret Chan, lors d'une téléconférence.

 

"Le nouveau virus H1N1 est en fin de course", a-t-elle ajouté. Mme Chan a suivi les recommandations de son comité d'experts, réuni mardi matin, pour faire le point sur l'évolution de la pandémie  et décider s'il fallait mettre un terme à la pandémie déclarée le 11 juin 2009 face à un virus d'origine porcine, aviaire et humaine jugé menaçant. (LEE)

Source: Belga

 

 

 

 

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 23:02

(10/08/2010 20:56)

 

Alors que l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré mardi la fin de la pandémie de grippe H1N1, le commissariat interministériel Influenza considère que la pandémie est terminée depuis six mois en Belgique, selon Marc Van Ranst, virologue de la cellule Influenza. Plus aucun nouveau cas de grippe H1N1 n'a été identifié en Belgique depuis six mois mais cela ne signifie pas que le virus ne réapparaîtra pas en hiver, souligne M. Van Ranst. "Il faut rester vigilant mais, si une autre pandémie venait à se déclarer, nous sommes prêts. Nous avons toujours des vaccins de stock."

 

La cellule Influenza estime que, durant la pandémie, 20 à 40% des Belges ont contracté la grippe H1N1 ou ont été en contact avec le virus naturel. "En Belgique, on a dénombré une vingtaine de décès dus à cette forme de grippe", estime Marc Van Ranst. Par ailleurs, 10 à 15% de la population belge a été vaccinée contre le virus. Au total, ce sont donc 30 à 55% des Belges qui sont actuellement protégés contre le virus et ce, pour une durée d'environ un an. Dans le monde, la grippe H1N1 a fait 18.500 morts depuis avril 2009. Cependant, celle-ci s'est révélée moins dévastatrice qu'une simple grippe saisonnière, selon l'OMS. (AUM) (CHN)


© BELGA
BRUXELLES 10/08 (BELGA)

 

source: La DH

 

 

 

 

ATTENTION A LA DESINFORMATION!

  

 

pinochio mensonge

                            image tirée du site  Collectif FLINS sans F1

 

 

 

Il est en effet tout à fait NON scientifique de prétendre que "au total, ce sont donc 30 à 55% des Belges qui sont actuellement PROTEGES contre le virus et ce, pour une durée d'environ un an."

 

- Tout d'abord, la fiabilité des informations distillées par "la cellule influenza" reste sujette à caution (ils avaient aussi prétendu que les vaccins H1N1 étaient sûrs et suffisamment testés... la publication du contrat a montré ce qu'il en était).

Ici, ils avancent des chiffres qui vont du simple au double (de 20 à 40%) pour le nombre de gens qui auraient été infectés naturellement et ce, alors que c'est depuis juillet 2009 que les médecins ont reçu, en Belgique, un courrier les enjoignant à ne plus pratiquer de dépistage sérologique pour confirmer l'origine H1N1 de l'infection.

 

Les études dites de "séroprévalence" (càd celles qui concernent l'évaluation du nombre de personnes qui ont été au contact du virus et dont le système immunitaire a réagi) sont faites par extrapolation d'études restreintes et celles-ci peuvent pas tenir compte de paramètres importants comme l'âge. Il faut plusieurs études qui puissent être recoupées pour avoir une estimation relativement proche de la réalité. Les chiffres donnés par la cellule Influenza pourraient très bien être supérieurs d'autant que le virus peut souvent passé inaperçu...

 

-  Ensuite, cet article fait un amalgame très malheureux entre "vaccination" et "protection" et entre les gens immunisés naturellement (et donc protégés durablement, probablement à vie) et les gens vaccinés dont la protection n'est pas systématique et peut souvent être beaucoup plus éphémère qu'un an, sans compter le fait que le système immunitaire réagit de moins en moins au fil des vaccinations anti-grippales successives gardant l'"empreinte" de l'infection initiale comme "modèle de réponse" sur le plan antigénique.

 

Une fois encore, il faut rappeler que vaccination n'est pas égale à protection et ce, même si des anticorps sont produits. La présence détectable d'anticorps n'étant PAS un gage fiable de "protection" effective, de très nombreuses études ayant déjà pu mettre en évidence l'éclosion de multiples maladies tant virales que bactériennes contre lesquelles des individus étaient censés être "prémunis" par diverses vaccinations!

 

 

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 22:56

Pour lire l'article, se rendre ICI.

 

Hélas, le journaliste qui l'a rédigé ne travaille plus là a-t-on appris fin juin en nous rendant à la rédaction de Métro, à Bruxelles....

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 22:34

Interview (samedi 24 juillet 2010, mise à jour: dimanche 25 juillet 2010)

 

Bernard Debré a fait partie de la commission d’enquête sur la grippe qui a rendu son rapport le 13 juillet. Il y a un an, jour pour jour, il déclarait dans nos colonnes que cette pandémie n’était qu’une "grippette". Aujourd’hui, il met en cause le rapport parlementaire écrit par Jean-Pierre Door (UMP) et adopté par la majorité. Droit de suite.

 

soldes chez roselyne!-copie-1

 

 

Vous aviez vertement critiqué Roselyne Bachelot pour sa gestion de la vaccination de la grippe A. Une commission d’enquête parlementaire vient d’"absoudre" le gouvernement. Des regrets?
 

Ce rapport n’avait qu’un objet: réhabiliter la politique du gouvernement! Ce travail parlementaire n’est pas sérieux. Il est lénifiant et évite soigneusement de poser les questions dérangeantes.

 

 Mais vous étiez membre de cette commission…

 Comme mes collègues, je n’ai pas eu le droit de participer à la rédaction de ce document. On a eu vingt-quatre heures pour aller consulter le texte sur place. Nous n’avions même pas l’autorisation de le photocopier pour y réfléchir à tête reposée. C’est une mascarade à laquelle je n’ai pas voulu participer.

Quelles sont ces "questions dérangeantes" restées sans réponse?

Elles sont nombreuses. Je vais vous donner quelques exemples. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a changé la définition de l’état de pandémie le 5 juin 2009. Avant cette date, une pandémie se caractérisait par la large diffusion du virus, sa virulence. La dangerosité est devenue "accessoire". Cette pirouette sémantique est à l’origine de la mise en ordre de bataille des Etats et des commandes de vaccins. Pourquoi la commission d’enquête évacue cet aspect en quelques phrases? Quels rôles les laboratoires pharmaceutiques, proches des experts de l’OMS, ont-ils joué? L’OMS refuse de recevoir les députés français. Personne ne s’en émeut. Nous sommes pourtant au cœur du sujet.

Vous accusez l’OMS?

Je constate la proximité de cette organisation avec les labos. Je pense qu’une commission digne de ce nom aurait dû apporter une réponse claire aux Français. Je remarque qu’il n’y a jamais de double vaccination dans le cas d’une grippe. Or l’OMS l’avait pourtant préconisé pour la grippe A en prétextant qu’elle s’inspirait du modèle mis en place pour le vaccin contre le H5N1. Belle réponse! Ce vaccin n’a jamais reçu d’autorisation de mise sur le marché en France… On sait que pour stopper une épidémie, il faut vacciner de 30 à 35% de la population. La France a pris commande de 120 millions de vaccins. Ce qui correspond à 100%.

Vous exagérez un peu les chiffres…

Pas du tout. Aujourd’hui, les pouvoirs publics n’évoquent plus que les commandes fermes. Mais si vous intégrez les options, on dépasse les règles scientifiques communément admises. Je vous rappelle d’ailleurs qu’il a rapidement été établi qu’il était inutile de vacciner les plus de 65 ans et les moins de 5 ans…

N’êtes-vous pas en train de régler vos comptes avec la ministre de la Santé, qui s’est moquée de vous et de votre "grippette"?

J’accuse les experts, qui, au mépris de toute prudence, ont annoncé des chiffres inquiétants. Antoine Flahaut, le directeur de l’Ecole des hautes études en santé publique, a tout de même évoqué plus de 30.000 morts en France. Ce n’était pas convenable. J’accuse l’OMS de conduire une politique pour le moins incompréhensible, sauf à imaginer qu’elle est aux mains des laboratoires. J’accuse également la commission d’avoir avant tout songé à couvrir le gouvernement au lieu de répondre aux interrogations légitimes des Français.

C’est un réquisitoire d’opposition?

Non, c’est l’indignation d’un médecin des hôpitaux. Même en tant qu’urologue, je sais suffisamment comment fonctionne un service pour savoir que la vaccination aurait été possible à l’hôpital et moins coûteuse.

La facture a été moins lourde que prévu?

Qui peut croire le chiffre de 600 millions du rapport? Je vous ferai remarquer que GSK n’a toujours pas accepté officiellement la transaction proposée par le gouvernement.

Propos recueillis par Marie-Christine Tabet pour le JDD

 

Source : Journal du Dimanche 

 

 

bachelot crevée!

 

 

 

 

  

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 21:16

Publié le 05/08/2010 à 06:57

Par Cyriel Martin

 

bachelot seulement

La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a été entendue par les deux chambres du Parlement pour sa gestion de la pandémie de grippe A

 

 

Six mois de travail, quarante-six personnes auditionnées, des déplacements aux quatre coins de l'Europe... Les vingt sénateurs de l'opposition et de la majorité qui planchaient sur le rôle des industries pharmaceutiques dans la gestion de l'épidémie de grippe A sont venus à bout de leur enquête. Leurs conclusions, qu'ils présentent ce jeudi et que Le Point.fr révèle en exclusivité, sont accablantes. Si l'Organisation mondiale de la santé (OMS) est accusée d'avoir surestimé la menace, la France est soupçonnée au mieux d'incompétence, au pire de conflit d'intérêts.

 
Les sages du palais du Luxembourg ont passé au crible les contrats signés entre l'État français et les différents groupes pharmaceutiques. Il s'agit des fameuses 94 millions de doses commandées en catastrophe par Roselyne Bachelot à partir d'avril 2009 et dont la facture avoisinerait les 670 millions d'euros. "L'ensemble de ces contrats se caractérise par leur remarquable déséquilibre et par la légalité douteuse de certaines de leurs clauses", écrivent les sénateurs sans détour. Et de détailler les reproches.

  

"Doublement automatique des commandes"

 

L'État s'est, par exemple, plié aux exigences des laboratoires sur des "commandes fermes et non révisables". Cela aurait pourtant permis de diviser par deux les commandes de vaccins dès lors qu'il s'avérait qu'une dose par personne suffisait au lieu de deux. Une clause que la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, auditionnée par la commission d'enquête, a justifiée en ces termes : "Les industriels ont besoin de visibilité pour leur production." Et les auteurs du rapport d'écrire, non sans ironie : "Les producteurs, dans quelque secteur que ce soit, sont rarement assurés par avance du volume de leurs ventes"...

 


D'autant qu'une subtilité sémantique aux conséquences spectaculaires s'est glissée dans certains des contrats. Alors qu'en 2005, lors de la grippe aviaire H5N1, les commandes de vaccins avaient été passées en termes de "traitements" (pouvant contenir plusieurs doses), cette fois-ci, l'État a commandé des "doses". Pourtant, "le schéma de vaccination contre la grippe A était aussi incertain que l'était en 2005 celui de la vaccination H5N1", assurent les sénateurs, qui assènent : "L'administration ne semble pas s'être émue de ce doublement automatique du montant des commandes."

  

Une confidentialité abusive


Lors de la signature de ces contrats, d'autres "petites lignes" semblent avoir mystérieusement échappé aux autorités françaises. Ainsi, l'État a accepté d'endosser la responsabilité de la réparation des dommages subis par les victimes d'accidents pharmaceutiques. Alors qu'en droit français, c'est le labo qui doit assumer cette charge. "Considérant les conséquences exceptionnelles qui caractérisent l'objet du présent marché, l'État s'engage à garantir le titulaire contre les conséquences de toute réclamation ou action judiciaire", peut-on lire dans le contrat signé avec Novartis. Lors des négociations avec les laboratoires, Roselyne Bachelot s'était élevée contre cette "clause scélérate" qui, pourtant, figure bien sur tous les contrats.

 

Autant d'erreurs qui auraient pu être repérées si les contrats avaient été transparents. Mais il aura fallu attendre une enquête du Point, en octobre 2009, pour que la Commission d'accès aux documents administratifs (Cada) oblige le ministère de la Santé à rendre publics des documents estampillés "confidentiels", au nom de la "protection des intérêts essentiels de l'État". "Il est difficile de comprendre pourquoi les gouvernements européens ont accepté cette exigence de confidentialité, qui semblait peu compatible avec le droit à l'information des citoyens", dénoncent les sénateurs dans leur rapport.

  

L'expertise sanitaire française écornée

 

C'est toute l'expertise sanitaire française que la commission d'enquête écorne dans son rapport, plus critique que celui de l'Assemblée nationale, rendu public le 13 juillet dernier. "Très forte surestimation de la gravité de la pandémie par les experts", "estimation du nombre de personnes qui souhaiteraient se faire vacciner conduite dans des conditions scientifiquement discutables"... Les sénateurs se disent "frappés" par "l'absence de corrélation entre les estimations modélisées et la réalité constatée". Et d'enfoncer le clou : "Les modèles utilisés n'ont en effet pas envisagé l'hypothèse selon laquelle le virus A pourrait se révéler moins virulent que celui de la grippe saisonnière." Au final, l'Institut de veille sanitaire avait prédit jusqu'à 96.000 morts en France, alors qu'on en a dénombré 312.

 
Les sénateurs préconisent donc "d'améliorer la modélisation mathématique des problématiques sanitaires". Pour lever tout soupçon sur la probité des experts, les élus proposent également un "fichier national des contrats entre l'industrie pharmaceutique et les médecins". Les parlementaires estiment que "la pandémie de grippe A a été l'occasion d'une remise en cause sévère de l'expertise publique dans l'opinion en raison des liens d'intérêt de la majorité des experts avec l'industrie pharmaceutique", tout en précisant n'avoir trouvé aucune preuve appuyant ces craintes. Et le rapport de conclure de manière implacable : "Ces soupçons sont particulièrement dommageables tant pour l'expertise elle-même que pour les décisions publiques qu'elle contribue à définir." Et c'est bien là le plus grave.

  

Cliquez ici pour consulter en exclusivité le rapport d'enquête du Sénat sur la grippe A

 

 

Source: Le Point

 

 

Autres articles relatifs:

 

" H1N1: le gouvernement "empêtré" dans des contrats rigides, selon un rapport du Sénat."   sur le site de France 24

 

" Grippe A: le gouvernement "était à la merci des labos", sur le site du journal Le Figaro

 

" Vaccins contre le H1N1: le Sénat critique des contrats "déséquilibrés" , sur le site du Monde

 

" Grippe A. Le rapport du Sénat. "Quand les labos du médicament disposent de l'Etat.", sur le site de l'Humanité

 

"Contacté par "Valeurs actuelles", le cabinet du  ministre a affirmé que Roselyne Bachelot prenait acte de ce rapport. Et n’avait aucune communication à faire sur le sujet…"

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 20:49
Collectif d'auteurs  12 juin 2010  Santé
 
Il y a eu le 11 septembre 2001. Comme un écho à cette date fatidique, le 11 juin 2009, la peur prenait un nouveau visage: celui du virus A(H1N1). Il y a eu un an hier, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) élevait au niveau maximum son état d'alerte à ce qu'elle considérait comme une pandémie mondiale.
 
laboratoire-anticipation-conspiration

 

 

Plusieurs scientifiques, surtout en Europe, ont sévèrement critiqué cet alarmisme: l'ancien patron de la Croix-Rouge française, Marc Gentilini, a parlé d'une «pandémie de l'indécence». Plus récemment, la gestion de ce dossier par l'OMS a été durement critiquée dans un éditorial publié dans le British Medical Journal et dans un rapport déposé le 4 juin dernier à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. En présentant ce rapport, le député britannique Paul Flynn a affirmé que «cette pandémie n'a jamais vraiment existé».

Nous sommes d'accord avec cette affirmation et nous croyons qu'il est important de faire l'autopsie de cette pseudo-pandémie.

 


Une pandémie de la peur

 

Au Québec, on a eu droit à une pandémie de la peur, surtout après le décès d'un jeune Ontarien porteur du virus. En l'absence d'autopsie chez le jeune garçon en question, il était irresponsable de laisser entendre que c'était l'A(H1N1) qui avait causé ce décès.

 

PSYCHOSE GRIPPE A

 

 

Inquiets, de nombreux parents et enfants ont envahi les urgences des hôpitaux: la situation était telle que, quelques jours plus tard, les urgentologues de Sainte-Justine et du Children's Hospital publiaient un communiqué conjoint dans lequel ils déploraient ce qu'ils ont appelé «la psychose du H1N1» en spécifiant que «les gens doivent comprendre que c'est un microbe relativement bénin» (Le Devoir, 30 octobre 2009).

 

 

Vaccin endoctrinement

 

 

 

Relativement bénin, en effet: avant même le début de la campagne de vaccination, des centaines de milliers de Québécois ont été en contact avec le virus A(H1N1) 2009 et ont développé naturellement des anticorps qui les ont protégés et qui les protégeront contre ce virus s'il est encore présent à l'automne 2010, ici ou ailleurs dans le monde. La campagne massive de vaccination, à laquelle ont participé plus de quatre millions de Québécois, est arrivée trop tard, a coûté cher et n'était pas justifiée scientifiquement.

«Dispersion» n'égale pas «pandémie»

Si on ne se fie qu'à la dispersion géographique des virus pour définir une pandémie mondiale, on peut dire qu'il y a annuellement plusieurs pandémies de divers types d'influenza. Cependant, «virus» n'est pas équivalent à «maladie», et dispersion du virus n'égale pas «pandémie». Entre le virus et la maladie, il y a la capacité du système immunitaire des gens à composer avec le virus: dans le cas de l'A(H1N1), les données dont on disposait, à la fin de l'été 2009, permettaient d'affirmer que la très grande majorité des gens n'avaient rien à craindre de ce virus.

En mai 2009, cependant, l'OMS avait adopté un nouveau système de catégorisation des pandémies basé sur le critère de dispersion géographique et mettant de côté le critère de virulence (maladies graves, décès). C'est sur cette base que, le 11 juin 2009, l'OMS déclenchait une alerte planétaire en annonçant qu'on était en situation de «pandémie mondiale» d'A(H1N1): ce que l'OMS n'a pas dit, toutefois, c'est que, si elle avait appliqué sa nouvelle grille de catégorisation aux années antérieures, elle aurait dû déclarer une pandémie d'A(H1N1) ou d'A(H3N2) chaque année!

Il aurait été plus logique et fidèle à la tradition médicale de conserver dans la définition une référence à un nombre inhabituellement élevé de personnes très malades ou décédées. Selon ce critère, on n'avait pas affaire à une pandémie en 2009, mais bien à une épidémie comparable à l'épidémie de grippe saisonnière, et ce, même si le virus s'est répandu plus rapidement.

Un virus relativement bénin

Armées de plans de pandémies conçus pour des virus beaucoup plus dangereux et confondant «principe de précaution» et «précipitation», les autorités de santé publique ont commandé aux compagnies pharmaceutiques des centaines de millions de doses de vaccins.

Dans la plupart des pays, seule une minorité parmi les populations visées a choisi de se faire vacciner: aux États-Unis, c'est 25 % de la population; en France et dans le reste de l'Europe, c'est 10 % ou moins. À peu près partout, y compris au Québec, le vaccin est arrivé trop tard,

en même temps ou après la «deuxième vague» de la pseudo-pandémie. Ce fut un énorme gaspillage de fonds publics.

Facile de critiquer après coup, disent certains. «On ne savait pas avant», ajouteront-ils. C'est faux. En août 2009, on disposait de chiffres démontrant clairement que l'épidémie d'A(H1N1) 2009, en Australie, était d'une sévérité comparable à la grippe saisonnière. Durant notre été, c'était l'hiver là-bas, la saison de la grippe; l'épidémie d'A(H1N1) 2009 n'y avait pas pris une ampleur catastrophique, et ce, soulignons-le, malgré l'absence de vaccins contre la nouvelle forme de H1N1. À la fin de l'été 2009, «on savait» donc que c'était une fausse alerte.

Ce n'était pas une pandémie, mais une épidémie de grippe susceptible d'affecter certaines catégories de gens qu'on aurait pu cibler et sensibiliser à des mesures d'hygiène, en attendant qu'un vaccin soit prêt. On aurait pu prendre au Québec la décision de ne faire qu'une campagne de vaccination pour les personnes à risque et éviter un coûteux détournement de ressources financières et humaines: la vaccination de masse a privé le système de santé québécois d'une partie de son personnel qui a été affectée à la vaccination au détriment de soins jugés moins urgents. Les coûts associés à ce détournement seront-ils jamais évalués? [...]

 
La bactérie Clostridium difficile

Au printemps et à l'automne 2009, la grande majorité des Québécois infectés par le virus A(H1N1) ne s'en sont pas rendu compte ou, s'ils ont eu la grippe, ils sont passés à travers sans complications. Chez moins de la moitié de 1 % des personnes infectées, une hospitalisation temporaire a été requise: il y a eu 2483 cas hospitalisés au Québec entre le 30 août 2009 et le 9 février 2010. Parmi ceux-ci, 360 ont nécessité des soins intensifs et 82 sont décédés. L'âge moyen des décès était de 60 ans. On a identifié des conditions sous-jacentes (cardiopathie, maladie pulmonaire, etc.) chez 80 des personnes décédées: au final, du 30 août au 9 février, il y a eu au Québec deux cas de décès imputés à l'A(H1N1) sans identification d'une condition sous-jacente.

Pendant la même période, il y a eu quatre fois plus de décès, dans les hôpitaux québécois, des suites d'une infection par la bactérie C. difficile. En 2008-2009, en effet, le chiffre officiel est de 457 décès imputables à cette bactérie. Les médias en parlaient-ils chaque jour? Non. Pourtant, avec des taux d'environ 60 décès par million de personnes, cela correspond à quatre fois le taux de décès imputés à l'A(H1N1) en 2009. Si les autorités de santé publique du Québec avaient fait mention de tous les décès qui se sont produits dans les hôpitaux à l'automne 2009, cela aurait pu être instructif. Sur une base hebdomadaire, on aurait eu droit à des chiffres comme ceux-ci: «Cette semaine, on rapporte dans les hôpitaux 300 décès attribués au cancer, six décès attribués à la bactérie C. difficile et deux décès attribués au virus A(H1N1) 2009.» Vu comme ça — c'est-à-dire sous l'angle de la réalité —, l'A(H1N1) fait moins peur.

Les autorités de santé publique nous informaient-elles, en 2008 ou 2007, de tous les décès qui se produisaient au Québec chez des gens infectés par les virus de la grippe saisonnière? Bien sûr que non, car on ne faisait pas systématiquement des prélèvements et on ne tenait pas des statistiques aussi précises qu'avec l'A(H1N1) 2009.

 

Médiatisation indécente

Selon la firme Influence Communications, le poids médias de cette grippe fut en 2009 de 6,7 % au Québec, de 2,4 % au Canada et de 1,4 % dans l'ensemble de 159 pays. Presque 7 % des nouvelles, pendant un an, c'est énorme et sans précédent dans le domaine de la santé!


On a eu droit à une médiatisation indécente de la mort de toute personne infectée par l'A(H1N1) 2009, comme s'il s'agissait du seul agent infectieux en circulation au Québec. On a assisté à une psychose collective qui a été alimentée par la Direction de la santé publique, qui tenait à la réussite de sa mégacampagne de vaccination. Les médias, pour la plupart, ont agi comme des amplificateurs d'une perception du risque totalement déformée: c'était comme si la mort venait d'être inventée!

 

Bickel---Grippe-2

 

 

L'influence de l'industrie pharmaceutique

Espérons qu'à l'avenir les autorités sauront garder leur calme et leur objectivité scientifique lorsqu'une nouvelle forme d'influenza se pointera le bout des antigènes: avant de signer de juteux contrats avec les fabricants de vaccins, les autorités devraient se montrer plus critiques envers le discours de certains scientifiques dont les recherches sont financées par l'industrie. Lorsque l'analyse de la situation est biaisée, l'invocation du principe de précaution est irrecevable. On ne peut pas justifier n'importe quoi, à n'importe quel prix, en invoquant l'idée de prudence.

 

schizo OMS!

 

 

Si on en juge par le rapport déposé récemment au Conseil de l'Europe, il est clair qu'au sein de l'OMS, certains conseillers étaient en situation de conflit d'intérêts. Nous ne pensons pas que les autorités sanitaires québécoises et canadiennes soient vaccinées contre ce genre d'influence. Il s'agit là d'un phénomène qui a pris, ces dernières années, une réelle ampleur... pandémique!

***

Auteurs:

 

Richard Gendron - Anthropologue spécialisé en santé/environnement

 

Pierre Biron - Médecin retraité et ancien professeur de pharmacologie à l'Université de Montréal

Marc Zaffran - Médecin et chercheur invité au Centre de recherche en éthique de l'Université de Montréal

 

Source: Le Devoir (journal québécois INDEPENDANT)

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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 23:45

Maggie FOX, Washington, 30 juillet, (Reuters)- traduction (extraits)

Les compagnies pharmaceutiques commencent à expédier aux Etats-Unis les vaccins contre la grippe.

*  170 Millions de vaccins doivent être fournis pour le marché américain [alors que ceux-ci avaient annoncé devoir brûler 40 millions de doses de vaccins H1N1 en juillet dernier, voir ICI ! ]
*  La vaccination universelle est maintenant recommandée

 

 

[…] Les officiels américains annoncent qu’ils vont changer l’étiquette d’un vaccin fabriqué par une firme australienne parce qu’il semble que ce vaccin ait causé un nombre inhabituel de convulsions parmi les enfants…
[…]  LARGE RECOMMANDATION
Les Centres de Contrôle et de Prévention des maladies recommandent que tout le monde se fasse vacciner cette année contre la grippe saisonnière.
[…]  L’année dernière le gouvernement a acquis 162 millions de doses du vaccin H1N1, mais seules 90 millions de doses ont été utilisées. En général, environ 40 % des groupes pour lesquels la vaccination est recommandée se font en fait vacciner.
La plupart du temps la grippe saisonnière infecte entre 5 et 20 % de la population américaine et tue 36.000 personnes, alors que 200.000 personnes doivent être hospitalisées.
Mais l’année dernière la nouvelle pandémie porcine a virtuellement remplacé toutes les autres souches de la grippe. Elle s’est avérée aussi mortelle que la grippe saisonnière, mais alors que généralement c’étaient les personnes les plus âgées qui étaient touchées, cette fois ce furent les jeunes adultes, les enfants et les femmes enceintes.
Le vaccin contre la grippe saisonnière de 2010-2011 comprendra, outre le vaccin H1N1, les souches les plus habituelles du H3N2 et de l’influenza B.

h1n1 vaccine 556335-copie-1

 

 

L’étiquetage d’un vaccin a subi des modifications cette saison. Il s’agit d’informer les officiels de santé d’un risque accru de fièvre et de convulsions (crises) fébriles qui ont été observées chez les jeunes enfants, principalement les enfants en dessous de 5 ans, a précisé la Food and Drug Administration Américaine….
[…] Les vaccins contre la grippe doivent être fabriqués à nouveau chaque année pour pouvoir correspondre aux souches du virus en circulation.
Ces vaccins sont fabriqués selon une technologie ancienne qui utilise des oeufs de poules. Les producteurs ne pouvant pas toujours prédire le nombre de vaccins qu’ils pourront produire et préciser la date de leur mise sur le marché, il s’avère que quelques compagnies ont aujourd’hui la possibilité de réaliser des vaccins cellulaires. Les gouvernements travaillent avec l’industrie pour pouvoir passer à des modes de production plus rapides et davantage prévisibles. (Edité par Xavier Briand)
 source: Reuters
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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 20:30

 3 août 2010 - traduction

 

Les enfants qui avaient reçu le vaccin en Australie, fabriqué par la firme CSL et commercialisé en Angleterre par la firme Pfizer ont souffert de convulsions fébriles dans les heures et les jours qui ont suivi leur vaccination.

La lettre envoyée à tous les médecins généralistes par le Pr Salisbury disait : « Les informations épidémiologiques en provenance de l’Australie indiquent qu’il y a eu une hausse plus importante que prévue de convulsions fébriles chez les enfants en relation avec le vaccin Fluvax (fabriqué par CSL) »

 

 Le vaccin (trivalent) contient notamment :

-         La souche virale A H1N1

-         De la néomycine (antibiotique) , un toxique pour le système immunitaire

-         De la polymyxine (antibiotique), un toxique pour le système nerveux

-         Du déoxycholate de sodium, un toxique pour le système immunitaire

-         Du chlorure de potassium, un toxique pour le système nerveux

« C’est le même produit qui va être commercialisé au Royaume-Uni par Pfizer sous le nom de Enzira comme vaccin grippal saisonnier pour la saison 2010/11.

Les convulsions fébriles touchent environ 1 enfant sur 20 et sont normalement causées par une infection. La réaction du corps à une fièvre élevée se manifeste par une perte de conscience de l’enfant et par des mouvements désordonnés des bras et des jambes. Les enfants peuvent devenir pâles ou bleus de façon brève et après quelques minutes normallement, les secousses cessent.

 

Les attaques peuvent être très effrayantes pour les parents et les enfants sont généralement admis à l’hôpital après la première crise convulsive afin d’en rehercher la cause.

L’Australie, qui traverse actuellement sa saison hivernale, a cessé de vacciner les enfants en dessous de 5 ans quand une augmentation des convulsions a été établie. L’Australie a cependant repris la vaccination avec d’autres produits.

Un porte-parole de Pfizer a dit: “La cause de l’inattendue hausse de fréquence des convulsions fébriles reste inconnue et les investigations se poursuivent.”

 

Un porte-parole du Ministère de la Santé a dit : "Dans le cadre du programme australien de vaccination contre la grippe, un certain nombre d’enfants ont reçu un type de vaccins connu sous le nom d’Enzira (Fluvax en Australie). Une petite proportion de ces enfants de moins de 5 ans ont eu des convulsions après avoir été vaccinés."

 

Source: Preventdisease.com

 

 

 

Mais hélas, ce n'est pas tout!

   

vaccination-bebe-grippe-a

 

 

 

A côté de la septantaine de cas de convulsions fébriles officiellement répertoriés, il y en a des centaines d'autres! Le Dr Richardson, pédiatre australien a déclaré à la TV qu'en 20 ans de pratique, il n'avait jamais vu autant de cas de convulsions fébriles chez des enfants en bonne santé après une vaccination.

 

Mais, surtout, surtout... il y a le décès d'une petite fille de 2 ans, jusque là en pleine santé, retrouvée morte dans son lit quelques heures après avoir été vaccinée avec le vaccin trivalent (comprenant la souche H1N1), le vaccin justement incriminé dans la hausse des cas de convulsions fébriles. Un décès visiblement très gênant pour les officiels puisque "ce décès n'a pas été notifié du tout à la pharmacovigilance australienne" (!) peut-on lire sur l'excellent blog Pharmacritique.



Comme nous l'avions déjà dénoncé en télé, dans nos communiqués et sur notre site (cfr article intitulé "Une pharmacovigilance non fiable"), les failles en matière de pharmacovigilance ne sont gravissimes et généralisées à l'échelle du monde: loin de se limiter à ce seul exemple australien, elles concernent donc aussi notre pays.

 

Ainsi, la Déclaration de Berlin sur la pharmacovigilance stipule que, dans le meilleur des cas, seuls 5% des effets secondaires des médicaments sont réellement signalés !



En aucun cas, les autorités ne connaissent donc le nombre réel d'effets secondaires et dès lors, elles sont incapables de fournir au public une estimation fiable du véritable rapport bénéfices/risques des vaccins, encore moins quand leur développement a été aussi bâclé.



Et hélas, comme l'explique très bien cet article de Pharmacritique, les choses risquent bien d'aller en empirant car le "package pharmaceutique" que nous concoctent la Commission Européenne et le lobby pharmaceutique prévoit, à terme, l'abandon pur et simple de la pharmacovigilance aux laboratoires juges et parties.

 

Ceux-ci pourront donc commercialiser des vaccins insuffisamment testés auprès de millions de patients-cobayes et ce à la seule condition que ces firmes mettent en place un "plan de gestion des risques"!



Lire ICI cet article de Pharmacritique





 

VACCIN H1N1 effets secondaires 

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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 17:57

27 juillet 2010, AFP

 

La Haye Les Pays-Bas détruisent plus de 17 millions de doses de vaccin contre la grippe non utilisées, dont la date de péremption approchait et qu’ils ne pouvaient revendre, a déclaré mardi le Ministre de la Santé Publique.

 

« Nous avons commencé à détruire » les vaccins a confirmé à l’AFP la porte parole du Ministère de la Santé Inge Freriksen. Dans les mois qui viennent, 17, 8 millions de doses seront détruites parce que leur date de péremption approche.

 

chauffer à l'emballage grippe A!

 

 

Pour parer à l’épidémie de grippe porcine l’an dernier, le gouvernement néerlandais avait acheté 31 millions de doses du vaccin contre le virus H1N1.

11 millions de doses environ ont été utilisées…

 

[…] En novembre le gouvernement néerlandais a mis en vente 19 millions de doses, mais n’a pu effectivement en vendre que 257.000.

 

Le gouvernement est décidé à conserver 2, 2 millions de doses dont la date de péremption arrive plus tard à expiration au cas où un virus réapparaîtrait sous une forme ou sous une autre a précisé Freriksen.

 

L’Organisation Mondiale de la Santé a déclaré la pandémie de grippe porcine le 11 juin 2009. Elle a depuis coûté la vie à 18.311 personnes dans le monde.

 

Le Conseil de l’Europe a récemment réclamé une enquête sur la manière dont l’OMS a géré la pandémie, qui a, dit-on, provoqué des peurs injustifiées et un gaspillage de l’argent public.

(Extraits)

 

Source: AFP 

 

cfr aussi l'article "Pays-Bas: vaccins contre le H1N1 détruits" sur le site du Figaro, ICI

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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 16:10

Publié le 26/07/2010
 

Sur les trois millions de vaccins effectivement reçus, un million seulement a été utilisé.Huit millions de doses contre des vaccins infantiles et anti-grippe seront livrées d'ici l'automne.

 

Que fera le Maroc avec ses 2 millions de vaccins contre la grippe A/ H1N1 inutilisés depuis la baisse du niveau d’alerte concernant le fléau ? Le ministère de la santé a conclu un accord avec le laboratoire Glaxo Smithkline (GSK) en vue de remplacer ces produits par des vaccins contre la grippe saisonnière ainsi que d’autres vaccins prévus dans le programme de vaccination infantile. Le reste de la commande qui n’a pas été livré, soit 6 millions de vaccins, sera également échangé contre des vaccins infantiles. En somme, si le Maroc ne perd pas dans l’opération, il sera tout de même dans l’obligation d’acheter des doses commandées. Le coût du vaccin contre la grippe A/H1N1 convenu s’étant établi à 3,6 euros l’unité, ce n’est cependant pas le même montant global de la commande qui sera respecté mais plutôt la même quantité de doses, selon l’avenant au contrat initial que l’Etat s’apprête à signer avec GSK.

 

Deux mille personnes contaminées et douze décès

Il faut rappeler qu’en mai 2009, le Maroc avait commandé 18 millions de doses de vaccins contre la grippe A/H1N1, étant entendu que les experts de l’OMS avaient recommandé deux injections par personne. Mais il s’est avéré, en fin de compte, qu’une seule suffisait.


«Les laboratoires ont été obligés de réduire de moitié les commandes des pays», explique le docteur Omar Menzhi, directeur de l’épidémiologie au ministère de la santé. Dès lors, 9 millions de vaccins anti-grippe A/H1N1 devaient être livrés par tranche au Maroc. Sur les 3 millions de vaccins reçus, seulement un million a été utilisé. Le reste (six millions) sera livré progressivement d’ici l’automne prochain.

 

Le plan de vaccination qui avait démarré en novembre 2009 concernait en premier lieu les pèlerins qui devaient se rendre en Arabie Saoudite pour le haj et, à partir de décembre, les personnes à risque, c’est-à-dire celles qui sont atteintes d’asthme, d’inflammation chronique des poumons, des bronches ou de diabète.


Depuis l’apparition du premier cas au Maroc, le 11 juin 2009, le nombre de personnes atteintes du virus avait atteint 2 178, dont 896 élèves. Douze décès ont été enregistrés sur l’ensemble du territoire. Aujourd’hui, le ministère assure qu’aucun virus grippal ne circule au Maroc, mais il faudra encore attendre l’automne pour être définitivement fixé.

 

A.B/

 

Source: La Vie Eco

 

L'avis d'Initiative Citoyenne: Comment donner l'impression aux citoyens qu'il n'y a pas eu démesure et surtout qu'il n'y a pas eu gaspillage financier dans un temps de crise économique particulièrement flagrante? En changeant les commandes pour d'autres vaccins du même producteur car ainsi, ça permet de ne pas trop offusquer ces firmes qui font la loi et qui ont une telle emprise. Dans une autre variante, encore plus indécente, l'état français s'engageait de toute façon,  à l'occasion du contrat de vaccins H1N1 avec la firme Baxter à un achat certain de 150 000 doses de vaccins contre le méningocoque Neisvac C [cfr contrat entre la France et Baxter ICI ] ....

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