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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 20:07

C'est bien connu: le cinéma est un moyen parmi d'autres de façonner des courants d'opinions.

 

Le dernier film de Steven Soderbergh qui rassemble un casting racoleur (Gwyneth Paltrow, Marion Cotillard, Matt Damon, ...) va bientôt sortir.

 

Il s'agit d'un film qui pose la question paniquante "Sommes nous vraiment préparés pour une pandémie?", l'habituelle question dont se servent les autorités pour justifier leurs préparatifs obsessionnels et plus que suspects en matière de préparation pandémique.

 

Le contexte du film est clair: un virus qui se transmet par l'air et la peau ( par la respiration et le toucher), qui fait plusieurs décès et contre lequel il n'existe "ni traitement ni vaccin".

 

On voudrait essayer de "rééduquer" le public pour qu'il repense au "réflexe vaccin" qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Comme souvent, on finit par "rendre désirable" ce qui est représenté comme "rare ou inaccessible": c'est d'ailleurs aussi un peu le principe à l'oeuvre dans le "dépéchez-vous, il n'y en aura pas pour tout le monde!"

 

Dans la bande annonce du film "Contagion", on peut notamment lire que "personne n'est immunisé contre la peur" ce qui déjà, est faux, car certaines personnes ne sont déjà plus dans la peur depuis longtemps. Mais surtout, une chose est évidente: ce film du système en place n'immunisera sans doute pas beaucoup de gens contre le conditionnement.... à moins que?

 

 

 

 

Sur le site Smartplanet.fr, on peut notamment lire ceci de révélateur:

 

"Mais qui a besoin de déclencher une pandémie quand la nature en est déjà capable?

 

W. Ian Lipkin, épidémiologiste à l’université de Columbia, a écrit dans les pages d’opinion du New York Times paru le 11 septembre dernier que le potentiel d’une épidémie mondiale est « très réel », espérant ouvertement que le film aide à sensibiliser les spectateurs au fait que, même si la menace n’est pas visible, elle représente un risque majeur dans une ère où la mondialisation facilite les déplacements et l’envoi de produits à l’international, y compris la nourriture."

 

Et Ian Lipkin de préciser: « Des pandémies se sont déjà produites par le passé », écrit W. Ian Lipkin, « et elles se produiront encore. ».

Forcément, vu tous les moyens engloutis pour s'y préparer, il y a fort à parier qu'on tentera forcément tôt ou tard de les rentabiliser, ça va de soi!



Un des points soulevés par Lipkin est "l'anticipation du chaos" qui surviendrait alors dans le système de santé publique, déjà sous-financé,  justifiant d'ores et déjà à ses yeux "l'adoption de dossiers médicaux électroniques" et le "contrôle d'autres sources de données pour détecter une épidémie le plus tôt possible".



En outre, Lipkin reparle aussi des vaccins, en lien avec le film:



"Comme dans le film, il faut encore plusieurs mois pour créer et tester un nouveau vaccin. Cela n’est pas suffisant pour faire face à ce type de catastrophe. Si une pandémie atteignait les États-Unis, nous ne serions capables de fabriquer suffisamment de vaccins que pour un quart de la population."



C'est là oublier (ou feindre d'oublier) que "plusieurs mois", c'est encore beaucoup trop peu pour évaluer des produits qui en resteront donc inévitablement au stade de vaccins expérimentaux avec tous les immenses risques de santé publique que cela comporte. La menace d'attaques bioterroristes a bon dos.  Une fois encore on tente de distiller dans l'esprit du public la crainte du manque et une sorte de "compte à rebours" artificiel destiné à faire faire accepter des méthodes et des décisions adoptées dans la précipitation. En somme, ça devient donc à "Dépêchez-vous, il n'y en aura pas à temps, pour tout le monde!"

 

 

Actualisation du 10 novembre 2011 : Chose intéressante, on a pu entendre au JT de 20H de France 2, la journaliste dire « La course aux vaccins, ici (dans le film donc) près en 6 mois, peu plausible.» puis celle-ci de donner la parole à l’épidémiologiste Arnaud Fontanet : « On serait, je pense, mes collègues et moi-même tous prêts à dire que c’est un délai très court qui était nécessaire pour le film mais bon, il faut plusieurs années, il faut déjà en laboratoire ELABORER LE CONCEPT, il faut le tester chez l’animal, il faut le tester chez l’homme, il faut s’assurer qu’il n’y a pas d’effets indésirables. »

 

IRONIE DU SORT…. C’est pourtant en à peine 6 mois que les vaccins H1N1 « pandémiques » ont été largués sur le marché, au prétexte de l’existence depuis plusieurs années de ces fameux « vaccins maquette » pour lesquels il suffirait, comme ça, de changer sur mesure l’antigène selon la pandémie-tant-attendue qui arrive in fine ! Ainsi donc, on a « élaboré un concept » de vaccin, pendant des années et, par conséquent, il faut bien le rentabiliser et finir par l’utiliser ce concept ! De là sans doute toutes ces pandémies tant annoncées : une pseudo-pandémie à peine finie et déjà toutes les autres annoncées, relativement régulièrement alors qu’avant qu’on élabore ce fameux « concept » (de vaccin pandémique), on ne parlait jamais de ce risque imminent et permanent de pandémies.

En outre, on remarquera qu’on s’est particulièrement mal assuré de l’absence d’effets indésirables de ces vaccins H1N1 au développement bâclé comme des milliers de victimes ont pu en faire les frais dans le monde ! Mais que faut-il en déduire au juste :

- Que Mr Fontanet estime alors que ces vaccins anti-H1N1 ont été largués trop vite ?

Ou bien – Que Mr Fontanet estime qu’ils n’ont toujours pas réussi à « élaborer le bon concept » avec une sécurité jugée « acceptable » et encore, qu’est-ce que cela signifie ?? Et combien de futures pandémies, factices ou non, seront encore dans ce cas nécessaires pour affiner et tester ledit concept?

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 11:38

Cfr notre communiqué de presse de ce lundi 17 octobre 2011: ICI.

 

Aussi publié sur Agoravox.

 

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 21:15

Un article sur le site la BBC l'annonçait le 12 octobre dernier: des chercheurs ont reconstitué l'ADN du bacille de la peste qui fut responsable de l'épidémie de Peste Noire au Moyen-Age (1347-1351) et qui fit 50 millions de morts.

 

Selon les chercheurs qui ont été rechercher l'ADN du bacille Yersinia Pestis dans une dent d'un squelette médiéval situé à Londres, cette souche dont ils ont reconstruit le code génétique serait " l'ancêtre commun de toutes les souches modernes de peste qui infectent les humains."

 

Même si la Peste tue encore 2000 personnes par an dans le monde, elle ne représente plus actuellement une menace comparable à ce qu'elle était au Moyen-Age où des cofacteurs favorables ont joué pour lui donner alors une virulence particulière.

 

"Nous cherchons différents facteurs qui ont influencé cette pandémie, la virulence du bacille, d'autres agents pathogènes ayant circulé au même moment, et le climat au sujet duquel nous savons qu'il était froid et humide." explique le Dr Hendrik Poinar, de l'équipe de recherche.

 

Les chercheurs ont déclaré que ce travail n'avait pas été facile: après avoir ouvert la dent et pénétré la chambre pulpaire, ils ont retrouvé ce qui ressemblait à du sang séché et autres tissus biologiques. Ils ont alors prélevé  30 milligrammes de pulpe dentaire et après purification et sélection, ils ont pu arriver à reconstruire le code génétique de la bactérie.

 

Chose préoccupante, l’article sur le site de la BBC termine en disant « Les chercheurs croient que la technique qu’ils ont développé pour faire ce travail, peut être utilisée pour l’étude du génome de beaucoup d’autres anciens microbes pathogènes. »

 

La question à se poser est A QUOI CELA VA-T-IL SERVIR ?

Quels sont les dangers de ressusciter tour à tour divers miasmes dévastateurs ?

QUI va évaluer ces risques de façon indépendante et ceci, avant, que des apprentis sorciers ne s’arrogent le droit, au prétexte fort probable de travailler « à l’intérêt de la Science », de mener ce genre de recherches hasardeuses sans avoir, par ailleurs, de compte à rendre à quiconque?

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 15:10

Mieux vaut tard que jamais. Dans ce dossier où, une fois encore Initiative Citoyenne aura poussé en mêlée, certains élus finissent enfin par manifester in extremis leurs inquiétudes au sujet de cette vaccination scolaire.

 

C'est ainsi que, près d'une semaine après le retentissant article de BioInfo d'Octobre, le journal Le Soir du 5 octobre 2011 annonçait en couverture que "Les vaccins n'en finissent pas de relancer les polémiques":

 

LE-SOIR-5-OCT-11-couverture.JPG

 

En page 8, un article de belle taille, intitulé "Un vaccin scolaire qui préoccupe", est consacré aux inquiétudes de membres du mouvement réformateur (MR).

Vous pouvez lire cet article ICI (agrandir au besoin, avec le curseur)

 

Il est intéressant de noter que le gros des arguments évoqués sont ceux initialement exposés par Initiative Citoyenne, taxée nous citons "d'adversaires traditionnels des vaccins" alors que les personnalités politiques qui les reprennent échappent pourtant, elles, à ce genre de qualification idéologique.

 

Nous tenons à rappeler que notre investigation et nos actions de transparence n'ont aucunement un but primaire de démolition de produits ou d'une politique mais, au contraire de vérifier si le discours officiel correspond à une réalité plus terre-à-terre et objectivable.

 

Il serait  par conséquent, plus correct et plus honnête de qualifier Initiative Citoyenne comme "les défenseurs traditionnels de la liberté et d'une information vaccinale objective".

 

Il suffit toutefois de retourner à la source et d'aller jeter un oeil dans les questions et réponses parlementaires du 5 octobre 2011 pour s'apercevoir qu'il est beaucoup question d'Initiative Citoyenne (et de ses investigations dérangeantes) et que, Mme Laanan, en manque flagrant d'arguments, n'a d'autre réflexe que celui de discuter de "la représentativité d'Initiative Citoyenne" ou du nom de notre mouvement qui visiblement la gêne beaucoup (puisque qui dit "Initiative Citoyenne" sous entend forcément qu'il y a carence ou mauvaise gestion du monde politique nécessitant que les citoyens reviennent s'en mêler!).

 

La volonté de savoir finalement, au sujet d'Initiative Citoyenne: Qui? Où? Combien? , témoigne très clairement d'une crainte du monde politique à notre égard et d'une certaine volonté de nous cerner ou de nous circonscrire (plutôt que de tout simplement faire ce pour quoi les citoyens les paient déjà si cher et de gérer honnêtement des dossiers aussi importants).

 

Mme Laanan ressort en fait comme bribes de réponses aux parlementaires des copiers-collers de la pseudo-réponse qu'elle nous a faite, sans jamais répondre précisément à la moindre de nos questions (nous soulignons).

 

Mme de Coster-Bauchau pose l'intéressante question du revirement de Mme Laanan (par rapport à ses propos antérieurs), ce que cette dernière s'empresse en fait de contester, expliquant ses propos antérieurs par un manque d'argent, ce qui revient à justifier sa politique de gaspillage financier par le bas prix des vaccins qu'elle a pu obtenir (et par le copiage, de principe, des décisions ayant été prises en Flandre).

 

Comme les prix des vaccins ont baissé, c'était donc une occasion d'en acheter, à lire Mme Laanan qui semble donc confondre de façon plus qu'inquiétante la notion de nouveauté (nouveau vaccin) avec celle de "progrès" (qui renvoie à la notion de service médical véritablement rendu).

 

Les parlementaires rappellent par ailleurs des éléments importants que nous avions déjà exposés: décision de l'Autriche de dérembourser ces vaccins suite aux décès de jeunes filles, présence de ces vaccins sur la liste des "produits sous surveillance" de l'Agence française des produits de santé (Afssaps), chiffres éloquents d'effets secondaires et décès recensés suite à ces vaccins aux USA, efficacité nettement supérieure du frottis par rapport au vaccin, etc...

 

Chose intéressante, il est rappelé par Mme Reuter ceci de particulièrement révélateur:

 

« Le principe même de la vaccination et l’opportunité de la rendre obligatoire ont déjà fait l’objet de nombreux débats, notamment sous la précédente législature. »

 

Les velléités de vaccination obligatoire pendent donc réellement au nez des gens et pas seulement en période pandémique ou pseudo-pandémique.

 

 De façon tout à fait regrettable cependant, il n'a pas été vraiment question de l'épineuse question (pourtant centrale) des conflits d'intérêts sous-jacents à toutes ces politiques vaccinales successives. Pas un mot sur ce fameux rapport du CSS dont la conclusion constitue un grand écart surréaliste par rapport aux énormes aveux qu'il comporte  et dont 80% des experts qui l'ont rédigé sont pourtant en situation patente de conflits d'intérêts.

Si des personnalités politiques de bonne volonté tiennent véritablement à faire la lumière sur les bas-fonds plus qu'opaques des décisions politiques en la matière, il est pourtant indispensable de ne pas éluder des sujets aussi sensibles que déterminants, sans se satisfaire de prétextes assez grossiers comme ceux brandis par Jean Nève, président du Conseil Supérieur de la Santé, qui a fait tout son possible pour banaliser l'océan de conflits d'intérêts dans le domaine des vaccins.



Les parlementaires Reuter et Coster-Bauchau ont aussi réclamé à la Ministre un exemplaire du fameux dépliant de Provac, censé selon Mme Laanan, apporter une information suffisante aux jeunes et à leurs parents. Si ces parlementaires avaient cependant suffisamment consulté le site d'Initiative Citoyenne, elles auraient toutefois pu prendre connaissance de ce fameux dépliant de propagande vaccinale sans avoir à en demander copie à la Ministre. De même, on aurait aussi gagné du temps dans la mesure où Initiative Citoyenne a déjà fourni le 14 septembre dernier, par voie de communiqué de presse, une analyse détaillée du contenu, absolument non fiable, d'un tel document.

 

Le temps presse car les effets secondaires des vaccins, eux, ne s'arrêtent pas!

D'ailleurs, à ce propos, en date du 6 octobre 2010, les effets secondaires et décès officiellement recensés après Gardasil & Cervarix, se montaient déjà à 23 388 effets secondaires et pas moins de 103 décès. (d'après Marianne Green, présidente et fondatrice de "Truth about Gardasil")

 

Et lorsqu'on lit que d'autres parlementaires embrayent, on ne peut s'empêcher de dire, avec une certaine lucidité, qu'à ce stade, cela ne suffit plus.

 

N'est-t-il pas temps et archi temps, à l'échelon national, d'exiger enfin le déremboursement immédiat de ces vaccins et, à tout le moins, à l'échelon communautaire, d'exiger une réimpression immédiate d'un autre dépliant informatif, autrement plus honnête et plus objectif que le support orienté et biaisé de la cellule Provac??

 

Même si 70% des jeunes filles d'âge concerné ont vraisemblablement déjà été vaccinées dans notre pays, les jeunes filles restantes continuent de mériter le droit à l'information et à la liberté médicale (l'un n'allant évidemment pas sans l'autre). Ceci reste à nos yeux UNE EVIDENCE!

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 20:03

La presse française en parle abondamment. En Belgique: RIEN ou si peu...

 

En Belgique, siège de la filiale vaccins du géant mondial GSK, on conteste plus facilement le coût exorbitant de ces vaccins ou leur inutilité plutôt que d'oser étaler les témoignages dramatiques que ces produits peuvent occasionner.

 

Et puis comme chez nous, 70% des jeunes filles d'âge concerné ont DEJA été vaccinées, ce sujet des effets secondaires est jugé particulièrement "politiquement incorrect". Trop de gens pourraient regretter, se fâcher et réclamer des comptes aux autorités.Trop de gens pourraient alors décider de tourner définitivement le dos aux vaccins après cette Xième crise de confiance.

 

Et pourtant, les gens ont LE DROIT DE SAVOIR.

 

C'est la raison pour laquelle Initiative Citoyenne tient à relayer ici des témoignages parlants de parents qui ont fait confiance aux recommandations officielles et qui s'en mordent les doigts:

 

- Témoignage de Rachel Celli, maman de Laetitia, victime du Gardasil

 

Appel de Jean-Jacques Bourguignon, papa d'Océane, victime du Gardasil

 

Interview-témoignage de Jean-Jacques Bourguignon et du Dr Thierry Lochu, papa d'Orianne, victime elle aussi du Gardasil (Journal 20Minutes.fr du 10 oct. 2011)

 

- Article du 6 octobre du journal Sud-Ouest:  "L'itinéraire d'un vaccin sous surveilance"

 

- Article du 24 octobre du journal Le Point: " Cancer du col de l'utérus: polémique autour d'un vaccin"

 

(Rappelons, une fois encore, que dans un document de réponse de l'INAMI (Assurance Maladie en Belgique) à la firme GSK, il est dit que "le taux d'effets secondaires est assez élevé" et que "le profil d'effets secondaires est comparable pour les deux vaccins" (Gardasil et Cervarix)

 

 

« Affirmer que ce vaccin diminuera de manière significative le nombre de cancers est une imposture d'un point de vue de santé publique. Aucune étude n'est en mesure de le prouver. On a été beaucoup trop vite, il faudrait un recul de vingt ans pour en avoir la certitude. On ne peut qu'au mieux l'espérer, ce qui n'est pas la même chose.»

 

Pr Claude Béraud, ancien vice-président de la commission transparence de l'Afssaps et ancien médecin-conseil de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie.

 

 

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 14:19

Le 10 octobre dernier, le Figaro titrait "La méningite à pneumocoques gagne du terrain en France" et le Figaro d'introduire: "Une évolution préoccupante alors que paradoxalement 85% des nourrissons sont vaccinés par le Prevenar, en prévention. "

     

(Extraits):

 

"En France, le pneumocoque est une des principales bactéries responsables de méningite. Pour cette raison depuis 2003, le Prevenar, vaccin contre 7 types différents de pneumocoques a été recommandé pour tous les enfants de moins de 2 ans. En 2008, 85% des petits de cette tranche d'âge avaient bénéficié du vaccin. Or une enquête française présentée par le professeur Didier Guillemot (pharmaco-épidémiologiste, Institut Pasteur, Inserm, université de Versailles) et son équipe, le 3 octobre à Chicago lors du congrès mondial sur les maladies infectieuses (ICAAC) vient de montrer que loin d'avoir disparu sous l'effet de la vaccination, le nombre de cas de méningite à pneumocoques a augmenté en France. Ces données qui vont être publiées dans une revue spécialisée, soulèvent de nombreuses questions. En particulier, quelle est la cause de l'augmentation de ces méningites? Le vaccin a-t-il contribué à sélectionner des souches de pneumocoques pathogènes contre lequel il ne protège pas? À moins que la campagne contre l'usage abusif des antibiotiques lancée en 2002 et qui a contribué à réduire de 25% les prescriptions dans les rhinites, les angines, les otites notamment, soit en cause dans cette évolution. Toujours est-il qu'il devient urgent de se pencher sur les questions de santé publique soulevées désormais par le Prevenar. [...]

 

Comment expliquer cette évolution? «Lors du lancement de la vaccination, certains experts étaient inquiets se demandant si les sérotypes non vaccinaux n'allaient pas se développer et prendre la place des sérotypes vaccinaux. Le vaccin a été construit pour prévenir les pneumocoques les plus pathogènes et résistants aux antibiotiques», ajoute Didier Guillemot. Deux hypothèses sont proposées pour expliquer la situation actuelle: soit les souches non vaccinales (et plus sensibles) sont devenues plus épidémiques. Et avec la réduction de consommation d'antibiotiques, elles se sont mises à diffuser plus largement dans la population. Soit, sous l'effet du seul vaccin, les souches non vaccinales occupent plus largement le terrain et sont devenues plus pathogènes, expliquant l'évolution à la hausse des méningites à méningocoques.

 

Certes, le vaccin contre le pneumocoque en 2010 protège contre 13 sérotypes et plus seulement contre 7. Mais vu la multiplicité des souches, d'autres phénomènes adaptatifs ne sont pas exclus. D'où l'urgence de maintenir une surveillance très pointue des méningites à pneumocoques. Et de lancer une réflexion de fond sur cette vaccination."

 

 

 

Il convient de se rappeler, tout d’abord, que le Prevnar s’était hissé à la place très convoitée de « vaccin le plus lucratif au monde ».

 

Ensuite, il faut aussi rappeler que, d’après un document du secteur, ce sont pas moins de 450 nouveaux vaccins que l’industrie pharmaceutique a dans son pipeline.

 

Voilà pourquoi les pharmas et  les études officielles n'ont ni le courage ni l’envie de conclure qu'il faudrait cesser cette vaccination mais plutôt qu'il faudra "s'adapter" et commercialiser de nouvelles versions couvrant d'autres souches. Facile alors de comprendre que le public est otage d'une fausse politique de santé publique qui n'est en fait qu'un engrenage sans fin.

 

Comme les versions se succèdent et qu'il faut les écouler (en faisant intervenir la Sécurité Sociale pour mieux gruger les gens sur l’intérêt de ces vaccins), il faut une dose certaine de COLLUSION.

 

C’est ainsi qu’on retrouve dans le rapport d’experts belges ayant préconisé le changement de versions pas moins de 9 personnes liées aux fabricants de vaccins bien que cette instance pour laquelle ils l'ont rédigé ose se dire « indépendante » ! 

 

De plus, quant est-il des risques directement liés au Prevnar?

 

Même si la presse continue d’être bâillonnée ou de se bâillonner sur le sujet, d’autres sources d’information existent comme des blogs de médecins qui parlent d’ailleurs de « marketing vaccinal dans tous ses états » en la matière, c’est dire !

Divers médecins nous ont d’ailleurs fait part des risques et du caractère contre-productif de ces vaccins, sur le terrain.

 

Il y a, à présent, suffisamment d’éléments pour réclamer sans attendre le déremboursement immédiat de ces vaccins qui, loin de résoudre des problèmes ne font que les entretenir et les aggraver.

 

 

 

Au sujet des vaccins contre le pneumocoque, voir nos articles suivants :

 

- Vraie ou fausse indépendance du KCE: ce que la presse n'a pas pu ou voulu vous dire  (enquête sur les liens d’intérêts des experts qui l’ont préconisé) :

 

http://initiative.citoyenne.over-blog.com/article-vraie-ou-fausse-independance-du-kce-ce-que-la-presse-n-a-pas-pu-ou-voulu-vous-dire-77185432.html

 

-  Le vaccin Prevnar est-il un vaccin sûr et sans danger?

 

http://www.initiativecitoyenne.be/article-le-vaccin-prevnar-est-il-un-vaccin-sur-et-sans-danger-77197345.html

 

- Vaccins antipneumococciques: la presse continue de taire les conflits d'intérêts au sein du KCE

 

http://www.initiativecitoyenne.be/article-vaccins-antipneumococciques-la-presse-continue-de-taire-les-conflits-d-interets-au-sein-du-kce-78612444.html

 

- Pneumocoques: l'échec retentissant de la vaccination

 

http://www.initiativecitoyenne.be/article-pneumocoques-l-echec-retentissant-de-la-vaccination-86420861.html

 

- Prevnar de 7 à 13 : le marketing vaccinal dans tous ses états (Dr JC Grange)

 

http://docteurdu16.blogspot.com/2010/10/prevenar-de-7-13-le-marketing-vaccinal.html

 

      

La vaccination ou l’éloge de l’incohérence   

http://www.initiativecitoyenne.be/article-la-vaccination-ou-l-eloge-de-l-incoherence-102169858.html

 

 

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 15:43

Le 9 septembre dernier, nous consacrions déjà un article sur ce qui n'était à l'époque encore qu'un projet de loi, certes inquiétant mais seulement à l'état de projet.

 

Nous venons hélas d'apprendre hier, 9 octobre 2011, que ce texte de loi AB499 est à présent effectif et qu'il a été signé par le Gouverneur de l'état, permettant donc désormais de vacciner les enfants de 12 ans contre des maladies sexuellement transmissibles (hépatite B, HPV,..) sans que leurs parents n'en soient informés!

 

Comme l'explique et le dénonce Ginger Taylor, directeur du "Canary Party", un collectif citoyen américain, préoccupé par les questions sanitaires, tout comme Initiative Citoyenne:

 

"Cela signifie qu’à partir de demain les garçons et les filles de 12 ans vont se retrouver seuls dans le bureau du médecin ou des infirmières de l’école. On leur présentera un vaccin en leur disant que s’ils ne l’acceptent pas ils pourront devenir malades ou même mourir. Le vaccin sera ensuite administré aux enfants et leurs parents n’en sauront vraisemblablement jamais rien…

 

La notice du vaccin Gardasil comporte 30 pages. A voir ici :Gardasil Package Insert. L’Etat de Californie a décidé que des enfants de 12 ans étaient compétents pour pouvoir lire et assimiler cette information, pour comprendre les risques et les bénéfices de ce vaccin et de donner un consentement libre et éclairé. Absurde.

 

[…] La plupart d’entre vous savent déjà que quand un effet secondaire du vaccin  se produit, quelque soient les preuves de la responsabilité du vaccin qui pourraient être apportées, le fait est simplement nié par l’establishment médical. En outre, aucune des personnes impliquées dans le programme d’administration des vaccins ne peut être rendue responsable de quelque dommage que ce soit, ni même de décès… "

 

 

Vidéo-débat sur la fausse pertinence de ce transfert d’autorité des parents à l’Etat : ICI (Fox News)

 

 

Malgré la mise en place de ce genre de mesures scandaleuses et inadmissibles, ce qui est véritablement réjouissant, c’est le nombre croissant de collectifs citoyens qui se créent pour défendre les libertés fondamentales, de plus en plus piétinées par des dirigeants sans éthique.

 

Initiative Citoyenne est de ceux-là, tout comme le collectif « No Forced vaccines » récemment créé en Nouvelle-Zélande suite à la volonté scélérate des autorités de lier les allocations familiales à l’administration de vaccins ou encore le « Canary Party » que nous venons d'évoquer ci-dessus.

 

Quelques soient les langues et les pays, les objectifs communs à tous ces collectifs en disent long sur le bon sens et la pertinence de leurs actions. Cette universalité témoignant en fait d'une véritable dynamique citoyenne mondiale qui sera, à terme, à même de faire tomber les pires formes de tyrannie.

 

Si nous prenons par exemples les différents principes fondateurs du « Canary Party », que voyons-nous ? Qu’ils sont en fait totalement compatibles avec les objectifs et missions d’Initiative Citoyenne alors que nous venons seulement de découvrir leur existence :

 

1. Que la prise de conscience de l’origine humaine des nouvelles pandémies tant attendues est la première condition pour faire cesser un tel manège

 

2. Que lorsque la complexité vient plomber notre compréhension des différentes crises sanitaires, le fameux principe « D’abord ne pas nuire » est un bon repère.

 

3.  Que le bonheur et le bien-être des individus est la première condition d’un environnement sûr.

 

4. Que le droit des individus d’accepter ou de refuser des actes médicaux pouvant les affecter eux ou leurs enfants, doit être défendu.

 

5. Que l’autonomie suppose que les individus assument leurs responsabilités en matière de santé et puissent prendre leur destin en main.

 

6. Que l’accès total à toutes les professions de santé et une information fiable sont des conditions essentielles à la liberté.

 

7. Que lorsque des effets secondaires et dommages surviennent en raison d’un échec des institutions, les victimes méritent justice.

 

8.  Que des décisions justes sont plus aisément adoptées quand les institutions sont entièrement dégagées de tout intérêt commercial.

 

9. Qu’une société ayant un minimum de compassion ne doit pas laisser sur le côté de la route, les personnes victimes ou lésées.

 

 

 

Aux Pays-Bas semble-t-il, les jeunes filles de 12 ans peuvent déjà se faire vacciner, même contre l’avis de leurs parents. L'institut de santé publique hollandais écrit donc (traduction):
 
"Une fille de 12 ans peut-elle se faire vacciner sans le consentement parental?


OUI, cela est faisable. Jusque 12 ans, un enfant ne peut pas se faire vacciner  sans le consentement des parents. A partir de 12 ans, cela est possible. Si une fille le souhaite, la vaccination peut être administrée et ce, même si les parents n'ont pas donné leur consentement pour ce faire."

 

Ce qui est malhonnête, c’est que ce commentaire ne précise pas explicitement que dès 12 ans, la jeune fille peut accepter OU REFUSER de se faire vacciner or il est pourtant bien évident qu’il y a beaucoup plus de cas où la jeune fille n’a pas forcément envie de se faire vacciner selon le souhait de ses parents que des cas où une jeune fille voudrait à tout prix la vaccination contre l’avis de ses parents…

 

 

 

 

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 20:32

 

avenue-du-port-copie-1.jpgD'aucuns pourraient se demander pourquoi nous évoquons ce sujet de l'Avenue du Port (à Bruxelles). Pourtant, à y regarder de plus près, on peut constater de profondes similitudes entre ce dossier et ce que nous avons connu avec le H1N1.

 

Explications.

 

Depuis 2008, les riverains de l'Avenue du Port avaient réagi et fait part de leurs objections aux autorités, par rapport à un permis d'urbanisme pour le réaménagement de cette avenue bruxelloise. Ils contestaient notamment l'abattage abusif de plus de 300 platanes et le retrait des pavés de la voirie.

 

Comme souvent, les autorités compétentes n'ont pas voulu entendre les riverains ni prendre en compte leurs arguments. La Ministre bruxelloise Brigitte Grouwels n'a fait que s'entêter, essayant coûte que coûte de faire passer en force son projet de réaménagement, en dépit du bon sens et de la plus élémentaire logique démocratique.

 

Les riverains qui avaient eu la bonne idée de s'organiser en différents comités d'action étaient déterminés à sauvegarder leur quartier, même si cette lutte leur a déjà pris beaucoup de temps, d'argent et d'énergie. Jusqu'au bout, ils ont espéré la voie du dialogue et du bon sens mais devant la mauvaise volonté et l'entêtement des autorités, ils ont bien dû se résoudre à porter l'affaire en justice.

 

C'est ainsi qu'ils ont pu triompher le 5 octobre 2011 dernier, le tribunal de première instance de Bruxelles leur ayant donné raison.

 

Toutefois, en raison de l'incurie et de l'aveuglement de Mme Grouwels, la Région (c'est à dire  le contribuable) devra payer une indemnité à l'entrepreneur qui était prévu pour l'annulation du chantier. Il était question d'une somme de 5 MILLIONS d'euros mais il s'avère que cette somme pourrait avoir été gonflée, histoire pour Mme Grouwels de dissuader l'abandon de son projet anti-démocratique. Le montant réel qui sera finalement versé à l'entrepreneur n'a pas encore été fixé à ce stade et fera sans doute l'objet de négociations.

 

Cette victoire à l'arraché est une belle victoire citoyenne mais elle serait d'autant plus belle si une majorité de citoyens arrivaient enfin à en tirer TOUTES les leçons quant au fonctionnement de notre "démocratie" (comme les riverains en émettent le souhait dans une lettre du 7 octobre, aux parlementaires bruxellois)

 

Car n'ayons surtout pas la mémoire trop courte.

 

 

Dès 2009, Initiative Citoyenne regroupait des citoyens et des médecins qui ont posé des questions précises et fait part de leurs objections aux autorités compétentes au sujet de l’achat massif et de l’utilisation de vaccins expérimentaux contre cette fameuse grippe A. De même, IC avait à l’époque, elle aussi, écrit aux parlementaires.

 

N’ayant pas le sentiment d’avoir été écoutés (c’est le moins que l’on puisse dire) alors qu’il s’agissait pourtant d’une question de santé publique et de violation du droit des patients à un consentement libre et éclairé, nous avons, nous aussi, dû nous résoudre à porter l’affaire en justice. Les vaccins étant cependant un sujet autrement plus tabou qu’un réaménagement urbanistique, l’affaire a été étouffée par une « justice » dont on peut raisonnablement douter de l’indépendance quand il s’agit d’enjeux de cette ampleur.

 

Bien que nous ayons été déboutés, la vérité a tout de même fini par éclater en mai 2010 avec la publication du contrat secret honteusement conclu entre l’état belge et la firme GSK, un contrat dont la publication nous a été refusée par la justice qui estimait cette demande « non urgente ». Une fois ce contrat révélé, tous les citoyens ont pu se rendre compte des mensonges éhontés des autorités qui osaient jurer la main sur le cœur qu’il ne s’agissait pas de « vaccins expérimentaux » alors que le contrat signé par Mme Onkelinx le démontrait pourtant clairement !

 

Mme Onkelinx elle aussi s’est entêtée et a foncé tête baissée au prétexte que « l’OMS l’avait préconisé ». Et sans même se soucier de la volonté de toute une partie de la population de ne pas se faire vacciner, elle a cependant commandé 12 millions de vaccins pour couvrir toute la population sans parler d’une vaccination obligatoire qui avait été initialement envisagée.

 

Là aussi, son entêtement a coûté cher, très cher aux contribuables, puisque ce sont plus de 90 MILLIONS d’euros de fonds publics qui ont été investis de façon anti-démocratique dans cet achat de vaccins expérimentaux. Certes, Mme Onkelinx a pu obtenir une résiliation sans frais d’une partie du contrat mais tout cela ne se serait pas produit si elle avait écouté les citoyens et les nombreuses voies scientifiques dissidentes.

 

Il nous apparaît au final assez clairement que, ce qui rend possible ce genre de coups de force anti-démocratiques, c’est ce sentiment exaspérant d’impunité qui prévaut chez cette élite politique, toujours assurée de rester en poste et de s’en tirer à bon compte au lieu d’être démise immédiatement de ses fonctions voire même de risquer la prison pour abus de pouvoir ou de devoir personnellement rembourser les gaspillages de fonds publics dont elle s'est rendue coupable.

 

 

 

 

 

 

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 00:37

Alors que le CHU de Liège vient en quelque sorte d'inaugurer l'ère du bon sens en matière de vaccination hospitalière puisqu'il ne propose désormais plus la vaccination antigrippale gratuite, mais ô combien inutile, de son personnel, certains nostalgiques s'offrent quelques lignes dans le journal du médecin et semblent encore caresser le secret espoir, assez irréaliste, de pouvoir faire machine arrière.

 

Retour sur cette situation ubuesque.

 

D'un côté, des personnes soucieuses de tirer les leçons d'une politique idéologique coûteuse et énergivore, qui n'a vraisemblablement pas emporté l'adhésion de beaucoup de soignants et de l'autre, cette "élite scientifique" qui semble trépigner, tel un enfant roi capricieux, parce qu'elle voudrait encore se faire obéir au doigt et à l'oeil, comme "au bon vieux temps". Cet écart entre les deux tendances s'apparentant à l'écart qu'on retrouve, sans cesse croissant, entre la caste dirigeante totalement déconnectée de la réalité et la population, au contraire toujours plus désireuse de bon sens et de pragmatisme.

 

Comme chaque année, le Journal du Médecin, qui abonde de publicités pour divers médicaments et vaccins (dont des vaccins antigrippaux, nous soulignons) fait la part belle à l'inauguration de la campagne vaccinale contre la grippe saisonnière.

 

Cette année, ils n'y sont pas allés de main morte en titrant ainsi en première page:

"Campagne de vaccination contre la grippe: pourquoi devenir un maillon fort?"

 

L'introduction de l'article précise d'emblée: " "Docteur, vous êtes vacciné contre la grippe?" osent certains patients. Pour les soignants qui hésitent ou se posent des questions, le Pr Yves Van Laethem, chef de clinique du service d'infectiologie au CHU Saint-Pierre, à Bruxelles, fait tomber quelques a priori, des approximations et plusieurs idées fausses sur la vaccination. A lire, à l'heure du lancement officiel de la campagne de vaccination contre la grippe."

 

S'ensuit un article-interview réalisé par Pascale Gruber où les propos du Pr Van Laethem sont "organisés" en fonction de 7 idées fausses auquelles il prétend apporter sa réponse d'expert.

 

Tout commence par "la bonne vieille ficelle" de la dramatisation:

 

"De fait, la grippe ne concerne que 5 à 10% de la population. Statistiquement, tout le monde peut donc bénéficier de nombreuses "bonnes années". Mais, aussi, se retrouver avec une grippe "a minima" (pas trop forte). Ou d'une durée de celles qui vous plongent au lit et pour plusieurs jours! Contrairement au VIH, dont on sait qu'il ne peut pas pénétrer dans l'organisme chez 1% de la population occidentale, on n'a jamais trouvé de personne insensible à la grippe!"

 

Après suit l'autre ficelle bien connue de la culpabilisation:

 

"On peut imaginer qu'un soignant consciencieux, qui tousse un peu, ne se sent pas très bien, et dont la fièvre ne dépasse pas 37°7 ou 37°8, va prendre du paracétamol pour tenir le coup...et aller travailler. Au risque de transmettre le virus."

 

Vient alors la ficelle de la solidarité. En la matière, le Pr Van Laethem admet déjà que la plupart des sujets de plus de 65 ans ont moins d'une chance sur deux d'être "protégés" par la vaccination pour laquelle ils subissent pourtant un matraquage considérable.

 

Répondant à la 3°"idée fausse" selon laquelle il faudrait s'arrêter aux seuls "groupes à risques", Yves Van Laethem nous offre alors quelques autres belles analogies très convaincantes et hautement scientifiques dont il a le secret:

 

"En réalité, en vaccinant les personnes âgées ou les patients à risque, c'est comme si on leur faisait enfiler un gilet par-balle, comme le porterait le président des Etats-Unis. Mais, pour les (et le) protéger plus complètement, il faut y ajouter de bons gardes du corps et des voitures blindées: tel est le rôle de la protection donnée par la vaccination des soignants et, dans certains cas, de l'entourage."

 

Ahhh, ces bonnes vieilles métaphores guerrières qui viennent toujours à la rescousse quand on a épuisé toutes les autres! Ca change et ça complète à la fois celles sur le "steack frites" et "le speculoos" que le Dr Van Laethem nous avait déjà servies en guise d'explications lors de l'émission radio de mars dernier et que le public n'est sans doute pas près d'oublier de si tôt!

 

Et puisqu'on parlait de solidarité, le Pr Van Laethem en profite pour "préparer" l'opinion sur le genre de recommandations qui pourraient bientôt être faites au public, confirmant en cela les récents propos du Pr Van Ranst dans une vidéo sur le sujet :

 

"Autre piste à suivre: les plus grands transmetteurs du virus de la grippe sont... les enfants! Si on veut mettre une barrière à cette transmission, il faudra peut-être, comme aux Etats-Unis recommander leur vaccination. L'EMA (Agence Européenne du Médicament) étudie actuellement un vaccin vivant atténué par voie nasale, déjà commercialisé aux USA et destiné aux moins de 18 ans non immuno-déprimés."

 

On remarquera qu'ils n'ont pas osé cette fois inclure dans "les idées fausses" le fait que le vaccin antigrippal peut engendrer des réactions graves pour nous ressortir leur baratin ultra usé sur les effets limités à "une simple douleur ou rougeur au point d'injection".

Leur stratégie? Ne surtout pas aborder ce sujet ultraglissant!

Au lieu de ça, pour donner tout de même l'illusion de ne pas éluder le sujet, ils ont juste mentionné, dans leur réponse à l'"idée fausse n°4" (Le vaccin peut donner la grippe), le syndrôme de Guillain-Barré, comme étant davantage à craindre après une grippe qu' après un vaccin. Comme si ce syndrôme était LE SEUL effet secondaire grave à craindre!

 

L'idée fausse n°6 ("Le prosélytisme, c'est forcément mal") apporte des éléments de réponse assez croustillants et constitue sans doute une pseudo-réponse déguisée à un récent article publié sur le site d'Initiative Citoyenne et intitulé "Le prosélytisme forcené des obsédés de la vaccination". La ficelle qui est ici à l'oeuvre pourrait en somme un peu se résumer par le "passe le mot à tes copines" abondamment utilisé par les fabricants pour mieux manipuler les jeunes au sujet de la fameuse vaccination anti-HPV.

 

Le Pr Van Laethem commence par affirmer "Aucun spécialiste n'a un quelconque "intérêt" à faire vendre des vaccins." Sans rire, vous y croyez vraiment Mr Van Laethem?

 

Et de poursuivre: "Il nous revient néanmoins de réfléchir à la meilleure protection possible des personnes le plus à risque personnel de complications. Cela implique d'essayer de mieux cibler les personnes et leur entourage pour lesquelles un vaccin aurait un sens. Ainsi, une vaccination d'un homme ou d'une femme entre 40 et 65 ans, un peu obèse ou fumeur ou avec des pathologies sous-jacentes (et pour lequel la virose risque d'avoir un impact plus important) se justifie pleinement si, de plus, cette personne s'occupe de sa vieille mère qui ne sort presque plus de chez elle..."

 

Non seulement les conflits d'intérêts des experts "leaders d'opinion" comme Mr Van Laethem induisent inévitablement une sorte de "réciprocité" et donc, de fait, une impossibilité d'ordre psychologique, d'évaluer et surtout de critiquer au besoin des produits que ces firmes commercialisent mais de plus, comme l'explique aussi la revue belge d'Evidence Based Medicine Minerva, tout conflit d'intérêt quel qu'il soit "interfère avec le jugement clinique et nuit à l'intérêt des patients".

 

Voilà donc pourquoi à en lire les propos de ces experts "leaders d'opinion", il est finalement si facile de "remplir les critères" destinés à élargir de façon lucrative la vaccination à TOUT LE MONDE (gens "un peu obèses", fumeurs, en contact avec une personne isolée etc).

Voilà aussi pourquoi, on en arrive à des discours qui n'ont plus rien de scientifique et dont l'illogisme peut sauter aux yeux car enfin, on voit mal le Président des Etats-Unis porter un gillet par balle qui aurait une efficacité de 50% ou moins!

 

En outre, il ne faut pas non plus oublier l'intérêt direct de divers experts de "faire vendre des vaccins" en raison d'actions qu'ils peuvent détenir dans diverses firmes pharmaceutiques productrices de vaccins (ex: Pr Osterhaus), quand ce n'est pas les facultés auxquelles ils appartiennent qui en sont détentrices. La revue Books d'avril 2009 qui consacrait un dossier d'investigation au "scandale de l'industrie pharmaceutique" l'expliquait en ces termes:

 

"Nul ne connaît le montant total versé par l'industrie aux médecins, mais on estime, à partir des rapports annuels des neuf plus grands laboratoires américains, qu'il pourrait se monter à plusieurs dizaines de milliards de dollars par an. Par de tels moyens, l'industrie exerce un contrôle considérable sur la manière dont les praticiens évaluent et utilisent ses produits. Ses liens d'envergure avec les médecins, en particulier ceux des facultés les plus prestigieuses, affectent les résultats de la recherche, la pratique médicale et jusqu'à la définition de la maladie. [...] Les firmes pharmaceutiques n'ayant pas un accès direct aux sujets humains, elles doivent sous-traiter les essais cliniques aux facultés de médecine- où les chercheurs utilisent les patients des hôpitaux et des cliniques universitaires- ou a des entreprises privées de recherche qui utilisent leur propre réseau de médecins pour enroler des patients. Si ces entreprises sont généralement plus réactives, l'industrie préfère s'adresser aux universités, en partie parce que la recherche y est plus sérieuse, et surtout parce que cela leur donne accès à des professeurs influents - qualifiés de "maîtres à penser" ou de "leaders d'opinion clés" (KOL: Key Opinion Leaders). Ce sont ceux qui rédigent les manuels et les articles des journaux scientifiques, publient des directives de pratique (recommandations de traitement), siègent à la FDA et autres comités gouvernementaux consultatifs, dirigent les sociétés savantes et prennent la parole lors des innombrables meetings et dîners organisés chaque année afin de former les praticiens aux nouveaux médicaments sur ordonnance. Pour une entreprise, rémunérer un "KOL" vaut de l'or. [...]  Voici quelques dizaines d'années, les facultés de médecine n'avaient pas de liens financiers importants avec l'industrie et les universitaires qui menaient des essais cliniques financés par une firme n'avaient guère d'autres attaches avec les groupes pharmaceutiques.

 

Mais aujourd'hui, les facultés sont prises dans un vaste réseau d'arrangements avec l'industrie, et sont rarement en position morale de reprocher à leurs enseignants de se conduire de la même façon. Une étude publiée en 2003 a révélé qu'environ deux tiers des centres de médecine universitaire détenaient des actions dans les entreprises finançant la recherche en leur sein. Une étude publiée en 2007 sur les chaires de médecine montre que deux tiers d'entre elles perçoivent des fonds des firmes pharmaceutiques pour leur département, et des rémunérations à titre personnel. Dans les années 1980, les facultés de médecine ont commencé à publier des directives régissant ces conflits d'intérêts; mais ces règles sont très variables, plutôt permissives et appliquées sans rigueur. Parce que leur soutien est conditionné à leur étroite implication dans tous les aspects de la recherche qu'ils financent, il est facile aux groupes pharmaceutiques de faire paraître leurs produits plus efficaces et plus sûrs qu'ils ne le sont."

 

Mais revenons à présent sur la position assez lucide du CHU de Liège et sa décision pionnière de ne plus organiser de vaccination antigrippale gratuite de son personnel.

 

Cette information est en fait doublement intéressante. D'une part parce que cette attitude marque un changement de ton et de mentalité qui n'aurait sans doute pas été possible avant la fausse pandémie de H1N1.

 

Et d'autre part, parce que cette attitude, somme toute fort dérangeante pour les industriels du secteur, est relayée de façon très différente dans la presse médicale et dans la presse "grand public", comme nous allons le voir ci-dessous.

 

La presse médicale comme le Journal du Médecin (qui est très clairement en porte-à-faux avec ses annonceurs dans pareil cas!) est évidemment beaucoup moins objective et beaucoup plus minimaliste dans l'information donnée là où le Soir a relayé la même information sous un jour quelque peu différent.

 

Ce contraste entre les deux sources d'information suffisant à démontrer comment on peut parfois presque faire dire tout et son contraire suivant l'ampleur des propos tronqués ou volontairement omis.

 

Voici comment le Journal du Médecin du 4 octobre dernier présente les choses:

 

 

JDM.jpg

 

 

 

Voici maintenant comment Le Soir du 5 octobre en parlait:

 

 Le-Soir-5-oct-11--surligne-jpg.jpg

 

Ces propos honnêtes du Dr Geneviève Christiaens, médecin hygiéniste au CHU de Liège, sont un véritable camouflet pour la tentative de dramatisation encore tentée la veille par son collègue Van Laethem dans le Journal du Médecin.

 

C'est un fait: les partisans de la vaccination tous azimuts sont véritablement en train de vivre leur retraite de Russie. Et appeler de façon pathétique les professionnels à "donner l'exemple" ou les appeler à "la solidarité" n'y changera vraisemblablement rien...

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 23:58

5 octobre 2011

 

HELSINKI – Le gouvernement Finlandais, ainsi que les principales compagnies d’assurances ont annoncé mercredi qu’ils allaient dédommager les enfants atteints de narcolepsie après avoir reçu le vaccin contre la grippe H1N1. Ces instances ont décidé de leur payer les soins médicaux à vie.

 

La Ministre de la Santé et des Services Sociaux, Paula Risikko, a précisé que ce dédommagement allait apporter une aide financière bien nécessaire aux familles, reconnaissant cependant que cette aide ne pourrait pas résoudre la détresse émotionnelle provoquée par l’état de ces enfants.

 

Les chercheurs Finlandais et internationaux ont récemment trouvé un lien concluant entre le vaccin Pandemrix contre la grippe H1N1 et les nouveaux cas de narcolepsie, un trouble nerveux chronique qui provoque souvent l’endormissement incontrôlé des personnes atteintes de cette maladie.

 

Le Groupe Pharmaceutique Finlandais d’Assurances (LPV) qui représente les compagnies d’assurances a déclaré mercredi qu’il allait honorer toutes les demandes d’assurance de cette catégorie de personnes.

 

Le LPV a aussi déclaré qu’il examinerait chaque demande individuellement pour calculer le montant de la contribution.

 

Le gouvernement Finlandais s’est engagé à couvrir tous les frais médicaux qui dépasseraient les montants alloués par les assurances.

 

En Finlande, 79 enfants entre 4 et 19 ans ont développé une narcolepsie après avoir reçu le vaccin Pandemrix en 2009 et 2010.

 

Parmi ces cas, un nombre anormalement élevé, 76 ont aussi souffert d’épisodes de catalepsie, d’hallucinations, d’effondrements paralytiques, selon ce qu’a précisé la recherche Finlandaise

 

Source: AFP

 

 

Voilà bien la preuve que jouer avec des vaccins expérimentaux n’est pas sans risque. Lorsqu’il est trop tard pour les victimes, les autorités ont enfin daigné admettre les risques de la vaccination, ce qui ne suffira hélas pas pour inverser la tragédie que vivent ces victimes et qui est bien entendu sans commune mesure avec la fausse gravité statistique de cette grippe H1N1.

 

Ces victimes, qui devront maintenant vivre le restant de leurs jours avec des soins adaptés, mais aussi leurs parents, doivent amèrement regretter d’avoir fait confiance au discours officiel faussement rassurant au sujet du vaccin et scandaleusement alarmant au sujet de cette grippe A. Ici en Belgique, on se souviendra notamment du discours du Pr Goubeau, virologue à l’UCL, qui ne parlait,  en octobre 2009 sur la RTBF, que « de fièvre, d’une douleur ou d’une rougeur au point d’injection », osant affirmer au public, en totale contradiction avec la notice du fabricant qu’on ne pouvait pas sortir paralysé d’une telle vaccination !

 

Les officiels estiment sûrement qu’il vaut mieux « sortir le portefeuille » maintenant et faire illusion de profil bas s’ils espèrent encore pouvoir écouler dans le futur quelques vaccins expérimentaux contre une prochaine pandémie tant attendue, aux quelques pigeons qui resteront.

 

Toutefois, il est très clair que toutes les autres victimes de ce vaccin expérimental ou d’autres vaccins soi-disant bien évalués et « très sûrs » seront laissées sur le bord du chemin et condamnées à souffrir dans leur coin, tout simplement parce que si les états ou les compagnies devaient soudain indemniser financièrement toutes les victimes qu’on n’a jamais vraiment eu envie de rechercher, ils feraient tous faillite.

N’est-ce pas la Cour Suprême qui a encore récemment empêché toute poursuite des fabricants de vaccins pour les dommages causés par leurs produits au motif que ceux-ci sont « des produits inévitablement dangereux » et qu’à défaut, les producteurs seraient forcés de fermer leurs portes ??

 

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